Troisième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada

Erratum

Introduction - Erreur de comptage des nouvelles substances chimiques

Dans la section intitulée « Introduction » on indiquait par erreur 19 nouvelles substances chimiques de l'environnement sont mesurées au cours du cycle 3. Le nombre a été corrigé à 15.

Sous « Sélection des substances chimiques de l'environnement », dans le tableau intitulé « Substances chimiques mesurées pour les participants au cycle 3 de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (y compris les substances chimiques nouvellement incluses au cycle 3 et celles déjà analysées au cours des cycles 1 et 2) », les entrées pour le mercure inorganique dans le cycle 1, t,t-MA (acide trans,trans-muconique) dans le cyle 2, et S-PMA (acide S-phénylmercapturique) dans le cycle 2 indiquait par erreur « Non » pour leur inclusion dans ces cycles. Le tableau a été corrigé  pour indiquer « Oui ». L'entrée pour l'arsénocholine dans le cycle 2 indiquait par erreur « Oui » pour son inclusion dans ce cycle et a été corrigée à « Non ». L'entrée pour l'arsénobétaïne a été corrigée pour arsénobétaïne et arsénocholine.

Styrène, Xylènes - Suppression de certains énoncés

Dans les résumés sur le « Styrène » et les « Xylènes », le texte original incluait l'énoncé suivant : « Cependant, en 1995, le Comité consultatif fédéral-provincial de l'hygiène du milieu du travail a publié un rapport d'orientation sur la qualité de l'air intérieur, qui fournit une ligne directrice générale sur les taux de COV dans l'air extérieur et intérieur (Santé Canada, 1995). » Le document « Guide technique pour l'évaluation de la qualité de l'air dans les immeubles à bureaux » a été retiré du site de l'air intérieur de Santé Canada. Santé Canada estime que cette publication nécessite une mise à jour, mais que cette tâche ne relève pas du mandat actuel du programme d'air intérieur. Le guide a été publié à l'origine lorsque Santé Canada était responsable de répondre aux demandes d'enquête sur la qualité de l'air dans les édifices fédéraux. Cette activité est maintenant effectuée par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Cet énoncé a maintenant été retiré des résumés.

Dans le résumé sur le « Tétrachloroéthylène (Perchloroéthylène) », le texte comprenait l'énoncé tronqué suivant : « Au Canada, la production de tétrachloroéthylène a cessé en 1992, mais on continue par l'évaporation de sources anthropiques (ATSDR, 1997a; Environnement Canada & Santé Canada, 1993c). » Cela a été corrigé pour : « Au Canada, la production de tétrachloroéthylène a cessé en 1992, mais on continue d'importer ce COV pour l'utiliser principalement comme matière première ainsi que comme solvant dans les industries du nettoyage à sec et du nettoyage des pièces métalliques (Environnement Canada & Santé Canada, 1993c; Santé Canada, 1996a).

Le tétrachloroéthylène est libéré principalement dans l'atmosphère par l'évaporation de sources anthropiques (ATSDR, 1997a; Environnement Canada & Santé Canada, 1993c). »

Le texte comprenait également l'énoncé tronqué suivant : « Il est possible de détecter les métabolites du tétrachloroéthylène dans l'urine, mais c'est le taux de tétrachloroéthylène dans le sang et dans entraîne plusieurs effets sur la santé humaine. Une exposition aiguë par inhalation, ingestion et contact cutané peut provoquer une irritation des membranes (ATSDR, 1997). » Cela a été corrigé pour : « Il est possible de détecter les métabolites du tétrachloroéthylène dans l'urine, mais c'est le taux de tétrachloroéthylène dans le sang et dans l'air expiré qui représente le biomarqueur le plus fiable d'une exposition récente au tétrachloroéthylène (ATSDR, 1997; CIRC, 2014).

On sait que l'exposition au tétrachloroéthylène entraîne plusieurs effets sur la santé humaine. Une exposition aiguë par inhalation, ingestion et contact cutané peut provoquer une irritation des membranes (ATSDR, 1997). »

Trichloroéthylène - Erreur dans le texte

Dans le résumé sur le « Trichloroéthylène », le texte comprenait l'énoncé tronqué suivant : « Récemment, compte tenu des données probantes nouvelles et suffisantes sur l'association entre l'exposition au trichloroéthylène et le cancer des reins chez les humains, lesquelles sont solidement étayées par des études sur des animaux de laboratoire, le Centre International de Recherche sur le Cancer a revu la classification du trichloroéthylène pour le placer dans le groupe 1, à savoir les humains (CIRC, 2014). » Cela a été corrigé pour : « Récemment, compte tenu des données probantes nouvelles et suffisantes sur l'association entre l'exposition au trichloroéthylène et le cancer des reins chez les humains, lesquelles sont solidement étayées par des études sur des animaux de laboratoire, le Centre International de Recherche sur le Cancer a revu la classification du trichloroéthylène pour le placer dans le groupe 1, à savoir celui des agents cancérogènes pour les humains (CIRC, 2014). »

Trihalométhanes - Reference Error

Dans le résumé sur les « Trihalométhanes », la référence aux « Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : document technique : Les trihalométhanes » de Santé Canada datant de 2009 qui est cité « Santé Canada, 2009d ». La référence a été corrigé avec l'année 2006 et la citation est maintenant la suivante : « Santé Canada, 2006a ».

Cotinine - Erreurs dans le texte

Dans le résumé sur le « Cotinine », le texte comprenait l'énoncé tronqué suivant : « Ces mesures comprennent l'interdiction de l'obligation de faire figurer des mises en garde liées à la santé sur les emballages du tabac, ainsi que des restrictions sur la promotion des produits du tabac, y compris leur présentation dans les points de vente au détail (Santé Canada, 2006b). » Cela a été corrigé pour : « Ces mesures comprennent l'interdiction de vendre du tabac aux jeunes, l'obligation de faire figurer des mises en garde liées à la santé sur les emballages du tabac, ainsi que des restrictions sur la promotion des produits du tabac, y compris leur présentation dans les points de vente au détail (Santé Canada, 2006b). » Dans le résumé sur le « Cotinine », le texte comprenait l'énoncé suivant : « Il ressort en effet de l'ECMS que certaines sous-populations de non-fumeurs, y compris les enfants, les adolescents et les personnes exposées à la fumée secondaire à domicile, présentent plus souvent des concentrations détectablesune concentration détectable de cotinine (= 1,1 µg/L), indicatives de l'expositionqui est un indicateur d'une exposition à la fumée secondaire (Wong et coll., 2013). » Cela a été corrigé pour : « Il ressort en effet de l'ECMS que certaines sous-populations de non-fumeurs, y compris les enfants, les adolescents et les personnes exposées à la fumée secondaire à domicile, présentent plus souvent des concentrations détectables de cotinine (= 1,1 µg/L), indicatives de l'exposition à la fumée secondaire (Wong et coll., 2013). »

Dans l' « Aperçu » du résumé sur les métabolites des hydrocarbures aromatiques polycycliques, le tableau intitulé « Métabolites des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) mesurés au cours du cycle 3 de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé, et composés HAP d'origine » indiquait que le  nº CAS pour 3-hydroxyfluoranthène était 206-44-0. Le nº CAS a éte corrigé pour 17798-09-3.

Benzo[a]pyrène - Erreur dans le texte

Dans le résumé sur le « Benzo[a]pyrène », le texte comprenait l'énoncé tronqué suivant : « Les preuves de la cancérogénicité du benzo[a]pyrène chez de nombreuses espèces animales sont solides, et elles sont étayées par les Cancer a classé le benzo[a]pyrène dans le groupe 1, à savoir celui des agents cancérogènes pour les humains (CIRC, 2012a). » Cela a été corrigé pour : « Les preuves de la cancérogénicité du benzo[a]pyrène chez de nombreuses espèces animales sont solides, et elles sont étayées par les résultats de diverses études menées en laboratoire et sur des humains. Pour cette raison, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le benzo[a]pyrène dans le groupe 1, à savoir celui des agents cancérogènes pour les humains (CIRC, 2012a). »

Chrysène - Erreur dans le texte

Dans le résumé sur le « Chrysène », le texte comprenait l'énoncé tronqué suivant : « Cependant, qui visaient à mesurer les concentrations urinaires de 1-, 2-, 3-, 4- et 6-hydroxychrysène chez les humains ont détecté du 3- et du 6-hydroxychrysène dans une petite proportion d'échantillons urinaires (Nethery et coll., 2012). » Cela a été corrigé pour : « Cependant, des études de biosurveillance des HAP qui visaient à mesurer les concentrations urinaires de 1-, 2-, 3-, 4- et 6-hydroxychrysène chez les humains ont détecté du 3- et du 6-hydroxychrysène dans une petite proportion d'échantillons urinaires (Nethery et coll., 2012). »

Fluorène - Erreur dans le texte

Dans le résumé sur le « Fluorène », le texte comprenait l'énoncé tronqué suivant : « peut être un bon biomarqueur prédictif pour évaluer précisément l'exposition au fluorène par inhalation (Nethery et coll., 2012). » Cela a été corrigé pour : « Le 3-hydroxyfluorène dans l'urine peut être un bon biomarqueur prédictif pour évaluer précisément l'exposition au fluorène par inhalation (Nethery et coll., 2012). »

Naphtalène - Erreur dans le texte

Dans le résumé sur le « Naphtalène », le texte comprenait l'énoncé tronqué suivant : « Une étude récente a déterminé que les boules antimites et certains ». Cela a été corrigé pour : « Une étude récente a déterminé que les boules antimites et certains matériaux et meubles dans les bâtiments (meubles en vinyle et en bois, murs et plafonds peints) apportaient une contribution significative aux concentrations de naphtalène dans l'air intérieur dans les maisons au Canada (Kang et coll., 2012). »

Pyrène - Erreur dans le texte

Dans le résumé sur le « Pyrène », le texte comprenait l'énoncé tronqué suivant : « Compte tenu des données probantes limitées sur sa cancérogénicité, le Centre International de Recherche sur le celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 2010). » Cela a été corrigé pour : « Compte tenu des données probantes limitées sur sa cancérogénicité, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le pyrène dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 2010). »

Annexe A - Suppression d'une référence au groupe des laboratoires

Sous l' « Annexe A », le groupe de laboratoire ALS a été inclus dans la liste des laboratoires d'analyse qui ont effectué des analyses des substances chimiques de l'environnement et de la créatinine. Toutefois, les analyses du groupe de laboratoire ALS n'ont pas été incluses dans le présent rapport. La référence au Groupe de laboratoire ALS a été suppriméede ce rapport.

Table des matières

Introduction

Les tableaux qui suivent présentent des données à l'échelle nationale sur les concentrations de substances chimiques de l'environnement de la population canadienne. Les données ont été recueillies dans le cadre de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS), une enquête permanente menée à l'échelle nationale et portant sur les mesures directes de la santé. Statistique Canada, en partenariat avec Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada, a lancé l'ECMS en 2007 pour recueillir des données sur la santé et le bien-être, ainsi que des échantillons biologiques auprès d'un groupe représentatif de l'ensemble de la population canadienne. Les échantillons biologiques ont été analysés en vue d'obtenir des indicateurs de l'état de santé, de l'état nutritionnel et de la présence de maladies chroniques et infectieuses, de même que des données sur la concentration de substances chimiques de l'environnement.

Le volet de l'ECMS sur la biosurveillance mesure la concentration de nombreuses substances chimiques de l'environnement ou de leurs métabolites dans le sang et l'urine des participants. Une substance chimique de l'environnement se définit comme étant une substance chimique d'origine anthropique ou naturelle, qui est présente dans l'environnement et à laquelle les humains peuvent être exposés dans différents milieux, notamment l'air, l'eau, les aliments, le sol, la poussière ou les produits de consommation.

Le premier Rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, publié en août 2010, fournissait des données de référence sur la concentration de 92 substances chimiques de l'environnement mesurées au cours du cycle 1 de l'ECMS (Santé Canada, 2010a). Les données du cycle 1 ont été recueillies entre mars 2007 et février 2009 auprès de quelque 5 600 Canadiennes et Canadiens âgés de 6 à 79 ans, dans 15 sites répartis dans tout le Canada. Le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada est paru en avril 2013 (Santé Canada, 2013a). Les données du cycle 2 ont été recueillies entre août 2009 et novembre 2011 auprès de quelque 6 400 Canadiennes et Canadiens âgés de 3 à 79 ans, dans 18 sites répartis dans tout le Canada. Le cycle 2 portait sur 91 substances chimiques de l'environnement, dont 42 avaient également été mesurées au cours du cycle 1.

Les données du cycle 3 ont été recueillies entre janvier 2012 et décembre 2013 auprès de quelque 5 800 Canadiennes et Canadiens âgés de 3 à 79 ans, dans 16 sites répartis dans tout le Canada. Dans le cadre du cycle 3, 48 substances chimiques de l'environnement ont été mesurées dans des échantillons distincts, dont 33 avaient déjà été mesurées lors des cycles précédents.

Le tableau suivant offre un sommaire des substances chimiques de l'environnement mesurées lors des cycles 1, 2 et 3 de l'ECMS.

Sommaire des substances chimiques mesurées au cours du cycle 1 (2007 à 2009), du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé
Substances chimiques Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3
Organochlorés Oui Non Non
Ignifugeants polybromés Oui Non Non
Diphényles polychlorés Oui Non Non
Chlorophénols Oui Oui Non
Substances perfluoroalkyliques Oui Oui Non
Métabolites des phtalates Oui Oui Non
Pesticides Oui Oui Non
Phénols dans l'environnement Oui Oui Oui
Métaux et éléments traces Oui Oui Oui
Métabolite de la nicotine Oui Oui Oui
Métabolites des hydrocarbures aromatiques polycycliques Non Oui Oui
Composés organiques volatils : métabolites du benzène Non Oui Oui
Composés organiques volatils Non Non Oui
Acrylamide Non Non Oui
Trihalométhanes Non Non Oui

La collecte de données du cycle 4 de l'ECMS a débuté en janvier 2014 et se terminera fin 2015. La planification des cycles futurs est en cours.

Le site Web de Santé Canada offre une description générale de la conception et de la conduite de l'ECMS. Un accent particulier est mis sur le volet de biosurveillance. Le site contient également des sommaires descriptifs de chaque substance chimique présentant l'identité de la substance chimique, ses utilisations courantes, sa présence dans l'environnement, les sources potentielles d'exposition pour la population humaine, sa toxicocinétique dans l'organisme, ses effets sur la santé, son statut réglementaire, ainsi que les données canadiennes de biosurveillance existantes.

Des tableaux de données propres à chaque substance chimique sont présentés après le texte correspondant; ils sont répartis par groupe d'âge et par sexe, et offrent des statistiques descriptives sur la répartition de la concentration de la substance chimique dans le sang et l'urine de la population échantillonnée. Pour les 15 nouvelles substances chimiques de l'environnement mesurées au cours du cycle 3, les tableaux présentent des données de référence pour la population canadienne. Pour les substances chimiques qui ont également été mesurées lors des cycles précédents, les tableaux présentent les données de tous les cycles afin de faciliter leur comparaison. Les données sur les substances chimiques mesurées uniquement au cours du cycle 1 ou du cycle 2 figurent dans le Rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada (Santé Canada, 2010a) ou dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada (Santé Canada, 2013a).

Objectifs

Le but premier du volet de biosurveillance de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) est de fournir des données de biosurveillance humaine que les scientifiques et les responsables de la santé et de l'environnement pourront utiliser pour évaluer l'exposition aux substances chimiques de l'environnement et élaborer des politiques visant à réduire l'exposition aux substances chimiques toxiques, afin de protéger la santé de la population canadienne.

Les données de biosurveillance de l'ECMS serviront à des fins précises, notamment à :

  • déterminer les concentrations de référence des substances chimiques présentes chez les Canadiennes et les Canadiens, en vue d'établir des comparaisons entre diverses sous-populations du Canada et avec d'autres pays
  • déterminer les valeurs de référence des concentrations des substances chimiques présentes dans la population canadienne, pour suivre l'évolution temporelle de ces concentrations
  • recueillir des données pour étayer établir des priorités et adopter des mesures visant à protéger la santé de la population canadienne et à protéger celle-ci d'une exposition aux substances chimiques de l'environnement
  • évaluer l'efficacité des mesures de gestion des risques pour la santé et l'environnement mises en place pour réduire l'exposition à certaines substances chimiques et les risques pour la santé qui en résultent
  • appuyer la recherche future sur les liens possibles entre l'exposition à certaines substances chimiques et la manifestation d'effets déterminés sur la santé
  • collaborer aux programmes internationaux de surveillance, comme la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants

Conception de l'enquête

L'ECMS est une enquête transversale visant à combler les importantes lacunes et limites de l'information en matière de santé actuellement disponible au Canada. Son objectif principal est de recueillir des données de référence à l'échelle nationale sur des indicateurs clés de l'état de santé de la population canadienne, notamment ceux concernant l'exposition aux substances chimiques de l'environnement. Cette information est importante pour comprendre l'exposition aux facteurs de risque, dégager les nouvelles tendances relatives aux facteurs de risque et aux expositions, et faire progresser la surveillance de la santé et la recherche dans ce domaine au Canada. Des descriptions détaillées sur les justifications de l'ECMS, la conception de l'enquête, la stratégie d'échantillonnage, les aspects opérationnels et logistiques du centre d'examen mobile (CEM) pour le cycle 3 ont été publiées précédemment (Labrecque & Quigley, 2014; Statistique Canada, 2015).

Population cible

Le cycle 3 de l'ECMS vise les personnes âgées de 3 à 79 ans vivant à domicile dans les dix provinces canadiennes. Les groupes suivants sont exclus de l'enquête : les personnes vivant dans les trois territoires, dans les réserves et tout autre peuplement autochtone des provinces; les membres à temps plein des Forces canadiennes; les personnes vivant en établissement ou dans certaines régions éloignées. En tout, les personnes exclues représentent environ 4 % de la population cible.

L'ECMS ne fournit pas de données représentatives de la totalité de la population canadienne; toutefois, des enquêtes et des projets de recherche menés en partenariat avec Santé Canada portent directement sur certaines des sous-populations exclues.

L'Initiative de biosurveillance des Premières nations (IBPN), une enquête menée par l'Assemblée des Premières Nations et Santé Canada, vise à établir les données de biosurveillance de référence pour les membres des Premières Nations qui vivent dans une réserve au sud du 60e parallèle (APN, 2013). Entre 2009 et 2011, l'IBPN a mesuré les concentrations de 97 substances chimiques de l'environnement dans des échantillons de sang et d'urine prélevés chez 503 participants de 13 communautés des Premières Nations du Canada. Le rapport complet a été publié par l'Assemblée des Premières Nations.

De plus, nombre d'études de biosurveillance ont été réalisées dans le Nord canadien dans le cadre du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN). Sous la gouverne de divers ministères fédéraux et d'organismes provinciaux, territoriaux et autochtones, le PLCN a été créé en 1991 en réponse aux préoccupations concernant l'exposition humaine aux contaminants dans le cadre du régime alimentaire traditionnel des peuples autochtones du Nord. Le PLCN fournit une aide financière qui permet la conduite de nombreuses études distinctes dans diverses régions du Nord, dont les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut et le Nunavik (Nord du Québec). Le Rapport de l'évaluation des contaminants dans l'Arctique canadien et quantité d'articles scientifiques offrent plus d'information ainsi qu'un résumé des résultats de ces études.

Taille et répartition de l'échantillon

Afin d'atteindre l'objectif consistant à obtenir des estimations fiables à l'échelle nationale, par groupe d'âge et par sexe, l'échantillon du cycle 3 de l'ECMS devait comprendre au moins 5 700 participants. Les participants étaient répartis selon six groupes d'âge (3 à 5 ans; 6 à 11 ans; 12 à 19 ans; 20 à 39 ans; 40 à 59 ans, et 60 à 79 ans) et le sexe (à l'exception du groupe des 3 à 5 ans), pour un total de 11 groupes. L'enquête n'était pas conçue pour fournir des estimations selon le sexe chez les 3 à 5 ans.

Stratégie d'échantillonnage

Une stratégie d'échantillonnage à plusieurs degrés a permis de satisfaire aux exigences de l'ECMS.

Échantillonnage des sites de collecte

Les participants à l'ECMS devaient être en mesure de se présenter à un centre d'examen mobile (CEM) dans un délai raisonnable. Pour le cycle 3, les données géographiques du Recensement de 2011 ont servi à créer 360 sites de collecte dans l'ensemble du pays. L'emplacement des sites de collecte a été choisi selon deux critères : la zone géographique du site devait compter au moins 10 000 habitants, et les participants ne devaient pas parcourir plus de 75 kilomètres (50 km dans les régions urbaines, 75 km dans les régions rurales) pour s'y rendre. Les régions ne répondant pas à ces critères ont été exclues.

Même si l'utilisation d'un plus grand nombre de sites de collecte aurait permis d'obtenir des estimations plus précises, il a fallu limiter ce nombre à 16 en raison des contraintes logistiques et budgétaires inhérentes aux CEM. Les 16 sites de collecte ont été choisis à l'intérieur des cinq régions correspondant aux limites régionales types de Statistique Canada (région de l'Atlantique, Québec, Ontario, Prairies et Colombie-Britannique), le nombre de sites dans chaque région étant proportionnel à la taille de la population. Bien qu'il n'y en ait pas dans toutes les provinces, les sites de collecte de l'ECMS ont été choisis de manière à représenter la population canadienne d'est en ouest, dans les dix provinces, en incluant des régions plus et moins densément peuplées. Le tableau ci-dessous présente les sites de collecte sélectionnés pour le cycle 3 de l'ECMS.

Sites de collecte pour le cycle 3 de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé

 Atlantique
  • Comté du Kent, N.-B.
  • Halifax, N.-É.
 Québec
  • Centre-sud des Laurentides
  • Sud-ouest de la Montérégie
  • Est de Montréal
  • Ouest de Montréal
 Ontario
  • Brampton
  • Comté de Brantford-Brant
  • Orillia
  • Oshawa-Whitby
  • Nord de Toronto
  • Windsor
 Prairies
  • Sud-ouest de Calgary, Alb.
  • Lethbridge, Alb.
 Colombie-Britannique
  • Victoria-Saanich
  • Vancouver

Échantillonnage des logements et des participants

Pour chacun des sites, les données sur les logements pour lesquels la composition du ménage était connue au moment du Recensement de 2011 ont été mises à jour grâce aux derniers renseignements tirés des dossiers administratifs. Ces logements ont été stratifiés en fonction de l'âge des occupants au moment de l'enquête, entre les six strates d'âge correspondant aux groupes d'âge du cycle 3 de l'ECMS (3 à 5 ans; 6 à 11 ans; 12 à 19 ans; 20 à 39 ans; 40 à 59 ans et 60 à 79 ans). Un échantillon aléatoire simple de logements a été sélectionné dans chaque strate, pour chacun des sites. Les occupants de chacun des logements sélectionnés ont été contactés afin d'établir la liste des membres actuels du ménage, qui a ensuite servi à sélectionner les participants à l'enquête. Selon la composition du ménage, une à deux personnes ont été sélectionnées par logement.

Sélection des substances chimiques de l'environnement

Les consultations menées dans le cadre du cycle 2 de l'ECMS ont servi de point de départ pour dresser la liste des substances chimiques visées par le cycle 3 de l'enquête. Le principal mécanisme de consultation du cycle 2 était un questionnaire distribué aux intervenants clés faisant preuve d'une expertise ou d'un intérêt dans le domaine de la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement. L'objectif des consultations était de définir de façon précise les éléments à mesurer dans les échantillons de sang et d'urine de la population canadienne. Les participants clés comprenaient plusieurs directions et programmes internes de Santé Canada, ainsi que divers groupes externes, y compris d'autres ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux de la santé et de l'environnement, des groupes industriels, des organismes non gouvernementaux œuvrant dans les domaines de la santé et de l'environnement, et des universitaires. Au fil des consultations, plus de 310 substances chimiques et métabolites différents ont été proposés.

Les substances ont été sélectionnées en fonction des risques pour la santé, de l'existence de données probantes sur l'exposition humaine, des lacunes actuelles dans les données; des engagements pris en vertu de traités, conventions et accords nationaux et internationaux; de la disponibilité de méthodes d'analyse de laboratoire normalisées, ainsi que de l'élaboration et de la mise en œuvre de politiques en vigueur ou prévues en matière de santé.

Les critères présentés ci-dessous ont servi d'orientation générale pour établir la liste des substances chimiques de l'environnement à considérer pour l'ECMS, ainsi que pour choisir parmi ces substances celles qui devront être incluses dans l'enquête :

  • la gravité des effets connus ou présumés de la substance sur la santé
  • la nécessité d'adopter des mesures de santé publique à l'égard de la substance
  • le degré de préoccupation du public au sujet des expositions à la substance et de ses effets possibles sur la santé
  • l'existence de données probantes sur l'exposition de la population canadienne à la substance
  • la faisabilité de la collecte de spécimens biologiques dans le cadre d'une enquête nationale et le fardeau qui en résulte pour les participants à l'enquête
  • la disponibilité et l'efficacité des méthodes d'analyse de laboratoire
  • les coûts d'exécution des analyses
  • l'adéquation entre les substances chimiques sélectionnées et celles visées par d'autres enquêtes et études nationales et internationales

Comme moins de deux années séparent le processus de sélection du cycle 3 de celui du cycle 2, on a estimé qu'il était inutile de faire de nouvelles consultations. La liste des substances d'intérêt prioritaire du cycle 2 a donc servi de point de départ pour le cycle 3. Les substances chimiques jugées d'intérêt prioritaire au cycle 2 mais qui, pour diverses raisons, n'ont pas pu y être incluses l'ont été en priorité au cycle 3. Par ailleurs, les substances chimiques de l'environnement considérées comme étant hautement prioritaires dans le cadre des cycles 1 et 2 ont été de nouveau incluses au cycle 3. La liste a ensuite été réduite en tenant compte du volume d'échantillons biologiques pouvant être prélevés auprès des participants pour les analyses. Le volume de sang, généralement limité, sert également à l'analyse de biomarqueurs nutritionnels et de biomarqueurs de maladies chroniques et infectieuses. Pour cette raison, moins de substances de l'environnement ont été mesurées dans le sang que dans l'urine.

Le tableau qui suit présente la liste complète des substances chimiques mesurées chez les participants au cycle 3 de l'ECMS.

Substances chimiques mesurées pour les participants au cycle 3 de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (y compris les substances chimiques nouvellement incluses au cycle 3 et celles déjà analysées au cours des cycles 1 et 2).
Substances chimiques Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3
Métaux et éléments traces
Cadmium Oui Oui Oui
Plomb Oui Oui Oui
Mercure (total) Oui Oui Oui
Méthylmercure Non Non Oui
Mercure inorganique Oui Non Oui
Fluorure Non Oui Oui
Arsenic (différentes formes)
Arsénate Non Oui Oui
Arsénite Non Oui Oui
DMA (acide diméthylarsinique) Non Oui Oui
MMA (acide monométhylarsonique) Non Oui Oui
Arsénocholine Non Non Oui
Arsénobétaïne et arsénocholine Non Oui Oui
Phénols dans l'environnement
Bisphénol A Oui Oui Oui
Triclosan Non Oui Oui
Métabolite de la nicotine
Cotinine Oui Oui Oui
HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques)
Métabolite du benzo[a]pyrène
3-hydroxybenzo[a]pyrène Non Oui Oui
Métabolites du chrysène
2-hydroxychrysène Non Oui Oui
3-hydroxychrysène Non Oui Oui
4-hydroxychrysène Non Oui Oui
6-hydroxychrysène Non Oui Oui
Métabolite du fluoranthène
3-hydroxyfluoranthène Non Oui Oui
Métabolites du fluorène
2-hydroxyfluorène Non Oui Oui
3-hydroxyfluorène Non Oui Oui
9-hydroxyfluorène Non Oui Oui
Métabolites du naphtalène
1-hydroxynaphtalène Non Oui Oui
2-hydroxynaphtalène Non Oui Oui
Métabolites du phénanthrène
1-hydroxyphénanthrène Non Oui Oui
2-hydroxyphénanthrène Non Oui Oui
3-hydroxyphénanthrène Non Oui Oui
4-hydroxyphénanthrène Non Oui Oui
9-hydroxyphénanthrène Non Oui Oui
Métabolite du pyrène
1-hydroxypyrène Non Oui Oui
Composés organiques volatils
Métabolites du benzène
t,t-MA (acide trans,trans-muconique) Non Oui Oui
S-PMA (acide S-phénylmercapturique) Non oui Oui
Benzène Non Non Oui
Éthylbenzène Non Non Oui
Styrène Non Non Oui
Tétrachloroéthylène Non Non Oui
Toluène Non Non Oui
Trichloroéthylène Non Non Oui
Trihalométhanes
Bromodichlorométhane Non Non Oui
Dibromochlorométhane Non Non Oui
Tribromométhane Non Non Oui
Trichlorométhane Non Non Oui
Xylènes
m-Xylène et p-xylène Non Non Oui
o-Xylène Non Non Oui
Acrylamide
Adduits de l'acrylamide à l'hémoglobine Non Non Oui
Adduits de la glycidamide à l'hémoglobine Non Non Oui

En raison du coût élevé des analyses de laboratoire, certaines substances chimiques de l'environnement n'ont pas été mesurées chez tous les participants à l'ECMS. Un sous-échantillon de 2 500 participants âgés de 3 à 79 ans a été choisi pour mesurer la plupart des substances chimiques de l'environnement, à l'exception du plomb, du cadmium, du mercure total et de la cotinine, dont le taux a été mesuré chez tous les participants. Le taux de méthylmercure a été mesuré chez 1 000 participants âgés de 20 à 79 ans, et celui des trihalométhanes ainsi que des composés organiques volatils (COV) a été mesuré chez 2 500 participants âgés de 12 à 79 ans. Pour obtenir une description détaillée du sous-échantillonnage des substances chimiques de l'environnement, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015) et la Documentation sur l'échantillonnage de l'ECMS - cycle 3 (Labrecque & Quigley, 2014).

Substances chimiques de l'environnement mesurées par groupe d'âge
Mesure Matrice Taille de
l'échantillon cible
Groupe d'âge (ans)
3 à 5 6 à 11 12 à 19 20 à 39 40 à 59 60 à 79
Métaux et éléments traces Urine et sang 5 700 Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Méthylmercure Sang 1 000 Non Non Non Oui Oui Oui
Arsenic Urine 2 500 Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Fluorure Urine 2 500 Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Acrylamide Sang 2 500 Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Métabolites du benzène Urine 2 500 Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Phénols dans l'environnement Urine 2 500 Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Métabolite de la nicotine Urine 5 700 Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Métabolites des HAP Urine 2 500 Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Composés organiques volatils Sang 2 500 Non Oui Oui Oui Oui Oui

Considérations éthiques

Les renseignements personnels recueillis dans le cadre de l'ECMS sont protégés en vertu de la Loi sur la statistique du Canada (Canada, 1970-71-72). En vertu de la Loi, Statistique Canada doit protéger l'information que lui transmet la population du Canada. Par conséquent, Statistique Canada a mis en place un ensemble exhaustif de politiques, de procédures et de pratiques - incluant des mesures d'ordre physique, organisationnel et technologique - pour protéger les renseignements confidentiels contre la perte, le vol, la divulgation, la reproduction, l'utilisation ou l'accès non autorisé. Les mesures prises par Statistique Canada pour protéger les renseignements recueillis dans le cadre de l'ECMS ont été décrites précédemment (Day et coll., 2007).

Le Comité d'éthique de la recherche de Santé Canada et de l'Agence de la santé publique du Canada a attesté que toutes les composantes de l'ECMS étaient conformes à l'éthique. Les participants âgés de 14 ans et plus ont donné leur consentement éclairé par écrit pour le volet clinique de l'ECMS. Pour les enfants plus jeunes, le consentement écrit a été obtenu d'un parent ou d'un tuteur légal, et l'enfant devait donner son assentiment. La participation à l'ECMS était volontaire, et les participants pouvaient en tout temps refuser de participer à n'importe quelle partie de l'enquête.

Une stratégie a été élaborée pour communiquer les résultats aux participants à l'enquête, conformément aux conseils et avis des experts du Comité consultatif des laboratoires et du Comité consultatif des médecins de l'ECMS, de l'Institut national de santé publique du Québec (le laboratoire de référence en partie responsable des analyses de substances chimiques de l'environnement) et du Comité d'éthique de la recherche de Santé Canada (Day et coll., 2007). En ce qui a trait aux substances chimiques de l'environnement, seuls les résultats pour le plomb et le mercure ont été communiqués systématiquement aux participants. Les participants pouvaient cependant obtenir tous leurs autres résultats d'analyse en soumettant une demande à Statistique Canada. On trouve plus de renseignements sur les comptes rendus aux participants, y compris les défis éthiques rencontrés, dans Haines et coll. (2011).

Travail sur le terrain

Pour le cycle 3 de l'ECMS, le travail sur le terrain s'est échelonné sur une période de deux ans, de janvier 2012 à décembre 2013. La collecte des données s'est faite de façon séquentielle dans 16 sites répartis dans l'ensemble du Canada. L'ordre de collecte dans les sites a été établi de manière à tenir compte des fluctuations saisonnières de chaque région et de l'effet temporel, sous réserve des contraintes opérationnelles et logistiques.

Statistique Canada a envoyé par la poste une lettre d'avis et une brochure aux ménages sélectionnés conformément aux critères détaillés dans la section « Échantillonnage des logements et des participants ». Le courrier informait les participants potentiels qu'ils allaient être contactés en vue de la collecte de données dans le cadre de l'enquête.

Les données des personnes consentantes ont été recueillies lors d'une entrevue à domicile assistée par ordinateur ainsi que d'une visite au centre d'examen mobile (CEM) pour les mesures physiques et la collecte d'échantillons biologiques. L'équipe sur le terrain était composée des intervieweurs et du personnel des CEM de l'ECMS, y compris de professionnels de la santé dûment formés pour réaliser les tests de mesures physiques (Statistique Canada, 2015).

Les participants ont d'abord répondu à un questionnaire que l'intervieweur leur a présenté à domicile. À l'aide d'une application informatique, l'intervieweur a ensuite sélectionné au hasard un ou deux participants et a mené avec chacun une entrevue distincte sur la santé d'une durée de 45 à 60 minutes (Statistique Canada, 2015). Cette entrevue avait pour but de recueillir des données démographiques et socioéconomiques, ainsi que des renseignements sur le mode de vie, les antécédents médicaux, l'état de santé actuel, l'environnement et les conditions de logement. Lors de cette entrevue, le protocole de collecte des données pour le volet de l'enquête portant sur l'air intérieur et l'eau du robinet a également été mis en route. Les participants devaient se rendre au CEM dans un délai d'environ deux semaines après la visite à domicile. Chaque CEM consistait en deux remorques reliées par une passerelle encloisonnée. Une remorque servait de réception et contenait une aire d'administration et une salle d'examen, tandis que l'autre contenait d'autres salles d'examen et un laboratoire. Les CEM étaient ouverts sept jours sur sept pour s'adapter à l'horaire des participants et permettre la réalisation des quelque 350 visites prévues sur chaque site durant une période de cinq à six semaines (Statistique Canada, 2015). Chaque visite au CEM durait en moyenne 2,5 heures. Les enfants de moins de 14 ans étaient accompagnés d'un parent ou de leur tuteur légal. Afin d'optimiser le taux de réponse à l'enquête, les participants qui ne pouvaient ou qui ne souhaitaient pas se rendre au CEM avaient la possibilité de recevoir une visite à domicile du personnel de l'ECMS pour effectuer certaines mesures physiques et collecter les échantillons biologiques (Statistique Canada, 2015).

À leur arrivée au CEM, les participants devaient signer le formulaire de consentement ou d'assentiment avant le début des tests et, dans la plupart des cas, fournir immédiatement un échantillon d'urine. Pour des questions de logistique, des échantillons ponctuels d'urine ont été recueillis plutôt que des échantillons sur une période de 24 heures. Les échantillons d'urine ont été recueillis en début de miction, alors qu'ils avaient été recueillis au milieu de la miction au cours du cycle 1. Les participants avaient reçu des directives leur demandant de s'abstenir d'uriner dans les deux heures précédant leur visite au CEM. Les échantillons d'urine ont été recueillis dans des contenants de 120 mL. Des professionnels de la santé qualifiés ont mesuré divers paramètres physiques, notamment la taille, le poids, la tension artérielle, la fonction pulmonaire et la condition physique. Les participants ont dû répondre à une série de questions de présélection visant à déterminer, sur la base de critères d'exclusion préétablis, s'ils étaient aptes à subir les différents tests, y compris une phlébotomie (prélèvements sanguins) (Statistique Canada, 2015). Des phlébotomistes agréés ont effectué les prélèvements sanguins, dont le volume approximatif variait en fonction de l'âge du participant : 22,0 mL pour les participants âgés de 3 à 5 ans; 28,5 mL pour les participants âgés de 6 à 11 ans; 48,8 mL pour les participants âgés de 12 à 13 ans; 52,8 mL pour les participants âgés de 14 à 19 ans, et 72,8 mL pour les participants âgés de 20 à 79 ans.

Tous les échantillons de sang et d'urine prélevés aux CEM ont été traités et répartis en parties aliquotes sur place. Les échantillons biologiques ont été entreposés temporairement à - 30 oC dans des congélateurs à température contrôlée jusqu'à leur expédition, à l'exception des échantillons de sang prélevés aux fins de l'analyse des composés organiques volatils, qui ont été réfrigérés. Une fois par semaine, les échantillons étaient expédiés sur de la glace sèche ou dans des conditions de réfrigération contrôlée au laboratoire de référence pour y être analysés. Pour garantir la qualité des données et en normaliser la collecte, des procédures normalisées d'exploitation ont été élaborées pour le prélèvement des échantillons de sang et d'urine, leur traitement, leur répartition en aliquotes et leur expédition. Les analyses de laboratoire devaient également respecter un ordre de priorité, au cas où le volume d'échantillons biologiques prélevé serait insuffisant pour permettre l'analyse de toutes les substances chimiques de l'environnement ainsi que les analyses de l'état nutritionnel et celles à la recherche de maladies infectieuses ou chroniques. Le tableau ci-dessous fournit des précisions sur les tubes de prélèvement utilisés, les volumes des aliquotes, ainsi que l'ordre de priorité des analyses.

Protocole de collecte des échantillons d'urine et de sang pour l'analyse des substances chimiques de l'environnement
Mesure Matrice Tube de prélèvement
(grosseur et typeTableau A note de bas de page a)
Volume optimalTableau A note de bas de page b
Acrylamide Sang entier 4,0; 6,0; 10 mLTableau A note de bas de page c
bouchon lavande, EDTATableau A note de bas de page d
1,5 mL
Métaux 1,0 mL
Méthylmercure 1,8 mLTableau A note de bas de page e
Composés organiques volatils Sang entier 10 mL
bouchon gris pâle
10 mL
Créatinine Urine Contenant à échantillon d'urine de 120 mL 0,5 mL
Fluorure 0,8 mL
Arsenic (différentes formes) 1,0 mL
Métabolite de la nicotine 0,8 mL
Mercure inorganique 1,5 mL
Phénols dans l'environnement 0,8 mL
Métabolites des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et du benzène 12 mL
Densité relative 0,3 mL

Notes de bas de page du Tableau A

Tableau A note de bas de page a

Des tubes Vacutainer Becton Dickinson ont été utilisés pour la collecte des échantillons sanguins; des contenants VWR ont été utilisés pour la collecte des échantillons d'urine.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau A

Tableau A note de bas de page b

Volume optimal de l'échantillon envoyé au laboratoire de référence.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau A

Tableau A note de bas de page c

Des tubes de 4,0 mL ont été utilisés pour les participants âgés de 3 à 5 ans; de 6,0 mL pour les participants âgés de 6 à 11 ans; de 10 mL pour les participants âgés de 20 à 79 ans.

Retour à la référence c de la note de bas de page du tableau A

Tableau A note de bas de page d

EDTA : acide éthylènediaminetétracétique.

Retour à la référence d de la note de bas de page du tableau A

Tableau A note de bas de page e

Le méthylmercure n'a été mesuré que chez les participants âgés de 20 à 79 ans.

Retour à la référence e de la note de bas de page du tableau A

Afin d'optimiser la fiabilité et la validité des données et de réduire le biais systématique, des protocoles d'assurance et de contrôle de la qualité encadraient tous les aspects du travail sur le terrain réalisé dans le cadre de l'ECMS. En ce qui concerne les CEM, les mesures d'assurance de la qualité pour les CEM concernaient la sélection et la formation du personnel, les instructions données aux participants (directives préalables aux tests) et les enjeux de la collecte des données. Tous les membres du personnel possédaient l'éducation et la formation adaptées à leur poste respectif. Afin de garantir l'uniformité des techniques de mesure, des manuels de procédures et des guides de formation ont été rédigés en collaboration avec des spécialistes en la matière, qui en ont également assuré la révision. Pour chaque site, les échantillons de contrôle de la qualité consistaient en trois blancs de terrain (eau désionisée pour la plupart des analytes), des échantillons répétés envoyés à l'aveugle (3 paires par site, sauf pour la cotinine et les COV dans le sang) et des échantillons témoins choisis à l'aveugle (environ 6 par site).

Les échantillons de contrôle de la qualité ont été envoyés au laboratoire lors des envois réguliers des échantillons. Les résultats, ainsi que tous les autres résultats des participants, ont été transmis à l'administration centrale de l'ECMS de Statistique Canada pour qu'elle puisse contrôler l'exactitude de la méthodologie d'analyse en regard de la concentration en analytes définie. Les échantillons répétés ont permis d'évaluer la précision des analyses par rapport aux plages acceptables préétablies. Au besoin, des commentaires étaient envoyés rapidement au laboratoire de référence pour que ce dernier puisse les consulter et prendre les mesures correctives nécessaires.

À compter du cycle 2, un sous-échantillon des ménages participant à l'ECMS a été choisi pour participer à un nouveau volet d'échantillonnage de l'air intérieur sur une période de sept jours. En complément à ce volet, un protocole d'échantillonnage de l'eau du robinet a été ajouté pour le cycle 3. L'échantillonnage de l'air intérieur et de l'eau du robinet au domicile, où les Canadiennes et les Canadiens passent la majorité de leur temps, vise à recueillir des données sur deux sources potentielles d'exposition à des substances chimiques de l'environnement.

Les participants ont été invités à placer l'échantillonneur de l'air intérieur dans leur maison pendant sept jours afin de mesurer divers COV. Chaque ménage sélectionné a reçu un échantillonneur d'air intérieur, un crayon, une enveloppe affranchie et une fiche d'information. Au terme de la période de sept jours, les participants ont envoyé leur échantillonneur dans l'enveloppe fournie aux laboratoires d'analyse CASSEN, chargés de réaliser toutes les analyses de l'air intérieur.

Les échantillons d'eau du robinet ont été prélevés par l'intervieweur lors de l'entrevue à domicile, sur une période d'environ dix minutes. L'objet de ces prélèvements était d'établir la fréquence de l'exposition au fluorure et aux COV dans l'eau du robinet et d'en caractériser la distribution. À chaque domicile, deux échantillons d'eau du robinet ont été prélevés et envoyés aux laboratoires chargés de les analyser. Les échantillons prélevés aux fins de l'analyse du fluorure ont été soumis au Laboratoire de santé publique du Québec, alors que ceux prélevés aux fins de l'analyse des COV ont été soumis à un laboratoire de recherche de Santé Canada.

Les résultats des analyses de l'air intérieur n'ont pas été communiqués aux participants, tandis que ceux des analyses de l'eau du robinet ont été transmis aux personnes ayant participé à la fois au volet à domicile et au volet clinique de l'enquête. Les rapports rendaient compte des résultats concernant les substances chimiques pour lesquelles le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable avait formulé des recommandations d'ordre esthétique ou établissant des concentrations maximales acceptables (CMA). Les objectifs esthétiques concernent les concentrations susceptibles d'influer sur le goût, l'odeur ou la couleur de l'eau, mais qui restent néanmoins en deçà du seuil d'apparition d'effets sur la santé. Les CMA sont fondées sur des considérations relatives à la santé. Pour les substances chimiques assujetties à aucune directive, les résultats des analyses de l'eau du robinet n'étaient communiqués aux participants qu'à leur demande. Si des résultats d'analyse de l'eau du robinet dépassaient les CMA, le personnel de l'enquête communiquait avec les participants pour les en informer et leur demander leur consentement pour transmettre ces résultats aux autorités provinciales.

La liste exhaustive des substances mesurées dans les échantillons d'air intérieur et d'eau du robinet est incluse dans le Sommaire du contenu des cycles 1 à 8 de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) (Statistique Canada, 2013a). Pour obtenir une description détaillée de l'échantillonnage de l'air intérieur et de l'eau du robinet, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015). Il est possible de se procurer les données sur l'air intérieur et l'eau du robinet sur demande en contactant Statistique Canada à info@statcan.gc.ca.

Des descriptions détaillées du fonctionnement et de la logistique des CEM de l'ECMS ont été présentées dans l'étude de Bryan et coll. (2007) et figurent dans le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015).

Analyses de laboratoire

Les analyses de laboratoire des substances chimiques de l'environnement et de la créatinine ont été effectuées dans les laboratoires d'analyse de Santé Canada, et de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Les laboratoires ont établi des procédures normalisées d'exploitation pour chaque méthode de mesure des substances chimiques de l'environnement ou de leurs métabolites dans les échantillons biologiques. Dans chacun des laboratoires, l'exactitude des analyses et la précision des mesures ont été évaluées grâce à des programmes rigoureux de validation des méthodes.

Chaque laboratoire a eu recours à des mesures internes de contrôle de la qualité, notamment l'analyse de solutions étalons, l'utilisation de blancs de laboratoire et de méthode, et l'utilisation d'échantillons internes de contrôle de la qualité pour chacun des lots d'analyse. Les laboratoires ont également effectué des analyses périodiques de matériaux de référence, soit étalons soit certifiés, quand ils étaient disponibles. Les données de laboratoire ont été périodiquement soumises à des examens d'assurance de la qualité afin de dépister d'éventuels problèmes de traitement des lots et les incohérences dans les résultats d'analyse. Au besoin, des mesures correctives ont été prises. Les mesures externes de contrôle de la qualité incluaient la participation des laboratoires à des programmes externes de contrôle de la qualité ainsi qu'à des études comparatives interlaboratoires, le cas échéant. Un tableau présent les limites de détection de chacune des méthodes (Annexe A). Les paragraphes qui suivent décrivent les méthodes utilisées pour analyser les substances chimiques de l'environnement et la créatinine.

Acrylamide

L'échantillon de sang total a été décongelé à température ambiante, puis incubé dans du réactif d'Edman modifié (isothiocynate de pentafluorophényle) pendant 2 heures à 55 °C. L'échantillon a été purifié à l'aide d'un procédé d'extraction en phase solide sur sorbant Isolute HM-N. Les analytes ont ensuite été élués avec un mélange de 2-(propan-2-yloxy)propane/acétate d'éthyle/toluène (50/40/10 v/v/v), et l'extrait a été évaporé sous courant d'azote. L'échantillon a été reconstitué dans un mélange méthanol/eau (40/60 v/v), puis analysé à l'aide d'un chromatographe en phase liquide ultraperformance (Acquity, Waters) couplé à un spectromètre de masse en tandem (Quattro Premier, Waters) (Santé Canada, 2014a).

Composés organiques volatils

Des échantillons de sang total ont été prélevés à l'aide d'une seringue stérilisée étanche à l'air, puis transférés dans des flacons de verre dans lesquels on a ajouté un mélange d'analogues marqués. Les flacons étaient ensuite encapsulés et déposés dans un plateau d'échantillonneur automatique à température contrôlée. Les échantillons, conservés à 40 °C, étaient agités en continu. Les analytes (benzène, toluène, éthylbenzène, m-xylène, o-xylène, p-xylène, chloroforme, bromoforme, bromodichlorométhane, dibromochlorométhane, trichloroéthane, tétrachloroéthylène et styrène) ont été extraits par insertion d'une fibre de microextraction en phase solide dans l'espace vide du flacon. Après l'extraction, la fibre était transférée à l'orifice d'entrée du chromatographe en phase gazeuse chauffé, où les analytes étaient rapidement désorbés. Les analytes ont été concentrés à l'aide d'un appareil Cryotrap (Cryotrap 915, ThermoFisher Scientific) et analysés à l'aide d'un chromatographe en phase gazeuse (TRACE Ultra, ThermoFisher Scientific) couplé à un spectromètre de masse (TSQ Quantum XLS, ThermoFisher Scientific) doté d'une source d'ionisation électronique. Les analytes ont été quantifiés en mode de suivi de réaction sélectionné (Santé Canada, 2012a).

Métabolites du benzène

Les métabolites du benzène (acide trans,trans-muconique et acide S-phénylmercapturique) ont été extraits de l'urine à l'aide d'une cartouche d'extraction en phase solide en équilibre hydrophile-lipophile sur poste de pipetage automatisé Janus. Les extraits ont été évaporés jusqu'à dessiccation, reconstitués en phase mobile, puis analysés à l'aide d'un chromatographe en phase liquide ultraperformance (Acquity, Waters) couplé à un spectromètre de masse en tandem (Xevo TQ-S, Waters) (INSPQ, 2014a).

Métabolite de la nicotine

La cotinine libre a été récupérée dans les échantillons d'urine par extraction en phase solide sur poste de pipetage automatisé Janus. La cotinine deutérée a été utilisée comme étalon interne. L'extrait a été de nouveau dissolu en phase mobile, puis analysé à l'aide d'un chromatographe en phase liquide ultraperformance (Acquity, Waters) couplé à un spectromètre de masse (Quattro Premier XE, Waters) avec une source à électronébulisation en mode ionisation positive. Les analytes ont été quantifiés à l'aide de la technique MRM (INSPQ, 2009a).

Métabolites des hydrocarbures aromatiques polycycliques

Pour l'analyse des métabolites des hydrocarbures aromatiques polycycliques (3-hydroxybenzo[a]pyrène, 2-hydroxychrysène, 3-hydroxychrysène, 4-hydroxychrysène, 6-hydroxychrysène, 3-hydroxyfluoranthène, 2-hydroxyfluorène, 3-hydroxyfluorène, 9-hydroxyfluorène, 1-hydroxynaphtalène, 2-hydroxynaphtalène, 1-hydroxyphénanthrène, 2-hydroxyphénanthrène, 3-hydroxyphénanthrène, 4-hydroxyphénanthrène, 9-hydroxyphénanthrène et 1-hydroxypyrène), les échantillons d'urine ont été hydrolysés au moyen d'une solution enzymatique de b-glucuronidase et extraits avec un solvant organique à pH neutre. On a ensuite procédé à l'évaporation et à la dérivatisation des extraits avec du N-méthyl-N-(triméthylsilyl)-trifluoroacétamide, puis à l'analyse par chromatographie en phase gazeuse (7890, Agilent) couplée à une spectrométrie de masse en tandem (7000B, Agilent) de type triple quadripôle en mode ionisation par impact électronique. Les analytes ont été quantifiés avec la technique MRM (INSPQ, 2014b).

Métaux et éléments traces

Arsenic

Les échantillons d'urine ont été dilués dans une solution de carbonate ammonique et analysés à l'aide d'un chromatographe en phase liquide ultraperformance (UPLC; Acquity, Waters) couplé à un spectromètre de masse à plasma inductif (ICP-MS; Varian 820-MS) afin d'en déterminer la teneur en arsénite (As3+), en arséniate (As5+), en acide méthylarsonique, en acide cacodylique, et en arsénobétaïne plus arsénocholine (INSPQ, 2009a). Pour déterminer la teneur en arsénocholine, l'urine a été diluée dans de l'acide formique et une solution d'acétonitrile, puis analysée à l'aide d'un chromatographe en phase liquide ultraperformance (Acquity, Waters) couplé à un spectromètre de masse en tandem (TQ-S) (INSPQ, 2009b).

Cadmium, plomb et mercure total

Les échantillons de sang ont été dilués dans une solution basique contenant de l'octylphénoléthoxylate et de l'ammoniac. Les analyses de ces échantillons à l'aide d'un spectromètre de masse à plasma inductif (ICP-MS; Elan DRC II, Perkin Elmer Sciex) ont permis d'en déterminer la teneur en cadmium, en plomb et en mercure total. L'étalonnage apparié à la matrice a été réalisé avec du sang prélevé auprès de sujets non exposés (INSPQ, 2010).

Fluorure

Les échantillons d'urine ont été dilués à l'aide d'un tampon d'ajustement de la force ionique et analysés à l'aide d'un pH-mètre Orion muni d'une électrode sélective des ions fluorure (Orion Research Inc.) (INSPQ, 2009c).

Mercure inorganique

L'urine a été digérée dans l'acide nitrique à 50 °C, diluée, puis analysée à l'aide d'un spectromètre Perkin Elmer FIMS-100 (système à vapeur froide) pour en déterminer la teneur en mercure inorganique. L'étalonnage apparié à la matrice a été réalisé avec de l'urine prélevée auprès de sujets non exposés (INSPQ, 2009d).

Méthylmercure

Le méthylmercure a été extrait du sang total par sonication, à l'aide d'une solution acide de L-cystéine. Après centrifugation, les protéines ont été précipitées à l'aide d'acétonitrile. L'extraction du surnageant a été réalisée au moyen d'une cartouche d'extraction en phase solide MCX. L'extrait a été évaporé jusqu'à dessiccation, reconstitué dans le solvant approprié, puis analysé à l'aide d'un chromatographe en phase liquide ultraperformance (Acquity, Waters) couplé à un spectromètre de masse à plasma inductif (ICP-MS; Varian 820-MS) (INSPQ, 2011).

Phénols dans l'environnement

Aux fins de l'analyse du bisphénol A et du triclosan, les échantillons d'urine ont été soumis à une hydrolyse enzymatique (enzyme ß-glucuronidase). On a ensuite procédé à la dérivatisation des échantillons avec du pentafluorobenzyle de bromure à 70 °C pendant 2 heures. Les produits dérivés ont été extraits avec un mélange de dichlorométhane et d'hexane. Les extraits évaporés ont été dissolus dans le solvant approprié, puis analysés avec un chromatographe en phase gazeuse (6890 ou 7890, Agilent) couplé à un spectromètre de masse en tandem (Quattro Micro GC, Waters). Le spectromètre de masse était en mode ionisation chimique négative, et les analytes ont été quantifiés en suivi de réactions multiples (MRM) (INSPQ, 2014c). Les formes libres et hydrolysées du bisphénol A ont été mesurées ensemble par cette procédure.

Créatinine

La créatinine dans l'urine a été mesurée avec la méthode colorimétrique basée sur la réaction de Jaffé en point final. La solution alcaline de picrate de sodium réagit avec la créatinine dans l'urine pour former un complexe Janovski de couleur rouge en présence des réactifs de détection de la créatinine (DRI Creatinine-Detect no 917, Microgenics). La valeur d'absorbance a été relevée à 505 nm sur un auto-analyseur chimique (Hitachi 917) (INSPQ, 2008).

Analyses des données statistiques

Les statistiques descriptives sur les concentrations des diverses substances chimiques de l'environnement dans le sang et l'urine des Canadiennes et des Canadiens âgés de 3 à 79 ans ont été produites à l'aide du logiciel Statistical Analysis System (SAS Institute Inc., version 9.2, 2008) et du progiciel statistique SUDAANMD (SUDAAN, version 11.0.1, 2013).

L'ECMS est une enquête sur échantillon, c'est-à-dire que les participants représentent un grand nombre d'autres Canadiennes et Canadiens ne participant pas à l'enquête. Afin que les résultats de l'enquête soient représentatifs de l'ensemble de la population, Statistique Canada a calculé la pondération de l'échantillon et l'a intégrée à l'ensemble des estimations présentées dans les tableaux de données (p. ex., moyennes géométriques). La pondération de l'enquête a permis de tenir compte de la probabilité inégale de sélection ainsi que de la non-réponse. En outre, pour tenir compte de la complexité du plan d'enquête de l'ECMS, la série de poids bootstrap inclus avec l'ensemble de données a servi à estimer l'intervalle de confiance (IC) à 95 % pour toutes les moyennes et tous les centiles (Rao et coll., 1992; Rust & Rao, 1996).

Des tableaux de données sont présentés pour chaque substance chimique mesurée dans le cadre du cycle 3. Les tableaux présentent également les données des cycles 1 et 2 pour les substances mesurées lors de tous les cycles. Dans le premier Rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, tousles résultats sont exprimés au centième près. Le protocole a changé pour les cycles 2 et 3 de l'ECMS, et les résultats sont désormais exprimés avec deux chiffres significatifs. Par souci d'uniformité, les données du cycle 1 ont été réécrites avec deux chiffres significatifs avant de produire les statistiques descriptives, de sorte que les données de tous les cycles sont exprimées avec deux chiffres significatifs. Les statistiques descriptives se rapportant au cycle 1 peuvent donc diverger de celles qui figurent dans le premier rapport. La différence n'est toutefois pas significative, et les valeurs figurant dans le premier rapport restent correctes.

Les tableaux de données comprennent la taille de l'échantillon (n); le pourcentage de résultats sous la limite de détection (LD); la moyenne géométrique (MG); les 10e, 50e, 90e et 95e centiles, ainsi que les intervalles de confiance (IC) à 95 % correspondants. Pour chaque substance chimique, les résultats sont présentés pour l'ensemble de la population, ainsi que par groupe d'âge et par sexe. Pour chaque substance chimique mesurée au cours de plusieurs cycles de l'ECMS, un tableau sommaire compare les résultats pour l'ensemble de tous les groupes d'âge communs à tous les cycles et pour ce même ensemble de la population, séparé selon le sexe. Une valeur égale à la moitié de la LD a été attribuée aux mesures qui étaient inférieures à la LD de la méthode d'analyse utilisée. Lorsque plus de 40 % des résultats étaient inférieurs à la LD, les moyennes géométriques n'ont pas été calculées. Les centiles estimés inférieurs à la LD sont désignés par la mention « < LD ». Les annexes contiennent les tableaux des valeurs de LD pour chacune des substances chimiques et pour chaque cycle, ainsi que les facteurs de conversion qui faciliteront la comparaison avec les données issues d'autres études qui seraient exprimées dans des unités différentes (Annexes A et B).

Les substances chimiques mesurées dans le sang total sont exprimées en poids de la substance par volume de sang total (p. ex., µg de substance chimique/L de sang).

Les concentrations mesurées dans l'urine sont exprimées en poids de la substance chimique par volume d'urine (p. ex., µg de substance chimique/L d'urine) et corrigées en fonction de la créatinine dans l'urine (p. ex., µg de substance chimique/g de créatinine). La créatinine urinaire est un sous-produit chimique du métabolisme musculaire qui est fréquemment utilisé pour corriger les variations de concentration urinaire (concentration ou dilution) de diverses substances dans les échantillons ponctuels d'urine, car sa production et son excrétion demeurent relativement constantes sur une période de 24 heures, sous l'effet de l'homéostasie (Barr et coll., 2005; Boeniger et coll., 1993; Pearson et coll., 2009). Si la substance chimique mesurée a un comportement comparable à celui de la créatinine dans les reins, les taux de filtration des deux substances seront comparables; l'expression de la concentration de la substance chimique par gramme de créatinine permet de tenir compte des effets de la dilution urinaire ainsi que de certaines différences dans la fonction rénale et la masse maigre de l'organisme (Barr et coll., 2005; CDC, 2009; Pearson et coll., 2009). Cependant, étant donné que l'excrétion de la créatinine se fait essentiellement par filtration glomérulaire, la correction en fonction de la créatinine n'est peut-être pas indiquée pour les composés qui sont principalement excrétés par sécrétion tubulaire dans le rein (Barr et coll., 2005; Teass et coll., 2003). De plus, comme l'excrétion de créatinine peut varier selon l'âge, le sexe et l'origine ethnique, il n'est peut-être pas indiqué de comparer les concentrations corrigées en fonction de la créatinine des différents groupes démographiques (p. ex., les enfants et les adultes) (Barr et coll., 2005). En l'absence de taux de créatinine urinaire ou lorsque ce taux était inférieur à la LD, la concentration estimative de la substance chimique corrigée en fonction de la créatinine n'a pas été calculée pour le participant visé, mais a été définie comme manquante.

Des statistiques descriptives pour la créatinine (mg/dL) incluent la taille de l'échantillon (n), le pourcentage de résultats en deçà de la LD (% < LD), la MG, les 10e, 50e, 90e et 95e centiles, ainsi que les intervalles de confiance à 95 % correspondants pour l'ensemble de la population ainsi que par groupe d'âge et par sexe (Annexe C). Une valeur égale à la moitié de la LD a été attribuée aux mesures qui étaient inférieures à la LD de la méthode d'analyse utilisée.

La densité relative a également été mesurée dans tous les échantillons d'urine immédiatement après le prélèvement effectué au centre d'examen mobile. La densité relative de l'urine, qui correspond au rapport des densités de l'urine et de l'eau pure, permet d'apporter des corrections en fonction des variations du volume urinaire qui sont analogues aux corrections effectuées en fonction de la créatinine. Aucune correction en fonction de la densité relative de l'urine n'est présentée pour aucune substance chimique, mais les chercheurs qui souhaitent apporter cette correction pour leurs propres analyses peuvent s'adresser à Statistique Canada, à info@statcan.gc.ca, pour obtenir des données sur la densité relative.

En vertu de la Loi sur la statistique, Statistique Canada doit garantir la confidentialité des participants. C'est pourquoi les estimations fondées sur un petit nombre de participants sont supprimées. Conformément aux règles de suppression établies pour l'ECMS, toute estimation fondée sur moins de 10 participants est supprimée des tableaux de données. Pour éviter de supprimer des données, les estimations au 95e centile requièrent au moins 200 participants, celles au 10e et au 90e centile requièrent au moins 100 participants, celles au 50e centile requièrent au moins 20 participants, et les estimations de la moyenne géométrique requièrent au moins 10 participants.

Les estimations d'une enquête sur échantillon comportent inévitablement des erreurs d'échantillonnage. Pour évaluer l'étendue des éventuelles erreurs d'échantillonnage, on se fonde sur l'erreur-type des estimations calculées à partir des résultats de l'enquête. Pour avoir une meilleure idée de la taille de l'erreur-type, il est souvent plus utile d'exprimer cette dernière en fonction de l'estimation mesurée. La mesure ainsi obtenue, appelée coefficient de variation (CV), est calculée en divisant l'erreur-type de l'estimation par l'estimation elle-même et s'exprime en pourcentage de l'estimation. Le présent rapport se conforme aux lignes directrices de Statistique Canada concernant la diffusion d'estimations fondées sur leur CV :

  • lorsque le CV se situe entre 16,6 et 33,3 %, l'estimation peut faire l'objet d'une diffusion générale sans restriction, mais il est nécessaire d'avertir les utilisateurs ultérieurs de la forte variabilité d'échantillonnage associée à l'estimation. L'estimation sera désignée par la lettre E mise en exposant.
  • Lorsque le CV est supérieur à 33,3 %, Statistique Canada recommande de ne pas diffuser l'estimation, étant donné que les conclusions tirées de ces données ne seront pas fiables et seront très probablement invalides. Ces estimations ne seront pas publiées et seront remplacées par la lettre F.

Pour obtenir des précisions sur les poids d'échantillonnage et l'analyse des données, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015).

Considérations pour l'interprétation des données de biosurveillance

L'ECMS a été conçue pour fournir des estimations sur les concentrations de substances chimiques de l'environnement présentes dans le sang ou l'urine de l'ensemble de la population canadienne. Le premier cycle de l'enquête couvrait environ 96 % de la population canadienne âgée de 6 à 79 ans. Les enfants âgés de 3 ans et plus ont été inclus aux deuxième et troisième cycles, qui couvraient également environ 96 % de la population canadienne jusqu'à 79 ans. Même si l'ECMS n'a pas été conçue pour permettre la ventilation des données par région, par province ou par site de collecte, il est possible de faire certaines analyses en combinant les données de plusieurs cycles (se reporter aux Instructions pour la combinaison de multiples cycles de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé [ECMS]). De plus, comme le plan de l'ECMS ne portait pas sur des scénarios d'exposition particuliers, aucun participant n'a été exclu ou sélectionné en fonction de son risque d'exposition faible ou élevée aux substances chimiques de l'environnement.

Les données de biosurveillance permettent d'estimer la quantité d'une substance chimique présente chez une personne, mais elles ne peuvent déterminer quels effets sur la santé, le cas échéant, peuvent résulter de cette exposition. Les techniques d'analyse ne cessent de s'améliorer, et il est aujourd'hui possible de mesurer des substances chimiques de l'environnement présentes à de très faibles concentrations. Cependant, ce n'est pas parce qu'une substance chimique est présente dans l'organisme que des effets sur la santé s'ensuivront. Des facteurs comme la dose, la toxicité de la substance chimique, la durée et la période d'exposition sont importants pour établir le risque d'effets nocifs sur la santé. Les études menées sur certaines substances chimiques comme le plomb et le mercure ont permis de bien comprendre les risques pour la santé de différentes concentrations de ces substances dans le sang. Les recherches doivent cependant se poursuivre pour déterminer les effets potentiels sur la santé associés à différentes concentrations sanguines ou urinaires de bon nombre d'autres substances chimiques. Par ailleurs, de petites quantités de certaines substances chimiques, comme le manganèse et le zinc, sont essentielles au maintien d'une bonne santé et on s'attend à ce qu'elles soient présentes dans l'organisme. Qui plus est, la manière dont une substance chimique agit dans l'organisme diffère d'une personne à l'autre, et on ne peut la prédire avec certitude. Certaines populations (les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées ou les personnes immunodéprimées) peuvent être plus sensibles aux effets d'une exposition.

L'absence de détection d'une substance chimique ne signifie pas nécessairement qu'une personne n'y a pas été exposée. Il est possible que la technologie soit incapable de détecter une aussi faible quantité, ou que l'exposition soit trop ancienne et que la substance chimique ait été éliminée de l'organisme avant qu'on ait pu la mesurer.

Les données de biosurveillance ne nous renseignent pas non plus sur la source ou la voie d'exposition. La quantité de substance chimique mesurée reflète la quantité totale qui a pénétré dans l'organisme, toutes voies d'exposition (ingestion, inhalation, contact cutané) et toutes sources (air, eau, sol, aliments, produits de consommation) confondues. La détection d'une substance chimique peut être le résultat d'une exposition à une source unique ou à des sources multiples. De même, dans la plupart des cas, les données de biosurveillance ne permettent pas de faire la distinction entre les sources d'origine naturelle et anthropique. De nombreuses substances chimiques (plomb, mercure, cadmium et arsenic) sont naturellement présentes dans l'environnement ainsi que dans des produits d'origine anthropique.

Alors que les métaux sont mesurés dans l'urine sous forme de composés d'origine, presque toutes les autres substances chimiques sont mesurées sous forme de métabolites. Pour bon nombre de substances chimiques, les composés d'origine peuvent être décomposés (c.-à-d. métabolisés) dans l'organisme en un ou plusieurs métabolites. Par exemple, le chrysène (hydrocarbure aromatique polycyclique) se décompose en plusieurs métabolites. Certains composés d'origine ont des métabolites qui leur sont propres, alors que d'autres possèdent des métabolites en commun. Plusieurs métabolites urinaires se forment également dans l'environnement (p. ex., les métabolites du chlorpyrifos). Leur présence dans l'urine ne signifie pas nécessairement qu'il y a eu exposition au composé d'origine; il pourrait y avoir eu exposition au métabolite lui-même dans les aliments, l'air ou l'eau.

Divers facteurs influencent les taux de substances chimiques mesurés dans le sang et l'urine, notamment les quantités qui pénètrent dans l'organisme par les différentes voies d'exposition, les taux d'absorption, la répartition dans les divers tissus de l'organisme, ainsi que le métabolisme et l'excrétion de la substance chimique ou de ses métabolites de l'organisme. Ces processus, qui correspondent à la toxicocinétique, dépendent à la fois des caractéristiques de la substance chimique - y compris sa liposolubilité (ou lipophilie), son pH, les dimensions de ses particules - et des caractéristiques du sujet exposé - notamment son âge, son alimentation, son état de santé et sa race. Pour toutes ces raisons, la manière dont une substance chimique va réagir dans l'organisme variera d'une personne à l'autre et ne peut être prévue avec certitude.

Les données de biosurveillance de l'ECMS à notre disposition comprennent des données temporelles pour les substances mesurées dans le cadre du cycle 1 (2007 à 2009), du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013), de même que des données de référence pour les substances ajoutées à l'enquête pour le cycle 3. Les résultats des cycles à venir peuvent être comparés avec les données de référence de l'ECMS pour commencer à examiner les tendances de l'exposition de la population canadienne à certaines substances chimiques de l'environnement. Il est important de noter que les modifications apportées aux méthodes d'échantillonnage et d'analyse d'un cycle à l'autre peuvent rendre compte de certaines variations dans les résultats pour les substances mesurées dans le cadre de plusieurs cycles. Les limites de détection (LD) de certaines méthodes d'analyse ont varié d'un cycle à l'autre. Même si ces variations de la LD sont minimes, il faut malgré tout en tenir compte lors de la comparaison des données de plusieurs cycles. Une liste des valeurs des LD pour les cycles 1, 2 et 3 est fournie à cet escient (Annexe A). Par ailleurs, il est possible que les modifications du protocole de prélèvement des échantillons d'urine et des lignes directrices associées, effectuées au cours du cycle 2, aient influé sur les taux de créatinine; il faut en tenir compte lorsque les données du cycle 1 sont comparées à celles des cycles subséquents. Ces modifications pourraient à leur tour avoir des répercussions sur les taux de certaines substances chimiques corrigés en fonction de la créatinine.

Les taux de créatinine urinaire peuvent également être influencés par des variables telles que l'âge, le sexe et l'origine ethnique. Par conséquent, ils peuvent varier entre les groupes démographiques, au sein d'un même cycle (Mage et coll., 2004). Notamment, l'excrétion de créatinine par unité de poids corporel augmente considérablement à mesure que les enfants vieillissent (Aylward et coll., 2011; Remer et coll., 2002). Par conséquent, il est acceptable de comparer les concentrations corrigées en fonction de la créatinine entre des groupes démographiques semblables (p. ex., les enfants avec les enfants, les adultes avec les adultes, les hommes avec les hommes), mais pas entre deux groupes démographiques différents (p. ex., les enfants avec les adultes, les hommes avec les femmes) (Barr et coll., 2005).

Des chercheurs ont publié des analyses statistiques plus approfondies des données de biosurveillance de l'ECMS, qui comprennent notamment les tendances temporelles, l'étude des liens entre les substances chimiques de l'environnement, d'autres mesures physiques et les données autodéclarées. Il est possible d'obtenir la bibliographie des publications qui utilisent des données de l'ECMS au site Web de Statistique Canada. Les scientifiques peuvent accéder aux données de l'ECMS par l'entremise du Programme des Centres de données de recherche de Statistique Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'ECMS, contacter Statistique Canada à info@statcan.gc.ca.

Sommaire et résultats liés à l'acrylamide

Acrylamide

L'acrylamide (nº CAS 79-06-1) est une substance chimique utilisée principalement pour la production de polymères comme les polyacrylamides (ATSDR, 2012a). On emploie les polyacrylamides pour purifier l'eau potable et traiter les effluents des usines de traitement de l'eau et des procédés industriels (ATSDR, 2012a). Ils sont également employés comme liants, épaississants ou floculants dans le coulis, le ciment, les préparations de pesticides, les cosmétiques, la fabrication de produits alimentaires et la prévention de l'érosion des sols (Environnement Canada & Santé Canada, 2009a). Les polymères d'acrylamide sont aussi utilisés pour le traitement du minerai, les emballages alimentaires et les produits en plastique (Environnement Canada & Santé Canada, 2009a). Au Canada, le polyacrylamide est utilisé comme coagulant et floculant pour la clarification de l'eau potable et dans les terreaux, ainsi que comme ingrédient non médicinal dans les produits de santé naturels et les médicaments (Environnement Canada & Santé Canada, 2009b). L'acrylamide peut aussi se former naturellement dans certains aliments au cours de leur transformation ou de la cuisson à haute température (Santé Canada, 2009a). L'acrylamide se forme surtout dans les aliments d'origine végétale riches en glucides, comme les pommes de terre et les céréales. Les concentrations les plus fortes sont détectées dans les croustilles et les frites (Santé Canada, 2009a).

La pénétration dans l'environnement peut découler de la production et de l'utilisation industrielles (ATSDR, 2012a. Les procédés de traitement du polyacrylamide libèrent parfois un monomères résiduels dans l'eau potable et représentent la principale source de contamination de l'eau potable par l'acrylamide (ATSDR, 2012a). L'acrylamide est un composant de la fumée de cigarette et peut être rejeté dans l'air intérieur lorsque des personnes fument (NTP, 2005; Urban et coll., 2006).

Pour la population générale, les principales sources d'exposition à l'acrylamide sont l'alimentation et, dans une moindre mesure, l'eau potable et le sol (Environnement Canada & Santé Canada, 2009a). L'inhalation de la fumée du tabac, y compris au cours du tabagisme passif, représente également une source importante d'exposition pour la population (ATSDR, 2012a). Des études sur les animaux montrent que l'acrylamide est facilement absorbé par les voies orale et pulmonaire et, dans une moindre mesure, par exposition cutanée (ATSDR, 2012a). Une fois absorbé, l'acrylamide se distribue dans tout l'organisme et s'accumule dans les globules rouges (ATSDR, 2012a). Le métabolisme de l'acrylamide conduit à la formation du glycidamide, un dérivé époxydé. L'acrylamide et le glycidamide réagissent tous deux avec l'hémoglobine des cellules rouges pour former des adduits (ATSDR, 2012a). L'acrylamide absorbé et ses métabolites sont rapidement éliminés dans l'urine, principalement sous forme d'acides mercapturiques, des conjugués d'acrylamide et de glycidamide (ATSDR, 2012a). Les adduits de l'acrylamide et du glycidamide à l'hémoglobine sont considérés comme des marqueurs de l'exposition survenue dans les 120 jours précédents l'analyse (durée de vie moyenne des globules rouges) (ATSDR, 2012a).

On sait que l'exposition à l'acrylamide est responsable de plusieurs effets sur la santé humaine, dont une neurotoxicité. Une relation a été établie entre l'exposition par inhalation à l'acrylamide en milieu de travail et la neuropathie périphérique, caractérisée par une faiblesse musculaire ainsi que des engourdissements des mains et des pieds (Environnement Canada & Santé Canada, 2009b). Des études sur des animaux de laboratoire ont permis de constater des effets nocifs sur la reproduction et le développement, et de montrer que l'acrylamide est génotoxique et cancérogène (Environnement Canada & Santé Canada, 2009b; OMS, 2006). Un examen des études épidémiologiques existantes a révélé que les preuves sont insuffisantes pour établir un lien entre l'exposition à l'acrylamide et la cancérogénicité (Santé Canada, 2008a; CIRC, 1999a). Toutefois, compte tenu des données probantes obtenues chez des animaux de laboratoire, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et l'Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis ont classé l'acrylamide comme étant probablement cancérogène pour les humains (EPA, 2010; CIRC, 1999a). De même, compte tenu des données probantes issues d'études chez les animaux, le Comité d'experts FAO/WHO sur les additifs alimentaires a établi que la dose ingérée estimée d'acrylamide associée à certains aliments pourrait s'avérer préoccupante pour la santé humaine (FAO/WHO, 2006).

Santé Canada et Environnement Canada ont conclu que l'acrylamide peut être préjudiciable pour la vie ou la santé humaine au Canada, en raison de son potentiel cancérogène (Environnement Canada & Santé Canada, 2009b). L'acrylamide figure sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)]. La Loi permet au gouvernement fédéral de contrôler l'importation, la fabrication, la distribution et l'utilisation de l'acrylamide au Canada (Canada, 1999; Canada, 2011a). En ce qui concerne l'acrylamide, la stratégie de gestion des risques de Santé Canada est centrée sur la réduction de l'exposition alimentaire (Santé Canada, 2009b). Pour réduire l'exposition à l'acrylamide provenant de sources alimentaires, Santé Canada suggère de suivre les recommandations du Guide alimentaire canadien visant à limiter la consommation d'aliments riches en glucides et en matières grasses (croustilles, frites, etc.), en sucre et en sel (Santé Canada, 2009a). Une consommation occasionnelle de ces aliments ne devrait cependant pas entraîner de risque pour la santé. D'autres moyens sont proposés pour réduire l'exposition à l'acrylamide dans certains aliments : bien vérifier les températures de l'huile et de cuisson au four; suivre les directives de cuisson du fabricant; entreposer les pommes de terre à plus de 8 °C; bien laver ou faire tremper les pommes de terre coupées dans l'eau avant de les frire, et faire griller le moins possible le pain ou les produits de boulangerie-pâtisserie (Santé Canada, 2009a). Santé Canada analyse régulièrement les données sur les taux d'acrylamide dans les aliments vendus au Canada, et peut communiquer ses résultats à l'industrie, notamment pour les produits dans lesquels de fortes teneurs d'acrylamide sont relevées. Santé Canada continue d'encourager l'industrie alimentaire à poursuivre ses efforts pour réduire la teneur en acrylamide des aliments transformés (Santé Canada, 2012b). En septembre 2013, en vue d'obtenir plus d'information sur les stratégies fructueuses de réduction de l'acrylamide mises en œuvre par les fabricants de produits alimentaires, Santé Canada a lancé un appel sur un an pour recueillir des données techniques, publiées ou non, concernant la présence d'acrylamide dans des aliments vendus au Canada (Santé Canada, 2013b). Santé Canada a également modifié le Règlement sur les aliments et drogues afin d'autoriser l'emploi de l'asparaginase dans certains produits alimentaires, afin de réduire la formation d'acrylamide pendant la cuisson (Canada, 2012a; Santé Canada, 2013c). L'acrylamide figure à titre d'ingrédient interdit sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques (Santé Canada, 2014b).

En raison de l'emploi de polymères composés d'acrylamide pour traiter l'eau potable, la plupart des administrations canadiennes ont adopté des normes sanitaires sur les additifs qui limitent la quantité d'acrylamide pouvant être présente dans l'eau potable traitée (NSF International, 2013; NSF International, 2014). Santé Canada a également fixé le taux maximal d'acrylamide dans les préparations contenant du polyacrylamide et dans les produits de santé naturels au Canada (Environnement Canada & Santé Canada, 2009a; Santé Canada, 2012c).

Selon une étude réalisée sur l'île de Montréal pour évaluer les taux d'acrylamide chez 195 jeunes non-fumeurs âgés de 10 à 17 ans, les moyennes géométriques des concentrations des adduits de l'acrylamide et du glycidamide à l'hémoglobine étaient respectivement de 45,4 pmol/g de globine et de 45,6 pmol/g de globine (Brisson et coll., 2014).

Dans le cadre du cycle 3 de l'ECMS (2012 à 2013), l'acrylamide et son métabolite, le glycidamide, ont été analysés sous forme d'adduits dans le sang total des participants âgés de 3 à 79 ans. Les données sont exprimées en pmol/g d'hémoglobine (Hb) de sang. La présence d'une quantité mesurable d'adduits de l'acrylamide et du glycidamide à l'hémoglobine est un signe d'exposition à l'acrylamide, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront. Ces données fournissent des niveaux de référence pour les adduits de l'acrylamide et du glycidamide à l'hémoglobine pour la population canadienne.

Adduits de l'acrylamide à l'hémoglobine - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (pmol/g Hb) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 1 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2492 0 73
(65 - 82)
35
(30 - 40)
64
(57 - 70)
190
(160 - 230)
240
(190 - 290)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1225 0 79
(69 - 90)
36
(31 - 40)
68
(61 - 75)
200
(150 - 260)
270Tableau 1 note de bas de page E
(160 - 380)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1267 0 68
(59 - 78)
35
(29 - 41)
60
(51 - 69)
180
(130 - 230)
210
(180 - 250)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 471 0 59
(55 - 64)
39
(35 - 43)
59
(55 - 63)
87
(73 - 100)
100
(82 - 120)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 505 0 61
(57 - 65)
37
(34 - 41)
62
(58 - 67)
100
(88 - 110)
110
(98 - 120)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 507 0 63
(59 - 67)
37
(31 - 42)
57
(53 - 61)
110
(87 - 130)
170Tableau 1 note de bas de page E
(96 - 240)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 348 0 80
(65 - 97)
34
(24 - 43)
74
(59 - 89)
190
(130 - 260)
260
(190 - 340)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 83
(67 - 100)
35
(24 - 47)
66
(49 - 82)
230
(180 - 290)
330
(210 - 450)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 350 0 63
(59 - 68)
34
(29 - 40)
62
(59 - 65)
130
(100 - 150)
160
(130 - 190)

Notes de bas de page du Tableau 1

Tableau 1 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 1

Tableau 1 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 1

Adduits de la glycidamide à l'hémoglobine - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (pmol/g Hb) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 2 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2492 0,76 68
(62 - 75)
36
(34 - 38)
65
(59 - 70)
150
(120 - 180)
190
(150 - 220)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1225 1,14 69
(62 - 77)
37
(35 - 38)
66
(58 - 74)
170
(120 - 210)
210
(160 - 260)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1267 0,39 67
(60 - 74)
36
(32 - 40)
64
(57 - 71)
130
(100 - 160)
160
(120 - 200)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 471 0 80
(75 - 85)
51
(43 - 59)
78
(74 - 81)
120
(110 - 130)
140
(120 - 150)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 505 0 73
(70 - 77)
47
(45 - 48)
74
(68 - 81)
110
(97 - 120)
130
(110 - 150)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 507 1,18 62
(59 - 65)
35
(32 - 37)
60
(57 - 62)
110
(95 - 130)
160
(120 - 200)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 348 0,86 72
(60 - 86)
38
(30 - 46)
74
(62 - 86)
160
(130 - 190)
210
(160 - 260)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 1,29 71
(58 - 86)
36
(31 - 42)
62
(50 - 74)
180
(140 - 220)
230
(170 - 290)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 350 1,71 60
(53 - 67)
34
(29 - 39)
60
(50 - 70)
100
(90 - 110)
120
(110 - 130)
Tableau 2 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 2

Sommaires et résultats liés aux composés organiques volatils

Benzène et métabolites du benzène

Le benzène (nº CAS 71-43-2) est un composé organique volatil (COV) liquide et incolore, présent à l'état naturel dans l'air ambiant à de faibles concentrations (Santé Canada, 2009c). Il a été isolé et synthétisé pour la première fois au début du XIXe siècle. À l'heure actuelle, il est extrait de façon commerciale à partir de sources de charbon et de pétrole, à des fins industrielles (ATSDR, 2007a).

L'industrie utilise largement le benzène comme solvant et comme produit intermédiaire pour la production de diverses substances chimiques qui servent à fabriquer des produits finis comme les plastiques et les élastomères, le phénol et l'acétone, et les résines de nylon (ATSDR, 2007a; Environnement Canada & Santé Canada, 1993a). On utilise également le benzène à différentes étapes de la fabrication de fibres synthétiques, de caoutchoucs, de lubrifiants, de teintures, de détergents, de médicaments et de pesticides (ATSDR, 2007a).

Le benzène libéré dans l'environnement provient de sources naturelles et anthropiques. Il est présent à l'état naturel dans le pétrole brut et se forme lors de la combustion incomplète de matières organiques (Environnement Canada & Santé Canada, 1993a). Le benzène pénètre dans l'environnement sous l'effet de processus naturels comme le suintement de pétrole, l'altération atmosphérique des roches et des sols, l'activité volcanique, les feux de forêt, ainsi que les rejets de la vie végétale (Environnement Canada & Santé Canada, 1993a). Les sources anthropiques comprennent la production, le stockage, l'utilisation et le transport du benzène isolé, du pétrole brut et autres produits du pétrole. Il peut s'agir notamment des vapeurs d'essence rejetées dans les stations-service ou encore de sous-produits de combustion libérés dans les gaz d'échappement des véhicules automobiles (Santé Canada, 2009c). De façon générale, le benzène trouvé dans l'environnement provient beaucoup plus souvent de sources anthropiques que de sources naturelles (Environnement Canada & Santé Canada, 1993a).

Pour la population générale, l'exposition au benzène se produit principalement par inhalation de l'air ambiant. Le niveau d'exposition est particulièrement élevé dans les zones de circulation routière intense et les stations-service, et en cas d'inhalation de la fumée du tabac (ATSDR, 2007a). L'exposition au benzène dans l'air ambiant représente entre 98 et 99 % de l'absorption totale de benzène pour la population canadienne des non-fumeurs (Santé Canada, 2009c). Le taux de benzène dans l'air intérieur résidentiel était plus élevé en cas de garage attenant ou lorsque des personnes fument à domicile (Héroux et coll., 2008; Héroux et coll., 2010; Wheeler et coll., 2013). Différents produits commercialisés contenant du benzène peuvent aussi contribuer à sa présence dans l'air intérieur (Environnement Canada & Santé Canada, 1993a). Malgré la détection de benzène dans l'eau du robinet, dans certains aliments et dans diverses boissons, on ne considère pas qu'il s'agit de sources d'exposition majeures pour la population générale (ATSDR, 2007a; Santé Canada, 2009c).

Après inhalation, le benzène est facilement absorbé dans le sang et il se répartit dans tout l'organisme en se concentrant dans les tissus adipeux (EPA, 2002). Dans les poumons et le foie, le métabolisme du benzène produit plusieurs métabolites réactifs, dont l'oxyde de benzène (EPA, 2002; McHale et coll., 2012). Le métabolisme du benzène peut prendre diverses voies métaboliques : le réarrangement spontané de l'oxyde de benzène produit du phénol, un métabolite principal; la réaction avec le glutathion conduit à la formation d'acide S-phénylmercapturique (S-PMA); une réaction de catalyse par le fer entraîne la formation d'acide trans,trans-muconique (t,t-MA) (EPA, 2002). Le benzène est excrété par les poumons lors de l'expiration, ainsi que dans l'urine sous forme de métabolites conjugués; tous les métabolites du benzène peuvent être conjugués avec du sulfate ou de l'acide glucuronique (EPA, 2002). Le phénol, le S-PMA et le t,t-MA sont considérés comme des biomarqueurs urinaires de l'exposition récente au benzène (Boogaard & van Sittert, 1995; Qu et coll., 2005; Weisel, 2010). Le t,t-MA et le S-PMA sont des indicateurs plus sensibles et plus fiables de l'exposition au benzène, car le phénol urinaire peut résulter d'une exposition alimentaire ou environnementale au phénol ou à d'autres composés phénoliques (ATSDR, 2007a). La concentration sanguine de benzène représente le biomarqueur le plus fiable de l'exposition et reflète une exposition récente (Arnold et coll., 2013; Weisel, 2010).

On sait que le benzène est à l'origine de nombreux effets sur la santé humaine. Le type d'effet indésirable dépend de la concentration de benzène et de la durée de l'exposition. L'exposition à cette substance peut être hématotoxique chez les humains et les animaux de laboratoire, le principal organe cible étant la moelle osseuse (EPA, 2002). Les données existantes indiquent que les métabolites du benzène produits dans le foie peuvent être transportés vers la moelle osseuse, où se produit l'hématotoxicité (EPA, 2002). Chez les rongeurs, il a été montré que l'exposition chronique au benzène par inhalation provoque une leucémie (EPA, 2002). Les études épidémiologiques et les études de cas fournissent des preuves solides d'une relation entre l'exposition à des taux élevés de benzène et le risque de leucémie chez les humains soumis à une exposition en milieu de travail (EPA, 2002).

Le benzène a été classé comme étant cancérogène pour les humains par Environnement Canada et Santé Canada (groupe I), ainsi que par le Centre International de Recherche sur le Cancer (groupe 1) (Environnement Canada & Santé Canada, 1993a; CIRC, 2012a). Bien qu'on n'ait pas encore établi de mode d'action commun pour les effets hématotoxiques et cancérogènes, il est généralement admis que la leucémie myéloïde aiguë et les effets non cancérogènes sont causés par un ou plusieurs métabolites réactifs du benzène (ATSDR, 2007a; McHale et coll., 2012; Meek & Klaunig, 2010; Smith, 2010).

À l'échelle internationale, le benzène est devenu l'une des substances les plus strictement réglementées (Capleton & Levy, 2005). Au Canada, des règlements limitent la concentration de benzène dans l'essence ainsi que dans les émissions des véhicules (Canada, 1997; Environnement Canada, 2014). Le benzène figure sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)], et il est admissible à une gestion complète de son cycle de vie en vue d'empêcher ou de réduire le plus possible les rejets dans l'environnement (Canada, 1999; Environnement Canada & Santé Canada, 1993a). En 2000-2001, le Conseil canadien des ministres de l'Environnement a approuvé un standard pancanadien relatif au benzène, qui exige la réduction des émissions industrielles totales et l'utilisation de pratiques de gestion exemplaires (CCME, 2000a; CCME, 2001). L'application de ce standard a permis une réduction de 71 % des émissions industrielles de benzène dans l'air ambiant entre 1995 et 2008 (CCME, 2012). Le benzène figure également à titre d'ingrédient interdit sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques (Canada, 1985; Santé Canada, 2014b).

Le gouvernement du Canada a par ailleurs pris diverses mesures à l'égard des COV, une vaste classe de composés dont le benzène fait partie. Cette classe est préoccupante aussi bien pour l'environnement que pour la santé, car elle contribue à la formation de smog. Le gouvernement du Canada a pris ou proposé des mesures pour lutter contre les émissions de COV qui découlent de l'utilisation de produits commerciaux et de consommation au Canada (Canada, 2009a; Canada, 2009b; Environnement Canada, 2002; Environnement Canada, 2013a).

Santé Canada et le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable ont élaboré conjointement une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable de benzène dans l'eau potable, sur la base de paramètres cancérogènes; on considère que ce seuil de concentration assure une protection contre les effets aussi bien cancérogènes que non cancérogènes du benzène (Santé Canada, 2009c). Santé Canada a désigné le benzène comme un contaminant de l'air intérieur d'intérêt prioritaire et a élaboré un document de conseils sur le benzène dans l'air intérieur résidentiel (Santé Canada, 2013d). D'après l'hypothèse que le risque de cancer associé aux niveaux d'exposition au benzène dans l'air intérieur est faible, mais non négligeable, le document de conseils recommande aux particuliers de prendre les mesures nécessaires pour réduire leur exposition au benzène dans l'air intérieur. Les stratégies recommandées concernent notamment les garages attenants aux résidences et le tabagisme, les deux sources majeures de benzène dans l'air intérieur.

Des mesures de la concentration urinaire de t,t-MA ont permis d'évaluer l'exposition au benzène pour des pompiers de Montréal, au Québec. On a prélevé des échantillons d'urine auprès de 43 pompiers sur une période de 20 heures après la fin d'un incendie (Caux et coll., 2002). Parmi les 43 sujets de l'étude, 6 avaient une concentration urinaire de t,t-MA supérieure à 1 700 µg/g de créatinine. Une telle valeur correspond à une concentration atmosphérique de benzène presque 1 000 fois supérieure à la concentration moyenne observée dans l'air ambiant (Boogaard & van Sittert, 1995; Environnement Canada & Santé Canada, 1993a).

La concentration de benzène dans le sang total a été mesurée pour les participants âgés de 12 à 79 ans lors du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les concentrations des métabolites du benzène, t,t-MA et S-PMA, dans l'urine ont été mesurées pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données sont exprimées en µg/L de sang pour le benzène, et en µg/L et en µg/g de créatinine pour le t,t-MA et le S-PMA. La présence d'une quantité mesurable de benzène dans le sang, ou de t,t-MA ou de S-PMA dans l'urine peut être un indicateur d'une exposition au benzène, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront. Ces données fournissent des niveaux de référence pour le benzène dans le sang de la population canadienne.

On a également mesuré le taux de benzène dans l'air intérieur au domicile des participants lors du cycle 2 (2009 à 2011) (Statistique Canada, 2012; Wheeler et coll., 2013; Zhu et coll., 2013) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS, ainsi que dans l'eau du robinet lors du cycle 3. Pour obtenir une description détaillée des analyses de l'air intérieur et de l'eau du robinet, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015). Il est possible de se procurer les données sur l'air intérieur et l'eau du robinet auprès des Centres de données de recherche de Statistique Canada ou sur demande en contactant Statistique Canada à info@statcan.gc.ca.

Benzène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 3 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2488 12,58 0,036
(0,025 - 0,050)
<LD 0,039
(0,030 - 0,049)
0,15
(0,12 - 0,19)
0,24
(0,18 - 0,29)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1245 11,57 0,037
(0,026 - 0,052)
<LD 0,040
(0,030 - 0,049)
0,15
(0,13 - 0,18)
0,24
(0,18 - 0,30)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1243 13,60 0,035Tableau 3 note de bas de page E
(0,024 - 0,051)
<LD 0,038
(0,028 - 0,049)
0,17Tableau 3 note de bas de page E
(0,093 - 0,24)
0,23Tableau 3 note de bas de page E
(0,11 - 0,35)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 750 14,00 0,028
(0,019 - 0,040)
<LD 0,034
(0,025 - 0,043)
0,084
(0,063 - 0,10)
0,12
(0,076 - 0,16)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 548 10,40 0,037Tableau 3 note de bas de page E
(0,023 - 0,059)
Tableau 3 note de bas de page F 0,040
(0,027 - 0,054)
0,13
(0,080 - 0,17)
0,18
(0,14 - 0,22)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 598 8,70 0,040
(0,030 - 0,055)
<LD 0,039
(0,028 - 0,050)
0,23
(0,16 - 0,31)
0,40Tableau 3 note de bas de page E
(0,24 - 0,56)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 592 16,72 0,031Tableau 3 note de bas de page E
(0,021 - 0,047)
<LD 0,038
(0,026 - 0,051)
0,13
(0,085 - 0,17)
0,20
(0,16 - 0,24)
Tableau 3 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 3

Tableau 3 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 3

Tableau 3 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 3

Acide S-phénylmercapturique ( S-PMA) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 4 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2525 22,10 0,20
(0,18 - 0,23)
<LD 0,12
(0,095 - 0,15)
1,3
(0,85 - 1,7)
3,5
(2,5 - 4,5)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2472 34,67 0,17
(0,14 - 0,21)
<LD 0,10Tableau 4 note de bas de page E
(<LD - 0,16)
Tableau 4 note de bas de page F 3,4
(2,3 - 4,5)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 20,21 0,23
(0,20 - 0,26)
<LD 0,13
(0,10 - 0,16)
Tableau 4 note de bas de page F 3,9Tableau 4 note de bas de page E
(2,5 - 5,4)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1223 31,07 0,20
(0,16 - 0,25)
<LD 0,19Tableau 4 note de bas de page E
(0,080 - 0,30)
1,9Tableau 4 note de bas de page E
(0,51 - 3,3)
4,0
(2,7 - 5,3)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1258 24,01 0,18
(0,15 - 0,22)
<LD 0,11
(<LD - 0,14)
1,1Tableau 4 note de bas de page E
(0,66 - 1,6)
2,5Tableau 4 note de bas de page E
(0,89 - 4,1)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1249 38,19 0,14
(0,10 - 0,19)
<LD 0,099
(<LD - 0,12)
Tableau 4 note de bas de page F 3,3Tableau 4 note de bas de page E
(1,4 - 5,2)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 507 20,32 0,15
(0,13 - 0,17)
<LD 0,12
(0,094 - 0,14)
0,40
(0,29 - 0,52)
0,64Tableau 4 note de bas de page E
(0,40 - 0,88)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 491 28,51 0,11
(0,10 - 0,12)
<LD 0,099
(0,096 - 0,10)
0,32
(0,26 - 0,37)
0,51Tableau 4 note de bas de page E
(0,30 - 0,72)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 511 25,24 0,14
(0,11 - 0,17)
<LD 0,099
(0,083 - 0,12)
0,38
(0,28 - 0,49)
0,58Tableau 4 note de bas de page E
(0,33 - 0,82)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 491 38,90 0,099
(0,084 - 0,12)
<LD 0,099
(0,092 - 0,11)
0,31
(0,23 - 0,39)
0,41
(0,35 - 0,47)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 506 18,97 0,17
(0,15 - 0,20)
<LD 0,13
(0,094 - 0,16)
0,62
(0,45 - 0,79)
1,1Tableau 4 note de bas de page E
(0,53 - 1,6)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 497 32,19 0,14
(0,11 - 0,19)
<LD 0,10Tableau 4 note de bas de page E
(<LD - 0,15)
Tableau 4 note de bas de page F 2,3Tableau 4 note de bas de page E
(0,74 - 4,0)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 19,44 0,21
(0,17 - 0,27)
<LD 0,12
(<LD - 0,16)
1,4
(1,1 - 1,8)
3,0Tableau 4 note de bas de page E
(1,5 - 4,5)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 345 35,07 0,20Tableau 4 note de bas de page E
(0,14 - 0,30)
<LD 0,17Tableau 4 note de bas de page E
(<LD - 0,29)
Tableau 4 note de bas de page F 3,3Tableau 4 note de bas de page E
(1,4 - 5,3)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 359 25,91 0,24
(0,18 - 0,30)
<LD 0,13Tableau 4 note de bas de page E
(<LD - 0,20)
2,9Tableau 4 note de bas de page E
(1,1 - 4,7)
5,2Tableau 4 note de bas de page E
(3,2 - 7,3)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 306 35,62 0,20Tableau 4 note de bas de page E
(0,14 - 0,30)
<LD 0,17Tableau 4 note de bas de page E
(<LD - 0,29)
Tableau 4 note de bas de page F 3,4Tableau 4 note de bas de page E
(1,8 - 5,0)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 287 23,69 0,19
(0,15 - 0,23)
<LD 0,12
(0,094 - 0,15)
1,1Tableau 4 note de bas de page E
(0,57 - 1,7)
3,4Tableau 4 note de bas de page E
(1,3 - 5,4)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 342 39,77 0,14
(0,11 - 0,18)
<LD 0,093
(0,087 - 0,099)
Tableau 4 note de bas de page F 5,1Tableau 4 note de bas de page E
(2,0 - 8,3)

Notes de bas de page du Tableau 4

Tableau 4 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 4

Tableau 4 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 4

Tableau 4 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 4

Acide S-phénylmercapturique ( S-PMA) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 5 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2515 22,10 0,20
(0,17 - 0,24)
<LD 0,19
(0,12 - 0,26)
1,2Tableau 5 note de bas de page E
(0,62 - 1,8)
3,1
(2,0 - 4,2)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2471 34,67 0,18
(0,15 - 0,22)
<LD 0,14
(0,11 - 0,16)
1,4Tableau 5 note de bas de page E
(0,86 - 2,0)
2,9
(1,9 - 4,0)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1263 20,21 0,19
(0,16 - 0,23)
<LD 0,13Tableau 5 note de bas de page E
(<LD - 0,20)
1,8Tableau 5 note de bas de page E
(0,84 - 2,8)
3,0Tableau 5 note de bas de page E
(1,0 - 5,0)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1223 31,07 0,17
(0,14 - 0,21)
<LD 0,12
(0,089 - 0,16)
1,4
(0,94 - 1,9)
2,2Tableau 5 note de bas de page E
(1,2 - 3,3)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1252 24,01 0,20
(0,16 - 0,26)
<LD 0,19
(0,14 - 0,24)
0,91Tableau 5 note de bas de page E
(0,57 - 1,2)
3,1Tableau 5 note de bas de page E
(1,1 - 5,2)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1248 38,19 0,18
(0,14 - 0,24)
<LD 0,14
(0,12 - 0,16)
Tableau 5 note de bas de page F 3,4Tableau 5 note de bas de page E
(1,7 - 5,1)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 506 20,32 0,26
(0,23 - 0,29)
<LD 0,29
(0,19 - 0,39)
0,69
(0,56 - 0,82)
0,91
(0,71 - 1,1)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 490 28,51 0,22
(0,20 - 0,24)
<LD 0,20
(0,16 - 0,24)
0,52
(0,39 - 0,65)
0,79Tableau 5 note de bas de page E
(0,50 - 1,1)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 25,24 0,15
(0,13 - 0,19)
<LD 0,17Tableau 5 note de bas de page E
(<LD - 0,28)
0,46
(0,31 - 0,61)
0,60
(0,40 - 0,80)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 491 38,90 0,13
(0,11 - 0,15)
<LD 0,13
(0,10 - 0,15)
0,32
(0,27 - 0,37)
0,41
(0,36 - 0,45)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 504 18,97 0,13
(0,11 - 0,15)
<LD 0,10
(0,091 - 0,11)
0,50
(0,34 - 0,66)
0,78Tableau 5 note de bas de page E
(0,50 - 1,1)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 497 32,19 0,11
(0,087 - 0,14)
<LD 0,092
(<LD - 0,11)
Tableau 5 note de bas de page F 1,3Tableau 5 note de bas de page E
(0,59 - 2,0)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 19,44 0,19
(0,14 - 0,25)
<LD Tableau 5 note de bas de page F 1,6Tableau 5 note de bas de page E
(0,59 - 2,6)
2,9Tableau 5 note de bas de page E
(1,7 - 4,1)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 345 35,07 0,15
(0,11 - 0,21)
<LD 0,12
(0,081 - 0,16)
1,1Tableau 5 note de bas de page E
(0,43 - 1,8)
1,7Tableau 5 note de bas de page E
(0,86 - 2,6)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 25,91 0,23
(0,17 - 0,31)
<LD 0,19
(0,13 - 0,24)
Tableau 5 note de bas de page F 4,2Tableau 5 note de bas de page E
(1,5 - 7,0)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 306 35,62 0,24
(0,17 - 0,34)
<LD 0,17
(0,12 - 0,23)
2,0Tableau 5 note de bas de page E
(0,60 - 3,5)
3,5Tableau 5 note de bas de page E
(1,8 - 5,3)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 286 23,69 0,21
(0,17 - 0,27)
<LD 0,19
(0,15 - 0,23)
1,2Tableau 5 note de bas de page E
(0,55 - 1,9)
2,9Tableau 5 note de bas de page E
(1,3 - 4,5)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 342 39,77 0,17
(0,13 - 0,23)
<LD 0,12
(0,080 - 0,16)
2,1Tableau 5 note de bas de page E
(0,64 - 3,5)
3,5Tableau 5 note de bas de page E
(2,2 - 4,9)

Notes de bas de page du Tableau 5

Tableau 5 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 5

Tableau 5 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 5

Tableau 5 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 5

Acide trans,trans-muconique ( t,t-MA) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 6 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2523 0,20 64
(57 - 71)
15
(12 - 19)
59
(52 - 66)
330
(260 - 390)
500
(330 - 680)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2492 0 56
(47 - 67)
14
(11 - 16)
53
(41 - 65)
250
(160 - 340)
400
(290 - 510)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 0,24 68
(58 - 81)
19
(13 - 25)
66
(54 - 78)
340
(260 - 420)
480
(330 - 630)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1231 0 64
(53 - 78)
17
(14 - 20)
59
(45 - 73)
260Tableau 6 note de bas de page E
(140 - 380)
400Tableau 6 note de bas de page E
(140 - 650)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1256 0,16 59
(51 - 70)
13
(9,2 - 17)
56
(47 - 64)
320
(220 - 420)
610Tableau 6 note de bas de page E
(330 - 890)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1261 0 49
(41 - 60)
11
(7,2 - 14)
46
(34 - 59)
230Tableau 6 note de bas de page E
(120 - 340)
430
(290 - 580)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 506 0,40 75
(63 - 90)
20
(15 - 24)
68
(52 - 83)
380Tableau 6 note de bas de page E
(220 - 540)
670
(510 - 840)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 489 0 65
(57 - 75)
14
(12 - 17)
51
(41 - 61)
440
(390 - 490)
730Tableau 6 note de bas de page E
(440 - 1000)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 511 0,20 71
(57 - 87)
17
(13 - 21)
63
(41 - 85)
380Tableau 6 note de bas de page E
(240 - 510)
540
(360 - 720)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 496 0 61
(49 - 75)
12
(7,3 - 16)
55
(39 - 71)
330Tableau 6 note de bas de page E
(200 - 470)
740Tableau 6 note de bas de page E
(220 - 1300)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 506 0 75
(61 - 92)
15Tableau 6 note de bas de page E
(8,4 - 21)
66
(47 - 85)
380
(290 - 480)
560
(440 - 680)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 506 0 65
(48 - 88)
13
(8,3 - 18)
61
(45 - 77)
360Tableau 6 note de bas de page E
(220 - 510)
670Tableau 6 note de bas de page E
(350 - 1000)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 0,56 62
(48 - 81)
13Tableau 6 note de bas de page E
(6,3 - 19)
70
(54 - 86)
310Tableau 6 note de bas de page E
(120 - 510)
610Tableau 6 note de bas de page E
(300 - 910)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 347 0 66
(46 - 95)
15Tableau 6 note de bas de page E
(9,0 - 22)
66Tableau 6 note de bas de page E
(40 - 92)
270Tableau 6 note de bas de page E
(140 - 400)
380Tableau 6 note de bas de page E
(160 - 590)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 359 0 65
(54 - 80)
17
(14 - 20)
57
(41 - 73)
310Tableau 6 note de bas de page E
(170 - 460)
470Tableau 6 note de bas de page E
(200 - 750)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 307 0 50
(39 - 65)
15Tableau 6 note de bas de page E
(8,4 - 21)
47
(32 - 61)
160Tableau 6 note de bas de page E
(73 - 240)
360Tableau 6 note de bas de page E
(130 - 590)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 286 0 54
(43 - 67)
14Tableau 6 note de bas de page E
(7,6 - 21)
52
(37 - 67)
240Tableau 6 note de bas de page E
(120 - 370)
400
(300 - 500)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 347 0 50
(40 - 62)
10Tableau 6 note de bas de page E
(4,5 - 16)
44
(34 - 55)
260Tableau 6 note de bas de page E
(70 - 460)
550Tableau 6 note de bas de page E
(170 - 930)

Notes de bas de page du Tableau 6

Tableau 6 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 6

Tableau 6 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 6

Acide trans,trans-muconique ( t,t-MA) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 7 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2513 0,20 63
(58 - 70)
19
(16 - 21)
54
(48 - 60)
280
(230 - 340)
450
(370 - 520)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2491 0 58
(51 - 66)
19
(17 - 21)
51
(43 - 58)
220
(160 - 280)
390
(270 - 510)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1263 0,24 59
(50 - 69)
17
(15 - 19)
52
(40 - 63)
230
(150 - 320)
380
(280 - 480)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1231 0 54
(48 - 60)
19
(16 - 21)
51
(44 - 57)
160Tableau 7 note de bas de page E
(97 - 210)
290Tableau 7 note de bas de page E
(110 - 470)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1250 0,16 69
(61 - 77)
20
(17 - 23)
55
(48 - 63)
320
(240 - 400)
490
(320 - 650)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1260 0 63
(54 - 74)
19
(16 - 22)
51
(39 - 62)
270
(190 - 340)
460
(300 - 630)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 505 0,40 130
(110 - 160)
36
(31 - 41)
110
(87 - 130)
590
(420 - 750)
990Tableau 7 note de bas de page E
(580 - 1400)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 488 0 130
(110 - 150)
34
(31 - 37)
87
(70 - 100)
910
(650 - 1200)
1500Tableau 7 note de bas de page E
(810 - 2100)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 0,20 82
(68 - 99)
24
(20 - 28)
69
(52 - 87)
380
(290 - 470)
490
(360 - 620)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 496 0 78
(65 - 93)
21
(18 - 23)
65
(55 - 75)
380Tableau 7 note de bas de page E
(220 - 530)
720Tableau 7 note de bas de page E
(260 - 1200)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 504 0 57
(48 - 69)
18
(15 - 20)
43
(29 - 57)
320
(230 - 410)
410
(340 - 490)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 506 0 49
(40 - 61)
15
(13 - 17)
38
(27 - 49)
230Tableau 7 note de bas de page E
(140 - 310)
450
(290 - 600)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 0,56 55
(46 - 66)
16
(14 - 19)
48
(36 - 60)
270Tableau 7 note de bas de page E
(120 - 420)
430
(300 - 570)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 347 0 50
(38 - 66)
16
(10 - 21)
46Tableau 7 note de bas de page E
(22 - 70)
160
(120 - 200)
240Tableau 7 note de bas de page E
(90 - 390)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 0 66
(53 - 82)
19
(14 - 23)
54
(37 - 71)
270
(200 - 340)
Tableau 7 note de bas de page F
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 307 0 59
(47 - 75)
22
(19 - 24)
54
(41 - 66)
190Tableau 7 note de bas de page E
(95 - 280)
290Tableau 7 note de bas de page E
(120 - 450)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 285 0 63
(54 - 73)
20
(18 - 23)
55
(44 - 65)
220Tableau 7 note de bas de page E
(120 - 330)
400Tableau 7 note de bas de page E
(210 - 590)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 347 0 57
(48 - 70)
20
(18 - 23)
43
(32 - 53)
Tableau 7 note de bas de page F 490Tableau 7 note de bas de page E
(220 - 760)

Notes de bas de page du Tableau 7

Tableau 7 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 7

Tableau 7 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 7

Tableau 7 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 7

Éthylbenzène

L'éthylbenzène (nº CAS 100-41-4) est un composé organique volatil (COV) liquide et incolore. Il s'agit d'une substance chimique industrielle produite commercialement en grande quantité, principalement par l'alkylation du benzène avec l'éthylène (ATSDR, 2010a; CIRC, 2000). La quantité d'éthylbenzène fabriquée au Canada est restée relativement stable depuis 1999 (Environnement Canada & Santé Canada, 2014a).

L'éthylbenzène est surtout utilisé pour fabriquer le styrène et le caoutchouc synthétique (ATSDR, 2010a; Environnement Canada & Santé Canada, 2014a; CIRC, 2000). Il sert également, de solvant dans l'industrie des semiconducteurs et de solvant d'usage général dans les produits fabriqués, ainsi qu'à la production de diéthylbenzène, d'acétophénone et d'autres substances chimiques (ATSDR, 2010a). L'éthylbenzène entre dans la composition de l'asphalte, du naphta ainsi que des carburants pour automobiles et avions, y compris l'essence, qui contient normalement environ 2 % d'éthylbenzène en poids (ATSDR, 2010a). Comme les mélanges commerciaux à base de xylènes peuvent contenir jusqu'à 25 % d'éthylbenzène, on peut retrouver ce COV en grande quantité dans certaines peintures, y compris les peintures à pulvériser et les apprêts, les laques, les encres d'imprimerie, les insecticides et les solvants contenant des xylènes (ATSDR, 2010a; Environnement Canada & Santé Canada, 2014a; CIRC, 2000).

L'éthylbenzène libéré dans l'environnement, principalement dans l'atmosphère, provient de sources naturelles et anthropiques. Il a été détecté dans les émissions volcaniques et de feux de forêt, ainsi que dans des gisements de pétrole brut et de charbon (ATSDR, 2010a; Environnement Canada & Santé Canada, 2014a; CIRC, 2000). Les sources anthropiques d'éthylbenzène comprennent la fabrication, le traitement, le stockage, l'utilisation, le transport et l'élimination de carburants, de solvants, de produits pétrochimiques et de polymères. La croissance démographique et de la demande d'énergie pourraient accroître les rejets d'éthylbenzène dans l'air, notamment comme produits de combustion des carburants (Environnement Canada & Santé Canada, 2014a).

Pour la population générale, l'exposition à l'éthylbenzène se produit principalement par inhalation de l'air intérieur (Environnement Canada & Santé Canada, 2014a; Santé Canada, 2007a). Le taux d'éthylbenzène dans l'air intérieur résidentiel était plus élevé dans les résidences munies d'un garage attenant, qui possèdent un nombre élevé d'occupants, pour lesquelles des rénovations ont été faites récemment ou dans lesquelles on a récemment utilisé des parfums ou des décapants (Wheeler et coll., 2013). L'utilisation de produits de consommation comme les laques, les teintures, les vernis et les mastics pour sols en béton peuvent également être des sources d'exposition par inhalation de courte durée, mais à des concentrations potentiellement élevées. Bien que la fumée de cigarette puisse faire augmenter la concentration d'éthylbenzène dans l'air résidentiel, il ne s'agit probablement pas d'une source importante d'exposition (Environnement Canada & Santé Canada, 2014a; Santé Canada, 2010b). D'autres produits commerciaux contenant de l'éthylbenzène peuvent également contribuer à la présence de ce COV dans l'air intérieur (ATSDR, 2010a; Environnement Canada & Santé Canada, 2014a). Bien qu'on ait décelé de l'éthylbenzène dans l'air extérieur, l'eau du robinet, le sol et des aliments, il ne s'agit pas de sources importantes d'exposition pour la population (Santé Canada, 2007a).

Après l'exposition par voie orale ou cutanée ou par inhalation, l'éthylbenzène est facilement absorbé et réparti dans tout l'organisme (ATSDR, 2010a; CIRC, 2000). Chez les humains, entre 49 et 64 % de l'éthylbenzène est absorbé par inhalation (ATSDR, 2010a). La majeure partie de l'éthylbenzène absorbé dans le sang et l'organisme est éliminée dans l'urine, mais des quantités infimes sont exhalées. Sa demi-vie d'élimination va de moins de 1 heure à 25 heures (ATSDR, 2010a). Après une exposition par voie orale, l'absorption de l'éthylbenzène est d'environ 72 à 92 % chez les animaux de laboratoire, avant une excrétion rapide dans l'urine (ATSDR, 2010a). Au contraire, après une absorption par voie cutanée, seule une petite partie de l'éthylbenzène absorbé est éliminée dans l'urine et aucune quantité n'est exhalée (ATSDR, 2010a). La concentration sanguine d'éthylbenzène représente le biomarqueur le plus fiable de l'exposition et reflète une exposition récente (ATSDR, 2010a).

Chez les humains, l'éthylbenzène peut être irritant pour les yeux, le nez, la gorge, les poumons et la peau, et il a été associé à des symptômes comme des céphalées, des étourdissements, les vertiges et une sensation d'intoxication (ATSDR, 2010a; Environnement Canada & Santé Canada, 2014a). Une exposition aiguë par inhalation a été généralement associée à des symptômes neurologiques et des irritations des voies respiratoires réversibles, tandis qu'une exposition chronique a été associée à des troubles de la fonction neurologique, notamment du rendement cognitif et neuromusculaire (ATSDR, 2010a; Environnement Canada & Santé Canada, 2014a). Les résultats d'études menées sur des animaux de laboratoire exposés à l'éthylbenzène par inhalation étayent l'hypothèse d'effets sur le système nerveux central, de changements neuromusculaires et du comportement, ainsi que de pertes auditives (ATSDR, 2010a; Environnement Canada & Santé Canada, 2014a). Chez les animaux de laboratoire, l'exposition chronique à de fortes concentrations d'éthylbenzène dans l'air et par voie orale a été associée à des atteintes rénales et hépatiques, à des troubles mineurs de développement, ainsi qu'à des effets sur le sang, l'hypophyse, la thyroïde et les tissus des voies respiratoires (ATSDR, 2010a; Environnement Canada & Santé Canada, 2014a). Le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé l'éthylbenzène dans le groupe 2B, à savoir celui des agents peut-être cancérogènes pour les humains (CIRC, 2000). Toutefois, l'évaluation la plus récente de Santé Canada et d'Environnement Canada conclut que l'éthylbenzène est probablement un agent cancérogène non linéaire avec seuil, c'est-à-dire qu'en deçà d'un certain seuil, la formation de tumeurs est peu probable (Environnement Canada & Santé Canada, 2014a).

Santé Canada et Environnement Canada ont étudié conjointement l'éthylbenzène dans le cadre d'une ébauche d'évaluation et ont proposé de conclure qu'il pénètre ou peut pénétrer dans l'environnement à des quantités ou des concentrations, ou dans des conditions qui sont ou qui pourraient être préjudiciables pour la vie ou la santé humaine au Canada (Environnement Canada & Santé Canada, 2014a). À la suite de cette évaluation, le gouvernement du Canada a proposé un plan de gestion des risques associés à l'éthylbenzène, qui prévoit des mesures pour réduire au minimum les rejets d'éthylbenzène au cours de l'utilisation intérieure de laques, de teintures, de vernis et de mastics pour sol de béton (Environnement Canada & Santé Canada, 2014b).

Le gouvernement du Canada a par ailleurs pris diverses mesures à l'égard des COV, une vaste classe de composés dont l'éthylbenzène fait partie. Cette classe est préoccupante aussi bien pour l'environnement que pour la santé, car elle contribue à la formation de smog. Le gouvernement du Canada a pris ou proposé des mesures pour lutter contre les émissions de COV qui découlent de l'utilisation de produits commerciaux et de consommation au Canada (Canada, 2009a; Canada, 2009b; Environnement Canada, 2002; Environnement Canada, 2013a).

La recommandation actuelle pour la qualité de l'eau potable au Canada fixe la concentration d'éthylbenzène dans l'eau potable selon un objectif esthétique fondé sur son seuil olfactif (Santé Canada, 1986a; Santé Canada, 2012d). Cette recommandation a été jugée adéquate pour protéger contre une exposition aiguë, mais aucun seuil fondé sur des critères de santé n'a été établi (Santé Canada, 2012d). Santé Canada a récemment soumis à la consultation publique la version révisée du document technique que le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable a élaboré d'après les données scientifiques à jour sur l'éthylbenzène (Santé Canada, 2014c). La version définitive du document technique de la recommandation devrait être diffusée en été 2015.

La concentration d'éthylbenzène dans le sang total a été mesurée pour les participants âgés de 12 à 79 ans lors du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données sont exprimées en µg/L de sang. La présence d'une quantité mesurable d'éthylbenzène dans le sang peut être un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront. Ces données fournissent des niveaux de référence pour l'éthylbenzène dans le sang de la population canadienne.

On a également mesuré le taux d'éthylbenzène dans l'air intérieur au domicile des participants lors du cycle 2 (2009 à 2011) (Statistique Canada, 2012; Wheeler et coll., 2013) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS, ainsi que dans l'eau du robinet lors du cycle 3. Pour obtenir une description détaillée des analyses de l'air intérieur et de l'eau du robinet, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015). Il est possible de se procurer les données sur l'air intérieur et l'eau du robinet auprès des Centres de données de recherche de Statistique Canada ou sur demande en contactant Statistique Canada à info@statcan.gc.ca.

Éthylbenzène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 8 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2441 17,90 0,026
(0,020 - 0,033)
<LD 0,025
(0,017 - 0,033)
0,084
(0,070 - 0,098)
0,12
(0,095 - 0,15)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1212 17,49 0,028
(0,022 - 0,034)
<LD 0,026
(0,018 - 0,034)
0,088
(0,063 - 0,11)
0,14
(0,096 - 0,18)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1229 18,31 0,025
(0,018 - 0,033)
<LD 0,025
(0,016 - 0,033)
0,080
(0,057 - 0,10)
0,11
(0,076 - 0,14)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 731 19,84 0,020
(0,016 - 0,027)
<LD 0,021
(0,015 - 0,027)
0,064
(0,044 - 0,084)
0,081
(0,056 - 0,11)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 532 17,29 0,026
(0,019 - 0,035)
<LD 0,026Tableau 8 note de bas de page E
(0,012 - 0,041)
0,077Tableau 8 note de bas de page E
(0,040 - 0,11)
0,12Tableau 8 note de bas de page E
(0,058 - 0,17)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 591 14,89 0,029
(0,024 - 0,037)
<LD 0,027
(0,020 - 0,034)
0,10
(0,082 - 0,12)
0,14
(0,10 - 0,18)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 587 19,08 0,025
(0,019 - 0,032)
<LD 0,024
(0,016 - 0,032)
0,079
(0,064 - 0,094)
0,12Tableau 8 note de bas de page E
(0,062 - 0,17)

Notes de bas de page du Tableau 8

Tableau 8 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 8

Tableau 8 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 8

Styrène

Le styrène (nº CAS 100-42-5), un composé volatil organique (COV) liquide et incolore, est une substance chimique industrielle produite en grande quantité. Le styrène a été isolé pour la première fois par distillation d'une résine naturelle, le styrax (baume), de l'aubier et du tissu cortical des arbres (ATSDR, 2010b; CIRC, 2002).

Le styrène est fabriqué de façon synthétique depuis le début du XIXe siècle et il est souvent présent sous forme d'impureté dans les procédés de traitement industriel de la houille de goudron et de craquage du pétrole (CIRC, 2002). Le styrène est un produit commercial utilisé dans le monde entier pour la fabrication de plastiques, de résines renforcées à la fibre de verre, de revêtements protecteurs, de résines d'échange ionique et de caoutchoucs synthétiques (ATSDR, 2010b; CIRC, 2002). Le styrène commercial contient plusieurs composants, dont le benzène, l'éthylbenzène, le xylène et d'autres COV (CIRC, 2002). Parmi les utilisations industrielles du styrène au Canada, on compte la fabrication de polystyrène, de latex et de caoutchouc butadiène-styrène, de résines d'acrylonitrile-butadiène-styrène et de résines de polyester non saturé (Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Les matériaux polymères à base de styrène servent à la fabrication de toute une panoplie de produits, qui contiennent également, pour la plupart, une petite quantité de monomères de styrène non liés (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Ces produits sont par exemple les mousses isolantes, les pneus d'automobile, les matériaux de conditionnement, les moulures sur modèles, les cires et les lasures, les adhésifs et les nettoyants pour métaux (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b).

Le styrène libéré dans l'environnement provient de sources naturelles et anthropiques. Le styrène est libéré principalement dans l'atmosphère par la fabrication, l'utilisation et l'élimination de produits à base de styrène, les rejets industriels, les gaz d'échappement des véhicules, l'incinération et la fumée du tabac (Environnement Canada & Santé Canada, 1993b; ATSDR, 2010b). La production, l'utilisation et l'élimination du styrène et de produits qui en contiennent peuvent également être à l'origine de rejets dans les milieux aquatiques, par l'intermédiaire des eaux usées. La biodégradation des végétaux et des matières organiques constitue l'une des sources naturelles de styrène dans l'environnement (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b).

Pour la population générale, l'exposition au styrène se produit principalement par inhalation, et les taux de styrène sont plus élevés dans l'air intérieur que dans l'air extérieur (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Le styrène est un constituant minoritaire et naturel de la fumée du tabac, et cette dernière est la source majeure d'exposition au styrène pour les fumeurs (Environnement Canada & Santé Canada, 1993b; Zhu et coll., 2013). Outre la fumée du tabac, les sources les plus courantes de styrène dans l'air sont les gaz d'échappement des automobiles, l'utilisation et la fabrication de styrène, ainsi que l'utilisation de photocopieurs et d'imprimantes laser (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Par ailleurs, il n'est pas rare qu'une exposition par inhalation à court terme soit attribuable aux émissions dans l'air intérieur provenant d'adhésifs et de lasures fraîchement appliqués, ainsi que de nouveaux matériaux de construction contenant des résines de polymère, des caoutchoucs synthétiques et des matériaux stratifiés. D'autres sources d'exposition possibles comprennent l'ingestion d'aliments et de boissons. Toutefois, dans les aliments, on trouve surtout des résidus de monomères de styrène introduits par les emballages en polystyrène (ATSDR, 2010b; Genualdi et coll., 2014). En règle générale, l'ingestion de styrène par la consommation d'eau potable est négligeable (Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Une exposition par contact cutané et oculaire peut également survenir lors de la manipulation de produits liquides contenant du styrène.

Après inhalation, le styrène est facilement absorbé et il se répartit dans tout l'organisme en se concentrant surtout dans les tissus adipeux (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Après une exposition par voie orale chez des animaux de laboratoire, on observe une absorption rapide et complète du styrène, qui se répartit dans les reins, le foie, le pancréas, les tissus adipeux et, dans une moindre mesure, l'estomac ainsi que l'intestin grêle et le gros intestin (ATSDR, 2010b). Le styrène absorbé par l'organisme est rapidement éliminé de tous les tissus après 1 à 3 jours (ATSDR, 2010b). Les demi-vies estimées vont de moins de 1 à 13 heures, selon la phase d'élimination; dans les tissus adipeux, la demi-vie estimée d'élimination est de 2 à 5 jours (ATSDR, 2010b). Chez les humains, environ 97 % du styrène absorbé est excrété sous forme de métabolites dans l'urine et le restant est éliminé dans l'air expiré sans subir de transformation (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Le principal métabolite intermédiaire est l'époxy-7,8-styrène, qui est hydrolysé en styrène glycol avant d'être métabolisé en acide mandélique et acide phénylglyoxylique, les principaux métabolites urinaires (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Le foie est le principal site de métabolisme du styrène. À de forts niveaux d'exposition qui saturent les enzymes métaboliques, une plus grande quantité de styrène non métabolisé est excrétée dans l'air expiré (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Chez des animaux de laboratoire, après une exposition par voie orale, le styrène est rapidement excrété dans l'urine (à raison de 90 % dans les 24 heures), et une faible quantité de ce VOC (inférieure à 2 %) est excrétée dans les matières fécales (ATSDR, 2010b). La concentration de styrène dans le sang, l'urine et l'air expiré représente le biomarqueur le plus fiable d'une exposition récente au styrène (ATSDR, 2010b).

Une exposition aiguë au styrène provoque une irritation des yeux, du nez et de la gorge, ainsi que des dermatites (ATSDR, 2010b; CIRC, 2002). Chez les humains, l'exposition aiguë à de fortes concentrations de styrène dans l'air est associée à des troubles du système nerveux central, comme des nausées, des céphalées, une fatigue et des problèmes de concentration, qui sont semblables aux effets narcotiques d'autres solvants organiques. Ces effets sont généralement réversibles après élimination de la source d'exposition (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Une exposition chronique au styrène a été associée à des troubles des systèmes nerveux central et périphérique, à un ralentissement du temps de réaction, à une moins bonne capacité à discriminer les couleurs, à des troubles auditifs, à un manque de coordination oculo-manuelle, ainsi qu'à une diminution des capacités d'apprentissage verbal (ATSDR, 2010b; ATSDR, 2012b; CIRC, 2002). On ne sait pas encore si une exposition chronique au styrène entraîne des lésions permanentes du système nerveux chez les humains (ATSDR, 2010b). Les résultats d'études menées sur des humains et des animaux de laboratoire exposés au styrène par inhalation et par voie orale suggèrent également que de fortes concentrations de styrène pourraient entraîner une immunosuppression (ATSDR, 2010b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993b; CIRC, 2002). L'exposition chronique à des taux importants de styrène dans l'air en présence d'autres substances chimiques, y compris des substances cancérogènes, a été faiblement associée à la formation de lymphomes et d'autres cancers, ainsi qu'à des aberrations chromosomiques (ATSDR, 2010b; CIRC, 2002). Compte tenu des données probantes limitées sur les animaux et les humains, le styrène a été classé comme étant peut-être cancérogène pour les humains par Environnement Canada et Santé Canada (groupe III), de même que par le Centre International de Recherche sur le Cancer (groupe 2B) (Environnement Canada & Santé Canada, 1993b; CIRC, 2002). Le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le principal métabolite intermédiaire du styrène, l'époxy-7,8-styrène, dans le groupe 2A, à savoir celui des agents probablement cancérogènes pour les humains (CIRC, 2002). Récemment, le National Toxicology Program des États-Unis a inscrit le styrène parmi les agents que l'on peut raisonnablement présumer être cancérogènes pour les humains, compte tenu de diverses études sur le cancer menées chez les humains, d'études sur des animaux de laboratoire et de données mécanistes à l'appui (ATSDR, 2011; NTP, 2011).

Santé Canada et Environnement Canada ont conclu que les concentrations de styrène généralement détectées dans l'environnement au Canada ne sont pas préoccupantes pour la santé humaine (Environnement Canada & Santé Canada, 1993b). Le styrène fait également partie de la classe plus large des COV. Cette classe est préoccupante aussi bien pour l'environnement que pour la santé, car elle contribue à la formation de smog. Le gouvernement du Canada a pris et proposé des mesures pour lutter contre les émissions de COV qui découlent de l'utilisation de produits commerciaux et de consommation au Canada (Canada, 2009a; Canada, 2009b; Environnement Canada, 2002; Environnement Canada, 2013a). Étant donné qu'on n'a pas détecté de styrène dans l'eau potable au Canada, le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable n'a pas élaboré de recommandation à son égard (Santé Canada, 2012d).

La concentration de styrène dans le sang total a été mesurée pour les participants âgés de 12 à 79 ans lors du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données sont exprimées en µg/L de sang. La présence d'une quantité mesurable de styrène dans le sang peut être un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront. Ces données fournissent des niveaux de référence pour le styrène dans le sang de la population canadienne.

On a également mesuré le taux de styrène dans l'air intérieur au domicile des participants lors du cycle 2 (2009 à 2011) (Zhu et coll., 2013) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS, ainsi que dans l'eau du robinet lors du cycle 3. Pour obtenir une description détaillée des analyses de l'air intérieur et de l'eau du robinet, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015). Il est possible de se procurer les données sur l'air intérieur et l'eau du robinet auprès des Centres de données de recherche de Statistique Canada ou sur demande en contactant Statistique Canada à info@statcan.gc.ca.

Styrène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 9 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2063 7,61 0,043Tableau 9 note de bas de page E
(0,029 - 0,062)
Tableau 9 note de bas de page F 0,043
(0,030 - 0,055)
0,12
(0,076 - 0,16)
0,17Tableau 9 note de bas de page E
(0,10 - 0,23)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1036 6,95 0,043Tableau 9 note de bas de page E
(0,029 - 0,064)
Tableau 9 note de bas de page F 0,045
(0,033 - 0,057)
0,12
(0,079 - 0,15)
0,17Tableau 9 note de bas de page E
(0,099 - 0,24)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1027 8,28 0,042Tableau 9 note de bas de page E
(0,028 - 0,061)
Tableau 9 note de bas de page F 0,041
(0,028 - 0,055)
0,11Tableau 9 note de bas de page E
(0,062 - 0,17)
0,16Tableau 9 note de bas de page E
(0,092 - 0,23)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 626 8,47 0,037Tableau 9 note de bas de page E
(0,024 - 0,057)
Tableau 9 note de bas de page F 0,040
(0,029 - 0,052)
0,094Tableau 9 note de bas de page E
(0,029 - 0,16)
0,15Tableau 9 note de bas de page E
(0,063 - 0,24)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 435 7,36 0,043Tableau 9 note de bas de page E
(0,029 - 0,065)
<LD 0,043Tableau 9 note de bas de page E
(0,024 - 0,061)
0,12Tableau 9 note de bas de page E
(0,055 - 0,18)
0,18Tableau 9 note de bas de page E
(0,10 - 0,26)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 493 5,68 0,045Tableau 9 note de bas de page E
(0,031 - 0,066)
0,016Tableau 9 note de bas de page E
(<LD - 0,026)
0,044
(0,032 - 0,056)
0,13
(0,090 - 0,16)
0,18Tableau 9 note de bas de page E
(0,11 - 0,25)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 509 8,64 0,041Tableau 9 note de bas de page E
(0,027 - 0,063)
Tableau 9 note de bas de page F 0,044
(0,029 - 0,058)
0,11
(0,069 - 0,15)
0,14Tableau 9 note de bas de page E
(0,049 - 0,24)

Notes de bas de page du Tableau 9

Tableau 9 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 9

Tableau 9 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 9

Tableau 9 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 9

Tétrachloroéthylène (Perchloroéthylène)

Le tétrachloroéthylène (nº CAS 127-18-4), également appelé perchloroéthylène, est un composé organique volatil (COV) liquide incolore (Canada, 2011b; Canada, 2011c; Environnement Canada & Santé Canada, 1993c; CIRC, 2014). Il s'agit d'une substance chimique industrielle produite commercialement par chloration d'autres hydrocarbures, y compris l'acétylène, par l'intermédiaire du trichloroéthylène (CIRC, 2014). L'emploi du tétrachloroéthylène a évolué au fil des années. Au milieu du XXe siècle, le tétrachloroéthylène était surtout utilisé par l'industrie du nettoyage à sec et il constituait le principal solvant organique employé pour le dégraissage à la vapeur dans les procédés de nettoyage de pièces métalliques (CIRC, 2014). Dans les années 1980, l'adoption de règlements environnementaux et l'amélioration des contrôles technologiques au Canada et dans le monde ont entraîné des changements de son profil d'utilisation (Canada, 2011b; Canada, 2011c; CIRC, 2014). Depuis les années 1990, le tétrachloroéthylène sert principalement de matière première pour la production d'hydrurofluorurocarbones (hydrocarbures fluorés) (CIRC, 2014). Toutefois, le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone prévoit l'arrêt progressif de la production de chlorurofluorurocarbones d'ici 2030 (CIRC, 2014; UNEP, 2007). Au Canada, la production de tétrachloroéthylène a cessé en 1992, mais on continue d'importer ce COV pour l'utiliser principalement comme matière première ainsi que comme solvant dans les industries du nettoyage à sec et du nettoyage des pièces métalliques (Environnement Canada & Santé Canada, 1993c; Santé Canada, 1996a).

Le tétrachloroéthylène est libéré principalement dans l'atmosphère par l'évaporation de sources anthropiques (ATSDR, 1997a; Environnement Canada & Santé Canada, 1993c). La production, l'utilisation et l'élimination du tétrachloroéthylène et des produits qui en contiennent peuvent également être à l'origine de rejets dans l'environnement, par l'intermédiaire des eaux usées. Les algues marines produisent une petite quantité de tétrachloroéthylène trouvé naturellement dans l'environnement (Abrahamsson et coll., 1995).

Pour la population générale, l'exposition au tétrachloroéthylène se produit principalement par inhalation de l'air intérieur contaminé par des émissions provenant de vêtements récemment nettoyés à sec, de produits automobiles et d'autres produits de consommation contenant du tétrachloroéthylène (Environnement Canada & Santé Canada, 1993c). Malgré la détection de tétrachloroéthylène dans l'eau potable, on considère qu'il s'agit d'une source mineure d'exposition (Environnement Canada & Santé Canada, 1993c). D'autres sources d'exposition possibles comprennent l'utilisation de produits de consommation contenant du tétrachloroéthylène, l'air ambiant et les aliments (ATSDR, 1997a; Environnement Canada & Santé Canada, 1993c). Le fait de résider à proximité d'une installation de nettoyage à sec peut également accroître le risque d'exposition (ATSDR, 1997a; CDC, 2009; CIRC, 2014).

Le tétrachloroéthylène est rapidement absorbé par le sang, puis il se répartit dans tout l'organisme en se concentrant dans les tissus adipeux (ATSDR, 1997a; Environnement Canada & Santé Canada, 1993c; CIRC, 2014). Le tétrachloroéthylène est métabolisé dans les reins, le foie et les poumons, où se forment son principal métabolite, l'acide trichloroacétique (TCA), ainsi que d'autres métabolites mineurs, dont le trichloroéthanol (CIRC, 2014). Le tétrachloroéthylène absorbé est rapidement éliminé de l'organisme en quelques minutes ou quelques heures, par exhalation du tétrachloroéthylène non métabolisé, ainsi que par excrétion plus lente des métabolites dans l'urine (CIRC, 2014). Les demi-vies estimées du tétrachloroéthylène dans les tissus bien vascularisés, les tissus musculaires et les tissus adipeux sont respectivement de 12 à 16 heures, de 30 à 40 heures et de 55 heures (ATSDR, 1997a). Il est possible de détecter les métabolites du tétrachloroéthylène dans l'urine, mais c'est le taux de tétrachloroéthylène dans le sang et dans l'air expiré qui représente le biomarqueur le plus fiable d'une exposition récente au tétrachloroéthylène (ATSDR, 1997; CIRC, 2014).

On sait que l'exposition au tétrachloroéthylène entraîne plusieurs effets sur la santé humaine. Une exposition aiguë par inhalation, ingestion et contact cutané peut provoquer une irritation des membranes (ATSDR, 1997a). Si les concentrations de tétrachloroéthylène sont très élevées, l'exposition aiguë par inhalation ou par voie orale peut conduire à une atrophie des nerfs olfactifs, des tremblements et une dépression du système nerveux central, ainsi qu'à un mauvais fonctionnement rénal et hépatique chez des animaux de laboratoire. Tous ces symptômes s'apparentent à ceux qui sont observés chez les humains après un empoisonnement accidentel et l'abus de solvant (ATSDR, 1997a; Environnement Canada & Santé Canada, 1993c). L'exposition au tétrachloroéthylène est également associée à des effets narcotiques et anesthésiques, dont la gravité est proportionnelle au niveau d'exposition (ATSDR, 1997a; Environnement Canada & Santé Canada, 1993c; EPA, 2012). Ces symptômes neurologiques peuvent être réversibles après l'arrêt de l'exposition aiguë, mais une exposition chronique provoque parfois des troubles neurologiques plus persistants (ATSDR, 1997a; Environnement Canada & Santé Canada, 1993c; CIRC, 2014). Le Groupe d'experts sur le cancer du Centre International de Recherche sur le Cancer a évalué de nombreux types de cancers possibles et a établi des relations positives systématiques avec le cancer de la vessie chez les humains (CIRC, 2014). Compte tenu des données probantes limitées pour les humains et suffisantes pour les animaux de laboratoire, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le tétrachloroéthylène dans le groupe 2A, à savoir celui des agents probablement cancérogènes pour les humains. Environnement Canada et Santé Canada l'ont pour leur part classé dans le groupe III, à savoir celui des agents susceptibles d'être cancérogènes pour les humains (Environnement Canada & Santé Canada, 1993c; CIRC, 2014).

Le gouvernement du Canada a réalisé une évaluation scientifique des répercussions de l'exposition au tétrachloroéthylène pour les humains et l'environnement, à l'issue de laquelle il a conclu que le tétrachloroéthylène est toxique pour l'environnement, mais pas pour la santé humaine, en vertu des critères de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] (Environnement Canada & Santé Canada, 1993c). Le tétrachloroéthylène figure sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la LCPE (1999) et il est admissible à une gestion complète de son cycle de vie en vue d'empêcher ou de réduire le plus possible les rejets dans l'environnement (Canada, 1999). Au Canada, le Règlement sur le tétrachloroéthylène (utilisation pour le nettoyage à sec et rapports) vise à réduire les émissions de tétrachloroéthylène provenant des installations de nettoyage à sec (Canada, 2011b; Canada, 2011c). Le gouvernement du Canada a de plus adopté le Règlement sur les solvants de dégraissage en vue de réduire la consommation totale de tétrachloroéthylène utilisé dans les procédés de dégraissage aux solvants au Canada (Canada, 2011c; Environnement Canada, 2013b). Le tétrachloroéthylène figure à titre d'ingrédient interdit sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques (Canada, 1985; Santé Canada, 2014b). De plus, Santé Canada a élaboré une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable de tétrachloroéthylène (Santé Canada, 1996a). Santé Canada a récemment soumis à la consultation publique la version révisée du document technique que le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable a élaboré d'après les données scientifiques à jour sur le tétrachloroéthylène (Santé Canada, 2014d). La version définitive du document technique de la recommandation devrait être diffusée en automne 2015.

La concentration de tétrachloroéthylène dans le sang total a été mesurée pour les participants âgés de 12 à 79 ans lors du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données sont exprimées en µg/L de sang. La présence d'une quantité mesurable de tétrachloroéthylène dans le sang peut être un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront. Ces données fournissent des niveaux de référence pour le tétrachloroéthylène dans le sang de la population canadienne.

On a également mesuré le taux de tétrachloroéthylène dans l'air intérieur au domicile des participants lors du cycle 2 (2009 à 2011) (Zhu et coll., 2013) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS, ainsi que dans l'eau du robinet lors du cycle 3. Pour obtenir une description détaillée des analyses de l'air intérieur et de l'eau du robinet, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015). Il est possible de se procurer les données sur l'air intérieur et l'eau du robinet auprès des Centres de données de recherche de Statistique Canada ou sur demande en contactant Statistique Canada à info@statcan.gc.ca.

Tétrachloroéthylène (Perchloroéthylène) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 10 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2453 60,82 -- <LD <LD 0,10
(0,067 - 0,14)
0,17Tableau 10 note de bas de page E
(0,10 - 0,23)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1228 58,96 -- <LD <LD 0,13
(0,086 - 0,17)
0,19
(0,13 - 0,25)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1225 62,69 -- <LD <LD 0,096Tableau 10 note de bas de page E
(0,060 - 0,13)
0,13Tableau 10 note de bas de page E
(0,039 - 0,22)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 739 60,76 -- <LD <LD Tableau 10 note de bas de page F Tableau 10 note de bas de page F
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 543 60,04 -- <LD <LD 0,093Tableau 10 note de bas de page E
(0,052 - 0,13)
0,15Tableau 10 note de bas de page E
(0,080 - 0,23)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 587 65,08 -- <LD <LD 0,10Tableau 10 note de bas de page E
(0,058 - 0,14)
0,13
(0,089 - 0,17)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 584 57,36 -- <LD <LD 0,16Tableau 10 note de bas de page E
(0,062 - 0,25)
Tableau 10 note de bas de page F

Notes de bas de page du Tableau 10

Tableau 10 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 10

Tableau 10 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 10

Tableau 10 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 10

Toluène

Le toluène (nº CAS 108-88-3) est un composé organique volatil (COV) liquide et incolore. Il est produit commercialement, principalement par la conversion de pétrole en essence et d'autres carburants, ou par récupération comme sous-produit dans le four à coke ainsi que dans l'industrie de la fabrication du styrène (ATSDR, 2000; Environnement Canada & Santé Canada, 1992).

Le toluène est largement utilisé dans l'industrie comme solvant et comme produit intermédiaire dans la production de diverses substances chimiques. Il a été couramment employé dans la fabrication du benzène et de ses dérivés, du trinitrotoluène et du toluène diisocyanate, ainsi que comme remonteur d'octane ajouté aux essences mélangées (ATSDR, 2000; CDC, 2009). Il a de plus été largement utilisé comme solvant dans les peintures et les finis, les adhésifs, les polymères et les résines, les teintures, les produits automobiles et certains produits d'hygiène personnels (ATSDR, 2000; Environnement Canada & Santé Canada, 1992; Santé Canada, 2012e). L'emploi du toluène dans les produits et les procédés à base de solvant a diminué depuis qu'on trouve sur le marché des préparations de substitution à teneur réduite en COV, de même que des produits et des procédés à base d'alcool et d'eau.

Le toluène est libéré dans l'environnement par des sources naturelles et anthropiques. Il a été détecté dans les émissions volcaniques et de feux de forêt, ainsi que dans des gisements de gaz naturel et de pétrole brut (ATSDR, 2000; Environnement Canada & Santé Canada, 1992). Les sources anthropiques de toluène atmosphérique sont principalement la volatilisation des carburants à base de pétrole ainsi que des solvants et des diluants à base de toluène, les gaz d'échappement des véhicules à moteur, ainsi que les dégagements gazeux de toluène de certains matériaux de construction, produits de consommation et automobiles (ATSDR, 2000; Environnement Canada & Santé Canada, 1992). Le toluène est également libéré dans l'environnement par les déchets des installations de fabrication et de traitement, les déversements et les fuites, ainsi que l'élimination de produits contenant du toluène (ATSDR, 2000; CCME, 2004a; Environnement Canada & Santé Canada, 1992).

Pour la population générale, l'exposition au toluène se produit principalement par inhalation de l'air intérieur (Santé Canada, 2011a). Le tabagisme peut entraîner une hausse considérable de l'exposition et, chez les fumeurs, l'inhalation de la fumée de cigarette pourrait être une source majeure de l'exposition globale au toluène (ATSDR, 2000; Santé Canada, 2011a; Santé Canada, 2012e). Le taux de toluène dans l'air intérieur résidentiel était également plus élevé dans les résidences neuves, munies d'un garage attenant, ou dans lesquelles on a utilisé de la peinture et des décapants dans la semaine précédente (Wheeler et coll., 2013). Le toluène est présent dans la fumée du tabac, et la consommation régulière de tabac dans le logement est un important élément prédictif de la présence de toluène dans l'air intérieur (Santé Canada, 2012e). Malgré la détection de toluène dans l'eau potable et dans certains aliments, on ne considère pas qu'il s'agit de sources d'exposition majeures pour la population (Environnement Canada & Santé Canada, 1992).

Après inhalation, le toluène est facilement absorbé et il se répartit dans tout l'organisme (ATSDR, 2000; Environnement Canada & Santé Canada, 1992). Une grande partie du toluène absorbé est rapidement éliminée. Une petite quantité, concentrée dans les tissus adipeux, est éliminée plus lentement (ATSDR, 2000). Jusqu'à 20 % du toluène absorbé est exhalé sans avoir subi de transformation, et moins de 1 % est excrété dans l'urine sans avoir été métabolisé (ATSDR, 2000; Donald et coll., 1991). Après inhalation, les demi-vies d'élimination du toluène vont de moins de 3 minutes à 12 heures dans le sang, et de 0,5 à 3 jours dans les tissus adipeux sous-cutanés chez les humains (ATSDR, 2000). La concentration sanguine de toluène représente le biomarqueur le plus fiable de l'exposition et reflète une exposition récente (ATSDR, 2000; CDC, 2009).

Le toluène peut être irritant pour les yeux, le nez, la gorge, les poumons et la peau, et il a été associé à des symptômes comme des céphalées, des étourdissements, un manque de coordination et une sensation d'intoxication (ATSDR, 2000; CCHST, 2013a; Santé Canada, 2011a; Santé Canada, 2012e; CIRC, 1999b). Une exposition aiguë par inhalation a été généralement associée à des symptômes neurologiques réversibles, tandis qu'une exposition chronique a été associée à des troubles de la fonction neurologique, notamment du rendement cognitif et neuromusculaire, à des dyschromatopsies (anomalies de la vision des couleurs) et à des troubles auditifs (ATSDR, 2000; CCHST, 2013a; CDC, 2009; Santé Canada, 2011a; CIRC, 1999b). Les résultats d'études menées sur des animaux de laboratoire exposés au toluène apportent la preuve de modifications du comportement, de pertes auditives et de modifications subtiles de la structure, de l'électrophysiologie et de la chimie du cerveau (ATSDR, 2000; Bowen & Hannigan, 2006; Gospe & Zhou, 2000). Chez les femmes enceintes, l'exposition au toluène à des concentrations potentiellement toxiques pour la mère, notamment dans les cas d'abus de solvant, a été associée à une toxicité fœtale et à des troubles du développement chez l'enfant (ATSDR, 2000; Bowen & Hannigan, 2006; Donald et coll., 1991; Yücel et coll., 2008). Le toluène est inclassable quant à sa cancérogénicité pour les humains selon le Centre International de Recherche sur le Cancer (groupe 3) et l'Environmental Protection Agency des États-Unis (groupe D) (EPA, 2005; CIRC, 1999b).

En vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement, Santé Canada et Environnement Canada ont conclu que les concentrations actuelles de toluène dans l'environnement ne sont pas préoccupantes pour la vie ou la santé humaine (Environnement Canada & Santé Canada, 1992). Le toluène fait également partie de la classe plus large des COV. Cette classe est préoccupante aussi bien pour l'environnement que pour la santé, car elle contribue à la formation de smog. Le gouvernement du Canada a pris et proposé des mesures pour lutter contre les émissions de COV qui découlent de l'utilisation de produits commerciaux et de consommation au Canada (Canada, 2009a; Canada, 2009b; Environnement Canada, 2002; Environnement Canada, 2013a).

En 2011, Santé Canada a publié une ligne directrice sur la qualité de l'air intérieur résidentiel visant l'exposition à court et à long terme au toluène (Santé Canada, 2011a). La recommandation actuelle pour la qualité de l'eau potable au Canada fixe la concentration de toluène selon un objectif esthétique fondé sur son seuil olfactif (Santé Canada, 1986a; Santé Canada, 2012d). Cette recommandation a été jugée adéquate pour protéger contre une exposition aiguë, mais aucun seuil fondé sur des critères de santé n'a été établi (Santé Canada, 1986a; Santé Canada, 2012d). Santé Canada a récemment soumis à la consultation publique la version révisée du document technique que le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable a élaboré d'après les données scientifiques à jour sur le toluène (Santé Canada, 2014c). La version définitive du document technique de la recommandation devrait être diffusée en été 2015.

La concentration de toluène dans le sang total a été mesurée pour les participants âgés de 12 à 79 ans lors du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données sont exprimées en µg/L de sang. La présence d'une quantité mesurable de toluène dans le sang peut être un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront. Ces données fournissent des niveaux de référence pour le toluène dans le sang de la population canadienne.

On a également mesuré le taux de toluène dans l'air intérieur au domicile des participants lors du cycle 2 (2009 à 2011) (Statistique Canada, 2012; Wheeler et coll., 2013) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS, ainsi que dans l'eau du robinet lors du cycle 3. Pour obtenir une description détaillée des analyses de l'air intérieur et de l'eau du robinet, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015). Il est possible de se procurer les données sur l'air intérieur et l'eau du robinet auprès des Centres de données de recherche de Statistique Canada ou sur demande en contactant Statistique Canada à info@statcan.gc.ca.

Toluène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 11 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2449 0,69 0,096
(0,083 - 0,11)
0,036
(0,030 - 0,042)
0,079
(0,067 - 0,090)
0,39
(0,32 - 0,46)
0,58
(0,46 - 0,71)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1224 0,65 0,098
(0,081 - 0,12)
0,034
(0,025 - 0,043)
0,081
(0,066 - 0,095)
0,42
(0,33 - 0,51)
0,59
(0,42 - 0,77)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1225 0,73 0,093
(0,081 - 0,11)
0,037
(0,034 - 0,041)
0,077
(0,064 - 0,089)
0,35
(0,24 - 0,46)
0,55Tableau 11 note de bas de page E
(0,34 - 0,76)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 732 0,55 0,074
(0,066 - 0,083)
0,034
(0,026 - 0,042)
0,070
(0,058 - 0,082)
0,19
(0,14 - 0,24)
0,26
(0,19 - 0,32)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 533 0,94 0,089
(0,069 - 0,11)
0,036
(0,028 - 0,045)
0,074
(0,050 - 0,098)
0,29Tableau 11 note de bas de page E
(0,16 - 0,43)
0,42Tableau 11 note de bas de page E
(0,23 - 0,61)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 594 0,51 0,12
(0,10 - 0,14)
0,041
(0,033 - 0,049)
0,085
(0,071 - 0,10)
0,58
(0,38 - 0,79)
0,86
(0,64 - 1,1)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 590 0,85 0,086
(0,070 - 0,11)
0,031
(0,024 - 0,039)
0,080
(0,065 - 0,096)
0,31
(0,22 - 0,40)
0,46
(0,39 - 0,53)

Notes de bas de page du Tableau 11

Tableau 11 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 11

Tableau 11 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 11

Trichloroéthylène

Le trichloroéthylène (nº CAS 79-01-6) est un composé organique volatil (COV) liquide et incolore. Il est produit commercialement par chloration de l'acétylène et de l'éthylène depuis les années 1920 (ATSDR, 1997b; CIRC, 1995). La demande globale pour le trichloroéthylène a fléchi au fil des ans (Santé Canada, 2005a; CIRC, 2014). Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce recul, comme l'emploi de solvants de substitution, une augmentation de la récupération et du recyclage des solvants par les utilisateurs, de même que l'adoption de règlements et de contrôles visant à remédier aux effets néfastes des solvants chlorés sur l'environnement, la santé et la sécurité (Santé Canada, 2005a; CIRC, 2014). La production de trichloroéthylène a cessé en 1985 au Canada (Santé Canada, 2005a). Il continue toutefois d'être importé, principalement pour être employé comme solvant pour le dégraissage à la vapeur et le nettoyage à froid de pièces métalliques et, dans une moindre mesure, pour le nettoyage à sec, dans des peintures pour usages spéciaux et des décapants, de même que dans divers produits domestiques (Environnement Canada, 2013c; Environnement Canada, 2013d; Santé Canada, 2005a). Il sert également d'intermédiaire chimique dans la fabrication d'autres substances chimiques (CIRC, 2014).

Le trichloroéthylène pénètre dans l'environnement essentiellement par l'évaporation de sources anthropiques (ATSDR, 1997b; Environnement Canada, 2013d). Bien que la plupart des émissions anthropiques se retrouvent dans l'atmosphère, la production, l'utilisation et l'élimination du trichloroéthylène et des produits qui en contiennent peuvent également être à l'origine de rejets dans l'environnement, par l'intermédiaire des eaux usées. Les algues marines produisent une petite quantité de trichloroéthylène trouvé naturellement dans l'environnement (Abrahamsson et coll., 1995).

Pour la population générale, l'exposition au trichloroéthylène se produit principalement par inhalation de l'air intérieur contaminé par du trichloroéthylène libéré par des peintures pour usages spéciaux, des adhésifs ou des produits domestiques (CDC, 2009; Environnement Canada & Santé Canada, 1993d). La population canadienne peut également être exposée au trichloroéthylène présent dans l'eau potable, l'air et les aliments (Santé Canada, 2005a).

Quelle que soit la voie d'exposition, le trichloroéthylène est rapidement et presque complètement absorbé par le sang, puis il se répartit dans tout l'organisme (ATSDR, 1997b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993d; EPA, 2011). Le trichloroéthylène absorbé se concentre principalement dans le cerveau, les reins, le foie, les muscles et les tissus adipeux (ATSDR, 1997b). Le trichloroéthylène est métabolisé dans les reins, le foie et les poumons, et l'acide trichloroacétique (TCA) et le trichloroéthanol (TCOH) en sont les principaux métabolites (ATSDR, 1997b; EPA, 2011). Le trichloroéthylène absorbé est rapidement éliminé de l'organisme en quelques minutes ou quelques heures, par exhalation du trichloroéthylène non métabolisé, ainsi que par excrétion dans l'urine des métabolites et d'une très faible quantité de trichloroéthylène non métabolisé (ATSDR, 1997b; EPA, 2011). Le taux de trichloroéthylène dans le sang et dans l'air expiré représente le biomarqueur le plus fiable d'une exposition récente au trichloroéthylène (ATSDR, 1997b; CIRC, 1995). La concentration des métabolites TCA et TCOH dans le sang et dans l'urine est un biomarqueur moins fiable, en raison des différences de concentrations urinaires entre les sujets et d'un manque de spécificité pour l'exposition au trichloroéthylène (ATSDR, 1997b; CIRC, 1995).

On sait que l'exposition au trichloroéthylène entraîne plusieurs effets sur la santé humaine. Une exposition aiguë par inhalation, ingestion et contact cutané peut provoquer une irritation des membranes (ATSDR, 1997b; Santé Canada, 2005a; CIRC, 1995). L'exposition au trichloroéthylène est également associée à des effets narcotiques et anesthésiques, dont la gravité est proportionnelle au niveau d'exposition (Environnement Canada & Santé Canada, 1993d; CIRC, 1995). Ces symptômes neurologiques peuvent être réversibles après l'arrêt de l'exposition aiguë, mais une exposition chronique provoque parfois des troubles neurologiques plus persistants (ATSDR, 1997b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993d; EPA, 2011). Récemment, compte tenu des données probantes nouvelles et suffisantes sur l'association entre l'exposition au trichloroéthylène et le cancer des reins chez les humains, lesquelles sont solidement étayées par des études sur des animaux de laboratoire, le Centre International de Recherche sur le Cancer a revu la classification du trichloroéthylène pour le placer dans le groupe 1, à savoir celui des agents cancérogènes pour les humains (CIRC, 2014). Une relation positive a également été établie entre l'exposition au trichloroéthylène et le cancer du foie et des voies biliaires, ainsi que le lymphome non hodgkinien (EPA, 2011; CIRC, 2014; OMS, 2000).

Le gouvernement du Canada a réalisé une évaluation scientifique des répercussions de l'exposition au trichloroéthylène pour les humains et l'environnement, à l'issue de laquelle il a conclu que le trichloroéthylène peut pénétrer dans l'environnement à des quantités ou dans des conditions qui sont potentiellement préjudiciables pour la vie ou la santé humaine au Canada, en vertu des critères de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] (Environnement Canada & Santé Canada, 1993d). Le trichloroéthylène figure sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la LCPE (1999) (Canada, 1999). En vertu de la LCPE (1999), le gouvernement du Canada a adopté le Règlement sur les solvants de dégraissage en vue de réduire la consommation totale de trichloroéthylène et de tétrachloroéthylène utilisés dans les procédés de dégraissage aux solvants (Environnement Canada, 2013b). Le secteur commercial du nettoyage à sec a en outre adopté des mesures visant à empêcher et à réduire au minimum les rejets de solvants, notamment de trichloroéthylène et de tétrachloroéthylène (Canada, 2011b; Canada, 2011c; CIRC, 2014). Le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable a élaboré une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable du trichloroéthylène dans l'eau potable (Santé Canada, 2005a).

La concentration du trichloroéthylène dans le sang total a été mesurée pour les participants âgés de 12 à 79 ans aulors du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données sont exprimées en µg/L de sang. La présence d'une quantité mesurable de trichloroéthylène dans le sang peut être un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront. Ces données fournissent des niveaux de référence pour le trichloroéthylène dans le sang de la population canadienne.

On a également mesuré le taux de trichloroéthylène dans l'air intérieur au domicile des participants au lors du cycle 2 (2009 à 2011) (Zhu et coll., 2013) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS, ainsi que dans l'eau du robinet lors du cycle 3. Pour obtenir une description détaillée des analyses de l'air intérieur et de l'eau du robinet, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015). Il est possible de se procurer les données sur l'air intérieur et l'eau du robinet auprès des Centres de données de recherche de Statistique Canada ou sur demande en contactant Statistique Canada à info@statcan.gc.ca.

Trichloroéthylène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 12 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2474 99,51 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1240 99,35 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1234 99,68 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 746 99,73 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 543 99,63 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 594 99,33 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 591 99,32 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 12 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 12

Trihalométhanes

Les sous-produits de désinfection (SPD) représentent un groupe de composés chimiques qui se forment lorsque les agents de désinfection de l'eau (le chlore, les chloramines, l'ozone, le dioxyde de chlore) interagissent avec des précurseurs organiques ou des bromures naturellement présents dans l'eau (CCME, 1999a; CDC, 2009; Santé Canada, 2006a). Les SPD comprennent notamment les trihalométhanes (THM), les acides haloacétiques, les haloactétonitriles, les halocétones et les chlorophénols. La formation de THM augmente proportionnellement avec la concentration de chlore et de matières organiques dans l'eau. En présence de bromures, il se forme des THM bromés (Santé Canada, 2006a). Dans le cadre du cycle 3 de l'ECMS, on a mesuré quatre THM : le chloroforme, le bromoforme, le bromodichlorométhane et le dibromochlorométhane. Ces quatre THM sont des composés organiques volatils (COV) formés de trois groupes halogènes liés à un atome de carbone unique (CCME, 1999a). Le chloroforme est le THM le plus courant et le SPD le plus souvent détecté dans l'eau potable chlorée au Canada (ATSDR, 2005a; Santé Canada, 2006a).

Trihalométhanes mesurés dans le cadre du cycle 3 de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (2012 à 2013)
Trihalométhanes Nº CAS
Bromodichlorométhane 75-27-4
Dibromochlorométhane 124-48-1
Tribromométhane (Bromoforme) 75-25-2
Trichlorométhane (Chloroforme) 67-66-3

Ces quatre THM sont également produits de façon commerciale (ATSDR, 1999a; ATSDR, 2005a). Le chloroforme et le bromodichlorométhane servent aussi bien de produits intermédiaires pour la fabrication de substances chimiques organiques que de solvants, bien que le chloroforme n'ait pas été fabriqué au Canada depuis 1978 (ATSDR, 2005a; Santé Canada, 2006a). Au Canada, le chloroforme n'est plus employé comme anesthésique et son utilisation dans les dentifrices, les liniments et les antitussifs est maintenant interdite (CCME, 1999a; Environnement Canada & Santé Canada, 2000). Le dibromochlorométhane sert d'intermédiaire dans la fabrication de fluides frigorigènes, de pesticides, de propulseurs et d'autres substances chimiques organiques (Santé Canada, 2006a). Le bromoforme sert de solvant dans la synthèse de produits pharmaceutiques et de produits chimiques résistants au feu, et entre dans la composition de fluides d'étalonnage utilisés dans les industries aéronautiques et de construction navale (Santé Canada, 2006a).

Une petite partie des THM présents dans l'environnement provient d'une production naturelle par les algues marines ainsi que des processus naturels de dégradation et de transformation (ATSDR, 1999a; ATSDR, 2005a). De manière générale, on considère que les THM dans l'environnement proviennent principalement de sources anthropiques. Au Canada, les principales sources anthropiques de THM sont l'eau désinfectée dans les usines de traitement de l'eau potable, les effluents chlorés des stations municipales d'épuration des eaux usées et des installations industrielles, ainsi que les eaux de refroidissement des centrales électriques et des installations industrielles (Environnement Canada & Santé Canada, 1993e). L'utilisation de chlore pour le traitement de l'eau potable a quasiment éradiqué les maladies d'origine hydrique, car ce composé peut tuer ou neutraliser la plupart des microorganismes couramment présents dans l'eau (Santé Canada, 2006a). La majorité des usines de traitement de l'eau potable au Canada utilisent du chlore pour désinfecter l'eau directement à l'usine ou pour maintenir un résidu de chlore dans le réseau de distribution, afin d'empêcher une nouvelle croissance bactérienne (Santé Canada, 2006a). La désinfection des effluents d'eaux usées permet de protéger en aval l'approvisionnement en eau des municipalités, les eaux à usage récréatives et les zones conchylicoles d'une contamination bactérienne et d'autres microorganismes responsables de maladies d'origine hydrique (Environnement Canada & Santé Canada, 1993e). Outre l'eau potable, les effluents de désinfection et les eaux de refroidissement, les sources anthropiques de THM comprennent les usines de fabrication de substances chimiques et les sites industriels, les piscines, les cuves thermales et les parcs d'attractions aquatiques (ATSDR, 2005a; CCME, 1999a; Santé Canada, 2006a).

Pour la population générale, l'exposition aux THM se produit principalement par l'ingestion d'eau chlorée (CDC, 2009; Environnement Canada & Santé Canada, 2000; Santé Canada, 2006a). L'exposition est également possible par inhalation au cours de la douche et du bain, de même que par absorption cutanée pendant le bain ou la nage en piscine (CDC, 2009; Santé Canada, 2006a). L'ingestion d'aliments et de boissons serait une source d'exposition plus négligeable (Santé Canada, 2006a). Les piscines et les cuves thermales représentent d'autres sources d'exposition aux THM (Aggazzotti et coll., 1998).

Après l'ingestion, les quatre THM sont absorbés rapidement dans le sang, puis ils se disséminent dans l'organisme en se concentrant dans les tissus adipeux, le sang, le foie, les reins, les poumons et le système nerveux (ATSDR, 1989; Santé Canada, 2006a; OMS, 2004). L'absorption des THM est élevée après une exposition par voie orale ou par inhalation, et l'exposition par voie cutanée pourrait également s'avérer importante (ATSDR, 1989; Santé Canada, 2006a; IPCS, 2000; OMS, 2004). Les demi-vies estimées des THM dans l'organisme vont généralement de 1,5 à 6 heures. Environ 95 % du bromodichlorométhane absorbé est éliminé de l'organisme après 8 heures (ATSDR, 1989; Santé Canada, 2006a; OMS, 2004). L'élimination des THM absorbés se fait surtout par expiration de métabolites volatils et de composés non métabolisés. Seules de petites quantités sont excrétées dans l'urine, et une quantité encore plus faible est éliminée dans les matières fécales (Santé Canada, 2006a; IPCS, 2000). La présence de SPD non métabolisés dans le sang constitue le biomarqueur le plus fiable d'une exposition à des SPD, et elle reflète une exposition récente (CDC, 2009).

Les quatre THM sont irritants pour les yeux et les voies respiratoires, et l'exposition aiguë par inhalation a été associée à des rougeurs au visage (Santé Canada, 2006a; IPCS, 2000; OMS, 2004). Chez des animaux de laboratoire, une exposition aiguë à de fortes doses par inhalation et par voie orale a entraîné des effets narcotiques et anesthésiques généraux, dont la gravité est proportionnelle au niveau d'exposition, mais qui sont habituellement réversibles après l'arrêt de l'exposition (Santé Canada, 2006a; IPCS, 2000; OMS, 2004). Il ressort d'études sur des animaux de laboratoire que les THM contenant du brome, comme le bromodichlorométhane, pourraient être plus toxiques que le chloroforme et d'autres SPD à base de chlore (Santé Canada, 2006a). Il existe une relation faible et non cohérente entre l'exposition chronique aux THM dans l'eau potable et le cancer du foie, des reins, du côlon, du rectum, du cerveau, du pancréas et de la vessie (Santé Canada, 2006a; IPCS, 2000; OMS, 2004). Les résultats d'études menées sur des animaux de laboratoire exposés de façon chronique par voie orale à des niveaux élevés de THM distincts étayent une association entre les cancers du rein, du foie et de l'intestin et l'exposition à des SPD (ATSDR, 1989; Santé Canada, 2006a; OMS, 2004). Compte tenu des données probantes disponibles pour les animaux de laboratoire, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le chloroforme et le bromodichlorométhane dans le groupe 2B, à savoir celui des agents peut-être cancérogènes pour les humains (CIRC, 1999b; CIRC, 1999c). Toutefois, les données probantes ne sont pas suffisantes pour déterminer si le bromoforme, le dibromochlorométhane et l'eau potable chlorée sont cancérogènes (CIRC, 1991; CIRC, 1999b).

En vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)], Santé Canada et Environnement Canada ont recensé et évalué les effluents chlorés d'eaux usées, c'est-à-dire les effluents désinfectés au moyen de chlore ou d'agents de chloration. L'évaluation préalable a permis de conclure que les effluents chlorés des eaux usées qui sont déversés dans l'environnement par les stations municipales d'épuration des eaux usées sont préoccupants pour l'environnement (Environnement Canada & Santé Canada, 1993e). Le manque de données ne permet toutefois pas de déterminer si les eaux usées chlorées entraînent des risques pour la santé humaine. Les eaux usées chlorées figurent sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la LCPE (1999) (Canada, 1999). La Loi sur les aliments et drogues du Canada interdit aux fabricants d'importer ou de vendre au Canada un médicament contenant du chloroforme destiné à la consommation humaine (Canada, 2012b; Environnement Canada & Santé Canada, 2000).

Le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable a élaboré une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable de THM totaux (c'est-à-dire la somme du chloroforme, du bromoforme, du dibromochlorométhane et du bromodichlorométhane) dans l'eau potable (Santé Canada, 2006a). La recommandation canadienne enjoint les services publics à maintenir les concentrations les plus faibles que l'on puisse raisonnablement atteindre sans compromettre l'efficacité de la désinfection (Santé Canada, 2006a). Les mesures de réduction de l'exposition aux THM sont généralement axées sur la réduction de la formation de SPD chlorés. Pour y arriver, il faut éliminer les matières organiques présentes dans l'eau avant la chloration, optimiser le procédé de désinfection, recourir à d'autres méthodes de désinfection ou tout simplement changer de source d'eau.

Les concentrations de quatre THM, soit le chloroforme, le bromoforme, le dibromochlorométhane et le bromodichlorométhane, dans le sang total ont été mesurées pour les participants âgés de 12 à 79 ans lors du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données sont exprimées en µg/L de sang. La présence d'une quantité mesurable de THM dans le sang peut être un indicateur d'une exposition à ces substances, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront. Ces données fournissent des niveaux de référence pour les THM dans le sang de la population canadienne.

Bromodichlorométhane - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 13 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2499 98,88 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1245 98,96 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1254 98,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 744 98,12 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 556 98,92 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 595 99,66 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 604 99,01 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 13 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 13

Dibromochlorométhane - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 14 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2527 97,07 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1263 96,52 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1264 97,63 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 757 96,83 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 557 97,13 -- <LD <LD <LD 0,015Tableau 14 note de bas de page E
(<LD - 0,023)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 604 98,01 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 609 96,39 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 14 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 14

Tableau 14 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 14

Tribromométhane (Bromoforme) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 15 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2496 94,79 -- <LD <LD <LD 0,010Tableau 15 note de bas de page E
(<LD - 0,015)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1244 95,02 -- <LD <LD <LD 0,012Tableau 15 note de bas de page E
(<LD - 0,016)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1252 94,57 -- <LD <LD <LD <LDTableau 15 note de bas de page E
(<LD - 0,013)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 744 94,49 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 554 94,40 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 595 96,47 -- <LD <LD <LD 0,011Tableau 15 note de bas de page E
(<LD - 0,016)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 603 93,86 -- <LD <LD <LD Tableau 15 note de bas de page F
Tableau 15 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 15

Tableau 15 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 15

Tableau 15 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 15

Trichlorométhane (Chloroforme) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 16 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2527 77,44 -- <LD <LD 0,021
(0,016 - 0,026)
0,029
(0,019 - 0,038)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1263 77,51 -- <LD <LD 0,021
(0,015 - 0,027)
0,035Tableau 16 note de bas de page E
(0,018 - 0,052)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1264 77,37 -- <LD <LD 0,021
(0,016 - 0,027)
0,028
(0,019 - 0,037)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 757 77,81 -- <LD <LD 0,020Tableau 16 note de bas de page E
(<LD - 0,028)
0,031Tableau 16 note de bas de page E
(<LD - 0,049)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 557 76,48 -- <LD <LD 0,023
(0,016 - 0,029)
0,036Tableau 16 note de bas de page E
(0,015 - 0,058)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 604 78,81 -- <LD <LD 0,019
(<LD - 0,025)
0,027
(0,019 - 0,036)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 609 76,52 -- <LD <LD 0,020Tableau 16 note de bas de page E
(<LD - 0,027)
0,028Tableau 16 note de bas de page E
(<LD - 0,041)
Tableau 16 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 16

Tableau 16 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 16

Xylènes

Les xylènes (nº CAS 1330-20-7) sont des composés organiques volatils (COV) (ATSDR, 2007b; CCHST, 2013b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993f). Les trois isomères du xylène sont l'ortho-xylène (o-xylène; nº CAS 95-47-6), le méta-xylène (m-xylène; nº CAS 108-38-3) et le para-xylène (p-xylène; nº CAS 106-42-3). Ils diffèrent les uns des autres par la position des deux groupes méthyle sur le noyau aromatique. Le terme « xylènes totaux »désigne les trois isomères du xylène, alors que celui de « mélanges de xylènes » désigne un mélange de xylènes totaux et d'éthylbenzène (6 à 15 %) (CCHST, 2013b). Les xylènes sont en grande majorité les produits directs ou les sous-produits du raffinage du pétrole et du charbon, ou les sous-produits de la fabrication d'oléfine (ATSDR, 2007b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993f).

Le xylène est largement et de plus en plus utilisé pour toutes sortes d'applications, y compris comme solvant, comme produit de substitution au benzène dans le constituant solvant de divers produits commerciaux et dans les mélanges d'essence (ATSDR, 2007b). Le xylène est souvent employé comme solvant dans les diluants à peinture, les vernis, les laques, les teintures, les mastics pour béton, les produits nettoyants, les adhésifs, les encres, les agents de nettoyage et de dégraissage. Il sert également à la fabrication de colorants, de parfums, de plastiques, de produits pharmaceutiques et de pesticides (ATSDR, 2007b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993f; IPCS, 1997).

Les xylènes sont libérés dans l'environnement par des sources naturelles et anthropiques. Des xylènes ont été détectés dans les émissions volcaniques et de feux de forêt, ainsi que dans les matières volatiles des végétaux (ATSDR, 2007b; CCME, 2004b). Les sources anthropiques de xylènes atmosphériques sont la volatilisation des carburants à base de pétrole et des solvants et des diluants à base de xylène, l'utilisation d'essence et l'émission des gaz d'échappement des véhicules motorisés, ainsi que les dégagements gazeux de xylène de certains matériaux de construction, produits de consommation et automobiles (ATSDR, 2007b; Environnement Canada & Santé Canada, 1993f). Les xylènes sont également libérés dans l'environnement par les déchets des installations de fabrication et de traitement, les déversements et les fuites, ainsi que l'élimination de produits contenant du xylène (ATSDR, 2007b; CCME, 2004b; Environnement Canada, 2014). Auparavant, les principales sources d'émissions atmosphériques de xylène étaient les émissions des raffineries de pétrole et des installations de fabrication de produits chimiques (butadiène-styrène, caoutchouc, solvants, peintures, plastiques, polymères pour tissus synthétiques et polyesters). Avec l'avènement de technologies éliminant ou réduisant les émissions de COV, les changements des profils d'utilisation de l'industrie et des consommateurs, et le rendement accru des carburants, il y a lieu de croire que ces émissions continueront de diminuer.

Pour la population générale, l'exposition aux xylènes se produit principalement par inhalation de l'air intérieur (Environnement Canada & Santé Canada, 1993f). Le tabagisme peut faire considérablement augmenter le taux de xylènes dans l'air intérieur et, chez les fumeurs, l'inhalation de la fumée de cigarette est sans doute une source majeure d'exposition au xylène (ATSDR, 2007b). Les taux de xylènes dans l'air intérieur résidentiel étaient également plus élevés dans les résidences munies d'un garage attenant, qui possèdent un nombre élevé d'occupants, pour lesquelles des rénovations ont été faites récemment ou dans lesquelles on a récemment utilisé des parfums ou des décapants (Wheeler et coll., 2013). D'autres sources d'exposition possibles comprennent l'utilisation de produits de consommation contenant des xylènes, l'utilisation de moteurs à essence (tondeuse, hors-bord), ainsi que l'air ambiant, l'eau, le sol, l'eau potable et les aliments (ATSDR, 2007b; CIRC, 1999a; Wheeler et coll., 2013). Comme les xylènes présents dans l'essence et les produits de consommation sont des mélanges, on s'attend à ce que la population générale soit surtout exposée à ces mélanges plutôt qu'aux isomères distincts de xylène (ATSDR, 2007b).

Quelle que soit la voie d'exposition, le xylène est absorbé rapidement, puis il se répartit dans tout l'organisme, se concentrant surtout dans les tissus adipeux et les autres tissus à forte teneur lipidique, comme le foie et le cerveau (ATSDR, 2007b; EPA, 2003; Santé Canada, 1986a). L'élimination du xylène contenu dans le sang et la majorité des compartiments tissulaires après son inhalation se fait généralement rapidement, avec une demi-vie chez les humains allant de 1 à 20 heures (ATSDR, 2007b). La majeure partie du xylène absorbé dans le sang et l'organisme est excrétée dans l'urine, sous forme de métabolites, mais une petite partie est éliminée par les poumons, par exhalation de la substance chimique non métabolisée (ATSDR, 2007b). La concentration sanguine de xylène représente le biomarqueur le plus fiable de l'exposition et reflète une exposition récente (ATSDR, 2007b; CIRC, 1999a).

Des effets nocifs sur la santé ont été observés chez les humains et les animaux de laboratoire exposés au xylène par inhalation, par ingestion et par voie cutanée. Chez les humains, le xylène peut être irritant pour les yeux, le nez, la gorge, les poumons et la peau, et il a été associé à des symptômes comme des céphalées, des étourdissements, un manque de coordination et une sensation d'intoxication (ATSDR, 2007b; CCHST, 2013b). Une exposition aiguë par inhalation a été associée à des symptômes neurologiques réversibles, tandis qu'une exposition chronique est associée à des troubles de la fonction neurologique, notamment du rendement cognitif et neuromusculaire, à des troubles auditifs et à des dermatites chez les humains (ATSDR, 2007b; CIRC, 1999a). Chez les humains, on a établi une relation entre l'exposition aiguë aux xylènes par ingestion et un inconfort gastrique ainsi que des modifications des fonctions hépatique et rénale; par ailleurs, l'ingestion de solvants de pétrole peut être fatale (ATSDR, 2007b; IPCS, 1997). Chez les femmes enceintes, l'exposition aux mélanges de xylènes et à d'autres solvants à des concentrations potentiellement toxiques pour la mère, notamment dans les cas d'abus de solvant, a été associée à une toxicité fœtale et à des troubles du développement chez l'enfant (ATSDR, 2007b; EPA, 2003; IPCS, 1997). Le xylène a été jugé inclassable quant à sa cancérogénicité pour les humains par Environnement Canada et Santé Canada (groupe VI), par le Centre International de Recherche sur le Cancer (groupe 3) et par l'Environmental Protection Agency des États-Unis (groupe D) (Environnement Canada & Santé Canada, 1993f; EPA, 2003; CIRC, 1999a).

En vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement, Santé Canada et Environnement Canada ont conclu que les xylènes ne pénétraient pas dans l'environnement à des quantités et dans des conditions qui sont potentiellement préjudiciables pour la vie ou la santé humaine (Environnement Canada & Santé Canada, 1993f). Les xylènes font également partie de la classe plus large des COV. Cette classe est préoccupante aussi bien pour l'environnement que pour la santé, car elle contribue à la formation de smog. Le gouvernement du Canada a pris et proposé des mesures pour lutter contre les émissions de COV qui découlent de l'utilisation de produits commerciaux et de consommation au Canada (Canada, 2009a; Canada, 2009b; Environnement Canada, 2002; Environnement Canada, 2013a).

La recommandation actuelle pour la qualité de l'eau potable au Canada fixe la concentration de xylène dans l'eau potable selon un objectif esthétique fondé sur son seuil olfactif (Santé Canada, 1986a; Santé Canada, 2012d). Cette recommandation a été jugée adéquate contre une exposition aiguë, mais aucun seuil fondé sur des critères de santé n'a été établi (Santé Canada, 1986a). Santé Canada a récemment soumis à la consultation publique la version révisée du document technique que le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable a élaboré d'après les données scientifiques à jour sur les xylènes (Santé Canada, 2014c). La version définitive du document technique de la recommandation devrait être diffusée en été 2015.

Les concentrations des xylènes dans le sang total ont été mesurées pour les participants âgés de 12 à 79 ans lors du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données sont exprimées en µg/L de sang pour l'o-xylène ainsi que pour la somme du m-xylène et du p-xylène. La présence d'une quantité mesurable de xylènes dans le sang peut être un indicateur d'une exposition à ces substances, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront. Ces données fournissent des niveaux de référence pour les xylènes dans le sang de la population canadienne.

On a également mesuré le taux de xylènes dans l'air intérieur au domicile des participants lors du cycle 2 (2009 à 2011) (Statistique Canada, 2012; Wheeler et coll., 2013) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS, ainsi que dans l'eau du robinet lors du cycle 3. Pour obtenir une description détaillée des analyses de l'air intérieur et de l'eau du robinet, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015). Il est possible de se procurer les données sur l'air intérieur et l'eau du robinet auprès des Centres de données de recherche de Statistique Canada ou sur demande en contactant Statistique Canada à info@statcan.gc.ca.

m-Xylène et p-xylène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 17 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2326 14,53 0,062
(0,050 - 0,079)
<LD 0,063
(0,047 - 0,080)
0,20
(0,14 - 0,26)
0,30
(0,20 - 0,39)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1172 13,31 0,065
(0,051 - 0,082)
<LD 0,062
(0,045 - 0,080)
0,21
(0,15 - 0,28)
0,34Tableau 17 note de bas de page E
(0,19 - 0,49)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1154 15,77 0,060
(0,047 - 0,078)
<LD 0,064
(0,046 - 0,082)
0,19
(0,12 - 0,26)
0,27
(0,18 - 0,36)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 701 16,83 0,049
(0,037 - 0,065)
<LD 0,055
(0,039 - 0,071)
0,14Tableau 17 note de bas de page E
(0,086 - 0,19)
0,18
(0,14 - 0,23)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 500 14,00 0,058
(0,045 - 0,074)
<LD 0,057Tableau 17 note de bas de page E
(0,026 - 0,088)
0,16
(0,11 - 0,22)
0,25
(0,17 - 0,32)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 559 11,99 0,074
(0,056 - 0,096)
<LD 0,068
(0,052 - 0,084)
0,28Tableau 17 note de bas de page E
(0,17 - 0,39)
0,42
(0,29 - 0,54)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 566 14,66 0,060
(0,045 - 0,079)
<LD 0,061
(0,043 - 0,078)
0,18
(0,15 - 0,21)
0,25Tableau 17 note de bas de page E
(0,12 - 0,37)
Tableau 17 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 17

Tableau 17 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 17

o-Xylène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 18 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 2336 41,05 -- <LD 0,022Tableau 18 note de bas de page E
(0,010 - 0,034)
0,087
(0,061 - 0,11)
0,11
(0,083 - 0,14)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1164 40,55 -- <LD 0,022Tableau 18 note de bas de page E
(0,0097 - 0,033)
0,088
(0,061 - 0,11)
0,12
(0,075 - 0,16)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 1172 41,55 -- <LD 0,022Tableau 18 note de bas de page E
(0,011 - 0,034)
0,081
(0,052 - 0,11)
0,11
(0,082 - 0,14)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 692 43,93 -- <LD Tableau 18 note de bas de page F 0,057
(0,041 - 0,072)
0,075
(0,053 - 0,098)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 515 42,14 -- <LD 0,020Tableau 18 note de bas de page E
(0,0095 - 0,030)
0,077Tableau 18 note de bas de page E
(0,036 - 0,12)
0,11Tableau 18 note de bas de page E
(0,053 - 0,17)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 565 38,94 0,022Tableau 18 note de bas de page E
(0,014 - 0,034)
<LD 0,029Tableau 18 note de bas de page E
(0,012 - 0,045)
0,099
(0,075 - 0,12)
0,13
(0,095 - 0,17)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 564 38,65 0,016Tableau 18 note de bas de page E
(0,010 - 0,023)
<LD 0,016Tableau 18 note de bas de page E
(<LD - 0,027)
0,076
(0,055 - 0,098)
0,10Tableau 18 note de bas de page E
(0,030 - 0,17)
Tableau 18 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 18

Tableau 18 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 18

Tableau 18 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 18

Sommaire et résultats liés au métabolite de la nicotine

Cotinine

La cotinine (nº CAS 486-56-6) est le principal métabolite de la nicotine, une substance chimique présente naturellement dans la plante du tabac ainsi que dans les produits du tabac tels que les cigarettes, les cigares, et le tabac sans fumée (p. ex., le tabac à chiquer et à priser) (Benowitz & Jacob, 1994). La nicotine est également présente dans divers produits de substitution de la nicotine, comme les gommes à mâcher, les timbres, les pastilles, les inhalateurs, les cigarettes électroniques et les pulvérisateurs buccaux à la nicotine.

L'exposition humaine à la nicotine a lieu principalement durant l'utilisation de produits du tabac ou de thérapies de substitution de la nicotine, et en présence de fumée secondaire du tabac (HSDB, 2009). De plus, les bébés allaités par des femmes qui fument peuvent être exposés à la nicotine par le lait maternel (HSDB, 2009).

L'inhalation est la voie d'absorption la plus efficace, avec une absorption pulmonaire moyenne de la nicotine de 60 à 80 % (Iwase et coll., 1991). La nicotine peut également être absorbée par la peau et le tractus gastro-intestinal, mais avec beaucoup moins d'efficacité (Karaconji, 2005). Une fois dans l'organisme, entre 70 à 80 % environ de la nicotine se métabolise en cotinine. La nicotine a une demi-vie de 10 à 20 heures, et peut rester jusqu'à 4 jours à des seuils détectables dans l'organisme (Benowitz & Jacob, 1994; Curvall et coll., 1990). On considère que la cotinine est le biomarqueur le plus fiable d'une exposition aux produits et à la fumée du tabac (Brown et coll., 2005; CDC, 2009; Seaton & Vesell, 1993).

La fumée du tabac est un ensemble de gaz, de liquides et de particules respirables, dont certains sont nocifs pour la santé humaine. Elle contient plus de 4 000 substances chimiques, dont 70 au moins causent, induisent ou favorisent le cancer, de sorte que le Centre International de Recherche sur le Cancer l'a classée dans le groupe 1, à savoir celui des agents cancérogènes pour les humains (Santé Canada, 2011b; CIRC, 2004). De plus, l'exposition à ces substances chimiques contribue directement à d'autres maladies, notamment l'emphysème et les cardiopathies, et elle augmente le risque d'asthme (CDC, 2004). Durant la grossesse, le tabagisme peut provoquer des fausses couches, une insuffisance pondérale à la naissance et une diminution de la production de lait maternel (OMS, 2010a). La plupart de ces substances chimiques se forment durant la combustion du tabac, mais d'autres sont présentes à l'état naturel dans le tabac et sont tout simplement libérées durant sa combustion (CDC, 2004). Les tabacs sans fumée, y compris le tabac à chiquer et à priser, contiennent 28 substances cancérogènes connues. Tout comme le tabac à cigarette, à cigare et à pipe, ces tabacs peuvent entraîner une dépendance à la nicotine et une tabacomanie (Santé Canada, 2010c; CIRC, 2007). Étant donné que le tabac sans fumée peut causer un cancer de la bouche et du pancréas, le CIRC l'a classé dans le groupe 1, à savoir celui des agents cancérogènes pour les humains (CIRC, 2007). Le tabac peut également provoquer de graves problèmes buccodentaires, notamment une récession des gencives, la perte de dents, ainsi que la décoloration des dents et des gencives (Walsh & Epstein, 2000). Il existe une corrélation établie entre les taux de cotinine dans le sang et l'urine des non-fumeurs et certains effets nocifs sur la santé liés à une exposition à la fumée de tabac, et la cotinine elle-même pourrait contribuer aux effets neuropharmacologiques du tabagisme (Benowitz, 1996; Crooks & Dwoskin, 1997).

En raison des effets nocifs de l'usage du tabac sur la santé, le gouvernement du Canada, de concert avec les gouvernements provinciaux et territoriaux et différentes municipalités, a adopté plusieurs mesures visant à réduire l'usage du tabac et l'exposition à la fumée de tabac. Ces mesures comprennent l'interdiction de vendre du tabac aux jeunes, l'obligation de faire figurer des mises en garde liées à la santé sur les emballages du tabac, ainsi que des restrictions sur la promotion des produits du tabac, y compris leur présentation dans les points de vente au détail (Santé Canada, 2006b). En complément à ces mesures, il existe des programmes de désaccoutumance au tabac et des initiatives pour éliminer le tabagisme sur le lieu de travail et dans les espaces publics clos (Santé Canada, 2006b).

L'Initiative de biosurveillance des Premières nations (IBPN) est une étude de biosurveillance représentative menée à l'échelle nationale auprès des membres adultes des Premières nations qui vivent dans une réserve au sud du 60e parallèle (APN, 2013). Un total de 503 membres âgés de 20 ans et plus, représentant 13 communautés des Premières nations choisies au hasard au Canada, ont participé à cette étude. En 2011, la valeur correspondant au 50e centile de la concentration urinaire de cotinine pour les fumeurs et les non-fumeurs était respectivement de 315,79 µg/L et de < 1,1 µg/L. Selon les données du cycle 1 (2007 à 2009) de l'ECMS, une grande partie importante de la population canadienne est exposée à la fumée secondaire. Il ressort en effet de l'ECMS que certaines sous-populations de non-fumeurs, y compris les enfants, les adolescents et les personnes exposées à la fumée secondaire à domicile, présentent plus souvent des concentrations détectables de cotinine (≥ 1,1 µg/L), indicatives de l'exposition à la fumée secondaire (Wong et coll., 2013). Une étude sur les effets du règlement torontonien de 2004 sur les milieux de travail sans fumée et l'interdiction de fumer dans les bars révèle que, un mois après l'entrée en vigueur de l'interdiction, la moyenne géométrique de la concentration urinaire de la cotinine avait diminué de 10,3 µg/L à 3,10 µg/L chez les employés exposés dans le cadre de leur travail dans des bars de la région de Toronto (Repace et coll., 2013). Un taux minimal de 50 µg/L de cotinine dans l'urine est recommandé pour déterminer l'usage du tabac; des taux supérieurs à cette valeur sont attribués aux fumeurs (SRNT Subcommittee on Biochemical Verification, 2002). En tenant compte de cette valeur, une étude a évalué la validité des autodéclarations de la population canadienne à l'égard du tabagisme à partir des données sur le taux de cotinine dans l'urine des participants au cycle 1 (2007 à 2009) de l'ECMS (Wong et coll., 2012). Par rapport aux estimations fondées sur le taux de cotinine dans l'urine, les estimations de la fréquence du tabagisme fondées sur les autodéclarations n'étaient que de 0,3 point de pourcentage inférieures. Ces résultats montrent donc que les données autodéclarées sur le tabagisme permettent d'estimer avec exactitude la fréquence du tabagisme dans la population canadienne.

La concentration de la cotinine dans l'urine a été mesurée pour les participants âgés de 6 à 79 ans lors du cycle 1 (2007 à 2009) et pour ceux âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données de ces cycles sont exprimées en µg/L et en µg/g de créatinine pour les non-fumeurs et les fumeurs. On a supposé que les participants à l'enquête âgés de 3 à 11 ans étaient non-fumeurs. L'enquête définissait comme fumeur un participant qui fumait tous les jours ou à l'occasion au moment de l'enquête, et comme non-fumeur un participant qui ne fumait pas au moment de l'enquête, indépendamment du fait qu'il n'ait jamais fumé ou qu'il ait déjà fumé au quotidien ou à l'occasion avant l'enquête. La présence d'une quantité mesurable de cotinine dans l'urine est un indicateur d'une exposition à la nicotine, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

Outre le taux de la forme libre de la cotinine, ceux de la nicotine et de plusieurs autres métabolites (cotinine-N-glucuronide, nicotine-N-glucuronide, trans-3'-hydroxycotinine, trans-3-hydroxycotinine-O-glucuronide et anabasine) ont été mesurés au cours du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. La forme libre et la forme totale, le produit NNAL [4-(méthylnitrosoamino)-1-(3-pyridyl)-1-butanol], un métabolite d'un type de N-nitrosamine propre au tabac et aux produits du tabac, ont également été analysées dans le cadre du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Il est possible de se procurer les données sur ces substances chimiques du tabac et leurs métabolites auprès des Centres de données de recherche de Statistique Canada.

Cotinine (non-fumeurs) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 6 à 79 ans Tableau 19 note de bas de page a, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 19 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 6 à 79 1 (2007 à 2009) 4704 85,84 -- <LD <LD 3,3Tableau 19 note de bas de page E
(1,6 - 4,9)
Tableau 19 note de bas de page F
Total 6 à 79 2 (2009 à 2011) 4895 86,88 -- <LD <LD 2,6Tableau 19 note de bas de page E
(<LD - 4,2)
Tableau 19 note de bas de page F
Total 6 à 79 3 (2012 à 2013) 4456 88,64 -- <LD <LD <LD Tableau 19 note de bas de page F
Mâles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2252 82,95 -- <LD <LD 4,4Tableau 19 note de bas de page E
(1,7 - 7,0)
Tableau 19 note de bas de page F
Mâles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2304 84,55 -- <LD <LD Tableau 19 note de bas de page F Tableau 19 note de bas de page F
Mâles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2183 87,27 -- <LD <LD Tableau 19 note de bas de page F Tableau 19 note de bas de page F
Femelles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2452 88,50 -- <LD <LD Tableau 19 note de bas de page F 9,9Tableau 19 note de bas de page E
(3,4 - 16)
Femelles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2591 88,96 -- <LD <LD 1,4Tableau 19 note de bas de page E
(<LD - 2,3)
Tableau 19 note de bas de page F
Femelles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2273 89,97 -- <LD <LD <LD Tableau 19 note de bas de page F
Tableau 19 note de bas de page a

Aux fins de comparaison de la population totale, on n'a inclus que les valeurs pour les participants âgés de 6 à 79 ans, car les participants âgés de moins de 6 ans n'ont pas été inclus dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 19

Tableau 19 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 19

Tableau 19 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 19

Tableau 19 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 19

Cotinine (non-fumeurs) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 6 à 79 ans Tableau 20 note de bas de page a, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 20 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 6 à 79 1 (2007 à 2009) 4694 85,84 -- <LD <LD 4,6
(3,3 - 5,8)
Tableau 20 note de bas de page F
Total 6 à 79 2 (2009 à 2011) 4883 86,88 -- <LD <LD 3,1
(2,1 - 4,1)
Tableau 20 note de bas de page F
Total 6 à 79 3 (2012 à 2013) 4455 88,64 -- <LD <LD 2,5
(2,0 - 3,1)
Tableau 20 note de bas de page F
Mâles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2246 82,95 -- <LD <LD 4,8Tableau 20 note de bas de page E
(2,7 - 6,9)
Tableau 20 note de bas de page F
Mâles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2299 84,55 -- <LD <LD 3,8Tableau 20 note de bas de page E
(1,7 - 5,9)
Tableau 20 note de bas de page F
Mâles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2183 87,27 -- <LD <LD 2,3Tableau 20 note de bas de page E
(1,4 - 3,3)
Tableau 20 note de bas de page F
Femelles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2448 88,50 -- <LD <LD 4,0
(2,7 - 5,3)
Tableau 20 note de bas de page F
Femelles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2584 88,96 -- <LD <LD 3,0
(2,2 - 3,7)
Tableau 20 note de bas de page F
Femelles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2272 89,97 -- <LD <LD 2,7
(2,1 - 3,2)
4,4Tableau 20 note de bas de page E
(1,7 - 7,0)
Tableau 20 note de bas de page a

Aux fins de comparaison de la population totale, on n'a inclus que les valeurs pour les participants âgés de 6 à 79 ans, car les participants âgés de moins de 6 ans n'ont pas été inclus dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 20

Tableau 20 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 20

Tableau 20 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 20

Tableau 20 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 20

Cotinine (non-fumeurs) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 21 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79Tableau 21 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 5468 86,85 -- <LD <LD 2,6Tableau 21 note de bas de page E
(<LD - 4,4)
Tableau 21 note de bas de page F
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 4978 88,59 -- <LD <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F
Mâles 3 à 79Tableau 21 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2594 84,93 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F Tableau 21 note de bas de page F
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2444 87,11 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F Tableau 21 note de bas de page F
Femelles 3 à 79Tableau 21 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2874 88,59 -- <LD <LD 1,5Tableau 21 note de bas de page E
(<LD - 2,5)
Tableau 21 note de bas de page F
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2534 90,02 -- <LD <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F
Total 3 à 5Tableau 21 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 573 86,56 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F Tableau 21 note de bas de page F
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 522 88,12 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F Tableau 21 note de bas de page F
Total 6 à 11 1 (2007 à 2009) 1045 83,83 -- <LD <LD 3,9Tableau 21 note de bas de page E
(1,9 - 5,8)
10Tableau 21 note de bas de page E
(5,7 - 14)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 1061 83,79 -- <LD <LD 4,9Tableau 21 note de bas de page E
(1,9 - 7,9)
12Tableau 21 note de bas de page E
(6,3 - 18)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 1007 86,79 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F 7,1Tableau 21 note de bas de page E
(2,7 - 11)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 882 80,27 -- <LD <LD 8,3Tableau 21 note de bas de page E
(3,8 - 13)
19Tableau 21 note de bas de page E
(8,3 - 30)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 928 80,06 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F Tableau 21 note de bas de page F
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 889 82,56 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F 13Tableau 21 note de bas de page E
(7,6 - 19)
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 874 85,35 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F Tableau 21 note de bas de page F
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 1009 86,22 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F Tableau 21 note de bas de page F
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 792 90,53 -- <LD <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 947 88,81 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F Tableau 21 note de bas de page F
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 972 91,56 -- <LD <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 851 91,19 -- <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F Tableau 21 note de bas de page F
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 956 90,69 -- <LD <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 925 93,08 -- <LD <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 917 92,58 -- <LD <LD <LD Tableau 21 note de bas de page F
Tableau 21 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 21

Tableau 21 note de bas de page b

Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 21

Tableau 21 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 21

Tableau 21 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 21

Cotinine (non-fumeurs) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 22 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79Tableau 22 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 5455 86,85 -- <LD <LD 3,3
(2,2 - 4,4)
Tableau 22 note de bas de page F
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 4976 88,59 -- <LD <LD 2,6
(2,0 - 3,2)
6,1Tableau 22 note de bas de page E
(1,9 - 10)
Mâles 3 à 79Tableau 22 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2588 84,93 -- <LD <LD 3,9Tableau 22 note de bas de page E
(2,0 - 5,9)
Tableau 22 note de bas de page F
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2444 87,11 -- <LD <LD 2,4Tableau 22 note de bas de page E
(1,4 - 3,3)
Tableau 22 note de bas de page F
Femelles 3 à 79Tableau 22 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2867 88,59 -- <LD <LD 3,0
(2,0 - 3,9)
Tableau 22 note de bas de page F
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2532 90,02 -- <LD <LD 2,9
(2,3 - 3,5)
5,2Tableau 22 note de bas de page E
(2,6 - 7,8)
Total 3 à 5Tableau 22 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 572 86,56 -- <LD <LD Tableau 22 note de bas de page F Tableau 22 note de bas de page F
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 521 88,12 -- <LD <LD 5,6Tableau 22 note de bas de page E
(3,5 - 7,7)
Tableau 22 note de bas de page F
Total 6 à 11 1 (2007 à 2009) 1042 83,83 -- <LD <LD 6,2Tableau 22 note de bas de page E
(1,9 - 10)
Tableau 22 note de bas de page F
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 1059 83,79 -- <LD <LD 5,2Tableau 22 note de bas de page E
(1,9 - 8,5)
12Tableau 22 note de bas de page E
(5,4 - 18)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 1007 86,79 -- <LD <LD 3,5Tableau 22 note de bas de page E
(1,1 - 5,8)
7,7Tableau 22 note de bas de page E
(2,6 - 13)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 881 80,27 -- <LD <LD 7,9Tableau 22 note de bas de page E
(4,6 - 11)
Tableau 22 note de bas de page F
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 926 80,06 -- <LD <LD Tableau 22 note de bas de page F Tableau 22 note de bas de page F
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 889 82,56 -- <LD <LD 3,2Tableau 22 note de bas de page E
(<LD - 5,5)
Tableau 22 note de bas de page F
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 871 85,35 -- <LD <LD 4,5Tableau 22 note de bas de page E
(1,7 - 7,4)
Tableau 22 note de bas de page F
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 1007 86,22 -- <LD <LD Tableau 22 note de bas de page F Tableau 22 note de bas de page F
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 792 90,53 -- <LD <LD 2,2
(1,5 - 2,9)
3,3Tableau 22 note de bas de page E
(1,3 - 5,2)
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 944 88,81 -- <LD <LD 4,6Tableau 22 note de bas de page E
(2,9 - 6,4)
Tableau 22 note de bas de page F
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 970 91,56 -- <LD <LD 2,8Tableau 22 note de bas de page E
(1,7 - 3,9)
4,7Tableau 22 note de bas de page E
(1,6 - 7,8)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 850 91,19 -- <LD <LD 3,0Tableau 22 note de bas de page E
(1,5 - 4,4)
Tableau 22 note de bas de page F
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 956 90,69 -- <LD <LD 3,0
(1,9 - 4,0)
Tableau 22 note de bas de page F
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 921 93,08 -- <LD <LD 2,7
(1,9 - 3,6)
Tableau 22 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 917 92,58 -- <LD <LD 2,6
(1,9 - 3,2)
4,1Tableau 22 note de bas de page E
(1,4 - 6,8)
Tableau 22 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 22

Tableau 22 note de bas de page b

Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 22

Tableau 22 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 22

Tableau 22 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 22

Cotinine (fumeurs) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 23 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 1 (2007 à 2009) 805 4,22 590
(420 - 820)
Tableau 23 note de bas de page F 1000
(810 - 1200)
2200
(2000 - 2400)
2600
(2300 - 2900)
Total 12 à 79 2 (2009 à 2011) 819 5,74 490
(340 - 700)
Tableau 23 note de bas de page F 1000
(810 - 1200)
2200
(1900 - 2500)
2600
(2100 - 3100)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 701 5,14 490
(410 - 590)
Tableau 23 note de bas de page F 990
(900 - 1100)
2000
(1600 - 2300)
2300
(2000 - 2600)
Mâles 12 à 79 1 (2007 à 2009) 406 4,43 660Tableau 23 note de bas de page E
(400 - 1100)
Tableau 23 note de bas de page F 1200
(920 - 1500)
2300
(2000 - 2600)
2800
(2400 - 3300)
Mâles 12 à 79 2 (2009 à 2011) 425 4,47 470Tableau 23 note de bas de page E
(280 - 770)
Tableau 23 note de bas de page F 1000
(780 - 1200)
2300
(1900 - 2700)
2900
(2300 - 3500)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 387 5,17 460
(340 - 630)
Tableau 23 note de bas de page F 990
(820 - 1100)
2100
(1700 - 2500)
2400
(2100 - 2600)
Femelles 12 à 79 1 (2007 à 2009) 399 4,01 520
(390 - 700)
Tableau 23 note de bas de page F 860
(640 - 1100)
2100
(1900 - 2300)
2500
(2300 - 2700)
Femelles 12 à 79 2 (2009 à 2011) 394 7,11 510Tableau 23 note de bas de page E
(320 - 810)
Tableau 23 note de bas de page F 1000
(720 - 1300)
2100
(1800 - 2400)
2400
(1900 - 2900)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 314 5,10 550
(380 - 790)
Tableau 23 note de bas de page F 990
(760 - 1200)
1700
(1200 - 2300)
2100
(1700 - 2500)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 102 10,78 160Tableau 23 note de bas de page E
(78 - 330)
Tableau 23 note de bas de page F Tableau 23 note de bas de page F 1600
(1400 - 1900)
Tableau 23 note de bas de page X
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 102 11,76 Tableau 23 note de bas de page F <LD Tableau 23 note de bas de page F 1700
(1200 - 2300)
Tableau 23 note de bas de page X
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 98 14,29 Tableau 23 note de bas de page F Tableau 23 note de bas de page X Tableau 23 note de bas de page F 2100Tableau 23 note de bas de page E
(1200 - 3000)
Tableau 23 note de bas de page X
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 300 3,00 500Tableau 23 note de bas de page E
(300 - 850)
Tableau 23 note de bas de page F 930
(620 - 1200)
2000
(1800 - 2200)
2500
(2100 - 2900)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 311 9,00 400Tableau 23 note de bas de page E
(260 - 630)
Tableau 23 note de bas de page F 850
(570 - 1100)
2200
(1600 - 2900)
2900
(2200 - 3600)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 254 5,12 310Tableau 23 note de bas de page E
(190 - 520)
Tableau 23 note de bas de page F 700Tableau 23 note de bas de page E
(350 - 1100)
1600
(1300 - 1900)
2000
(1600 - 2400)
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 275 3,27 830
(610 - 1100)
Tableau 23 note de bas de page F 1200
(910 - 1500)
2500
(2200 - 2800)
2800
(2400 - 3100)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 253 1,58 800Tableau 23 note de bas de page E
(480 - 1300)
Tableau 23 note de bas de page F 1400
(1000 - 1700)
2200
(1900 - 2600)
2600
(2000 - 3300)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 228 2,63 770
(550 - 1100)
340Tableau 23 note de bas de page E
(150 - 530)
1000
(890 - 1200)
2100
(1700 - 2600)
2300
(2000 - 2700)
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 128 3,91 650Tableau 23 note de bas de page E
(430 - 980)
Tableau 23 note de bas de page F 860
(600 - 1100)
2200
(1900 - 2400)
Tableau 23 note de bas de page X
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 153 1,96 Tableau 23 note de bas de page F Tableau 23 note de bas de page F 980
(720 - 1200)
1800
(1500 - 2000)
Tableau 23 note de bas de page X
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 121 2,48 940
(800 - 1100)
390Tableau 23 note de bas de page E
(240 - 540)
990
(830 - 1200)
2100
(1400 - 2700)
Tableau 23 note de bas de page X
Tableau 23 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 23

Tableau 23 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 23

Tableau 23 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 23

Tableau 23 note de bas de page X

La donnée est supprimée selon les exigences de confidentialité de la Loi sur la statistique.

Retour à la référence X de la note de bas de page du tableau 23

Cotinine (fumeurs) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 12 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 24 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 12 à 79 1 (2007 à 2009) 803 4,22 650
(480 - 890)
Tableau 24 note de bas de page F 1000
(830 - 1200)
3000
(2500 - 3500)
4400
(3500 - 5300)
Total 12 à 79 2 (2009 à 2011) 816 5,74 430Tableau 24 note de bas de page E
(290 - 630)
Tableau 24 note de bas de page F 840
(620 - 1100)
2700
(1800 - 3700)
3800Tableau 24 note de bas de page E
(2300 - 5300)
Total 12 à 79 3 (2012 à 2013) 701 5,14 440
(340 - 570)
Tableau 24 note de bas de page F 750
(590 - 900)
2600Tableau 24 note de bas de page E
(1600 - 3700)
3900Tableau 24 note de bas de page E
(2100 - 5800)
Mâles 12 à 79 1 (2007 à 2009) 405 4,43 560Tableau 24 note de bas de page E
(360 - 880)
Tableau 24 note de bas de page F 930
(680 - 1200)
2300
(1900 - 2700)
3200
(2300 - 4200)
Mâles 12 à 79 2 (2009 à 2011) 425 4,47 370Tableau 24 note de bas de page E
(210 - 620)
Tableau 24 note de bas de page F 730
(480 - 980)
2700Tableau 24 note de bas de page E
(1600 - 3700)
3700Tableau 24 note de bas de page E
(2300 - 5100)
Mâles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 387 5,17 360Tableau 24 note de bas de page E
(250 - 520)
Tableau 24 note de bas de page F 710
(500 - 920)
2300
(1500 - 3100)
3000Tableau 24 note de bas de page E
(1900 - 4100)
Femelles 12 à 79 1 (2007 à 2009) 398 4,01 780
(590 - 1000)
Tableau 24 note de bas de page F 1100
(900 - 1400)
3700
(2900 - 4500)
5500
(4300 - 6600)
Femelles 12 à 79 2 (2009 à 2011) 391 7,11 520Tableau 24 note de bas de page E
(300 - 890)
Tableau 24 note de bas de page F 1000
(650 - 1400)
Tableau 24 note de bas de page F 4800Tableau 24 note de bas de page E
(2300 - 7400)
Femelles 12 à 79 3 (2012 à 2013) 314 5,10 600
(420 - 850)
Tableau 24 note de bas de page F 860Tableau 24 note de bas de page E
(510 - 1200)
3200Tableau 24 note de bas de page E
(1000 - 5300)
4900
(3300 - 6400)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 102 10,78 120Tableau 24 note de bas de page E
(58 - 250)
<LD 290Tableau 24 note de bas de page E
(<LD - 470)
1400Tableau 24 note de bas de page E
(600 - 2200)
Tableau 24 note de bas de page X
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 102 11,76 Tableau 24 note de bas de page F <LD Tableau 24 note de bas de page F 1300
(990 - 1500)
Tableau 24 note de bas de page X
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 98 14,29 Tableau 24 note de bas de page F Tableau 24 note de bas de page X Tableau 24 note de bas de page F 940
(610 - 1300)
Tableau 24 note de bas de page X
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 299 3,00 510Tableau 24 note de bas de page E
(310 - 840)
Tableau 24 note de bas de page F 850
(560 - 1100)
2200
(1900 - 2600)
2500
(1900 - 3000)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 311 9,00 330Tableau 24 note de bas de page E
(200 - 530)
Tableau 24 note de bas de page F 710
(470 - 940)
2300
(1500 - 3000)
3200Tableau 24 note de bas de page E
(1700 - 4700)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 254 5,12 230Tableau 24 note de bas de page E
(120 - 410)
Tableau 24 note de bas de page F 520Tableau 24 note de bas de page E
(310 - 720)
1500Tableau 24 note de bas de page E
(830 - 2200)
2100Tableau 24 note de bas de page E
(1300 - 2900)
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 275 3,27 1000
(810 - 1300)
Tableau 24 note de bas de page F 1300
(920 - 1600)
4100
(2900 - 5400)
5500
(4400 - 6600)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 251 1,58 710Tableau 24 note de bas de page E
(400 - 1200)
Tableau 24 note de bas de page F 990Tableau 24 note de bas de page E
(560 - 1400)
3400Tableau 24 note de bas de page E
(1400 - 5400)
4900Tableau 24 note de bas de page E
(2800 - 7000)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 228 2,63 840Tableau 24 note de bas de page E
(520 - 1300)
390Tableau 24 note de bas de page E
(190 - 580)
940Tableau 24 note de bas de page E
(570 - 1300)
3500Tableau 24 note de bas de page E
(1500 - 5500)
5200Tableau 24 note de bas de page E
(2500 - 7800)
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 127 3,91 840Tableau 24 note de bas de page E
(530 - 1300)
Tableau 24 note de bas de page F 1300
(1000 - 1500)
3200
(2100 - 4300)
Tableau 24 note de bas de page X
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 152 1,96 Tableau 24 note de bas de page F Tableau 24 note de bas de page F 1000
(700 - 1400)
3000Tableau 24 note de bas de page E
(1700 - 4300)
Tableau 24 note de bas de page X
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 121 2,48 960
(730 - 1200)
390
(270 - 500)
960Tableau 24 note de bas de page E
(530 - 1400)
3100Tableau 24 note de bas de page E
(1600 - 4700)
Tableau 24 note de bas de page X
Tableau 24 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 24

Tableau 24 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 24

Tableau 24 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 24

Tableau 24 note de bas de page X

La donnée est supprimée selon les exigences de confidentialité de la Loi sur la statistique.

Retour à la référence X de la note de bas de page du tableau 24

Sommaire et résultats liés aux métabolites des hydrocarbures aromatiques polycycliques

Aperçu

Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) représentent un groupe de composés organiques qui se caractérisent par la présence d'au moins deux noyaux aromatiques fusionnés. L'Environmental Protection Agency des États-Unis a désigné 16 HAP comme étant d'intérêt prioritaire en raison de leur toxicité potentielle pour la santé humaine ou l'environnement (EPA, 2013). Le tableau qui suit dresse la liste de ces HAP d'intérêt prioritaire et de leurs métabolites qui ont été mesurés au cours du cycle 3 de l'ECMS.

Métabolites des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) mesurés au cours du cycle 3 (2012 à 2013) de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé, et composés HAP d'origine
HAP Nº CAS Métabolites des HAP hydroxylés Nº CAS
Benzo[a]pyrène 50-32-8 3-hydroxybenzo[a]pyrène 13345-21-6
Chrysène 218-01-9 2-hydroxychrysène 65945-06-4
3-hydroxychrysène 63019-39-6
4-hydroxychrysène 63019-40-9
6-hydroxychrysène 37515-51-8
Fluoranthène 206-44-0 3-hydroxyfluoranthène 17798-09-3
Fluorène 86-73-7 2-hydroxyfluorène 2443-58-5
3-hydroxyfluorène 6344-67-8
9-hydroxyfluorène 1689-64-1
Naphtalène 91-20-3 1-hydroxynaphtalène 90-15-3
2-hydroxynaphtalène 135-19-3
Phénanthrène 85-01-8 1-hydroxyphénanthrène 2433-56-9
2-hydroxyphénanthrène 605-55-0
3-hydroxyphénanthrène 605-87-8
4-hydroxyphénanthrène 7651-86-7
9-hydroxyphénanthrène 484-17-3
Pyrène 129-00-0 1-hydroxypyrène 5315-79-7

Les HAP sont libérés dans l'environnement à partir de sources aussi bien naturelles qu'anthropiques, mais ces dernières sont de loin les principales responsables des rejets (ATSDR, 1995). Au Canada, les feux de forêt représentent la plus grande source naturelle d'HAP dans l'environnement (Environnement Canada, 2010a). Les autres sources naturelles d'HAP sont le pétrole brut, le charbon et les éruptions volcaniques. Les émissions anthropiques d'HAP sont dues en majeure partie à la combustion incomplète des substances organiques provenant de l'incinération des déchets, de la fumée du tabac, de la cuisson, des gaz d'échappement des véhicules, de l'exploitation minière et des activités d'affinage, des déversements d'hydrocarbures et de l'utilisation de produits traités au créosote (ATSDR, 1995; ATSDR, 2005b; Environnement Canada & Santé Canada, 1994a).

Pour la population générale, les principales voies d'exposition aux HAP sont l'ingestion et l'inhalation à partir de sources comme les aliments, le tabagisme, ainsi que l'air ambiant et intérieur (CIRC, 2010; OMS, 2011a). Les concentrations dans la nourriture dépendent de la source de l'aliment et du mode de cuisson (ATSDR, 1995). Des HAP peuvent se former lorsque la nourriture est cuite au barbecue, grillée, rôtie, frite ou cuite au four. L'eau potable est considérée comme une source d'exposition négligeable au Canada (Environnement Canada & Santé Canada, 1994a). Les gaz d'échappement, la fumée du tabac, les émissions des poêles à bois et à charbon, la poussière domestique et l'air ambiant contribuent tous à l'exposition par inhalation. L'exposition humaine aux HAP peut également avoir lieu par contact cutané avec de la suie et du goudron (ATSDR, 1995).

Les HAP peuvent être absorbés par inhalation ou par voie orale ou cutanée. Ils subissent un métabolisme en plusieurs étapes qui conduit à la formation de plusieurs types de métabolites, dont les HAP hydroxylés (Strickland et coll., 1996). L'élimination se fait dans l'urine et les matières fécales, et on observe des métabolites des HAP hydroxylés dans l'urine après quelques jours d'exposition (Viau et coll., 1995). Ces métabolites sont excrétés aussi bien sous leur forme libre que sous forme de conjugués d'acide glucuronique et de sulfate (Castaño-Vinyals et coll., 2004).

Il existe plusieurs approches pour évaluer l'exposition humaine aux HAP. La plus courante consiste à mesurer la concentration des métabolites des HAP hydroxylés dans l'urine. C'est cette méthode qui a été utilisée dans plusieurs études de biosurveillance (Becker et coll., 2003; CDC, 2009).

Il est difficile d'évaluer les effets sur la santé de l'exposition à une espèce particulière d'HAP, car les humains sont généralement exposés à plusieurs HAP en même temps. Il ressort d'études menées sur des animaux de laboratoire que plusieurs HAP sont cancérogènes, mutagènes ou tératogènes (CIRC, 2010; CIRC, 2012b). Le potentiel cancérogène diffère selon le type d'HAP et peut également varier selon les voies d'exposition (ATSDR, 1995). Pour certains HAP, la formation d'époxydes par activation métabolique est considérée comme une étape déterminante du déclenchement d'effets cancérogènes (Guillén & Sopelana, 2003). Récemment, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le benzo[a]pyrène, les mélanges contenant des HAP comme la suie et le goudron de houille, ainsi que certaines expositions professionnelles associées à diverses activités industrielles (distillation du goudron de houille, gazéification du charbon, production de coke et d'aluminium) comme étant cancérogènes pour les humains (groupe 1) (CIRC, 2012b). Cependant, le CIRC a classé d'autres HAP, notamment le chrysène et le naphtalène, comme étant peut-être cancérogènes pour les humains (groupe 2B), et d'autres encore, comme le fluoranthène, le fluorène, le phénanthrène et le pyrène, comme étant inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (groupe 3) (CIRC, 2010). Les HAP peuvent également provoquer des effets nocifs sur le système immunitaire, le développement et la reproduction, ainsi que sur les fonctions hépatiques et rénales chez les animaux de laboratoire, mais habituellement à des doses supérieures à celles qui induisent une réaction cancérogène (ATSDR, 1995).

Au Canada, les HAP figurent sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)], d'après une évaluation des effets sur l'environnement et la santé causés par plusieurs HAP, dont le benzo[a]pyrène (Canada, 1999; Canada, 2000; Environnement Canada & Santé Canada, 1994a). Il existe plusieurs ententes, codes de pratiques et recommandations sur la performance environnementale qui visent à réduire les rejets d'HAP dans l'environnement émis par les secteurs de la production d'aluminium, de l'affinage et du moulage des métaux, ainsi que de la préservation du bois (Environnement Canada, 2010a). Santé Canada a fixé la concentration maximale d'HAP dans un produit alimentaire bien précis, à savoir l'huile de grignons d'olive (Santé Canada, 2012f).

Les sections qui suivent traitent de certains HAP d'intérêt prioritaire et présentent des données sur les concentrations de métabolites d'HAP hydroxylés dans l'urine de la population canadienne.

Benzo[a]pyrène

Le benzo[a]pyrène est un hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) composé de cinq noyaux benzéniques fusionnés. Il n'est pas fabriqué au Canada, et on ne lui connaît aucune utilisation industrielle (Santé Canada, 1986b).

Chez les rats de laboratoire, on a observé qu'entre 40 et 60 % du benzo[a]pyrène était absorbé à la suite d'une exposition par gavage ou par l'alimentation (Faust, 1994). D'après certaines études de laboratoire, environ 3 % du benzo[a]pyrène devrait être absorbé par la peau après 24 heures (Kao et coll., 1985). Cependant, les résultats d'une étude d'absorption optimisée chez des rats ont révélé un niveau d'absorption égal à 46 % après 5 jours (Yang et coll., 1986). L'absorption du benzo[a]pyrène par la peau peut être facilitée par le métabolisme dans les cellules de l'épiderme, et la formation d'adduits stables entre les métabolites de benzo[a]pyrène et les structures cellulaires. La présence de métabolites du benzo[a]pyrène dans l'urine de travailleurs exposés à des HAP dans l'air fournit la preuve d'une absorption de cette substance par inhalation (ATSDR, 1995). L'absorption du benzo[a]pyrène après inhalation dépend fortement du type de particules qui l'adsorbent. Après son absorption, le benzo[a]pyrène se dissémine dans plusieurs organes, y compris les poumons, le foie et les intestins (Faust, 1994). Comme pour les autres HAP, le métabolisme du benzo[a]pyrène peut avoir lieu dans différents tissus et engendrer des époxydes aréniques qui, après réorganisation, produisent plusieurs dihydrodiols et HAP hydroxylés (Bouchard & Viau, 1996). La concentration urinaire du métabolite 3-hydroxybenzo[a]pyrène a servi de biomarqueur de l'exposition au benzo[a]pyrène chez les humains (Chien & Yeh, 2012).

Des effets nocifs sur la santé ont été observés chez des animaux de laboratoire exposés au benzo[a]pyrène par inhalation, par voie orale et par voie cutanée. Les effets non cancérogènes se manifestaient habituellement à des doses d'au moins un ordre de grandeur supérieures à celles ayant entraîné des effets cancérogènes (ATSDR, 1995; Santé Canada, 1986b; Jules et coll., 2012). On considère que les diolépoxydes formés au cours du métabolisme du benzo[a]pyrène sont les principaux agents cancérogènes (CIRC, 2012a). L'exposition professionnelle à des mélanges contenant du benzo[a]pyrène a été associée à divers cancers (CIRC, 2012a). Les preuves de la cancérogénicité du benzo[a]pyrène chez de nombreuses espèces animales sont solides, et elles sont étayées par les résultats de diverses études menées en laboratoire et sur des humains. Pour cette raison, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le benzo[a]pyrène dans le groupe 1, à savoir celui des agents cancérogènes pour les humains (CIRC, 2012a). Auparavant, Environnement Canada et Santé Canada avaient classé le benzo[a]pyrène comme étant probablement cancérogène pour les humains (groupe II), principalement d'après les résultats d'études sur des animaux de laboratoire (Environnement Canada & Santé Canada, 1994a).

Le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable a élaboré une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable de benzo[a]pyrène dans l'eau potable (Santé Canada, 1986b). La recommandation, reconfirmée en 2005 (Santé Canada, 2012d), est en cours de révision, et sa diffusion pour consultation publique est prévue pour 2015.

La concentration du métabolite du benzo[a]pyrène, le 3-hydroxybenzo[a]pyrène, dans l'urine a été mesurée pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les résultats sont exprimés en µg/L et en µg/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable de 3-hydroxybenzo[a]pyrène dans l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

3-Hydroxybenzo[ a]pyrène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 25 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2294 99,91 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2378 99,96 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1163 100 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1188 100 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1131 99,82 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1190 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 420 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 453 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 466 99,79 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 468 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 473 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 486 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 328 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 340 99,71 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 340 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 300 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 267 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 331 100 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 25 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 25

3-Hydroxybenzo[ a]pyrène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 26 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2284 99,91 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2377 99,96 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1159 100 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1188 100 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1125 99,82 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1189 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 419 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 452 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 464 99,79 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 468 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 471 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 486 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 326 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 340 99,71 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 338 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 300 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 266 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 331 100 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 26 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 26

Chrysène

Le chrysène est un hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) composé de quatre noyaux benzéniques fusionnés. L'utilisation du chrysène comme substance chimique dans la recherche est la seule utilisation connue de cet hydrocarbure (ATSDR, 1995).

Le chrysène est extrêmement lipophile. Des études pharmacocinétiques menées sur des animaux ont montré qu'environ 75 % du chrysène est absorbé après son administration par inhalation, par voie orale et par voie cutanée et qu'il se concentre ensuite surtout dans les tissus adipeux (Borges, 1994). Le métabolisme du chrysène engendre plusieurs métabolites de type mono- et dihydroxychrysène (CDC, 2009). Les métabolites du chrysène sont excrétés principalement dans les matières fécales. Cependant, des études de biosurveillance des HAP qui visaient à mesurer les concentrations urinaires de 1-, 2-, 3-, 4 et 6-hydroxychrysène chez les humains ont détecté du 3- et du 6-hydroxychrysène dans une petite proportion d'échantillons urinaires (Nethery et coll., 2012).

Les données sur la toxicité générale du chrysène chez les animaux et les humains sont limitées (Borges, 1994). Chez les souris, l'exposition au chrysène a entraîné une augmentation du nombre de papillomes cutanés et de tumeurs hépatiques et pulmonaires (Chang et coll., 1983; Wislocki et coll., 1986). Compte tenu des données probantes limitées sur la cancérogénicité, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le chrysène dans le groupe 2B, à savoir celui des agents peut-être cancérogènes pour les humains (CIRC, 2010).

Les taux de 3-hydroxychrysène et de 6-hydroxychrysène, des métabolites urinaires du chrysène, ont été mesurés pour 73 sujets âgés de 16 à 64 ans, non-fumeurs, qui ne sont pas exposés au chrysène en milieu professionnel et qui vivent à environ 1 kilomètre d'une aluminerie de Baie-Comeau, au Québec. Ces métabolites du chrysène ont été mesurés parmi tout un éventail de métabolites des HAP. Bien que les concentrations de certains autres métabolites urinaires des HAP se soient avérées plus élevées pour ces sujets par rapport à celles mesurées pour un groupe témoin de 71 individus vivant à au moins 11 kilomètres de l'aluminerie, les concentrations des métabolites du chrysène étaient inférieures à la limite de détection (0,032 µg/L pour le 3-hydroxychrysène et 0,019 µg/L pour le 6-hydroxychrysène) dans la plupart des échantillons (Bouchard et coll., 2009). Par ailleurs, les concentrations de 2-, 3-, 4- et 6-hydroxychrysène mesurées dans l'urine de femmes enceintes résidant à Hamilton, en Ontario, étaient inférieures à la limite de détection (Nethery et coll., 2012).

Les concentrations des métabolites du chrysène, les 2-, 3-, 4- et 6-hydroxychrysène, dans l'urine ont été mesurées pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les résultats sont exprimés en µg/L et en µg/g de créatinine. Étant donné que les métabolites du chrysène sont principalement excrétés dans les matières fécales, leur absence dans l'urine ne signifie pas nécessairement à elle seule qu'il n'y a pas eu exposition au chrysène. La présence d'une quantité mesurable de métabolites du chrysène dans l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

2-Hydroxychrysène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 27 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2497 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2496 99,96 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1254 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1237 100 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1243 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1259 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 499 99,60 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 492 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 508 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 496 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 498 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 504 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 352 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 345 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 283 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 99,71 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 27 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 27

2-Hydroxychrysène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 28 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2487 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2495 99,96 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1250 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1237 100 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1237 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1258 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 498 99,60 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 491 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 506 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 496 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 496 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 504 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 350 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 345 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 355 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 282 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 99,71 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 28 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 28

3-Hydroxychrysène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 29 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2495 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2498 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1255 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1237 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1240 99,60 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1261 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 499 99,60 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 492 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 506 99,41 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 496 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 498 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 351 99,72 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 346 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 358 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 283 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 100 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 29 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 29

3-Hydroxychrysène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 30 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2485 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2497 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1251 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1237 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1234 99,60 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1260 99,92 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 498 99,60 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 491 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 504 99,41 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 496 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 496 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 349 99,72 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 346 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 356 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 282 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 100 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 30 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 30

4-Hydroxychrysène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 31 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2498 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2498 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1257 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1237 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1241 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1261 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 498 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 492 99,39 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 508 99,61 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 496 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 499 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 352 99,72 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 346 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 358 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 99,68 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 283 99,65 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 100 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 31 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 31

4-Hydroxychrysène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 32 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2488 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2497 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1253 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1237 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1235 99,76 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1260 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 497 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 491 99,39 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 506 99,61 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 496 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 497 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 350 99,72 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 346 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 356 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 99,68 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 282 99,65 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 100 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 32 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 32

6-Hydroxychrysène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 33 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2459 96,87 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2494 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1239 96,37 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1234 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1220 97,38 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1260 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 494 97,37 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 492 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 499 95,79 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 494 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 489 97,55 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 504 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 344 96,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 346 99,42 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 354 96,33 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 310 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 279 97,49 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 99,71 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 33 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 33

6-Hydroxychrysène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 34 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2449 96,87 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2493 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1235 96,37 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1234 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1214 97,38 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1259 99,84 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 493 97,37 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 491 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 497 95,79 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 494 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 487 97,55 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 504 99,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 342 96,80 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 346 99,42 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 352 96,33 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 310 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 278 97,49 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 99,71 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 34 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 34

Fluoranthène

Le fluoranthène, également connu sous le nom de benzo[j,k]fluorène, est un hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) composé de cinq noyaux aromatiques fusionnés. On le trouve à l'état naturel dans l'environnement, dans certaines bactéries, algues et plantes, ainsi que dans les rejets anthropiques issus de la combustion incomplète de substances organiques (EPA, 1980). On utilise le fluoranthène dans la synthèse de teintures et en recherche biomédicale (Wu et coll., 2010).

Les données pharmacocinétiques pour le fluoranthène sont limitées. À l'instar d'autres HAP de structure apparentée, le fluoranthène peut être absorbé par inhalation ou par voie orale ou cutanée (Faust, 1993a; Storer et coll., 1984). En raison de sa lipophilie élevée, le fluoranthène se répartit dans les tissus adipeux (EPA, 1980). Le métabolisme du fluoranthène produit des métabolites hydroxylés, et on considère que la présence de 3-hydroxyfluoranthène dans l'urine est un indicateur d'une exposition récente.

Chez les rats, une administration de fluoranthène par voie orale a entraîné des effets rénaux et hépatiques (Faust, 1993a). Chez les souris, l'exposition au fluoranthène a provoqué des tumeurs pulmonaires (Busby Jr. et coll., 1989; CIRC, 2010). Toujours chez les souris, l'exposition cutanée à une combinaison de benzo[a]pyrène et de fluoranthène a considérablement augmenté le nombre de tumeurs cutanées (CIRC, 2010). Compte tenu des données probantes limitées sur sa cancérogénicité, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le fluoranthène dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 2010).

Le taux de 3-hydroxyfluoranthène, métabolite urinaire du fluoranthène, a été mesuré pour 73 sujets âgés de 16 à 64 ans, non-fumeurs, qui ne sont pas exposés au fluoranthène en milieu professionnel et qui vivent à environ 1 kilomètre d'une aluminerie de Baie-Comeau, au Québec. Ce métabolite du fluoranthène a été mesuré parmi tout un éventail de métabolites des HAP. Bien que les concentrations de certains autres métabolites urinaires des HAP se soient avérées plus élevées pour ces sujets par rapport à celles mesurées pour un groupe témoin de 71 individus vivant à au moins 11 kilomètres de l'aluminerie, la concentration de 3-hydroxyfluoranthène était inférieure à la limite de détection (0,030 µg/L) dans la plupart des échantillons (Bouchard et coll., 2009).

La concentration du métabolite du fluoranthène, le 3-hydroxyfluoranthène, dans l'urine a été mesurée pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les résultats sont exprimés en µg/L et en µg/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable de 3-hydroxyfluoranthène dans l'urine est un indicateur d'une exposition au fluoranthène, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

3-Hydroxyfluoranthène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 35 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2265 98,23 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2263 98,37 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1145 98,25 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1133 98,41 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1120 98,21 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1130 98,32 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 428 97,20 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 435 97,93 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 463 97,41 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 450 98,67 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 460 99,57 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 469 98,08 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 319 99,69 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 312 98,72 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 329 97,87 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 288 98,26 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 266 97,74 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 309 98,71 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 35 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 35

3-Hydroxyfluoranthène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 36 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2257 98,23 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2262 98,37 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1142 98,25 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1133 98,41 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1115 98,21 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1129 98,32 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 428 97,20 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 434 97,93 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 462 97,41 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 450 98,67 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 458 99,57 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 469 98,08 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 317 99,69 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 312 98,72 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 327 97,87 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 288 98,26 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 265 97,74 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 309 98,71 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 36 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 36

Fluorène

Le fluorène est un hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) composé de trois noyaux aromatiques fusionnés. Le fluorène et ses dérivés sont utilisés dans la fabrication de teintures, de produits pharmaceutiques, de matières polymères, de photoniques, ainsi que pour la recherche fondamentale (Belfield et coll., 1999; Bernius et coll., 2000; Mondal et coll., 2009).

Des études menées sur les animaux montrent que le fluorène est absorbé après une exposition par voie orale, par inhalation ou par voie cutanée (ATSDR, 1995). Le métabolisme du fluorène produit plusieurs métabolites hydroxylés qui sont ensuite conjugués avec des acides glucuroniques ou sulfoniques, puis éliminés rapidement dans l'urine (ATSDR, 1995).

Plusieurs métabolites urinaires du fluorène monohydroxy, y compris les 2-, 3- et 9-hydroxyfluorène, ont été décelés chez des humains et on considère qu'ils sont des indicateurs de l'exposition récente aux HAP (Becker et coll., 2003; CDC, 2009; Nethery et coll., 2012). Le 3-hydroxyfluorène dans l'urine peut être un bon biomarqueur prédictif pour évaluer précisément l'exposition au fluorène par inhalation (Nethery et coll., 2012).

Des effets hématologiques et hépatiques se sont manifestés chez des animaux de laboratoire exposés par voie orale au fluorène (ATSDR, 1995). En l'absence de données sur la cancérogénicité du fluorène chez les humains, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le fluorène dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité chez les humains (CIRC, 2010).

Une étude de biosurveillance pilote réalisée à Hamilton, en Ontario, auprès de 19 femmes enceintes âgées de 19 à 42 ans, a trouvé que la moyenne géométrique de la concentration urinaire de 2-, 3- et 9-hydroxyfluorène était respectivement de 0,2157 µg/g, 0,04827 µg/g et 0,3908 µg/g de créatinine (Nethery et coll., 2012).

Les concentrations des métabolites du fluorène, 2-, 3- et 9-hydroxyfluorène, dans l'urine ont été mesurées pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les résultats sont exprimés en µg/L et en µg/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable de métabolites du fluorène dans l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

2-Hydroxyfluorène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 37 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2524 0 0,27
(0,24 - 0,29)
0,069
(0,058 - 0,080)
0,24
(0,21 - 0,27)
1,2
(0,95 - 1,5)
2,3
(1,7 - 2,8)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2514 0 0,26
(0,24 - 0,29)
0,063
(0,051 - 0,075)
0,22
(0,20 - 0,24)
1,6
(1,4 - 1,8)
2,2
(1,6 - 2,7)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1268 0 0,32
(0,27 - 0,38)
0,087
(0,071 - 0,10)
0,27
(0,23 - 0,32)
1,6Tableau 37 note de bas de page E
(0,95 - 2,3)
3,0
(2,1 - 4,0)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1243 0 0,32
(0,29 - 0,35)
0,079
(0,058 - 0,10)
0,26
(0,23 - 0,29)
1,8
(1,5 - 2,0)
2,5
(1,7 - 3,2)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1256 0 0,22
(0,21 - 0,25)
0,064
(0,051 - 0,076)
0,21
(0,17 - 0,26)
0,88Tableau 37 note de bas de page E
(0,54 - 1,2)
1,8
(1,3 - 2,3)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1271 0 0,21
(0,17 - 0,27)
0,050
(0,035 - 0,065)
0,18
(0,14 - 0,21)
1,4Tableau 37 note de bas de page E
(0,84 - 2,0)
2,0
(1,4 - 2,6)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 506 0 0,17
(0,16 - 0,19)
0,069
(0,061 - 0,077)
0,18
(0,16 - 0,20)
0,37
(0,29 - 0,45)
0,47
(0,32 - 0,62)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 496 0 0,16
(0,13 - 0,18)
0,045
(0,029 - 0,060)
0,17
(0,13 - 0,21)
0,41
(0,32 - 0,51)
0,61
(0,41 - 0,81)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 511 0 0,22
(0,18 - 0,25)
0,088
(0,077 - 0,10)
0,24
(0,19 - 0,29)
0,48
(0,40 - 0,56)
0,57
(0,38 - 0,76)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 502 0 0,19
(0,17 - 0,21)
0,062
(0,045 - 0,078)
0,18
(0,16 - 0,21)
0,49
(0,38 - 0,60)
0,66
(0,53 - 0,78)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 506 0 0,26
(0,24 - 0,29)
0,098
(0,073 - 0,12)
0,26
(0,22 - 0,30)
0,73
(0,55 - 0,90)
1,1
(0,87 - 1,3)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 506 0 0,28
(0,23 - 0,33)
0,079
(0,063 - 0,095)
0,25
(0,19 - 0,31)
1,0Tableau 37 note de bas de page E
(0,52 - 1,5)
Tableau 37 note de bas de page F
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 0 0,30
(0,25 - 0,35)
0,085
(0,061 - 0,11)
0,28
(0,22 - 0,33)
1,3
(0,88 - 1,7)
2,2
(1,5 - 3,0)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 351 0 0,36
(0,29 - 0,46)
0,087
(0,066 - 0,11)
0,33
(0,27 - 0,39)
1,8
(1,3 - 2,4)
Tableau 37 note de bas de page F
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 359 0 0,30
(0,25 - 0,37)
0,066Tableau 37 note de bas de page E
(0,037 - 0,095)
0,25
(0,18 - 0,31)
1,9
(1,2 - 2,6)
3,3
(2,4 - 4,2)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 0 0,27
(0,21 - 0,34)
0,062
(0,044 - 0,081)
0,21
(0,16 - 0,27)
1,6
(1,2 - 2,0)
2,0Tableau 37 note de bas de page E
(1,3 - 2,8)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 287 0 0,21
(0,18 - 0,25)
0,054
(0,043 - 0,064)
0,18
(0,15 - 0,20)
1,1Tableau 37 note de bas de page E
(0,63 - 1,5)
2,3Tableau 37 note de bas de page E
(1,2 - 3,3)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 347 0 0,21
(0,16 - 0,27)
0,041Tableau 37 note de bas de page E
(0,020 - 0,062)
0,17
(0,14 - 0,20)
1,7Tableau 37 note de bas de page E
(0,82 - 2,7)
3,0Tableau 37 note de bas de page E
(1,3 - 4,8)
Tableau 37 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 37

Tableau 37 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 37

Tableau 37 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 37

2-Hydroxyfluorène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 38 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2514 0 0,27
(0,24 - 0,29)
0,10
(0,091 - 0,11)
0,21
(0,19 - 0,22)
1,1
(0,82 - 1,4)
1,9
(1,4 - 2,4)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2513 0 0,27
(0,25 - 0,29)
0,095
(0,089 - 0,10)
0,20
(0,18 - 0,23)
1,4
(1,1 - 1,7)
2,0
(1,6 - 2,3)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1264 0 0,27
(0,23 - 0,32)
0,096
(0,089 - 0,10)
0,21
(0,18 - 0,23)
1,4Tableau 38 note de bas de page E
(0,81 - 1,9)
2,4Tableau 38 note de bas de page E
(1,3 - 3,5)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1243 0 0,27
(0,23 - 0,31)
0,083
(0,071 - 0,096)
0,20
(0,16 - 0,23)
1,5
(1,0 - 2,0)
1,9
(1,4 - 2,3)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1250 0 0,26
(0,24 - 0,28)
0,12
(0,10 - 0,13)
0,21
(0,19 - 0,22)
0,87Tableau 38 note de bas de page E
(0,46 - 1,3)
1,7
(1,3 - 2,1)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1270 0 0,27
(0,23 - 0,32)
0,10
(0,097 - 0,11)
0,21
(0,18 - 0,24)
1,4
(0,87 - 1,9)
2,0
(1,5 - 2,5)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 505 0 0,31
(0,28 - 0,34)
0,16
(0,14 - 0,18)
0,30
(0,26 - 0,33)
0,62
(0,46 - 0,78)
0,75
(0,63 - 0,88)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 495 0 0,30
(0,28 - 0,33)
0,16
(0,15 - 0,18)
0,28
(0,26 - 0,31)
0,57
(0,50 - 0,65)
0,77
(0,58 - 0,95)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 0 0,25
(0,22 - 0,28)
0,14
(0,12 - 0,16)
0,23
(0,19 - 0,26)
0,46
(0,37 - 0,55)
0,59
(0,41 - 0,78)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 502 0 0,24
(0,21 - 0,27)
0,12
(0,11 - 0,13)
0,22
(0,18 - 0,26)
0,55
(0,44 - 0,66)
0,67
(0,58 - 0,75)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 504 0 0,20
(0,18 - 0,22)
0,099
(0,092 - 0,11)
0,17
(0,16 - 0,18)
0,44
(0,33 - 0,55)
Tableau 38 note de bas de page F
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 506 0 0,21
(0,18 - 0,24)
0,099
(0,091 - 0,11)
0,17
(0,15 - 0,20)
0,58Tableau 38 note de bas de page E
(0,33 - 0,83)
1,1Tableau 38 note de bas de page E
(0,37 - 1,8)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 0 0,27
(0,22 - 0,33)
0,10
(0,080 - 0,12)
0,20
(0,17 - 0,24)
1,1Tableau 38 note de bas de page E
(0,56 - 1,6)
2,2Tableau 38 note de bas de page E
(1,0 - 3,3)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 351 0 0,28
(0,23 - 0,35)
0,096
(0,080 - 0,11)
0,22
(0,16 - 0,29)
1,3Tableau 38 note de bas de page E
(0,50 - 2,1)
1,7
(1,1 - 2,2)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 0 0,30
(0,26 - 0,36)
0,10
(0,081 - 0,12)
0,22
(0,18 - 0,25)
1,6
(1,1 - 2,1)
2,5
(1,6 - 3,3)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 0 0,31
(0,25 - 0,38)
0,090
(0,074 - 0,11)
0,23
(0,17 - 0,29)
1,7
(1,1 - 2,2)
2,2
(1,6 - 2,9)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 286 0 0,25
(0,22 - 0,28)
0,098
(0,092 - 0,10)
0,18
(0,16 - 0,20)
1,3Tableau 38 note de bas de page E
(0,78 - 1,8)
1,8
(1,3 - 2,2)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 347 0 0,24
(0,19 - 0,30)
0,084
(0,069 - 0,099)
0,16
(0,12 - 0,20)
1,6Tableau 38 note de bas de page E
(0,92 - 2,2)
2,2Tableau 38 note de bas de page E
(1,2 - 3,1)
Tableau 38 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 38

Tableau 38 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 38

Tableau 38 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 38

3-Hydroxyfluorène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 39 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2523 0,04 0,096
(0,087 - 0,11)
0,022
(0,020 - 0,025)
0,081
(0,072 - 0,089)
0,64
(0,46 - 0,81)
1,3
(0,96 - 1,7)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2513 0 0,10
(0,090 - 0,11)
0,019
(0,016 - 0,022)
0,082
(0,072 - 0,091)
0,95
(0,70 - 1,2)
1,3
(1,0 - 1,7)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1266 0 0,12
(0,099 - 0,14)
0,028
(0,024 - 0,032)
0,096
(0,080 - 0,11)
0,79Tableau 39 note de bas de page E
(0,34 - 1,2)
1,7Tableau 39 note de bas de page E
(1,1 - 2,3)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1242 0 0,13
(0,11 - 0,15)
0,024
(0,016 - 0,031)
0,099
(0,093 - 0,11)
1,1
(0,75 - 1,4)
1,5
(1,1 - 1,9)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1257 0,08 0,078
(0,070 - 0,086)
0,019
(0,015 - 0,023)
0,071
(0,058 - 0,083)
0,38Tableau 39 note de bas de page E
(0,15 - 0,60)
0,99Tableau 39 note de bas de page E
(0,59 - 1,4)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1271 0 0,078
(0,061 - 0,10)
0,016
(0,012 - 0,020)
0,063
(0,043 - 0,083)
0,68Tableau 39 note de bas de page E
(0,39 - 0,98)
1,2
(0,84 - 1,6)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 507 0 0,069
(0,063 - 0,077)
0,025
(0,020 - 0,030)
0,071
(0,061 - 0,080)
0,16
(0,10 - 0,22)
0,23Tableau 39 note de bas de page E
(0,099 - 0,37)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 496 0 0,064
(0,054 - 0,075)
0,016Tableau 39 note de bas de page E
(0,0076 - 0,024)
0,068
(0,052 - 0,083)
0,18
(0,13 - 0,23)
0,26
(0,18 - 0,34)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 511 0 0,084
(0,069 - 0,10)
0,033
(0,028 - 0,038)
0,087
(0,066 - 0,11)
0,22
(0,17 - 0,27)
0,26
(0,19 - 0,32)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 501 0 0,077
(0,067 - 0,089)
0,023
(0,016 - 0,031)
0,080
(0,073 - 0,087)
0,25Tableau 39 note de bas de page E
(0,16 - 0,35)
0,36Tableau 39 note de bas de page E
(0,21 - 0,52)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 506 0,20 0,093
(0,082 - 0,11)
0,029
(0,022 - 0,036)
0,093
(0,081 - 0,11)
0,31Tableau 39 note de bas de page E
(0,19 - 0,42)
0,53Tableau 39 note de bas de page E
(0,33 - 0,73)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 506 0 0,10
(0,088 - 0,12)
0,028
(0,019 - 0,037)
0,088
(0,074 - 0,10)
0,59Tableau 39 note de bas de page E
(0,24 - 0,93)
0,94Tableau 39 note de bas de page E
(0,31 - 1,6)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 354 0 0,11
(0,092 - 0,13)
0,025
(0,018 - 0,032)
0,10
(0,079 - 0,12)
0,75Tableau 39 note de bas de page E
(0,39 - 1,1)
1,1Tableau 39 note de bas de page E
(0,70 - 1,5)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 351 0 0,14
(0,11 - 0,18)
0,026Tableau 39 note de bas de page E
(0,014 - 0,038)
0,10
(0,089 - 0,11)
1,1
(0,77 - 1,4)
1,4Tableau 39 note de bas de page E
(0,72 - 2,0)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 358 0 0,11
(0,090 - 0,14)
0,020Tableau 39 note de bas de page E
(0,011 - 0,030)
0,080
(0,062 - 0,099)
1,2Tableau 39 note de bas de page E
(0,66 - 1,8)
2,2
(1,5 - 3,0)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 0,11
(0,079 - 0,14)
0,018Tableau 39 note de bas de page E
(0,011 - 0,025)
0,078
(0,052 - 0,10)
0,99Tableau 39 note de bas de page E
(0,54 - 1,4)
1,3Tableau 39 note de bas de page E
(0,76 - 1,8)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 287 0 0,067
(0,056 - 0,079)
0,018
(0,014 - 0,022)
0,050
(0,043 - 0,057)
0,44Tableau 39 note de bas de page E
(0,24 - 0,64)
1,1Tableau 39 note de bas de page E
(0,58 - 1,7)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 0 0,074
(0,057 - 0,095)
0,012Tableau 39 note de bas de page E
(0,0050 - 0,018)
0,052
(0,037 - 0,068)
0,95Tableau 39 note de bas de page E
(0,28 - 1,6)
1,8Tableau 39 note de bas de page E
(0,83 - 2,8)
Tableau 39 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 39

Tableau 39 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 39

3-Hydroxyfluorène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 40 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2513 0,04 0,096
(0,087 - 0,11)
0,032
(0,031 - 0,034)
0,070
(0,063 - 0,077)
0,68Tableau 40 note de bas de page E
(0,41 - 0,95)
1,1
(0,84 - 1,3)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2512 0 0,10
(0,095 - 0,11)
0,029
(0,025 - 0,032)
0,072
(0,063 - 0,081)
0,83
(0,64 - 1,0)
1,2
(0,94 - 1,4)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1262 0 0,10
(0,086 - 0,12)
0,031
(0,029 - 0,033)
0,074
(0,060 - 0,088)
0,81Tableau 40 note de bas de page E
(0,47 - 1,1)
1,4Tableau 40 note de bas de page E
(0,88 - 1,9)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1242 0 0,11
(0,090 - 0,13)
0,026
(0,021 - 0,030)
0,077
(0,062 - 0,091)
0,84
(0,64 - 1,0)
1,0
(0,82 - 1,3)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1251 0,08 0,089
(0,081 - 0,098)
0,035
(0,031 - 0,038)
0,069
(0,063 - 0,074)
Tableau 40 note de bas de page F 0,99
(0,73 - 1,3)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1270 0 0,10
(0,084 - 0,12)
0,032
(0,028 - 0,036)
0,071
(0,061 - 0,082)
0,79Tableau 40 note de bas de page E
(0,38 - 1,2)
1,2
(0,92 - 1,6)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 506 0 0,12
(0,11 - 0,14)
0,061
(0,057 - 0,066)
0,11
(0,089 - 0,13)
0,25
(0,19 - 0,30)
0,32Tableau 40 note de bas de page E
(0,16 - 0,49)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 495 0 0,12
(0,11 - 0,14)
0,062
(0,053 - 0,072)
0,11
(0,10 - 0,13)
0,27
(0,23 - 0,30)
0,40
(0,27 - 0,53)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 0 0,098
(0,085 - 0,11)
0,050
(0,042 - 0,057)
0,094
(0,080 - 0,11)
0,20
(0,15 - 0,25)
0,26
(0,20 - 0,33)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 501 0 0,099
(0,083 - 0,12)
0,044
(0,038 - 0,050)
0,085
(0,070 - 0,10)
0,25Tableau 40 note de bas de page E
(0,11 - 0,38)
0,43Tableau 40 note de bas de page E
(0,23 - 0,62)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 504 0,20 0,071
(0,062 - 0,082)
0,031
(0,027 - 0,035)
0,063
(0,055 - 0,070)
0,22Tableau 40 note de bas de page E
(0,11 - 0,33)
Tableau 40 note de bas de page F
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 506 0 0,079
(0,069 - 0,090)
0,033
(0,028 - 0,038)
0,065
(0,056 - 0,074)
Tableau 40 note de bas de page F 0,61Tableau 40 note de bas de page E
(0,25 - 0,96)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 352 0 0,099
(0,081 - 0,12)
0,033
(0,027 - 0,038)
0,070
(0,056 - 0,083)
0,66Tableau 40 note de bas de page E
(0,28 - 1,0)
1,1Tableau 40 note de bas de page E
(0,47 - 1,7)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 351 0 0,11
(0,083 - 0,14)
0,032
(0,026 - 0,037)
0,079
(0,060 - 0,098)
0,78Tableau 40 note de bas de page E
(0,36 - 1,2)
0,99
(0,69 - 1,3)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 356 0 0,11
(0,092 - 0,14)
0,033
(0,028 - 0,038)
0,072
(0,052 - 0,093)
1,0
(0,72 - 1,4)
1,6
(1,2 - 2,0)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 0,12
(0,095 - 0,16)
0,027
(0,019 - 0,035)
0,078
(0,058 - 0,099)
1,1
(0,80 - 1,4)
1,5
(1,0 - 1,9)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 286 0 0,078
(0,067 - 0,090)
0,028
(0,025 - 0,031)
0,055
(0,047 - 0,063)
0,58Tableau 40 note de bas de page E
(0,23 - 0,92)
0,96
(0,81 - 1,1)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 0 0,085
(0,067 - 0,11)
0,025
(0,022 - 0,028)
0,053
(0,041 - 0,064)
0,82Tableau 40 note de bas de page E
(0,48 - 1,2)
1,4
(1,0 - 1,8)
Tableau 40 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 40

Tableau 40 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 40

Tableau 40 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 40

9-Hydroxyfluorène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 41 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2514 0 0,16
(0,15 - 0,17)
0,051
(0,045 - 0,058)
0,16
(0,14 - 0,17)
0,46
(0,37 - 0,55)
0,66
(0,57 - 0,76)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2499 0 0,15
(0,13 - 0,17)
0,045
(0,037 - 0,053)
0,14
(0,13 - 0,16)
0,53
(0,44 - 0,61)
0,71
(0,60 - 0,82)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1260 0 0,17
(0,15 - 0,20)
0,057
(0,048 - 0,066)
0,17
(0,13 - 0,20)
0,58
(0,46 - 0,70)
0,73
(0,61 - 0,85)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1238 0 0,17
(0,15 - 0,18)
0,051
(0,037 - 0,065)
0,16
(0,15 - 0,17)
0,58
(0,46 - 0,71)
0,73
(0,62 - 0,85)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1254 0 0,15
(0,13 - 0,16)
0,048
(0,040 - 0,055)
0,14
(0,13 - 0,16)
0,39
(0,33 - 0,46)
0,49
(0,32 - 0,66)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1261 0 0,13
(0,11 - 0,16)
0,041
(0,031 - 0,050)
0,13
(0,10 - 0,16)
0,49
(0,36 - 0,63)
0,65
(0,43 - 0,86)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 505 0 0,098
(0,088 - 0,11)
0,040
(0,032 - 0,048)
0,098
(0,086 - 0,11)
0,24
(0,19 - 0,29)
0,30
(0,25 - 0,34)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 490 0 0,084
(0,070 - 0,099)
0,029
(0,022 - 0,036)
0,085
(0,065 - 0,10)
0,22
(0,15 - 0,28)
0,29
(0,21 - 0,37)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 0 0,11
(0,091 - 0,13)
0,042
(0,032 - 0,051)
0,11
(0,086 - 0,13)
0,29
(0,21 - 0,37)
0,38
(0,28 - 0,47)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 498 0 0,091
(0,082 - 0,10)
0,038
(0,030 - 0,045)
0,081
(0,072 - 0,090)
0,24
(0,19 - 0,30)
0,34
(0,26 - 0,42)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 501 0 0,15
(0,13 - 0,17)
0,060
(0,047 - 0,073)
0,14
(0,12 - 0,17)
0,38
(0,32 - 0,45)
0,49
(0,35 - 0,62)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 0 0,13
(0,12 - 0,15)
0,047
(0,039 - 0,055)
0,13
(0,11 - 0,15)
0,38Tableau 41 note de bas de page E
(0,23 - 0,54)
0,58
(0,40 - 0,77)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 0 0,17
(0,15 - 0,20)
0,058
(0,041 - 0,076)
0,18
(0,15 - 0,21)
0,52
(0,34 - 0,70)
0,66
(0,53 - 0,79)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 351 0 0,20
(0,17 - 0,22)
0,065Tableau 41 note de bas de page E
(0,041 - 0,089)
0,19
(0,13 - 0,25)
0,54Tableau 41 note de bas de page E
(0,34 - 0,74)
0,77
(0,60 - 0,93)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 358 0 0,17
(0,15 - 0,20)
0,048Tableau 41 note de bas de page E
(0,029 - 0,066)
0,17
(0,13 - 0,20)
0,51
(0,34 - 0,68)
0,80
(0,55 - 1,1)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 310 0 0,17
(0,13 - 0,20)
0,045
(0,035 - 0,056)
0,15
(0,11 - 0,19)
0,58
(0,49 - 0,68)
0,76
(0,56 - 0,95)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 286 0 0,16
(0,14 - 0,18)
0,052
(0,046 - 0,058)
0,15
(0,13 - 0,17)
0,48
(0,31 - 0,66)
0,73Tableau 41 note de bas de page E
(0,46 - 1,0)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 345 0 0,13
(0,11 - 0,16)
0,037Tableau 41 note de bas de page E
(0,018 - 0,056)
0,12
(0,10 - 0,15)
0,49Tableau 41 note de bas de page E
(0,28 - 0,71)
0,71
(0,48 - 0,94)
Tableau 41 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 41

Tableau 41 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 41

9-Hydroxyfluorène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 42 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2504 0 0,16
(0,15 - 0,17)
0,059
(0,053 - 0,066)
0,14
(0,13 - 0,16)
0,43
(0,35 - 0,52)
0,62
(0,51 - 0,72)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2498 0 0,16
(0,14 - 0,17)
0,055
(0,048 - 0,062)
0,14
(0,13 - 0,16)
0,48
(0,43 - 0,52)
0,72
(0,64 - 0,81)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1256 0 0,15
(0,13 - 0,17)
0,055
(0,047 - 0,064)
0,13
(0,11 - 0,15)
0,50
(0,35 - 0,64)
0,62
(0,50 - 0,73)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1238 0 0,14
(0,12 - 0,16)
0,049
(0,041 - 0,058)
0,13
(0,10 - 0,15)
0,46
(0,35 - 0,56)
0,62
(0,48 - 0,76)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1248 0 0,17
(0,15 - 0,19)
0,065
(0,058 - 0,071)
0,15
(0,13 - 0,18)
0,42
(0,34 - 0,50)
0,62
(0,44 - 0,80)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1260 0 0,17
(0,15 - 0,20)
0,061
(0,050 - 0,071)
0,15
(0,14 - 0,17)
0,57Tableau 42 note de bas de page E
(0,35 - 0,80)
0,83
(0,63 - 1,0)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 504 0 0,17
(0,15 - 0,19)
0,068
(0,053 - 0,083)
0,17
(0,15 - 0,20)
0,41
(0,31 - 0,50)
0,62
(0,42 - 0,81)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 489 0 0,16
(0,14 - 0,18)
0,065
(0,058 - 0,072)
0,15
(0,12 - 0,18)
0,44
(0,36 - 0,52)
0,54
(0,45 - 0,64)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 507 0 0,13
(0,11 - 0,15)
0,056
(0,049 - 0,064)
0,11
(0,090 - 0,13)
0,31
(0,22 - 0,40)
0,42Tableau 42 note de bas de page E
(0,20 - 0,64)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 498 0 0,12
(0,10 - 0,13)
0,046Tableau 42 note de bas de page E
(0,029 - 0,063)
0,11
(0,096 - 0,13)
0,27
(0,22 - 0,31)
0,43
(0,30 - 0,56)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 499 0 0,11
(0,097 - 0,13)
0,048
(0,039 - 0,056)
0,10
(0,083 - 0,12)
0,27
(0,19 - 0,35)
0,37Tableau 42 note de bas de page E
(0,16 - 0,57)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 0 0,10
(0,087 - 0,12)
0,042
(0,035 - 0,048)
0,088
(0,077 - 0,098)
0,25
(0,17 - 0,34)
0,37Tableau 42 note de bas de page E
(0,22 - 0,51)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 0 0,15
(0,13 - 0,18)
0,060
(0,049 - 0,070)
0,14
(0,11 - 0,16)
0,35Tableau 42 note de bas de page E
(0,15 - 0,54)
0,56
(0,39 - 0,73)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 351 0 0,15
(0,13 - 0,18)
0,055
(0,038 - 0,072)
0,13
(0,092 - 0,16)
0,51
(0,33 - 0,69)
0,68
(0,52 - 0,84)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 356 0 0,17
(0,16 - 0,19)
0,064
(0,055 - 0,073)
0,16
(0,14 - 0,18)
0,52
(0,40 - 0,63)
0,64Tableau 42 note de bas de page E
(0,40 - 0,88)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 310 0 0,19
(0,16 - 0,23)
0,063
(0,043 - 0,084)
0,20
(0,15 - 0,24)
0,62Tableau 42 note de bas de page E
(0,38 - 0,86)
0,81
(0,52 - 1,1)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 285 0 0,19
(0,16 - 0,22)
0,065
(0,044 - 0,086)
0,16
(0,13 - 0,19)
0,52
(0,34 - 0,70)
0,77
(0,56 - 0,98)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 345 0 0,15
(0,13 - 0,18)
0,056
(0,038 - 0,073)
0,15
(0,13 - 0,17)
0,45
(0,31 - 0,60)
0,64
(0,52 - 0,76)
Tableau 42 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 42

Tableau 42 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 42

Naphtalène

Le naphtalène est un hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) composé de deux noyaux benzéniques fusionnés. Le naphtalène est fabriqué et importé au Canada pour un large éventail d'utilisations industrielles (Environnement Canada & Santé Canada, 2008a). Les principaux produits de consommation à base de naphtalène sont des produits antimites, sous la forme de boules ou de cristaux. D'autres utilisations commerciales du naphtalène sont des composants de phtalates plastifiants du polychlorure de vinyle, les teintures, les résines et les agents de tannage du cuir (EPA, 2008a; CIRC, 2002).

Le naphtalène s'évapore facilement et on en trouve souvent en phase gazeuse dans l'air ambiant (OMS, 2010b). Bien que l'alimentation et la fumée soient les plus importantes sources d'absorption pour la plupart des HAP, l'inhalation de l'air ambiant et de l'air intérieur constitue la principale source d'exposition au naphtalène pour l'ensemble de la population. Au Canada, l'exposition à l'air intérieur représente plus de 95 % de l'exposition quotidienne totale, pour tous les groupes d'âge (Environnement Canada & Santé Canada, 2008a). Une étude récente a déterminé que les boules antimites et certains matériaux et meubles dans les bâtiments (meubles en vinyle et en bois, murs et plafonds peints) apportaient une contribution significative aux concentrations de naphtalène dans l'air intérieur dans les maisons au Canada (Kang et coll., 2012). D'autres sources potentielles de naphtalène dans l'air intérieur et l'air ambiant sont la migration de composés organiques volatils provenant de garages attenants, de la cuisson, des appareils de chauffage autonomes au kérosène et des poêles à bois (Batterman et coll., 2007; Environnement Canada & Santé Canada, 2008a). On considère que la nourriture et l'eau potable contribuent de façon négligeable à l'exposition au naphtalène (NTP, 2002).

Le naphtalène est rapidement absorbé et métabolisé après une inhalation ou une exposition par voie orale chez les animaux de laboratoire (Bagchi et coll., 2002; NTP, 2002). Il est également absorbé après une application cutanée chez les animaux de laboratoire et chez les humains (Storer et coll., 1984; Turkall et coll., 1994). À l'instar d'autres HAP, le naphtalène subit un métabolisme en plusieurs étapes qui conduit notamment à la formation de métabolites de type hydroxynaphtalène, à savoir les 1- et 2-hydroxynaphtalène (OMS, 2010b). Plusieurs études sur les humains ont mesuré les concentrations urinaires d'hydroxynaphtalènes, qui reflètent une exposition récente (Bouchard et coll., 2009; CDC, 2009; Nethery et coll., 2012). La présence de 2-hydroxynaphtalène dans l'urine est un biomarqueur unique du métabolisme du naphtalène (CDC, 2009). Comme le 1-hydroxynaphtalène est un métabolite à la fois du naphtalène et de l'insecticide carbaryl, il ne permet pas de faire la distinction entre ces expositions pour l'ensemble de la population (Meeker et coll., 2007).

Chez les humains, les effets les plus graves de l'exposition aiguë au naphtalène sont relevés chez les personnes qui présentent une carence en glucose-6-phosphate déshydrogénase, pour lesquelles l'anémie hémolytique représente le principal effet indésirable (Santé Canada, 2013e; OMS, 2010b). Des études sur les animaux ainsi que des rapports sur l'exposition professionnelle laissent entendre que l'exposition chronique au naphtalène peut conduire à l'apparition d'opacités du cristallin, comme les cataractes (Santé Canada, 2013e; OMS, 2010b). On a également observé des lésions des voies respiratoires chez des animaux de laboratoire après une exposition aiguë ou chronique (OMS, 2010b). Le naphtalène a également provoqué des tumeurs des voies respiratoires chez des animaux de laboratoire (NTP, 2002). La prolifération cellulaire accrue due à la cytotoxicité (lésions cellulaires) est considérée comme une étape déterminante de l'apparition de tumeurs des voies respiratoires (OMS, 2010b). Le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le naphtalène dans le groupe 2B, à savoir celui des agents peut-être cancérogènes pour les humains (CIRC, 2002). On a proposé que la cancérogénicité du naphtalène puisse mettre en cause des mécanismes non génotoxiques (CIRC, 2002). Sur la base d'une évaluation des effets aigus et chroniques de l'exposition au naphtalène, Santé Canada a fixé une limite maximale d'exposition résidentielle à long terme au naphtalène (Santé Canada, 2013e). On considère que cette ligne directrice protège les voies respiratoires contre les effets cancérogènes et non cancérogènes d'une exposition au naphtalène.

Compte tenu du risque potentiel de cancer associé à une exposition au naphtalène et de l'écart entre les concentrations auxquelles la population canadienne pourrait être exposée et la concentration entraînant des effets critiques autres que le cancer, Santé Canada et Environnement Canada ont conclu que le naphtalène est une substance préoccupante pour la santé humaine (Environnement Canada & Santé Canada, 2008a). Par conséquent, le naphtalène figure sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] (Canada, 1999; Canada, 2010a). Afin de réduire l'exposition au naphtalène, plusieurs approches de gestion des risques ont été adoptées (Canada, 2010b). En 2010, l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) a réévalué l'utilisation des insecticides contenant du naphtalène. L'ARLA a conclu que les produits antiparasitaires contenant du naphtalène ne présentent pas de risques inacceptables pour la santé humaine lorsqu'ils sont utilisés conformément aux instructions figurant sur l'étiquette, et elle a maintenu l'homologation (Santé Canada, 2010d). Comme condition au maintien de l'homologation des utilisations du naphtalène, Santé Canada a instauré de nouvelles exigences en matière d'emballage et d'étiquetage des produits de consommation à base de naphtalène (boules et paillettes antimites) afin de réduire l'exposition au minimum (Santé Canada, 2012g). Le naphtalène et le 2-hydroxynaphtalène figurent à titre d'ingrédients interdits, et le 1-hydroxynaphtalène et ses sels figurent à titre d'ingrédients dont l'utilisation est restreinte sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique ») (Santé Canada, 2014b). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques (Canada, 1985; Santé Canada, 2014b).

Plusieurs études ont mesuré les concentrations urinaires de 1-hydroxynaphtalène et de 2-hydroxynaphtalène comme biomarqueurs de l'exposition au naphtalène. Pour diverses sous-populations adultes vivant à proximité d'installations industrielles au Québec, la moyenne géométrique de la concentration urinaire de 1-hydroxynaphtalène et de 2-hydroxynaphtalène était respectivement de 0,80 à 3,17 µg/g de créatinine et de 1,38 à 3,26 µg/g de créatinine (Bouchard et coll., 2001; Bouchard et coll., 2009). Une étude de biosurveillance pilote réalisée à Hamilton, en Ontario, auprès de 19 femmes enceintes âgées de 19 à 42 ans, a trouvé que la moyenne géométrique de la concentration urinaire des métabolites du naphtalène était de 1,411 µg/g de créatinine pour le 1-hydroxynaphtalène et de 2,605 µg/g de créatinine pour le 2-hydroxynaphtalène (Nethery et coll., 2012). Dans une autre étude visant à évaluer l'exposition au naphtalène de femmes enceintes résidant à Ottawa, en Ontario, la moyenne géométrique de la concentration urinaire de 1-hydroxynaphtalène et de 2-hydroxynaphtalène était respectivement de 1,04 à 1,32 µg/L et de 2,72 à 2,92 µg/L (Wheeler et coll., 2014).

Les concentrations des métabolites du naphtalène, 1-hydroxynaphtalène et 2-hydroxynaphtalène, dans l'urine ont été mesurées pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les résultats sont exprimés en µg/L et en µg/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable de métabolites du naphtalène dans l'urine peut être un indicateur d'une exposition au naphtalène ou au carbaryl (pour 1-hydroxynaphtalène), mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

On a également mesuré le taux de naphtalène dans l'air intérieur du au domicile des participants lors du cycle 2 (2009 à 2011) (Zhu et coll., 2013) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Pour obtenir une description détaillée de l'analyse de l'air intérieur, consulter le Guide de l'utilisateur des données de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) : cycle 3 (Statistique Canada, 2015). Il est possible de se procurer les données sur l'air intérieur auprès des Centres de données de recherche de Statistique Canada ou sur demande en contactant Statistique Canada à info@statcan.gc.ca.

1-Hydroxynaphtalène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 43 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2522 0,79 1,5
(1,3 - 1,7)
0,27
(0,18 - 0,37)
1,3
(1,1 - 1,5)
9,9
(7,7 - 12)
15
(12 - 19)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2511 2,27 1,0
(0,89 - 1,2)
0,19
(0,16 - 0,23)
0,85
(0,68 - 1,0)
7,8
(6,6 - 9,0)
11
(8,2 - 14)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 0,39 1,6
(1,3 - 2,0)
0,29Tableau 43 note de bas de page E
(0,16 - 0,42)
1,3
(1,0 - 1,7)
11
(9,5 - 14)
17
(13 - 21)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1241 1,69 1,3
(1,1 - 1,6)
0,24
(0,18 - 0,30)
1,1
(0,75 - 1,4)
8,3
(6,4 - 10)
12Tableau 43 note de bas de page E
(7,2 - 16)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1255 1,20 1,4
(1,2 - 1,6)
0,26Tableau 43 note de bas de page E
(0,14 - 0,37)
1,2
(1,1 - 1,4)
6,2Tableau 43 note de bas de page E
(2,4 - 10)
Tableau 43 note de bas de page F
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1270 2,83 0,80
(0,57 - 1,1)
0,18
(0,12 - 0,23)
0,72
(0,48 - 0,97)
6,6Tableau 43 note de bas de page E
(3,7 - 9,4)
9,9
(6,8 - 13)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 506 0,40 1,4
(1,2 - 1,6)
0,43
(0,35 - 0,50)
1,2
(1,0 - 1,4)
5,4Tableau 43 note de bas de page E
(3,3 - 7,5)
Tableau 43 note de bas de page F
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 495 1,82 0,69
(0,54 - 0,88)
0,19Tableau 43 note de bas de page E
(0,12 - 0,26)
0,68
(0,53 - 0,82)
2,9
(2,1 - 3,8)
4,2
(2,7 - 5,7)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 511 0,39 0,95
(0,79 - 1,1)
0,25Tableau 43 note de bas de page E
(<LD - 0,40)
0,92
(0,73 - 1,1)
2,8
(2,1 - 3,5)
4,0
(2,9 - 5,2)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 502 2,19 0,75
(0,63 - 0,90)
0,23
(0,16 - 0,30)
0,68
(0,55 - 0,82)
3,0Tableau 43 note de bas de page E
(1,8 - 4,2)
Tableau 43 note de bas de page F
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 505 1,39 1,2
(0,98 - 1,4)
0,28Tableau 43 note de bas de page E
(0,14 - 0,41)
1,0
(0,83 - 1,2)
4,1Tableau 43 note de bas de page E
(2,1 - 6,1)
Tableau 43 note de bas de page F
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 2,57 0,95
(0,70 - 1,3)
0,19Tableau 43 note de bas de page E
(0,12 - 0,26)
0,74
(0,50 - 0,98)
7,2
(4,8 - 9,6)
Tableau 43 note de bas de page F
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 354 1,13 1,4
(1,1 - 1,7)
0,29Tableau 43 note de bas de page E
(0,14 - 0,43)
1,4
(1,0 - 1,7)
7,1Tableau 43 note de bas de page E
(4,5 - 9,7)
13
(9,9 - 15)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 350 2,29 1,2
(0,84 - 1,6)
0,20Tableau 43 note de bas de page E
(0,12 - 0,28)
0,91Tableau 43 note de bas de page E
(0,56 - 1,3)
8,4Tableau 43 note de bas de page E
(5,2 - 12)
12Tableau 43 note de bas de page E
(5,4 - 18)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 359 1,11 1,7
(1,3 - 2,2)
0,28Tableau 43 note de bas de page E
(0,11 - 0,44)
1,3
(0,97 - 1,7)
13
(10 - 15)
19Tableau 43 note de bas de page E
(11 - 27)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 3,22 1,1Tableau 43 note de bas de page E
(0,74 - 1,6)
0,18Tableau 43 note de bas de page E
(0,10 - 0,25)
0,97Tableau 43 note de bas de page E
(0,27 - 1,7)
8,1
(5,2 - 11)
11
(7,1 - 15)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 287 0,35 1,7
(1,3 - 2,2)
0,25Tableau 43 note de bas de page E
(0,12 - 0,39)
1,6
(1,2 - 1,9)
Tableau 43 note de bas de page F Tableau 43 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 1,72 0,99
(0,77 - 1,3)
0,21Tableau 43 note de bas de page E
(0,13 - 0,28)
0,86
(0,68 - 1,0)
7,0
(4,6 - 9,4)
13Tableau 43 note de bas de page E
(7,5 - 19)
Tableau 43 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 43

Tableau 43 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 43

Tableau 43 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 43

1-Hydroxynaphtalène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 44 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2512 0,79 1,5
(1,3 - 1,7)
0,32
(0,23 - 0,41)
1,2
(1,0 - 1,4)
9,5
(7,0 - 12)
15
(12 - 18)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2510 2,27 1,1
(0,91 - 1,2)
0,20
(0,16 - 0,25)
0,99
(0,81 - 1,2)
6,9
(5,4 - 8,4)
10
(7,7 - 12)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1263 0,39 1,4
(1,1 - 1,7)
0,27
(0,18 - 0,36)
1,1
(0,84 - 1,3)
9,8Tableau 44 note de bas de page E
(6,0 - 14)
16
(12 - 20)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1241 1,69 1,1
(0,85 - 1,4)
0,20
(0,15 - 0,25)
1,0
(0,66 - 1,3)
7,6
(5,0 - 10)
9,2
(6,8 - 12)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1249 1,20 1,6
(1,4 - 1,8)
0,41
(0,31 - 0,50)
1,4
(1,2 - 1,5)
8,7
(5,6 - 12)
Tableau 44 note de bas de page F
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1269 2,83 1,0
(0,77 - 1,4)
0,23Tableau 44 note de bas de page E
(0,14 - 0,31)
0,97
(0,66 - 1,3)
6,5Tableau 44 note de bas de page E
(3,1 - 9,9)
12
(8,3 - 15)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 505 0,40 2,5
(2,2 - 2,9)
0,74
(0,53 - 0,94)
2,2
(1,9 - 2,6)
8,4Tableau 44 note de bas de page E
(3,5 - 13)
16Tableau 44 note de bas de page E
(5,7 - 25)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 494 1,82 1,3
(1,1 - 1,6)
0,46
(0,34 - 0,57)
1,2
(1,1 - 1,4)
4,9
(3,6 - 6,2)
6,7
(4,8 - 8,6)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 0,39 1,1
(0,92 - 1,3)
0,35Tableau 44 note de bas de page E
(0,22 - 0,48)
1,0
(0,85 - 1,1)
3,4
(2,5 - 4,2)
4,9
(3,4 - 6,5)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 502 2,19 0,96
(0,76 - 1,2)
0,30
(0,26 - 0,34)
0,79
(0,61 - 0,98)
4,1Tableau 44 note de bas de page E
(2,5 - 5,8)
5,8Tableau 44 note de bas de page E
(3,2 - 8,5)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 503 1,39 0,90
(0,75 - 1,1)
0,26
(0,18 - 0,35)
0,83
(0,72 - 0,94)
3,5Tableau 44 note de bas de page E
(1,9 - 5,0)
Tableau 44 note de bas de page F
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 2,57 0,72
(0,56 - 0,92)
0,15Tableau 44 note de bas de page E
(0,089 - 0,22)
0,67
(0,46 - 0,88)
4,7Tableau 44 note de bas de page E
(1,3 - 8,2)
Tableau 44 note de bas de page F
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 352 1,13 1,3
(0,97 - 1,7)
0,24Tableau 44 note de bas de page E
(0,15 - 0,33)
1,2
(0,79 - 1,7)
8,2Tableau 44 note de bas de page E
(3,8 - 13)
13Tableau 44 note de bas de page E
(7,2 - 18)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 350 2,29 0,89
(0,62 - 1,3)
0,17Tableau 44 note de bas de page E
(0,074 - 0,26)
0,78Tableau 44 note de bas de page E
(0,40 - 1,2)
5,9Tableau 44 note de bas de page E
(2,1 - 9,6)
9,1Tableau 44 note de bas de page E
(5,7 - 13)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 1,11 1,7
(1,3 - 2,1)
0,37Tableau 44 note de bas de page E
(0,19 - 0,54)
1,3Tableau 44 note de bas de page E
(0,74 - 1,9)
13Tableau 44 note de bas de page E
(8,3 - 18)
18Tableau 44 note de bas de page E
(10 - 27)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 3,22 1,3
(0,88 - 1,8)
0,23Tableau 44 note de bas de page E
(0,11 - 0,36)
1,3Tableau 44 note de bas de page E
(0,80 - 1,8)
9,8
(6,3 - 13)
13
(8,6 - 17)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 286 0,35 2,0
(1,6 - 2,5)
0,50
(0,36 - 0,65)
1,5
(1,2 - 1,8)
Tableau 44 note de bas de page F Tableau 44 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 1,72 1,1
(0,93 - 1,4)
0,24Tableau 44 note de bas de page E
(0,13 - 0,36)
1,0
(0,70 - 1,3)
6,5Tableau 44 note de bas de page E
(4,1 - 8,9)
11
(8,0 - 14)
Tableau 44 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 44

Tableau 44 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 44

Tableau 44 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 44

2-Hydroxynaphthalène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 45 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2503 0 3,8
(3,4 - 4,4)
0,84
(0,68 - 1,0)
3,8
(3,2 - 4,4)
17
(14 - 20)
24
(18 - 30)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2506 0 4,1
(3,6 - 4,6)
0,93
(0,79 - 1,1)
4,0
(3,4 - 4,6)
18
(14 - 22)
26
(22 - 30)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1251 0 4,0
(3,3 - 4,9)
0,99
(0,81 - 1,2)
3,9
(3,1 - 4,8)
19
(13 - 26)
26
(19 - 32)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1239 0 4,6
(4,0 - 5,3)
0,96
(0,80 - 1,1)
4,4
(3,7 - 5,2)
20
(13 - 27)
30
(22 - 38)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1252 0 3,7
(3,2 - 4,2)
0,63Tableau 45 note de bas de page E
(0,40 - 0,87)
3,5
(3,0 - 4,1)
17
(13 - 20)
23Tableau 45 note de bas de page E
(13 - 32)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1267 0 3,7
(2,9 - 4,7)
0,88
(0,65 - 1,1)
3,7
(2,8 - 4,6)
16
(12 - 20)
23
(18 - 28)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 499 0 3,3
(2,8 - 3,8)
1,1
(0,91 - 1,2)
3,0
(2,4 - 3,6)
11Tableau 45 note de bas de page E
(5,8 - 15)
17Tableau 45 note de bas de page E
(8,9 - 24)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 494 0 3,2
(2,6 - 4,0)
0,72
(0,50 - 0,93)
3,4
(2,7 - 4,1)
12Tableau 45 note de bas de page E
(6,7 - 16)
19Tableau 45 note de bas de page E
(12 - 26)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 0 3,2
(2,6 - 4,0)
1,1
(0,82 - 1,3)
3,0
(2,3 - 3,8)
8,8Tableau 45 note de bas de page E
(4,7 - 13)
Tableau 45 note de bas de page F
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 498 0 3,2
(2,8 - 3,7)
0,84
(0,60 - 1,1)
3,2
(2,6 - 3,8)
10Tableau 45 note de bas de page E
(6,3 - 14)
14
(9,6 - 18)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 503 0 4,4
(3,8 - 5,0)
1,1
(0,93 - 1,3)
4,4
(3,5 - 5,3)
15
(9,6 - 20)
24
(19 - 29)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 0 5,3
(4,6 - 6,2)
1,2
(0,77 - 1,7)
5,0
(3,8 - 6,2)
23
(15 - 32)
36
(30 - 43)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 352 0 4,4
(3,5 - 5,5)
0,88Tableau 45 note de bas de page E
(0,53 - 1,2)
4,8
(3,8 - 5,9)
17
(13 - 21)
22
(18 - 27)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 350 0 5,2
(4,3 - 6,3)
1,2
(0,91 - 1,6)
5,6
(3,6 - 7,6)
18Tableau 45 note de bas de page E
(9,7 - 26)
26Tableau 45 note de bas de page E
(15 - 37)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 354 0 4,1
(3,1 - 5,4)
0,75Tableau 45 note de bas de page E
(0,27 - 1,2)
3,7Tableau 45 note de bas de page E
(2,1 - 5,2)
21Tableau 45 note de bas de page E
(13 - 30)
31
(20 - 42)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 4,2
(3,5 - 5,2)
0,97
(0,77 - 1,2)
4,1
(2,7 - 5,5)
18Tableau 45 note de bas de page E
(9,6 - 26)
28
(21 - 35)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 286 0 2,8
(2,4 - 3,3)
0,58Tableau 45 note de bas de page E
(0,31 - 0,86)
2,5
(1,9 - 3,2)
12Tableau 45 note de bas de page E
(7,5 - 16)
22
(19 - 26)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 0 3,0
(2,5 - 3,5)
0,73
(0,48 - 0,97)
2,9
(2,4 - 3,4)
14Tableau 45 note de bas de page E
(6,4 - 22)
24
(15 - 33)
Tableau 45 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 45

Tableau 45 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 45

Tableau 45 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 45

2-Hydroxynaphthalène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 46 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2493 0 3,8
(3,4 - 4,3)
1,2
(1,0 - 1,3)
3,4
(2,9 - 4,0)
15
(13 - 17)
20
(17 - 22)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2505 0 4,3
(3,9 - 4,7)
1,3
(1,1 - 1,5)
4,1
(3,4 - 4,7)
14
(12 - 17)
19
(16 - 21)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1247 0 3,5
(2,9 - 4,1)
1,0
(0,94 - 1,2)
2,9
(2,3 - 3,5)
14
(10 - 19)
20
(14 - 25)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1239 0 3,9
(3,3 - 4,5)
1,1
(0,91 - 1,4)
3,5
(2,6 - 4,4)
13
(9,7 - 17)
18
(15 - 21)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1246 0 4,3
(3,9 - 4,6)
1,4
(1,1 - 1,7)
3,8
(3,3 - 4,2)
15
(12 - 18)
20
(16 - 23)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1266 0 4,7
(4,0 - 5,5)
1,6
(1,3 - 1,8)
4,4
(3,4 - 5,3)
15
(13 - 17)
19
(16 - 23)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 498 0 5,9
(5,1 - 6,8)
2,1
(1,9 - 2,2)
5,0
(4,2 - 5,9)
16
(11 - 21)
23Tableau 46 note de bas de page E
(13 - 33)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 493 0 6,3
(5,4 - 7,3)
2,2
(1,7 - 2,7)
5,8
(4,8 - 6,8)
19
(13 - 25)
27Tableau 46 note de bas de page E
(17 - 37)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 507 0 3,8
(3,2 - 4,5)
1,5
(1,3 - 1,8)
3,6
(2,6 - 4,6)
9,4
(6,8 - 12)
12Tableau 46 note de bas de page E
(5,1 - 19)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 498 0 4,1
(3,4 - 5,0)
1,5
(1,1 - 1,9)
3,9
(3,3 - 4,5)
11
(8,3 - 14)
13Tableau 46 note de bas de page E
(4,5 - 22)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 501 0 3,4
(3,0 - 3,9)
1,1
(1,0 - 1,3)
3,1
(2,6 - 3,6)
9,9
(7,6 - 12)
13
(10 - 16)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 0 4,1
(3,7 - 4,4)
1,4
(1,1 - 1,7)
3,6
(3,2 - 4,0)
12
(9,6 - 15)
15
(11 - 20)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 350 0 3,9
(3,3 - 4,7)
1,2
(0,93 - 1,4)
3,4
(2,5 - 4,4)
15
(10 - 19)
19
(15 - 23)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 350 0 4,0
(3,4 - 4,8)
1,3Tableau 46 note de bas de page E
(0,80 - 1,8)
4,0
(3,1 - 4,9)
11
(8,7 - 13)
14
(11 - 18)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 352 0 4,1
(3,3 - 5,2)
1,0Tableau 46 note de bas de page E
(0,64 - 1,4)
3,7
(2,8 - 4,7)
19
(14 - 25)
25
(20 - 30)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 5,0
(4,1 - 6,0)
1,4
(1,1 - 1,8)
5,1
(3,4 - 6,7)
18
(14 - 21)
21
(17 - 25)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 285 0 3,3
(2,9 - 3,7)
1,1
(1,0 - 1,3)
2,6
(2,1 - 3,1)
14
(9,7 - 18)
18
(15 - 20)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 0 3,4
(3,0 - 3,9)
1,0
(0,77 - 1,2)
3,2
(2,7 - 3,6)
12
(8,1 - 16)
17
(13 - 21)
Tableau 46 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 46

Tableau 46 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 46

Phénanthrène

Le phénanthrène est un hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) composé de trois noyaux benzéniques fusionnés. Il est employé dans la fabrication de teintures et de matières polymères, ainsi que dans la recherche biomédicale (Mondal et coll., 2009).

Chez les rats, le phénanthrène est absorbé par le tractus gastro-intestinal après une administration par voie orale (Faust, 1993b). Il est également absorbé par la peau chez les humains après une exposition par voie cutanée (Storer et coll., 1984). Le métabolisme du phénanthrène produit des époxydes qui se réorganisent pour former des métabolites de type hydroxyphénanthrènes et dihydrodiols phénanthrènes (Jacob & Seidel, 2002). Les métabolites du phénanthrène sont excrétés principalement dans l'urine (Faust, 1993b).

Plusieurs études de biosurveillance ont montré que la présence des métabolites hydroxylés du phénanthrène dans l'urine (1-, 2-, 3-, 4- et 9-hydroxyphénanthrène) est un indicateur d'une exposition récente aux HAP (Becker et coll., 2003; CDC, 2009; Jacob & Seidel, 2002; Nethery et coll., 2012). Leur abondance relativement élevée dans l'urine et la disponibilité des méthodes analytiques validées pour leur détection et leur quantification en font de bons biomarqueurs pour l'évaluation de l'exposition. De plus, les concentrations urinaires des métabolites de type monohydroxyphénanthrène sont moins sensibles au tabagisme que d'autres métabolites des HAP. Elles conviennent donc mieux pour évaluer l'exposition de sous-populations composées à la fois de fumeurs et de non-fumeurs (Jacob et coll., 1999; Rihs et coll., 2005). La présence de 3-hydroxyphénanthrène dans l'urine pourrait être un biomarqueur prédictif utile pour évaluer précisément l'exposition par inhalation au phénanthrène (Nethery et coll., 2012).

Des études sur des animaux n'ont révélé aucun effet général ou cancérogène du phénanthrène (ATSDR, 1995). Le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le phénanthrène dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 2010).

Une étude de biosurveillance pilote réalisée à Hamilton, en Ontario, auprès de 19 femmes enceintes âgées de 19 à 42 ans, a trouvé que la moyenne géométrique de la concentration urinaire de 1-, 2-, 3- et 4-hydroxyphénanthrène était respectivement de 0,2439 µg/g, 0,0824 µg/g, 0,06989 et de 0,040 µg/g de créatinine (Nethery et coll., 2012).

Les concentrations des métabolites du phénanthrène, 1-, 2-, 3-, 4- et 9-hydroxyphénanthrène, dans l'urine ont été mesurées pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les résultats sont exprimés en µg/L et en µg/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable de métabolites du phénanthrène dans l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

1-Hydroxyphénanthrène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 47 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2522 0,04 0,15
(0,14 - 0,17)
0,049
(0,042 - 0,056)
0,15
(0,14 - 0,17)
0,47
(0,38 - 0,57)
0,69
(0,53 - 0,84)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2505 0,04 0,15
(0,13 - 0,16)
0,040
(0,028 - 0,051)
0,13
(0,12 - 0,15)
0,50
(0,38 - 0,62)
0,73
(0,58 - 0,88)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1268 0 0,16
(0,14 - 0,19)
0,054
(0,046 - 0,062)
0,16
(0,14 - 0,19)
0,50
(0,38 - 0,62)
0,73
(0,57 - 0,90)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1241 0,08 0,16
(0,14 - 0,18)
0,051
(0,038 - 0,064)
0,15
(0,13 - 0,17)
0,48
(0,37 - 0,59)
0,78
(0,54 - 1,0)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1254 0,08 0,14
(0,13 - 0,16)
0,041
(0,032 - 0,049)
0,14
(0,12 - 0,16)
0,42
(0,30 - 0,54)
0,66Tableau 47 note de bas de page E
(0,40 - 0,92)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1264 0 0,13
(0,11 - 0,16)
0,035
(0,026 - 0,044)
0,13
(0,096 - 0,15)
0,51
(0,35 - 0,66)
0,67
(0,56 - 0,79)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 505 0 0,11
(0,097 - 0,13)
0,044
(0,037 - 0,051)
0,10
(0,094 - 0,12)
0,29
(0,23 - 0,36)
0,34
(0,26 - 0,42)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 490 0 0,092
(0,079 - 0,11)
0,031
(0,021 - 0,042)
0,097
(0,086 - 0,11)
0,27
(0,22 - 0,31)
0,36
(0,30 - 0,42)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 510 0 0,12
(0,11 - 0,14)
0,046
(0,039 - 0,054)
0,12
(0,097 - 0,14)
0,30
(0,21 - 0,39)
0,42
(0,32 - 0,51)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 501 0,20 0,11
(0,094 - 0,12)
0,031Tableau 47 note de bas de page E
(0,015 - 0,047)
0,11
(0,092 - 0,12)
0,26
(0,21 - 0,30)
0,36
(0,30 - 0,42)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 506 0 0,15
(0,14 - 0,17)
0,058
(0,044 - 0,073)
0,15
(0,13 - 0,18)
0,44
(0,29 - 0,59)
0,55
(0,43 - 0,67)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 0 0,15
(0,13 - 0,18)
0,050
(0,035 - 0,066)
0,14
(0,11 - 0,17)
0,53
(0,40 - 0,65)
0,76Tableau 47 note de bas de page E
(0,41 - 1,1)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 0 0,16
(0,14 - 0,18)
0,049
(0,033 - 0,066)
0,17
(0,15 - 0,19)
0,49
(0,35 - 0,63)
0,64Tableau 47 note de bas de page E
(0,41 - 0,87)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 350 0 0,18
(0,16 - 0,21)
0,052
(0,036 - 0,068)
0,20
(0,14 - 0,26)
0,46Tableau 47 note de bas de page E
(0,27 - 0,65)
0,70Tableau 47 note de bas de page E
(0,28 - 1,1)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 359 0 0,16
(0,14 - 0,19)
0,052Tableau 47 note de bas de page E
(0,031 - 0,073)
0,16
(0,12 - 0,19)
0,51Tableau 47 note de bas de page E
(0,32 - 0,71)
0,77
(0,58 - 0,97)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 0,14
(0,12 - 0,17)
0,036Tableau 47 note de bas de page E
(0,018 - 0,055)
0,13
(0,095 - 0,16)
0,51Tableau 47 note de bas de page E
(0,30 - 0,73)
0,69Tableau 47 note de bas de page E
(0,43 - 0,94)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 287 0,35 0,15
(0,13 - 0,17)
0,038
(0,026 - 0,050)
0,16
(0,13 - 0,18)
0,50
(0,37 - 0,64)
0,81
(0,53 - 1,1)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 0 0,14
(0,11 - 0,17)
0,032Tableau 47 note de bas de page E
(0,0094 - 0,054)
0,12
(0,085 - 0,15)
0,68
(0,53 - 0,82)
0,85Tableau 47 note de bas de page E
(0,37 - 1,3)
Tableau 47 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 47

Tableau 47 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 47

1-Hydroxyphénanthrène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 48 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2512 0,04 0,15
(0,14 - 0,16)
0,069
(0,064 - 0,075)
0,14
(0,12 - 0,15)
0,37
(0,31 - 0,44)
0,52
(0,41 - 0,63)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2504 0,04 0,15
(0,14 - 0,16)
0,059
(0,050 - 0,068)
0,14
(0,13 - 0,15)
0,39
(0,31 - 0,46)
0,59
(0,47 - 0,72)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1264 0 0,14
(0,13 - 0,16)
0,060
(0,051 - 0,069)
0,13
(0,11 - 0,15)
0,35
(0,27 - 0,43)
0,51
(0,39 - 0,64)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1241 0,08 0,13
(0,12 - 0,15)
0,052
(0,042 - 0,061)
0,13
(0,11 - 0,14)
0,34
(0,29 - 0,39)
0,53Tableau 48 note de bas de page E
(0,32 - 0,75)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1248 0,08 0,17
(0,15 - 0,18)
0,078
(0,066 - 0,090)
0,15
(0,13 - 0,16)
0,39
(0,31 - 0,46)
0,55
(0,40 - 0,71)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1263 0 0,17
(0,15 - 0,19)
0,070
(0,058 - 0,081)
0,15
(0,13 - 0,17)
0,47
(0,36 - 0,57)
0,63
(0,52 - 0,74)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 504 0 0,20
(0,17 - 0,22)
0,094
(0,077 - 0,11)
0,18
(0,16 - 0,21)
0,40
(0,32 - 0,47)
0,57
(0,39 - 0,75)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 489 0 0,18
(0,17 - 0,19)
0,088
(0,073 - 0,10)
0,16
(0,14 - 0,18)
0,38
(0,33 - 0,43)
0,53
(0,42 - 0,64)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 508 0 0,14
(0,13 - 0,16)
0,079
(0,071 - 0,087)
0,12
(0,11 - 0,14)
0,31
(0,26 - 0,37)
0,44Tableau 48 note de bas de page E
(0,26 - 0,63)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 501 0,20 0,13
(0,12 - 0,15)
0,068
(0,060 - 0,077)
0,12
(0,10 - 0,14)
0,29
(0,20 - 0,38)
0,37
(0,28 - 0,45)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 504 0 0,12
(0,11 - 0,13)
0,059
(0,055 - 0,063)
0,11
(0,095 - 0,12)
0,25
(0,18 - 0,32)
0,32
(0,25 - 0,40)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 0 0,11
(0,097 - 0,13)
0,052
(0,040 - 0,064)
0,099
(0,090 - 0,11)
0,29
(0,22 - 0,35)
0,37Tableau 48 note de bas de page E
(0,10 - 0,64)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 0 0,14
(0,12 - 0,16)
0,057
(0,043 - 0,071)
0,12
(0,090 - 0,16)
0,35
(0,23 - 0,47)
0,49
(0,36 - 0,62)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 350 0 0,14
(0,12 - 0,16)
0,060
(0,041 - 0,079)
0,13
(0,12 - 0,14)
0,34
(0,27 - 0,41)
0,50
(0,39 - 0,61)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 0 0,17
(0,15 - 0,18)
0,078
(0,067 - 0,088)
0,15
(0,12 - 0,17)
0,42
(0,36 - 0,47)
0,58
(0,45 - 0,70)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 0,17
(0,15 - 0,19)
0,062Tableau 48 note de bas de page E
(0,038 - 0,085)
0,16
(0,13 - 0,19)
0,48Tableau 48 note de bas de page E
(0,30 - 0,67)
0,63
(0,44 - 0,82)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 286 0,35 0,18
(0,16 - 0,19)
0,075
(0,060 - 0,089)
0,16
(0,14 - 0,18)
0,38Tableau 48 note de bas de page E
(0,24 - 0,53)
0,62
(0,47 - 0,78)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 0 0,16
(0,13 - 0,19)
0,059
(0,048 - 0,069)
0,13
(0,11 - 0,15)
0,46
(0,36 - 0,57)
0,81Tableau 48 note de bas de page E
(0,24 - 1,4)
Tableau 48 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 48

Tableau 48 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 48

2-Hydroxyphénanthrène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 49 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2520 0 0,067
(0,062 - 0,071)
0,027
(0,024 - 0,031)
0,065
(0,060 - 0,069)
0,17
(0,14 - 0,20)
0,23
(0,18 - 0,29)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2503 0 0,061
(0,054 - 0,068)
0,021
(0,016 - 0,025)
0,056
(0,048 - 0,064)
0,18
(0,16 - 0,20)
0,28
(0,24 - 0,33)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1265 0 0,074
(0,066 - 0,083)
0,029
(0,025 - 0,033)
0,070
(0,062 - 0,078)
0,18
(0,13 - 0,23)
0,26
(0,19 - 0,33)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1238 0 0,071
(0,065 - 0,078)
0,027
(0,023 - 0,031)
0,065
(0,058 - 0,071)
0,19
(0,15 - 0,23)
0,31
(0,21 - 0,41)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1255 0 0,060
(0,056 - 0,065)
0,024
(0,020 - 0,029)
0,058
(0,052 - 0,064)
0,14
(0,11 - 0,16)
0,19Tableau 49 note de bas de page E
(0,12 - 0,26)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1265 0 0,052
(0,044 - 0,063)
0,017
(0,013 - 0,021)
0,047
(0,035 - 0,059)
0,15
(0,11 - 0,18)
0,22Tableau 49 note de bas de page E
(0,10 - 0,33)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 506 0 0,043
(0,038 - 0,049)
0,023
(0,019 - 0,027)
0,040
(0,033 - 0,046)
0,086
(0,060 - 0,11)
0,11
(0,077 - 0,15)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 490 0 0,033
(0,028 - 0,038)
0,014
(0,010 - 0,018)
0,031
(0,028 - 0,035)
0,074
(0,067 - 0,081)
0,090
(0,076 - 0,10)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 510 0 0,052
(0,046 - 0,059)
0,025
(0,021 - 0,030)
0,050
(0,045 - 0,056)
0,10
(0,076 - 0,13)
0,14
(0,11 - 0,17)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 500 0 0,041
(0,036 - 0,045)
0,018
(0,014 - 0,022)
0,040
(0,034 - 0,047)
0,090
(0,073 - 0,11)
0,12
(0,085 - 0,17)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 506 0 0,067
(0,061 - 0,074)
0,033
(0,024 - 0,042)
0,064
(0,058 - 0,069)
0,16
(0,11 - 0,20)
0,19
(0,15 - 0,24)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 0 0,064
(0,054 - 0,075)
0,024
(0,017 - 0,032)
0,061
(0,051 - 0,071)
0,16
(0,12 - 0,20)
0,26Tableau 49 note de bas de page E
(0,13 - 0,38)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 354 0 0,069
(0,060 - 0,078)
0,028
(0,023 - 0,033)
0,067
(0,059 - 0,074)
0,17
(0,13 - 0,21)
0,23Tableau 49 note de bas de page E
(0,13 - 0,32)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 350 0 0,083
(0,072 - 0,095)
0,031
(0,026 - 0,036)
0,087
(0,068 - 0,11)
0,19Tableau 49 note de bas de page E
(0,12 - 0,26)
0,33Tableau 49 note de bas de page E
(0,17 - 0,49)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 359 0 0,073
(0,064 - 0,083)
0,027
(0,018 - 0,036)
0,071
(0,062 - 0,081)
0,20
(0,14 - 0,26)
0,27
(0,20 - 0,35)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 0,057
(0,048 - 0,068)
0,019Tableau 49 note de bas de page E
(0,011 - 0,028)
0,050
(0,037 - 0,062)
0,16Tableau 49 note de bas de page E
(0,098 - 0,23)
0,27Tableau 49 note de bas de page E
(0,17 - 0,37)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 285 0 0,064
(0,058 - 0,071)
0,026
(0,018 - 0,034)
0,062
(0,055 - 0,070)
0,15
(0,11 - 0,19)
Tableau 49 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 347 0 0,059
(0,049 - 0,073)
0,019Tableau 49 note de bas de page E
(0,012 - 0,027)
0,054
(0,043 - 0,064)
0,24Tableau 49 note de bas de page E
(0,12 - 0,36)
Tableau 49 note de bas de page F
Tableau 49 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 49

Tableau 49 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 49

Tableau 49 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 49

2-Hydroxyphénanthrène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 50 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2510 0 0,067
(0,062 - 0,072)
0,030
(0,027 - 0,034)
0,062
(0,057 - 0,067)
0,14
(0,12 - 0,16)
0,18
(0,16 - 0,20)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2502 0 0,063
(0,058 - 0,068)
0,028
(0,025 - 0,031)
0,056
(0,052 - 0,060)
0,16
(0,14 - 0,18)
0,21
(0,17 - 0,26)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1261 0 0,063
(0,058 - 0,070)
0,029
(0,027 - 0,031)
0,059
(0,052 - 0,066)
0,15
(0,12 - 0,18)
0,19
(0,15 - 0,23)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1238 0 0,059
(0,053 - 0,066)
0,028
(0,024 - 0,031)
0,054
(0,049 - 0,059)
0,17
(0,14 - 0,19)
0,20
(0,16 - 0,24)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1249 0 0,070
(0,062 - 0,078)
0,033
(0,028 - 0,039)
0,066
(0,060 - 0,072)
0,14
(0,11 - 0,17)
0,18
(0,12 - 0,23)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1264 0 0,067
(0,060 - 0,075)
0,031
(0,025 - 0,036)
0,061
(0,050 - 0,073)
0,16
(0,12 - 0,19)
0,22
(0,17 - 0,28)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 505 0 0,077
(0,066 - 0,089)
0,040
(0,032 - 0,047)
0,076
(0,064 - 0,088)
0,15
(0,12 - 0,19)
0,18Tableau 50 note de bas de page E
(0,089 - 0,27)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 489 0 0,063
(0,056 - 0,071)
0,034
(0,027 - 0,040)
0,058
(0,051 - 0,064)
0,13
(0,11 - 0,15)
0,17
(0,14 - 0,19)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 508 0 0,061
(0,055 - 0,067)
0,034
(0,029 - 0,039)
0,057
(0,052 - 0,061)
0,11
(0,080 - 0,15)
0,17
(0,12 - 0,22)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 500 0 0,052
(0,045 - 0,060)
0,027
(0,020 - 0,034)
0,048
(0,039 - 0,058)
0,10
(0,085 - 0,12)
0,13
(0,10 - 0,16)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 504 0 0,051
(0,046 - 0,057)
0,027
(0,025 - 0,029)
0,047
(0,042 - 0,052)
0,10
(0,073 - 0,13)
0,13Tableau 50 note de bas de page E
(0,078 - 0,18)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 0 0,048
(0,040 - 0,058)
0,024
(0,020 - 0,028)
0,045
(0,036 - 0,053)
0,099
(0,072 - 0,13)
0,13Tableau 50 note de bas de page E
(0,060 - 0,21)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 352 0 0,061
(0,053 - 0,071)
0,029
(0,026 - 0,032)
0,057
(0,048 - 0,066)
0,15
(0,10 - 0,19)
0,18
(0,14 - 0,22)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 350 0 0,064
(0,055 - 0,073)
0,029
(0,024 - 0,033)
0,055
(0,049 - 0,062)
0,17
(0,14 - 0,20)
0,20
(0,14 - 0,26)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 0 0,074
(0,067 - 0,081)
0,033
(0,028 - 0,038)
0,071
(0,063 - 0,078)
0,17
(0,13 - 0,20)
0,18
(0,14 - 0,22)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 0,067
(0,059 - 0,077)
0,029
(0,024 - 0,035)
0,066
(0,057 - 0,075)
0,17
(0,12 - 0,21)
0,22
(0,16 - 0,29)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 284 0 0,075
(0,067 - 0,084)
0,036
(0,029 - 0,043)
0,066
(0,061 - 0,072)
0,14Tableau 50 note de bas de page E
(0,085 - 0,19)
Tableau 50 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 347 0 0,068
(0,057 - 0,082)
0,029
(0,022 - 0,037)
0,057
(0,048 - 0,066)
0,19
(0,13 - 0,24)
Tableau 50 note de bas de page F
Tableau 50 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 50

Tableau 50 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 50

Tableau 50 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 50

3-Hydroxyphénanthrène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 51 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2515 0 0,087
(0,080 - 0,095)
0,026
(0,023 - 0,029)
0,089
(0,080 - 0,098)
0,28
(0,22 - 0,35)
0,39
(0,31 - 0,46)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2505 0 0,083
(0,077 - 0,090)
0,021
(0,016 - 0,026)
0,081
(0,075 - 0,087)
0,29
(0,24 - 0,34)
0,48
(0,40 - 0,57)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1265 0 0,10
(0,087 - 0,12)
0,030
(0,026 - 0,035)
0,099
(0,085 - 0,11)
0,33
(0,25 - 0,42)
0,45
(0,30 - 0,60)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1241 0 0,099
(0,092 - 0,11)
0,029
(0,020 - 0,039)
0,098
(0,084 - 0,11)
0,33
(0,25 - 0,40)
0,54
(0,44 - 0,64)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1250 0 0,075
(0,069 - 0,082)
0,022
(0,018 - 0,026)
0,078
(0,066 - 0,090)
0,22
(0,14 - 0,29)
0,35
(0,26 - 0,44)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1264 0 0,070
(0,060 - 0,082)
0,017
(0,013 - 0,021)
0,065
(0,051 - 0,079)
0,28
(0,22 - 0,34)
0,40
(0,27 - 0,52)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 501 0 0,077
(0,068 - 0,086)
0,030
(0,026 - 0,034)
0,076
(0,064 - 0,088)
0,18Tableau 51 note de bas de page E
(0,10 - 0,25)
0,28
(0,20 - 0,35)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 490 0 0,065
(0,058 - 0,074)
0,020
(0,015 - 0,024)
0,067
(0,059 - 0,075)
0,19
(0,16 - 0,22)
0,28
(0,22 - 0,34)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 0 0,084
(0,071 - 0,099)
0,029
(0,023 - 0,035)
0,092
(0,072 - 0,11)
0,21
(0,16 - 0,27)
0,28
(0,21 - 0,34)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 501 0 0,069
(0,059 - 0,081)
0,021
(0,014 - 0,029)
0,073
(0,059 - 0,087)
0,17
(0,13 - 0,21)
0,22
(0,16 - 0,28)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 506 0 0,094
(0,084 - 0,11)
0,033
(0,025 - 0,042)
0,091
(0,077 - 0,10)
0,26
(0,18 - 0,33)
0,35Tableau 51 note de bas de page E
(0,20 - 0,50)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 0 0,091
(0,081 - 0,10)
0,028Tableau 51 note de bas de page E
(0,015 - 0,040)
0,089
(0,075 - 0,10)
0,28
(0,19 - 0,38)
0,42
(0,30 - 0,55)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 0 0,091
(0,078 - 0,11)
0,027
(0,020 - 0,034)
0,099
(0,070 - 0,13)
0,30
(0,21 - 0,39)
0,38
(0,27 - 0,49)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 350 0 0,11
(0,093 - 0,13)
0,035
(0,026 - 0,044)
0,10
(0,077 - 0,13)
0,30Tableau 51 note de bas de page E
(0,19 - 0,40)
0,58Tableau 51 note de bas de page E
(0,25 - 0,91)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 358 0 0,091
(0,078 - 0,11)
0,023Tableau 51 note de bas de page E
(0,014 - 0,032)
0,093
(0,082 - 0,10)
0,34
(0,27 - 0,41)
0,44Tableau 51 note de bas de page E
(0,27 - 0,60)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 0,078
(0,066 - 0,092)
0,021
(0,015 - 0,027)
0,074
(0,060 - 0,088)
0,29
(0,22 - 0,35)
0,38
(0,26 - 0,50)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 286 0 0,073
(0,063 - 0,085)
0,020
(0,016 - 0,025)
0,073
(0,059 - 0,086)
0,24
(0,18 - 0,29)
0,33Tableau 51 note de bas de page E
(0,12 - 0,54)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 0 0,072
(0,058 - 0,089)
0,015Tableau 51 note de bas de page E
(0,0058 - 0,024)
0,066
(0,050 - 0,083)
0,48
(0,32 - 0,65)
0,58
(0,39 - 0,76)
Tableau 51 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 51

Tableau 51 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 51

3-Hydroxyphénanthrène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 52 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2505 0 0,087
(0,080 - 0,094)
0,038
(0,035 - 0,041)
0,079
(0,073 - 0,085)
0,23
(0,18 - 0,27)
0,37
(0,29 - 0,46)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2504 0 0,086
(0,080 - 0,092)
0,032
(0,029 - 0,035)
0,082
(0,072 - 0,091)
0,26
(0,23 - 0,28)
0,35
(0,28 - 0,42)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1261 0 0,086
(0,076 - 0,098)
0,035
(0,031 - 0,039)
0,079
(0,069 - 0,090)
0,26
(0,18 - 0,35)
0,42
(0,29 - 0,55)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1241 0 0,083
(0,074 - 0,093)
0,031
(0,027 - 0,036)
0,078
(0,063 - 0,093)
0,26
(0,24 - 0,27)
0,35
(0,25 - 0,44)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1244 0 0,087
(0,079 - 0,095)
0,042
(0,037 - 0,046)
0,079
(0,072 - 0,086)
0,19
(0,15 - 0,23)
0,31Tableau 52 note de bas de page E
(0,15 - 0,47)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1263 0 0,090
(0,081 - 0,099)
0,036
(0,033 - 0,039)
0,084
(0,073 - 0,095)
0,26
(0,20 - 0,32)
0,35
(0,26 - 0,45)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 500 0 0,14
(0,12 - 0,15)
0,067
(0,059 - 0,076)
0,13
(0,11 - 0,15)
0,29
(0,25 - 0,33)
0,36
(0,27 - 0,44)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 489 0 0,13
(0,12 - 0,14)
0,065
(0,056 - 0,074)
0,11
(0,097 - 0,12)
0,28
(0,24 - 0,31)
0,41
(0,31 - 0,51)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 507 0 0,098
(0,087 - 0,11)
0,049
(0,039 - 0,058)
0,087
(0,075 - 0,10)
0,20
(0,14 - 0,25)
0,27Tableau 52 note de bas de page E
(0,098 - 0,44)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 501 0 0,088
(0,076 - 0,10)
0,043
(0,038 - 0,048)
0,082
(0,064 - 0,10)
0,18
(0,13 - 0,24)
0,24
(0,17 - 0,30)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 504 0 0,072
(0,064 - 0,081)
0,037
(0,034 - 0,039)
0,068
(0,061 - 0,074)
0,14Tableau 52 note de bas de page E
(0,060 - 0,22)
0,23Tableau 52 note de bas de page E
(0,13 - 0,32)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 505 0 0,069
(0,062 - 0,077)
0,034
(0,029 - 0,038)
0,060
(0,051 - 0,068)
0,15
(0,11 - 0,19)
0,24Tableau 52 note de bas de page E
(0,13 - 0,36)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 0 0,081
(0,071 - 0,093)
0,038
(0,033 - 0,042)
0,069
(0,055 - 0,082)
0,23Tableau 52 note de bas de page E
(0,12 - 0,33)
0,38Tableau 52 note de bas de page E
(0,23 - 0,52)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 350 0 0,084
(0,070 - 0,10)
0,031
(0,025 - 0,038)
0,081
(0,065 - 0,098)
0,25
(0,20 - 0,31)
0,34
(0,22 - 0,47)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 356 0 0,092
(0,083 - 0,10)
0,037
(0,032 - 0,043)
0,086
(0,073 - 0,099)
0,27
(0,18 - 0,35)
0,45
(0,32 - 0,58)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 311 0 0,092
(0,081 - 0,10)
0,033
(0,026 - 0,040)
0,097
(0,087 - 0,11)
0,28
(0,20 - 0,35)
0,34
(0,22 - 0,45)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 285 0 0,085
(0,075 - 0,096)
0,039
(0,032 - 0,045)
0,077
(0,071 - 0,083)
0,18Tableau 52 note de bas de page E
(0,11 - 0,24)
0,30Tableau 52 note de bas de page E
(0,13 - 0,47)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 348 0 0,083
(0,069 - 0,10)
0,030
(0,022 - 0,038)
0,069
(0,059 - 0,079)
0,33
(0,24 - 0,41)
0,43Tableau 52 note de bas de page E
(0,18 - 0,68)
Tableau 52 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 52

Tableau 52 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 52

4-Hydroxyphénanthrène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 53 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2519 0,08 0,024
(0,022 - 0,027)
0,0065
(0,0055 - 0,0075)
0,019
(0,016 - 0,022)
0,091
(0,074 - 0,11)
0,13
(0,11 - 0,15)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2495 4,33 0,021
(0,019 - 0,023)
0,0055
(0,0044 - 0,0065)
0,020
(0,016 - 0,023)
0,086
(0,068 - 0,10)
0,14
(0,11 - 0,18)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1266 0 0,027
(0,023 - 0,031)
0,0071
(0,0053 - 0,0088)
0,022
(0,017 - 0,027)
0,10
(0,074 - 0,13)
0,15
(0,10 - 0,20)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1236 3,32 0,024
(0,021 - 0,027)
0,0067
(0,0047 - 0,0087)
0,023
(0,020 - 0,026)
0,097
(0,074 - 0,12)
0,15
(0,11 - 0,19)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1253 0,16 0,022
(0,020 - 0,024)
0,0058
(0,0047 - 0,0070)
0,017
(0,014 - 0,020)
0,085
(0,065 - 0,10)
0,13
(0,095 - 0,16)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1259 5,32 0,018
(0,015 - 0,023)
0,0044
(0,0031 - 0,0058)
0,017
(0,011 - 0,022)
0,076
(0,052 - 0,10)
0,13Tableau 53 note de bas de page E
(0,079 - 0,18)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 505 0 0,017
(0,015 - 0,020)
0,0056
(0,0045 - 0,0068)
0,014
(0,012 - 0,016)
0,051
(0,042 - 0,061)
0,063Tableau 53 note de bas de page E
(0,032 - 0,093)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 488 4,30 0,014
(0,012 - 0,016)
0,0045
(0,0031 - 0,0059)
0,013
(0,011 - 0,016)
0,047
(0,038 - 0,056)
0,062
(0,051 - 0,073)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 510 0 0,020
(0,016 - 0,023)
0,0063
(0,0054 - 0,0073)
0,016
(0,012 - 0,020)
0,057
(0,040 - 0,075)
0,074
(0,049 - 0,099)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 500 4,40 0,014
(0,013 - 0,017)
0,0046
(0,0033 - 0,0059)
0,015
(0,012 - 0,018)
0,041
(0,032 - 0,050)
0,062
(0,050 - 0,073)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 505 0,20 0,023
(0,020 - 0,025)
0,0075
(0,0055 - 0,0096)
0,018
(0,016 - 0,021)
0,067
(0,053 - 0,081)
0,094
(0,062 - 0,12)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 504 4,56 0,021
(0,018 - 0,024)
0,0068
(0,0053 - 0,0083)
0,018
(0,015 - 0,021)
0,077
(0,052 - 0,10)
0,11Tableau 53 note de bas de page E
(0,070 - 0,16)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 0 0,026
(0,022 - 0,031)
0,0064
(0,0045 - 0,0083)
0,025Tableau 53 note de bas de page E
(0,014 - 0,036)
0,088
(0,057 - 0,12)
0,13
(0,086 - 0,18)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 349 2,87 0,027
(0,022 - 0,034)
0,0072
(0,0054 - 0,0090)
0,028
(0,020 - 0,036)
0,095Tableau 53 note de bas de page E
(0,057 - 0,13)
0,16Tableau 53 note de bas de page E
(0,088 - 0,24)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 0 0,027
(0,023 - 0,032)
0,0075
(0,0053 - 0,0098)
0,020
(0,015 - 0,024)
0,11
(0,085 - 0,14)
0,15Tableau 53 note de bas de page E
(0,097 - 0,21)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 308 4,55 0,021
(0,017 - 0,025)
0,0045Tableau 53 note de bas de page E
(<LD - 0,0067)
0,019
(0,014 - 0,025)
0,090Tableau 53 note de bas de page E
(0,050 - 0,13)
0,12Tableau 53 note de bas de page E
(0,075 - 0,17)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 287 0,35 0,022
(0,019 - 0,026)
0,0057
(0,0044 - 0,0070)
0,018
(0,013 - 0,022)
0,086Tableau 53 note de bas de page E
(0,054 - 0,12)
0,14Tableau 53 note de bas de page E
(0,075 - 0,21)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 346 5,20 0,020
(0,016 - 0,024)
0,0047Tableau 53 note de bas de page E
(<LD - 0,0071)
0,018
(0,013 - 0,022)
Tableau 53 note de bas de page F 0,25Tableau 53 note de bas de page E
(0,12 - 0,39)
Tableau 53 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 53

Tableau 53 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 53

Tableau 53 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 53

4-Hydroxyphénanthrène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 54 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2509 0,08 0,024
(0,022 - 0,026)
0,0089
(0,0084 - 0,0095)
0,020
(0,016 - 0,024)
0,077
(0,060 - 0,094)
0,11
(0,082 - 0,14)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2494 4,33 0,022
(0,020 - 0,024)
0,0077
(0,0066 - 0,0088)
0,019
(0,016 - 0,021)
0,076
(0,067 - 0,085)
0,10
(0,083 - 0,12)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1262 0 0,022
(0,019 - 0,026)
0,0078
(0,0070 - 0,0087)
0,020
(0,019 - 0,020)
0,088
(0,061 - 0,11)
0,13
(0,085 - 0,17)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1236 3,32 0,020
(0,017 - 0,023)
0,0071
(0,0056 - 0,0087)
0,017
(0,014 - 0,019)
0,077
(0,063 - 0,091)
0,099
(0,081 - 0,12)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1247 0,16 0,026
(0,023 - 0,029)
0,0092
(0,0089 - 0,0095)
0,027
(0,018 - 0,035)
0,068
(0,051 - 0,086)
0,10
(0,070 - 0,13)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1258 5,32 0,023
(0,021 - 0,026)
0,0081
(0,0069 - 0,0094)
0,022
(0,019 - 0,025)
0,076
(0,061 - 0,090)
0,11
(0,079 - 0,14)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 504 0 0,030
(0,026 - 0,035)
0,0095
(0,0089 - 0,010)
0,024
(0,021 - 0,028)
0,085
(0,069 - 0,10)
0,097
(0,076 - 0,12)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 487 4,30 0,026
(0,024 - 0,029)
0,011
(0,010 - 0,012)
0,023
(0,019 - 0,027)
0,068
(0,062 - 0,074)
0,095
(0,075 - 0,12)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 508 0 0,022
(0,018 - 0,026)
0,0091
(0,0088 - 0,0094)
0,016
(0,012 - 0,020)
0,060
(0,042 - 0,078)
0,080
(0,060 - 0,10)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 500 4,40 0,018
(0,016 - 0,021)
0,0078
(0,0066 - 0,0089)
0,017
(0,014 - 0,020)
0,045
(0,040 - 0,050)
0,052
(0,043 - 0,061)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 503 0,20 0,017
(0,015 - 0,019)
0,0077
(0,0068 - 0,0086)
0,019Tableau 54 note de bas de page E
(0,011 - 0,027)
0,042
(0,030 - 0,054)
0,059
(0,039 - 0,078)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 504 4,56 0,016
(0,014 - 0,018)
0,0070
(0,0060 - 0,0080)
0,013
(0,011 - 0,016)
0,036
(0,025 - 0,047)
Tableau 54 note de bas de page F
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 0 0,023
(0,019 - 0,027)
0,0078
(0,0065 - 0,0091)
0,020
(0,018 - 0,021)
0,070Tableau 54 note de bas de page E
(0,041 - 0,098)
0,11Tableau 54 note de bas de page E
(0,067 - 0,16)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 349 2,87 0,021
(0,017 - 0,026)
0,0080
(0,0064 - 0,0096)
0,017
(0,012 - 0,022)
0,077
(0,059 - 0,095)
0,093
(0,071 - 0,11)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 355 0 0,027
(0,024 - 0,030)
0,0091
(0,0087 - 0,0095)
0,027
(0,018 - 0,036)
0,091
(0,074 - 0,11)
0,14Tableau 54 note de bas de page E
(0,088 - 0,19)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 308 4,55 0,024
(0,020 - 0,029)
0,0080
(0,0054 - 0,011)
0,024
(0,018 - 0,030)
0,083
(0,060 - 0,11)
0,11Tableau 54 note de bas de page E
(0,070 - 0,15)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 286 0,35 0,026
(0,023 - 0,031)
0,0090
(0,0082 - 0,0098)
0,029Tableau 54 note de bas de page E
(0,018 - 0,040)
0,081Tableau 54 note de bas de page E
(0,048 - 0,11)
0,13Tableau 54 note de bas de page E
(0,070 - 0,19)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 346 5,20 0,023
(0,019 - 0,027)
0,0074
(0,0058 - 0,0090)
0,020
(0,015 - 0,024)
0,096Tableau 54 note de bas de page E
(0,059 - 0,13)
0,14Tableau 54 note de bas de page E
(0,075 - 0,21)
Tableau 54 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 54

Tableau 54 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 54

Tableau 54 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 54

9-Hydroxyphénanthrène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 55 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2474 5,86 0,039
(0,034 - 0,044)
0,0075
(0,0066 - 0,0084)
0,036
(0,029 - 0,043)
0,24
(0,18 - 0,31)
0,41
(0,33 - 0,49)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2295 3,66 0,036
(0,033 - 0,040)
0,0080
(0,0059 - 0,010)
0,034
(0,029 - 0,038)
0,19
(0,14 - 0,23)
0,32
(0,21 - 0,43)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1249 5,44 0,043
(0,035 - 0,052)
0,0080
(0,0065 - 0,0094)
0,043
(0,033 - 0,053)
0,25Tableau 55 note de bas de page E
(0,15 - 0,35)
0,49
(0,32 - 0,65)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1155 2,60 0,040
(0,036 - 0,045)
0,0099
(0,0086 - 0,011)
0,037
(0,032 - 0,041)
0,19
(0,15 - 0,22)
0,26Tableau 55 note de bas de page E
(0,12 - 0,40)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1225 6,29 0,035
(0,031 - 0,040)
0,0070
(0,0053 - 0,0086)
0,032
(0,028 - 0,036)
0,23Tableau 55 note de bas de page E
(0,11 - 0,34)
0,38
(0,26 - 0,50)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1140 4,74 0,032
(0,026 - 0,039)
0,0070
(0,0045 - 0,0095)
0,032
(0,026 - 0,037)
0,19Tableau 55 note de bas de page E
(0,083 - 0,29)
0,39
(0,25 - 0,53)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 490 11,43 0,018
(0,015 - 0,022)
<LD 0,020
(0,017 - 0,023)
0,072
(0,054 - 0,089)
0,095Tableau 55 note de bas de page E
(0,041 - 0,15)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 426 4,46 0,019
(0,017 - 0,022)
0,0069Tableau 55 note de bas de page E
(<LD - 0,0099)
0,019
(0,015 - 0,023)
0,057
(0,042 - 0,072)
0,072
(0,051 - 0,093)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 502 5,78 0,019
(0,015 - 0,023)
0,0044Tableau 55 note de bas de page E
(<LD - 0,0075)
0,022
(0,017 - 0,026)
0,056
(0,043 - 0,069)
0,076
(0,055 - 0,097)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 447 4,92 0,019
(0,017 - 0,022)
0,0058Tableau 55 note de bas de page E
(<LD - 0,0091)
0,021
(0,019 - 0,023)
0,048
(0,041 - 0,054)
Tableau 55 note de bas de page F
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 499 5,41 0,027
(0,023 - 0,032)
0,0073
(0,0058 - 0,0089)
0,029
(0,023 - 0,035)
0,099
(0,076 - 0,12)
0,15Tableau 55 note de bas de page E
(0,092 - 0,20)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 480 3,75 0,026
(0,021 - 0,031)
0,0070Tableau 55 note de bas de page E
(0,0040 - 0,0099)
0,022
(0,018 - 0,026)
0,10
(0,066 - 0,13)
Tableau 55 note de bas de page F
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 348 3,45 0,041
(0,034 - 0,050)
0,0088Tableau 55 note de bas de page E
(0,0055 - 0,012)
0,040
(0,030 - 0,050)
0,23Tableau 55 note de bas de page E
(0,088 - 0,38)
0,39Tableau 55 note de bas de page E
(0,20 - 0,58)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 331 2,11 0,040
(0,031 - 0,051)
0,0094
(0,0072 - 0,012)
0,036
(0,030 - 0,043)
0,19
(0,13 - 0,25)
0,23Tableau 55 note de bas de page E
(0,088 - 0,36)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 350 3,14 0,049
(0,040 - 0,059)
0,0089
(0,0071 - 0,011)
0,045
(0,034 - 0,056)
0,31
(0,23 - 0,38)
0,48
(0,40 - 0,56)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 287 4,18 0,041
(0,031 - 0,054)
0,0080
(0,0052 - 0,011)
0,043
(0,031 - 0,055)
0,22Tableau 55 note de bas de page E
(0,086 - 0,35)
0,38Tableau 55 note de bas de page E
(0,22 - 0,53)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 285 3,51 0,043
(0,033 - 0,056)
0,0065Tableau 55 note de bas de page E
(<LD - 0,0092)
0,035
(0,024 - 0,045)
0,31Tableau 55 note de bas de page E
(0,19 - 0,42)
0,60Tableau 55 note de bas de page E
(0,34 - 0,85)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 324 1,85 0,041
(0,034 - 0,050)
Tableau 55 note de bas de page F 0,040
(0,031 - 0,049)
0,28Tableau 55 note de bas de page E
(0,076 - 0,49)
Tableau 55 note de bas de page F
Tableau 55 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 55

Tableau 55 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 55

Tableau 55 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 55

9-Hydroxyphénanthrène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 56 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2464 5,86 0,039
(0,034 - 0,044)
0,010
(0,0091 - 0,011)
0,032
(0,026 - 0,038)
0,22
(0,16 - 0,28)
0,34
(0,26 - 0,42)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2294 3,66 0,037
(0,034 - 0,041)
0,011
(0,0095 - 0,012)
0,032
(0,028 - 0,037)
0,17
(0,13 - 0,21)
0,29
(0,20 - 0,38)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1245 5,44 0,037
(0,030 - 0,045)
0,0099
(0,0077 - 0,012)
0,029
(0,022 - 0,035)
0,23Tableau 56 note de bas de page E
(0,14 - 0,33)
0,38
(0,27 - 0,48)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1155 2,60 0,033
(0,028 - 0,040)
0,0097
(0,0079 - 0,012)
0,030
(0,023 - 0,037)
0,16
(0,11 - 0,21)
0,23
(0,16 - 0,30)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1219 6,29 0,041
(0,035 - 0,048)
0,010Tableau 56 note de bas de page E
(0,0060 - 0,014)
0,035
(0,027 - 0,043)
0,21Tableau 56 note de bas de page E
(0,13 - 0,29)
0,29Tableau 56 note de bas de page E
(0,18 - 0,39)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1139 4,74 0,041
(0,037 - 0,046)
0,012
(0,010 - 0,013)
0,035
(0,030 - 0,039)
0,21Tableau 56 note de bas de page E
(0,12 - 0,30)
0,39
(0,25 - 0,53)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 489 11,43 0,032
(0,027 - 0,037)
<LD 0,037
(0,030 - 0,043)
0,11
(0,086 - 0,13)
0,14Tableau 56 note de bas de page E
(0,086 - 0,20)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 425 4,46 0,037
(0,035 - 0,040)
0,017
(0,013 - 0,020)
0,036
(0,032 - 0,040)
0,081
(0,066 - 0,095)
0,10
(0,086 - 0,12)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 500 5,78 0,022
(0,018 - 0,027)
0,0068Tableau 56 note de bas de page E
(<LD - 0,010)
0,025
(0,021 - 0,029)
0,053
(0,044 - 0,063)
0,071
(0,050 - 0,093)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 447 4,92 0,025
(0,022 - 0,028)
0,012
(0,0086 - 0,015)
0,023
(0,020 - 0,025)
0,057
(0,046 - 0,069)
0,082Tableau 56 note de bas de page E
(0,037 - 0,13)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 497 5,41 0,021
(0,018 - 0,024)
0,0076
(0,0060 - 0,0092)
0,020
(0,017 - 0,022)
0,059Tableau 56 note de bas de page E
(0,037 - 0,082)
0,087Tableau 56 note de bas de page E
(0,043 - 0,13)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 480 3,75 0,019
(0,017 - 0,022)
0,0087
(0,0071 - 0,010)
0,016
(0,014 - 0,018)
0,056Tableau 56 note de bas de page E
(0,030 - 0,082)
0,097Tableau 56 note de bas de page E
(0,042 - 0,15)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 346 3,45 0,037
(0,029 - 0,047)
0,010Tableau 56 note de bas de page E
(0,0047 - 0,015)
0,028
(0,020 - 0,035)
0,26Tableau 56 note de bas de page E
(0,11 - 0,41)
0,36Tableau 56 note de bas de page E
(0,22 - 0,51)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 331 2,11 0,030
(0,023 - 0,040)
0,010
(0,0066 - 0,013)
0,025Tableau 56 note de bas de page E
(0,012 - 0,038)
0,12Tableau 56 note de bas de page E
(0,048 - 0,20)
0,17Tableau 56 note de bas de page E
(0,093 - 0,25)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 348 3,14 0,049
(0,040 - 0,060)
0,012Tableau 56 note de bas de page E
(0,0067 - 0,018)
0,043
(0,030 - 0,056)
0,25
(0,19 - 0,31)
0,40Tableau 56 note de bas de page E
(0,25 - 0,55)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 287 4,18 0,048
(0,038 - 0,060)
0,011
(0,0076 - 0,015)
0,042Tableau 56 note de bas de page E
(0,024 - 0,061)
0,24Tableau 56 note de bas de page E
(0,10 - 0,37)
0,39Tableau 56 note de bas de page E
(0,23 - 0,56)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 284 3,51 0,051
(0,040 - 0,064)
0,013Tableau 56 note de bas de page E
(0,0078 - 0,019)
0,039Tableau 56 note de bas de page E
(0,023 - 0,056)
0,29Tableau 56 note de bas de page E
(0,18 - 0,40)
Tableau 56 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 324 1,85 0,048
(0,040 - 0,058)
0,013
(0,0097 - 0,017)
0,041
(0,031 - 0,051)
0,25Tableau 56 note de bas de page E
(0,14 - 0,36)
0,37Tableau 56 note de bas de page E
(0,21 - 0,54)
Tableau 56 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 56

Tableau 56 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 56

Tableau 56 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 56

Pyrène

Le pyrène est un hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) composé de quatre noyaux benzéniques fusionnés. On l'utilise comme intermédiaire dans la synthèse des teintures et des sondes moléculaires fluorescentes pour la recherche biomédicale (OMS, 1998).

L'absorption du pyrène se produit rapidement dans les voies respiratoires, mais plus lentement dans le tractus gastro-intestinal et la peau (Faust, 1993c). Après une administration par voie orale à des rats, la présence de pyrène a surtout été observée dans le tractus gastro-intestinal (Mitchell & Tu, 1979). Le 1-hydroxypyrène est le principal métabolite du pyrène (CIRC, 2010). Chez les humains, l'élimination du 1-hydroxypyrène dans l'urine est triphasée, avec des demi-vies de 5, 22 et 408 heures (ACGIH, 2005). Des études de surveillance de l'exposition au pyrène permettent de mesurer les concentrations urinaires de 1-hydroxypyrène afin d'évaluer les expositions récentes et chroniques (Becker et coll., 2003; CDC, 2009; Hopf et coll., 2009; Jongeneelen et coll., 1985). La présence de 1-hydroxypyrène dans l'urine peut également servir de biomarqueur de l'exposition totale aux HAP, étant donné que le pyrène est présent dans la plupart des mélanges de HAP (Hopf et coll., 2009; OMS, 1998).

L'exposition subchronique au pyrène par voie orale entraîne des effets rénaux et hépatiques chez des animaux de laboratoire. Le foie pourrait être le principal organe cible de la toxicité (Faust, 1993c; TRL, 1989). Compte tenu des données probantes limitées sur sa cancérogénicité, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le pyrène dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 2010).

Le taux de 1-hydroxypyrène a été mesuré dans l'urine de 73 sujets âgés de 16 à 64 ans, non-fumeurs, qui ne sont pas exposés au pyrène en milieu professionnel et qui vivent à environ 1 kilomètre d'une aluminerie de Baie-Comeau, au Québec. La moyenne géométrique de la concentration urinaire de 1-hydroxypyrène était de 0,090 à 0,111 µg/g de créatinine pour ces sujets, contre 0,048 à 0,077 µg/g de créatinine pour un groupe témoin de 71 individus vivant à au moins 11 kilomètres de l'usine (Bouchard et coll., 2009). Une étude a évalué l'exposition aux HAP des pompiers de Toronto, en Ontario, alors qu'ils portaient leur équipement de protection pour participer à des activités de lutte contre les incendies (Caux et coll., 2002). On a prélevé des échantillons d'urine auprès de 43 pompiers sur une période de 20 heures. La concentration urinaire de 1-hydroxypyrène variait de < 0,043 à 7,00 µg/g de créatinine (Caux et coll., 2002). Une étude de biosurveillance pilote réalisée à Hamilton, en Ontario, auprès de 19 femmes enceintes âgées de 19 à 42 ans, a trouvé que la moyenne géométrique de la concentration urinaire de 1-hydroxypyrène était de 0,1359 µg/g de créatinine (Nethery et coll., 2012).

La concentration du 1-hydroxypyrène dans l'urine a été mesurée pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les résultats sont exprimés en µg/L et en µg/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable de 1-hydroxypyrène dans l'urine est un indicateur d'une exposition au pyrène, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

1-Hydroxypyrène - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 57 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2422 0,04 0,11
(0,099 - 0,12)
0,031
(0,027 - 0,034)
0,10
(0,092 - 0,11)
0,35
(0,31 - 0,39)
0,57
(0,47 - 0,68)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2410 0,04 0,088
(0,078 - 0,10)
0,027
(0,020 - 0,035)
0,087
(0,078 - 0,096)
0,31
(0,26 - 0,35)
0,46
(0,38 - 0,55)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1206 0 0,12
(0,11 - 0,14)
0,040
(0,034 - 0,045)
0,12
(0,10 - 0,13)
0,38
(0,25 - 0,50)
0,59
(0,46 - 0,73)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1178 0,08 0,10
(0,090 - 0,12)
0,033
(0,023 - 0,042)
0,094
(0,088 - 0,10)
0,36
(0,30 - 0,43)
0,52
(0,45 - 0,60)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1216 0,08 0,095
(0,088 - 0,10)
0,026
(0,021 - 0,031)
0,095
(0,085 - 0,10)
0,33
(0,28 - 0,37)
0,48
(0,34 - 0,62)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1232 0 0,077
(0,064 - 0,092)
0,022Tableau 57 note de bas de page E
(0,014 - 0,031)
0,077
(0,061 - 0,093)
0,26
(0,21 - 0,30)
0,36
(0,25 - 0,48)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 504 0 0,12
(0,11 - 0,13)
0,050
(0,041 - 0,059)
0,11
(0,10 - 0,12)
0,27
(0,20 - 0,34)
0,40
(0,30 - 0,51)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 493 0 0,093
(0,077 - 0,11)
0,029
(0,023 - 0,036)
0,098
(0,081 - 0,12)
0,26
(0,21 - 0,31)
0,31
(0,25 - 0,37)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 507 0 0,13
(0,11 - 0,15)
0,049
(0,039 - 0,058)
0,12
(0,096 - 0,14)
0,34
(0,25 - 0,42)
0,47
(0,34 - 0,60)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 501 0 0,092
(0,084 - 0,10)
0,032
(0,024 - 0,039)
0,097
(0,088 - 0,11)
0,21
(0,16 - 0,26)
0,28
(0,22 - 0,33)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 480 0 0,15
(0,14 - 0,17)
0,050Tableau 57 note de bas de page E
(0,031 - 0,069)
0,15
(0,13 - 0,17)
0,44
(0,36 - 0,52)
0,62
(0,45 - 0,79)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 473 0 0,12
(0,097 - 0,14)
0,040Tableau 57 note de bas de page E
(0,024 - 0,057)
0,11
(0,092 - 0,13)
0,34
(0,24 - 0,43)
0,47
(0,34 - 0,60)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 327 0 0,13
(0,11 - 0,15)
0,041
(0,027 - 0,054)
0,12
(0,10 - 0,14)
0,35
(0,29 - 0,42)
0,48Tableau 57 note de bas de page E
(0,27 - 0,69)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 308 0 0,12
(0,10 - 0,15)
0,037
(0,025 - 0,048)
0,11
(0,077 - 0,15)
0,36
(0,25 - 0,47)
Tableau 57 note de bas de page F
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 329 0,30 0,10
(0,084 - 0,12)
0,026Tableau 57 note de bas de page E
(0,012 - 0,039)
0,094
(0,076 - 0,11)
0,44Tableau 57 note de bas de page E
(0,22 - 0,65)
0,58
(0,47 - 0,69)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 296 0 0,080
(0,067 - 0,095)
0,027Tableau 57 note de bas de page E
(0,016 - 0,039)
0,079
(0,063 - 0,095)
0,26Tableau 57 note de bas de page E
(0,14 - 0,38)
0,43Tableau 57 note de bas de page E
(0,26 - 0,60)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 275 0 0,067
(0,057 - 0,079)
0,024
(0,018 - 0,030)
0,062
(0,048 - 0,076)
0,20
(0,16 - 0,24)
Tableau 57 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 339 0,29 0,064
(0,051 - 0,081)
0,015Tableau 57 note de bas de page E
(0,0086 - 0,022)
0,060
(0,041 - 0,079)
0,31
(0,20 - 0,41)
0,50Tableau 57 note de bas de page E
(0,29 - 0,71)
Tableau 57 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 57

Tableau 57 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 57

Tableau 57 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 57

1-Hydroxypyrène (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 58 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2412 0,04 0,11
(0,10 - 0,12)
0,045
(0,042 - 0,048)
0,099
(0,096 - 0,10)
0,28
(0,24 - 0,33)
0,40
(0,31 - 0,50)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2409 0,04 0,094
(0,084 - 0,10)
0,034
(0,028 - 0,040)
0,088
(0,079 - 0,096)
0,25
(0,20 - 0,29)
0,36
(0,24 - 0,47)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1202 0 0,11
(0,093 - 0,12)
0,042
(0,036 - 0,047)
0,098
(0,091 - 0,10)
0,31
(0,24 - 0,39)
0,43Tableau 58 note de bas de page E
(0,28 - 0,59)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1178 0,08 0,089
(0,076 - 0,10)
0,030
(0,020 - 0,039)
0,087
(0,075 - 0,099)
0,25
(0,18 - 0,31)
0,35
(0,26 - 0,44)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1210 0,08 0,11
(0,10 - 0,12)
0,048
(0,044 - 0,052)
0,099
(0,094 - 0,11)
0,26
(0,21 - 0,31)
0,38
(0,28 - 0,49)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1231 0 0,099
(0,087 - 0,11)
0,038
(0,027 - 0,049)
0,088
(0,071 - 0,11)
0,25
(0,19 - 0,30)
0,42Tableau 58 note de bas de page E
(0,23 - 0,60)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 503 0 0,21
(0,20 - 0,23)
0,11
(0,089 - 0,12)
0,20
(0,18 - 0,23)
0,41
(0,35 - 0,46)
0,51
(0,42 - 0,60)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 492 0 0,18
(0,16 - 0,20)
0,094
(0,078 - 0,11)
0,17
(0,15 - 0,20)
0,34
(0,28 - 0,41)
0,43
(0,38 - 0,49)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 505 0 0,15
(0,13 - 0,16)
0,074
(0,063 - 0,085)
0,14
(0,12 - 0,15)
0,28
(0,22 - 0,34)
0,37
(0,26 - 0,49)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 501 0 0,12
(0,11 - 0,13)
0,066
(0,057 - 0,074)
0,11
(0,091 - 0,12)
0,21
(0,17 - 0,25)
0,27
(0,23 - 0,31)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 478 0 0,12
(0,10 - 0,13)
0,056
(0,051 - 0,062)
0,10
(0,091 - 0,12)
0,28
(0,20 - 0,37)
0,39Tableau 58 note de bas de page E
(0,21 - 0,57)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 473 0 0,089
(0,073 - 0,11)
0,044
(0,031 - 0,057)
0,087
(0,074 - 0,10)
0,19Tableau 58 note de bas de page E
(0,12 - 0,26)
0,26Tableau 58 note de bas de page E
(0,15 - 0,37)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 325 0 0,12
(0,096 - 0,14)
0,050
(0,035 - 0,065)
0,10
(0,083 - 0,12)
0,28
(0,18 - 0,38)
0,41
(0,27 - 0,54)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 308 0 0,10
(0,087 - 0,12)
0,036
(0,026 - 0,047)
0,099
(0,087 - 0,11)
0,26Tableau 58 note de bas de page E
(0,083 - 0,44)
0,54Tableau 58 note de bas de page E
(0,20 - 0,88)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 327 0,30 0,10
(0,090 - 0,12)
0,043
(0,039 - 0,047)
0,094
(0,085 - 0,10)
0,33
(0,25 - 0,41)
0,59Tableau 58 note de bas de page E
(0,24 - 0,94)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 296 0 0,093
(0,080 - 0,11)
0,033Tableau 58 note de bas de page E
(0,020 - 0,046)
0,088
(0,074 - 0,10)
0,26Tableau 58 note de bas de page E
(0,15 - 0,37)
0,38Tableau 58 note de bas de page E
(0,20 - 0,56)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 274 0 0,079
(0,069 - 0,091)
0,035
(0,028 - 0,042)
0,078
(0,072 - 0,084)
0,16
(0,13 - 0,20)
0,23Tableau 58 note de bas de page E
(0,11 - 0,36)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 339 0,29 0,073
(0,060 - 0,090)
0,028
(0,023 - 0,034)
0,062
(0,050 - 0,075)
0,23
(0,16 - 0,30)
0,35
(0,23 - 0,48)
Tableau 58 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 58

Tableau 58 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 58

Sommaires et résultats liés aux métaux

Arsenic

L'arsenic (nº CAS 7440-38-2) est un élément présent à l'état naturel qui représente une petite fraction (0,00015 %) de la croûte terrestre (ATSDR, 2007c; Emsley, 2001). L'arsenic est un métalloïde qui possède des propriétés métalliques et non métalliques. On le trouve souvent sous forme de sulfure inorganique formant des complexes avec d'autres métaux (CCME, 1997). À l'état trivalent (+3) et pentavalent (+5), l'arsenic forme également des composés organiques stables. Les composés organiques courants de l'arsenic comprennent l'acide monométhylarsonique (MMA), l'acide diméthylarsinique (DMA), l'arsénobétaïne et l'arsénocholine (OMS, 2001).

L'arsenic peut pénétrer naturellement dans les lacs, les rivières ou les eaux souterraines sous l'effet de l'érosion et de l'altération atmosphérique des sols, des minéraux et des minerais (Santé Canada, 2006c). Les principales sources anthropiques d'arsenic sont la fusion de minerais métalliques, l'utilisation de pesticides arsenicaux, ainsi que la combustion de combustibles fossiles (OMS, 2001).

L'arsenic entre dans la fabrication de transistors, de lasers et de semiconducteurs, et il sert au traitement du verre, des pigments, des textiles, du papier, des adhésifs métalliques, de la céramique, des produits de préservation du bois, des munitions et des explosifs. Dans le temps, l'arsenic servait de pesticide dans les vergers de pommiers et les vignobles (sous forme d'hydrogénoarsénate de plomb), et d'herbicide (sous forme de trioxyde de diarsenic) (ATSDR, 2007c; Santé Canada, 2006c). L'arséniate de cuivre chromaté était utilisé comme agent de préservation du bois pour la construction résidentielle, par exemple pour les terrains de jeux et les terrasses, mais son usage est aujourd'hui réservé à des fins industrielles et pour des fondations en bois dans la construction résidentielle (Santé Canada, 2005b). Les herbicides organiques contenant de l'arsenic, comme le MMA et le DMA, ne sont plus homologués au Canada (Environnement Canada, 2008; Santé Canada, 2014e).

Le public peut être exposé à l'arsenic par les aliments, l'eau potable, le sol et l'air ambiant (Environnement Canada & Santé Canada, 1993g). Les aliments sont la principale source d'exposition et les concentrations d'arsenic total sont les plus élevées dans les fruits de mer (CIRC, 2012b). Les formes organiques de l'arsenic, y compris l'arsénobétaïne et l'arsénocholine, représentent la majorité de l'arsenic présent dans les fruits de mer (Ackley et coll., 1999; Leufroy et coll., 2011; Ruttens et coll., 2012). Dans les autres aliments, de plus en plus de données indiquent que l'arsenic inorganique serait la forme prédominante (Batista et coll., 2011; ACIA, 2013; Conklin & Chen, 2012; Huang et coll., 2012). L'exposition à l'arsenic peut également résulter de la poussière domestique, avec des concentrations qui peuvent dépasser celles observées dans le sol (Rasmussen et coll., 2001). En outre, l'exposition à l'arsenic peut être élevée pour les populations qui vivent à proximité de sources industrielles ou naturelles.

L'arsenic (inorganique ou organique) est facilement absorbé en cas d'exposition par voie orale ou par inhalation; ce n'est toutefois pas le cas, pour l'arsenic sous toutes ses formes, si l'exposition se fait par voie cutanée. L'absorption est beaucoup plus faible pour les formes d'arsenic hautement insolubles comme le sulfure d'arsenic, le triséléniure de diarsenic et l'hydrogénoarsénate de plomb (ATSDR, 2007c). Après son absorption, l'arsenic apparaît rapidement dans la circulation sanguine, où il se lie principalement à l'hémoglobine. Dans un délai de 24 heures, l'arsenic se retrouve dans le foie, les reins, les poumons, la rate et la peau. La peau, les os et les muscles représentent les principaux lieux de stockage. En cas d'exposition chronique, l'arsenic s'accumule de préférence dans les tissus riches en kératine ou en groupements fonctionnels sulfhydryles, comme les cheveux, les ongles, la peau et d'autres tissus contenant des protéines (HBM Commission, 2003). Le métabolisme de l'arsenic inorganique comprend une réduction initiale de l'arsenic pentavalent à sa forme trivalente, suivie d'une méthylation oxydative en produits monométhylés, diméthylés et triméthylés, notamment le MMA et le DMA (OMS, 2011a). La méthylation facilite l'excrétion de l'arsenic inorganique de l'organisme, car les produits finaux MMA et DMA sont hydrosolubles et facilement excrétés dans l'urine (OMS, 2001). Les formes organiques d'arsenic ne subissent pas un grand métabolisme et sont rapidement et principalement éliminées dans l'urine (OMS, 2001).

Les biomarqueurs de l'exposition à l'arsenic comprennent les concentrations d'arsenic ou de ses métabolites dans le sang, les cheveux, les ongles et l'urine (OMS, 2001). La mesure de la concentration urinaire des différents métabolites de l'arsenic, exprimée soit sous forme d'arsenic inorganique, soit comme la somme des métabolites (arsenic inorganique + MMA + DMA), est généralement considérée comme étant l'indicateur le plus fiable d'une exposition récente à l'arsenic (ATSDR, 2007c; OMS, 2001). La détection d'arsenic dans l'urine dénote une ingestion récente ou une exposition supérieure à la moyenne pour les populations vivant à proximité de sources industrielles ponctuelles d'arsenic (ATSDR, 2007c).

L'exposition aiguë à l'arsenic peut provoquer des effets gastro-intestinaux chez les humains, ainsi que des douleurs musculaires et dans les extrémités (Santé Canada, 2006c). Ces symptômes, qui sont souvent suivis d'engourdissements et de fourmillements dans les extrémités ainsi que de crampes musculaires, peuvent mener à des sensations de brûlure au niveau des extrémités (paresthésies), à une hyperkératose palmo-plantaire et à la détérioration des réactions motrices et sensorielles (Santé Canada, 2006c).

Il existe une relation entre l'exposition chronique à l'arsenic inorganique et la diminution de la fonction respiratoire, des effets cutanés non cancérogènes et des effets cardiovasculaires, notamment une fréquence accrue d'hypertension et de troubles circulatoires (ATSDR, 2007c; Environnement Canada & Santé Canada, 1993g). On a également associé une augmentation de la fréquence des cancers de la peau et de divers cancers des organes internes à une ingestion chronique d'eau potable contaminée par de l'arsenic inorganique (Santé Canada, 2006c). Une grande partie de ces données probantes provient d'une étude épidémiologique réalisée dans le sud-ouest de Taïwan (Chen et coll., 1985; Santé Canada, 2006c; Tseng, 1977; Wu et coll., 1989). Santé Canada et d'autres organismes internationaux ont classé l'arsenic et les composés d'arsenic inorganique dans la catégorie des substances cancérogènes pour les humains (EPA, 1998; Santé Canada, 2006c; CIRC, 2012b).

Même si la majorité des études toxicologiques portaient sur les formes inorganiques de l'arsenic, des études récentes ont mis en lumière les effets cancérogènes potentiels des composés arsenicaux organiques, plus particulièrement du DMA pentavalent (Cohen et coll., 2006; CIRC, 2012b; Schwerdtle et coll., 2003). D'après les résultats observés chez des animaux de laboratoire, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé les métabolites arsenicaux méthylés (MMA et DMA) dans le groupe 2B, à savoir celui des agents peut-être cancérogènes pour les humains (CIRC, 2012b). Le CIRC a également évalué l'arsénobétaïne et d'autres composés arsenicaux organiques et les a classés dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 2012b).

Santé Canada et Environnement Canada ont conclu que l'arsenic et ses composés inorganiques peuvent être nocifs pour l'environnement et être préjudiciables pour la vie ou la santé humaine au Canada (Environnement Canada & Santé Canada, 1993g). Les composés arsenicaux inorganiques figurent sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)]. La Loi permet au gouvernement fédéral de contrôler l'importation, la fabrication, la distribution et l'utilisation de composés arsenicaux inorganiques au Canada (Canada, 1999; Canada, 2000). En vertu de la LCPE (1999), des mesures de gestion des risques ont été mises au point pour contrôler les rejets d'arsenic issus de la production thermique d'électricité, de la fusion de métaux, de la préservation du bois et de la fabrication d'acier (Environnement Canada, 2010b). L'arsenic et ses composés figurent à titre d'ingrédients interdits sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques(Canada, 1985; Santé Canada, 2014b). Le Règlement sur les aliments et drogues interdit la vente au Canada de médicaments à usage humain contenant de l'arsenic, ses sels ou ses dérivés (Canada, 2012b). De plus, la teneur en arsenic lixiviable dans toute une série de produits de consommation est réglementée en vertu de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (Canada, 2010c). Ces produits de consommation réglementés comprennent les peintures et autres revêtements appliqués sur les berceaux, les jouets et d'autres produits susceptibles d'être utilisés par un enfant au cours de son apprentissage ou de ses jeux (Canada, 2010d; Canada, 2011d).

Le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable a élaboré une recommandation sur la qualité de l'eau potable au Canada, qui fixe la concentration maximale acceptable d'arsenic dans l'eau potable (Santé Canada, 2006c). La recommandation a été élaborée en tenant compte de la fréquence d'apparition des cancers internes (poumons, vessie et foie) chez les humains et de la capacité des technologies de traitement actuellement disponibles à réduire la teneur en arsenic de l'eau potable à des concentrations égales ou inférieures à celles recommandées (Santé Canada, 2006c). L'arsenic fait également partie des substances chimiques analysées dans le cadre de l'Étude canadienne sur l'alimentation totale, actuellement menée par Santé Canada (Santé Canada, 2013f). Les produits alimentaires analysés sont les plus représentatifs du régime alimentaire de la population canadienne. L'étude vise à estimer les concentrations des substances chimiques auxquelles la population canadienne est exposée par l'intermédiaire de l'alimentation, selon la tranche d'âge et le sexe. La concentration d'arsenic dans certains aliments est réglementée par Santé Canada en vertu du Règlement sur les aliments et drogues; les tolérances alimentaires actuelles, en particulier celles concernant la teneur en arsenic de différentes boissons (dont le jus de pommes et l'eau en bouteille), sont en cours de mise à jour (Canada, 2012b; Santé Canada, 2014f).

Une étude réalisée en Colombie-Britannique a évalué les taux d'éléments traces chez 61 adultes non-fumeurs âgés de 30 à 65 ans. La moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration urinaire d'arsenic total étaient respectivement de 27,8 µg/g et de 175,5 µg/g de créatinine (Clark et coll., 2007). Une étude de biosurveillance, menée dans la région de la ville de Québec auprès de 500 participants âgés de 18 à 65 ans a trouvé que la moyenne géométrique de la concentration d'arsenic total était de 12,73 µg/L dans l'urine, et de 0,95 µg/L dans le sang total (INSPQ, 2004).

On a mesuré séparément la concentration urinaire d'arsénite (+3), d'arséniate (+5) et des métabolites méthylés de l'arsenic (MMA et DMA) pour tous les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données de ces cycles sont exprimées à la fois en µg As/L et en µg As/g de créatinine. Les concentrations des composés arsenicaux organiques, l'arsénobétaïne et l'arsénocholine, dans l'urine ont été mesurées ensemble pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS, et la concentration d'arsénocholine a également été mesurée séparément dans le cadre du cycle 3. Les données sont exprimées à la fois en µg As/L et en µg As/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable d'arsenic dans l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront. Ces données fournissent des niveaux de référence pour l'arsénocholine dans l'urine de la population canadienne.

Acide diméthylarsinique (DMA) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) Tableau 59 note de bas de page a et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 59 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2538 3,78 3,5
(3,0 - 4,0)
0,93
(0,89 - 0,97)
3,6
(3,1 - 4,1)
11
(8,3 - 13)
16Tableau 59 note de bas de page E
(6,6 - 25)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2536 3,86 3,6
(3,2 - 4,0)
1,1
(0,89 - 1,4)
3,4
(3,0 - 3,8)
11
(7,8 - 13)
16Tableau 59 note de bas de page E
(7,4 - 25)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1271 3,15 3,6
(3,1 - 4,3)
0,95
(<LD - 1,3)
3,7
(2,8 - 4,5)
11
(7,9 - 14)
16Tableau 59 note de bas de page E
(7,7 - 24)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1251 2,96 3,8
(3,3 - 4,4)
1,3Tableau 59 note de bas de page E
(0,75 - 1,8)
3,8
(3,3 - 4,3)
9,8
(7,8 - 12)
14Tableau 59 note de bas de page E
(4,8 - 23)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 4,42 3,3
(2,8 - 3,9)
0,92
(0,75 - 1,1)
3,5
(3,0 - 3,9)
11
(7,5 - 14)
18Tableau 59 note de bas de page E
(7,3 - 29)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1285 4,75 3,4
(2,9 - 4,1)
1,0
(0,85 - 1,2)
3,1
(2,7 - 3,5)
12
(8,4 - 16)
Tableau 59 note de bas de page F
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 516 3,68 3,6
(3,1 - 4,3)
1,4Tableau 59 note de bas de page E
(0,89 - 1,9)
3,5
(3,0 - 4,0)
9,4
(6,9 - 12)
13Tableau 59 note de bas de page E
(8,5 - 18)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 500 3,00 3,3
(3,0 - 3,8)
1,1
(0,83 - 1,4)
3,4
(2,8 - 3,9)
10
(7,9 - 12)
16Tableau 59 note de bas de page E
(9,9 - 21)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 511 2,74 3,9
(3,5 - 4,4)
1,5
(1,0 - 1,9)
4,1
(3,5 - 4,7)
9,8
(8,4 - 11)
14Tableau 59 note de bas de page E
(7,7 - 20)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 507 2,76 3,6
(3,1 - 4,1)
1,1Tableau 59 note de bas de page E
(<LD - 1,6)
3,7
(3,0 - 4,4)
9,1
(6,6 - 12)
14Tableau 59 note de bas de page E
(6,9 - 22)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 510 2,75 3,6
(2,9 - 4,6)
0,94Tableau 59 note de bas de page E
(<LD - 1,5)
3,5
(2,5 - 4,4)
11
(7,5 - 14)
17Tableau 59 note de bas de page E
(9,3 - 25)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 3,53 3,6
(3,0 - 4,3)
1,3
(0,88 - 1,7)
3,4
(2,6 - 4,2)
9,9
(6,6 - 13)
Tableau 59 note de bas de page F
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 5,63 3,6
(2,9 - 4,5)
0,92
(0,72 - 1,1)
3,9
(3,0 - 4,8)
Tableau 59 note de bas de page F 22Tableau 59 note de bas de page E
(11 - 33)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 4,79 3,8
(3,3 - 4,5)
1,2Tableau 59 note de bas de page E
(<LD - 1,9)
3,5
(2,9 - 4,1)
12Tableau 59 note de bas de page E
(4,4 - 20)
24Tableau 59 note de bas de page E
(8,5 - 40)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 5,32 3,2
(2,6 - 3,8)
0,91Tableau 59 note de bas de page E
(<LD - 1,2)
3,1
(2,5 - 3,8)
9,0
(7,4 - 11)
12
(8,8 - 15)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 6,09 3,5
(2,8 - 4,4)
1,1
(0,77 - 1,5)
3,4
(2,7 - 4,1)
12Tableau 59 note de bas de page E
(6,0 - 17)
Tableau 59 note de bas de page F
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 289 3,46 3,6
(2,8 - 4,5)
0,92
(0,82 - 1,0)
3,6
(2,9 - 4,3)
13Tableau 59 note de bas de page E
(5,8 - 20)
21Tableau 59 note de bas de page E
(6,5 - 35)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 4,26 3,5
(3,0 - 4,2)
1,0
(0,86 - 1,2)
3,4
(2,6 - 4,2)
10
(7,4 - 13)
18Tableau 59 note de bas de page E
(10 - 26)
Tableau 59 note de bas de page a

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme μg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., μg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 59

Tableau 59 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 59

Tableau 59 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 59

Tableau 59 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 59

Acide diméthylarsinique (DMA) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) Tableau 60 note de bas de page a et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 60 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2528 3,78 3,5
(3,0 - 4,0)
1,4
(1,2 - 1,6)
3,0
(2,6 - 3,4)
9,5
(7,1 - 12)
15Tableau 60 note de bas de page E
(9,1 - 21)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2535 3,86 3,7
(3,2 - 4,3)
1,4
(1,3 - 1,5)
3,4
(3,0 - 3,8)
11Tableau 60 note de bas de page E
(5,6 - 16)
20Tableau 60 note de bas de page E
(11 - 30)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 3,15 3,1
(2,7 - 3,6)
1,3
(1,0 - 1,5)
2,9
(2,5 - 3,3)
7,7
(5,3 - 10)
10Tableau 60 note de bas de page E
(4,4 - 16)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1251 2,96 3,1
(2,8 - 3,6)
1,3
(1,1 - 1,4)
3,0
(2,4 - 3,5)
7,2
(5,4 - 9,1)
13Tableau 60 note de bas de page E
(7,1 - 19)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1261 4,42 3,9
(3,3 - 4,5)
1,6
(1,3 - 1,8)
3,3
(2,8 - 3,9)
11Tableau 60 note de bas de page E
(5,9 - 16)
18Tableau 60 note de bas de page E
(11 - 24)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1284 4,75 4,3
(3,6 - 5,3)
1,5
(1,3 - 1,7)
3,8
(3,1 - 4,4)
15Tableau 60 note de bas de page E
(5,2 - 25)
24Tableau 60 note de bas de page E
(15 - 33)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 515 3,68 6,4
(5,6 - 7,3)
3,0
(2,7 - 3,3)
5,6
(4,7 - 6,5)
16
(11 - 20)
23Tableau 60 note de bas de page E
(10 - 36)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 499 3,00 6,5
(5,9 - 7,1)
2,8
(2,1 - 3,4)
6,1
(5,5 - 6,8)
14
(11 - 17)
24Tableau 60 note de bas de page E
(13 - 36)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 2,74 4,5
(4,1 - 5,0)
2,1
(1,9 - 2,3)
4,2
(3,8 - 4,7)
11
(7,9 - 13)
17Tableau 60 note de bas de page E
(10 - 24)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 507 2,76 4,5
(3,9 - 5,2)
2,2
(1,9 - 2,4)
4,1
(3,7 - 4,4)
9,9
(6,7 - 13)
14Tableau 60 note de bas de page E
(7,2 - 21)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 508 2,75 2,8
(2,3 - 3,5)
1,1
(0,76 - 1,4)
2,4
(1,9 - 3,0)
8,5Tableau 60 note de bas de page E
(4,5 - 13)
13Tableau 60 note de bas de page E
(7,6 - 19)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 3,53 2,7
(2,2 - 3,4)
1,2
(1,1 - 1,4)
2,3
(1,7 - 2,9)
7,4Tableau 60 note de bas de page E
(2,9 - 12)
12Tableau 60 note de bas de page E
(5,9 - 17)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 5,63 3,1
(2,5 - 3,9)
1,3
(0,97 - 1,6)
2,6
(1,9 - 3,3)
9,1Tableau 60 note de bas de page E
(5,8 - 12)
14Tableau 60 note de bas de page E
(7,2 - 21)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 4,79 2,9
(2,6 - 3,3)
1,1Tableau 60 note de bas de page E
(<LD - 1,6)
2,7
(2,3 - 3,0)
Tableau 60 note de bas de page F 17Tableau 60 note de bas de page E
(4,7 - 29)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 355 5,32 3,3
(2,9 - 3,7)
1,6
(1,3 - 1,8)
3,0
(2,7 - 3,2)
7,7
(5,5 - 9,9)
11Tableau 60 note de bas de page E
(6,1 - 15)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 6,09 4,1
(3,3 - 5,2)
1,5
(1,2 - 1,7)
3,8
(3,1 - 4,5)
Tableau 60 note de bas de page F 24Tableau 60 note de bas de page E
(7,1 - 40)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 288 3,46 4,2
(3,4 - 5,3)
1,5Tableau 60 note de bas de page E
(0,88 - 2,1)
4,1
(3,1 - 5,0)
Tableau 60 note de bas de page F Tableau 60 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 4,26 4,0
(3,2 - 4,9)
1,5
(1,2 - 1,9)
3,6
(2,9 - 4,3)
11Tableau 60 note de bas de page E
(4,6 - 18)
20Tableau 60 note de bas de page E
(10 - 30)
Tableau 60 note de bas de page a

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme μg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., μg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 60

Tableau 60 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 60

Tableau 60 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 60

Tableau 60 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 60

Acide monométhylarsonique (MMA) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) Tableau 61 note de bas de page a et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 61 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2538 73,01 -- <LD <LD 0,97
(0,94 - 0,99)
1,1Tableau 61 note de bas de page E
(<LD - 1,5)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2536 71,53 -- <LD <LD 1,2
(1,1 - 1,4)
1,5
(1,3 - 1,7)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1271 69,63 -- <LD <LD 0,98
(0,81 - 1,2)
1,5Tableau 61 note de bas de page E
(0,88 - 2,1)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1251 68,35 -- <LD <LD 1,2
(1,0 - 1,4)
1,5
(1,3 - 1,7)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 76,40 -- <LD <LD 0,95
(0,90 - 1,0)
0,99
(0,88 - 1,1)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1285 74,63 -- <LD <LD 1,2
(0,88 - 1,5)
1,5
(1,3 - 1,8)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 516 77,91 -- <LD <LD 0,92
(0,84 - 1,0)
0,98
(0,96 - 1,0)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 500 79,20 -- <LD <LD 0,91
(<LD - 1,2)
1,5
(1,1 - 1,9)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 511 76,52 -- <LD <LD 0,93
(0,83 - 1,0)
1,2
(0,77 - 1,6)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 507 72,58 -- <LD <LD 1,0
(0,84 - 1,2)
1,3
(1,1 - 1,4)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 510 62,94 -- <LD <LD 0,99
(0,80 - 1,2)
1,5Tableau 61 note de bas de page E
(0,93 - 2,1)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 62,16 -- <LD <LD 1,3
(1,1 - 1,6)
1,6
(1,3 - 1,8)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 70,14 -- <LD <LD 0,98
(0,86 - 1,1)
1,3Tableau 61 note de bas de page E
(<LD - 2,0)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 66,48 -- <LD <LD 1,3
(1,0 - 1,5)
1,5
(1,3 - 1,7)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 71,43 -- <LD <LD 0,96
(0,92 - 1,0)
1,0Tableau 61 note de bas de page E
(<LD - 1,6)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 72,76 -- <LD <LD 1,1
(0,84 - 1,4)
1,6
(1,1 - 2,2)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 289 81,31 -- <LD <LD 0,93
(0,81 - 1,0)
0,99Tableau 61 note de bas de page E
(<LD - 1,4)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 76,70 -- <LD <LD 1,1
(0,79 - 1,5)
1,4
(1,2 - 1,6)
Tableau 61 note de bas de page a

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme μg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., μg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 61

Tableau 61 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 61

Tableau 61 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 61

Acide monométhylarsonique (MMA) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) Tableau 62 note de bas de page a et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 62 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2528 73,01 -- <LD <LD 1,0
(0,79 - 1,2)
1,6
(1,3 - 1,9)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2535 71,53 -- <LD <LD 1,2
(1,1 - 1,4)
1,7
(1,5 - 1,9)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 69,63 -- <LD <LD 0,96
(0,92 - 0,99)
1,2Tableau 62 note de bas de page E
(0,70 - 1,7)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1251 68,35 -- <LD <LD 1,0
(0,87 - 1,1)
1,3
(1,0 - 1,6)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1261 76,40 -- <LD <LD 1,3
(0,95 - 1,7)
1,8
(1,3 - 2,3)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1284 74,63 -- <LD <LD 1,6
(1,3 - 1,9)
2,1
(1,8 - 2,5)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 515 77,91 -- <LD <LD 1,5
(1,2 - 1,8)
2,2
(1,6 - 2,8)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 499 79,20 -- <LD <LD 2,0
(1,5 - 2,5)
3,0
(2,0 - 4,0)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 76,52 -- <LD <LD 0,99
(0,87 - 1,1)
1,5
(1,2 - 1,9)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 507 72,58 -- <LD <LD 1,3
(1,1 - 1,5)
1,8
(1,5 - 2,0)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 508 62,94 -- <LD <LD 0,93
(0,83 - 1,0)
0,99Tableau 62 note de bas de page E
(<LD - 1,5)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 62,16 -- <LD <LD 0,99
(0,75 - 1,2)
1,5
(1,0 - 2,0)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 70,14 -- <LD <LD 0,98Tableau 62 note de bas de page E
(<LD - 1,5)
1,6Tableau 62 note de bas de page E
(<LD - 2,5)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 66,48 -- <LD <LD 0,97
(<LD - 1,2)
1,3
(0,87 - 1,8)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 355 71,43 -- <LD <LD 0,99
(0,76 - 1,2)
1,5
(1,0 - 2,0)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 72,76 -- <LD <LD 1,3
(0,92 - 1,6)
1,7
(1,3 - 2,0)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 288 81,31 -- <LD <LD 1,4
(0,95 - 1,9)
1,8
(1,5 - 2,1)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 76,70 -- <LD <LD 1,4Tableau 62 note de bas de page E
(0,87 - 1,9)
2,1Tableau 62 note de bas de page E
(1,3 - 2,9)
Tableau 62 note de bas de page a

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme μg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., μg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 62

Tableau 62 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 62

Tableau 62 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 62

Arsénate - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) Tableau 63 note de bas de page a et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 63 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2538 99,49 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2536 99,25 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1271 99,37 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1251 99,04 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 99,61 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1285 99,46 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 516 98,84 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 500 98,60 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 511 99,61 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 507 99,61 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 510 99,41 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 98,82 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 99,44 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 99,72 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 99,04 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 289 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 100 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 63 note de bas de page a

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme μg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., μg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 63

Tableau 63 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 63

Arsénate (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) Tableau 64 note de bas de page a et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 64 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2528 99,49 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2535 99,25 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 99,37 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1251 99,04 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1261 99,61 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1284 99,46 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 515 98,84 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 499 98,60 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 99,61 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 507 99,61 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 508 99,41 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 98,82 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 99,44 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 99,72 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 355 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 99,04 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 288 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 100 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 64 note de bas de page a

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme μg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., μg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 64

Tableau 64 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 64

Arsénite - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) Tableau 65 note de bas de page a et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 65 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2537 75,60 -- <LD <LD 1,7
(1,1 - 2,3)
2,7Tableau 65 note de bas de page E
(1,3 - 4,0)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2535 73,96 -- <LD <LD 1,7Tableau 65 note de bas de page E
(0,92 - 2,5)
Tableau 65 note de bas de page F
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1271 72,54 -- <LD <LD 1,7
(1,1 - 2,3)
2,8Tableau 65 note de bas de page E
(0,88 - 4,7)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1250 71,20 -- <LD <LD 1,4
(1,0 - 1,8)
Tableau 65 note de bas de page F
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1266 78,67 -- <LD <LD 1,5Tableau 65 note de bas de page E
(0,72 - 2,3)
2,4Tableau 65 note de bas de page E
(1,1 - 3,7)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1285 76,65 -- <LD <LD Tableau 65 note de bas de page F Tableau 65 note de bas de page F
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 516 84,50 -- <LD <LD 0,79Tableau 65 note de bas de page E
(<LD - 1,2)
1,3Tableau 65 note de bas de page E
(0,74 - 1,9)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 500 81,80 -- <LD <LD 0,94
(<LD - 1,2)
1,9Tableau 65 note de bas de page E
(0,75 - 3,0)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 511 78,86 -- <LD <LD 1,0Tableau 65 note de bas de page E
(<LD - 1,4)
1,8Tableau 65 note de bas de page E
(1,1 - 2,4)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 506 76,09 -- <LD <LD 1,1
(0,81 - 1,4)
1,6Tableau 65 note de bas de page E
(0,82 - 2,5)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 510 72,35 -- <LD <LD 1,9Tableau 65 note de bas de page E
(1,2 - 2,7)
Tableau 65 note de bas de page F
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 68,43 -- <LD <LD 1,5Tableau 65 note de bas de page E
(<LD - 2,3)
2,6Tableau 65 note de bas de page E
(1,1 - 4,0)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 69,86 -- <LD <LD 1,9Tableau 65 note de bas de page E
(<LD - 3,1)
Tableau 65 note de bas de page F
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 70,70 -- <LD <LD Tableau 65 note de bas de page F Tableau 65 note de bas de page F
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 356 70,51 -- <LD <LD 1,3Tableau 65 note de bas de page E
(0,75 - 1,8)
2,0Tableau 65 note de bas de page E
(1,0 - 2,9)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 70,19 -- <LD <LD Tableau 65 note de bas de page F Tableau 65 note de bas de page F
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 289 73,01 -- <LD <LD 1,9Tableau 65 note de bas de page E
(1,1 - 2,7)
Tableau 65 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 74,43 -- <LD <LD 1,8
(1,1 - 2,4)
3,2Tableau 65 note de bas de page E
(1,3 - 5,2)
Tableau 65 note de bas de page a

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme μg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., μg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 65

Tableau 65 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 65

Tableau 65 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 65

Tableau 65 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 65

Arsénite (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) Tableau 66 note de bas de page a et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 66 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2527 75,60 -- <LD <LD 2,0
(1,6 - 2,3)
2,9
(1,9 - 3,9)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2534 73,96 -- <LD <LD 1,9Tableau 66 note de bas de page E
(1,2 - 2,7)
Tableau 66 note de bas de page F
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 72,54 -- <LD <LD 1,4Tableau 66 note de bas de page E
(0,85 - 1,9)
Tableau 66 note de bas de page F
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1250 71,20 -- <LD <LD 1,2
(0,94 - 1,5)
Tableau 66 note de bas de page F
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1260 78,67 -- <LD <LD 2,2
(1,6 - 2,8)
3,0
(2,1 - 3,9)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1284 76,65 -- <LD <LD 2,4Tableau 66 note de bas de page E
(0,86 - 3,9)
Tableau 66 note de bas de page F
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 515 84,50 -- <LD <LD 1,9
(1,7 - 2,2)
2,9
(1,9 - 3,9)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 499 81,80 -- <LD <LD 2,5Tableau 66 note de bas de page E
(1,3 - 3,7)
4,3Tableau 66 note de bas de page E
(2,6 - 6,1)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 78,86 -- <LD <LD 1,6Tableau 66 note de bas de page E
(1,0 - 2,2)
2,2Tableau 66 note de bas de page E
(1,2 - 3,1)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 506 76,09 -- <LD <LD 1,7
(1,1 - 2,2)
2,5Tableau 66 note de bas de page E
(1,3 - 3,6)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 508 72,35 -- <LD <LD 1,4Tableau 66 note de bas de page E
(0,85 - 2,0)
2,9Tableau 66 note de bas de page E
(1,4 - 4,5)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 68,43 -- <LD <LD 1,4Tableau 66 note de bas de page E
(<LD - 2,0)
1,9Tableau 66 note de bas de page E
(1,0 - 2,8)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 69,86 -- <LD <LD 1,9Tableau 66 note de bas de page E
(0,89 - 3,0)
2,6Tableau 66 note de bas de page E
(0,86 - 4,3)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 70,70 -- <LD <LD Tableau 66 note de bas de page F Tableau 66 note de bas de page F
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 354 70,51 -- <LD <LD 1,9
(1,3 - 2,6)
2,0Tableau 66 note de bas de page E
(1,2 - 2,8)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 70,19 -- <LD <LD Tableau 66 note de bas de page F Tableau 66 note de bas de page F
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 288 73,01 -- <LD <LD 2,3Tableau 66 note de bas de page E
(1,2 - 3,3)
Tableau 66 note de bas de page F
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 74,43 -- <LD <LD 2,3Tableau 66 note de bas de page E
(0,79 - 3,8)
3,7Tableau 66 note de bas de page E
(1,7 - 5,6)
Tableau 66 note de bas de page a

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme μg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., μg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 66

Tableau 66 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 66

Tableau 66 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 66

Tableau 66 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 66

Arsénocholine - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 67 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2536 100 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1251 100 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1285 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 500 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 507 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 100 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 67 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 67

Arsénocholine (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 68 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2535 100 -- <LD <LD <LD <LD
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1251 100 -- <LD <LD <LD <LD
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1284 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 499 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 507 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 100 -- <LD <LD <LD <LD
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 100 -- <LD <LD <LD <LD
Tableau 68 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 68

Arsénocholine et arsénobétaïne - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) Tableau 69 note de bas de page a et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 69 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2538 48,50 -- <LD 1,4Tableau 69 note de bas de page E
(<LD - 2,2)
28Tableau 69 note de bas de page E
(18 - 39)
48Tableau 69 note de bas de page E
(30 - 67)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2536 48,15 -- <LD 1,4Tableau 69 note de bas de page E
(<LD - 2,1)
24Tableau 69 note de bas de page E
(11 - 36)
56
(37 - 75)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1271 46,34 -- <LD 1,5Tableau 69 note de bas de page E
(<LD - 2,5)
29Tableau 69 note de bas de page E
(14 - 43)
Tableau 69 note de bas de page F
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1251 47,40 -- <LD 1,4Tableau 69 note de bas de page E
(<LD - 2,0)
21Tableau 69 note de bas de page E
(13 - 29)
38
(25 - 51)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 50,67 -- <LD Tableau 69 note de bas de page F 28Tableau 69 note de bas de page E
(15 - 41)
49Tableau 69 note de bas de page E
(29 - 69)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1285 48,87 -- <LD 1,5Tableau 69 note de bas de page E
(<LD - 2,6)
Tableau 69 note de bas de page F 58Tableau 69 note de bas de page E
(33 - 83)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 516 59,69 -- <LD <LD Tableau 69 note de bas de page F 34Tableau 69 note de bas de page E
(19 - 49)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 500 57,40 -- <LD <LD 12Tableau 69 note de bas de page E
(6,3 - 17)
Tableau 69 note de bas de page F
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 511 58,12 -- <LD <LD Tableau 69 note de bas de page F Tableau 69 note de bas de page F
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 507 59,57 -- <LD <LD Tableau 69 note de bas de page F 27Tableau 69 note de bas de page E
(14 - 39)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 510 57,65 -- <LD <LD 12Tableau 69 note de bas de page E
(4,5 - 19)
38Tableau 69 note de bas de page E
(16 - 59)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 51,18 -- <LD <LD 16Tableau 69 note de bas de page E
(7,2 - 24)
37Tableau 69 note de bas de page E
(17 - 56)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 38,59 2,3Tableau 69 note de bas de page E
(1,5 - 3,6)
<LD Tableau 69 note de bas de page F 33Tableau 69 note de bas de page E
(15 - 52)
68Tableau 69 note de bas de page E
(20 - 110)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 44,51 -- <LD Tableau 69 note de bas de page F 19Tableau 69 note de bas de page E
(11 - 28)
35Tableau 69 note de bas de page E
(12 - 58)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 30,81 1,8
(1,4 - 2,4)
<LD 1,4Tableau 69 note de bas de page E
(<LD - 2,5)
Tableau 69 note de bas de page F 35Tableau 69 note de bas de page E
(19 - 52)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 34,29 2,2Tableau 69 note de bas de page E
(1,3 - 3,8)
<LD Tableau 69 note de bas de page F Tableau 69 note de bas de page F 57Tableau 69 note de bas de page E
(30 - 84)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 289 29,41 3,6Tableau 69 note de bas de page E
(2,2 - 5,9)
<LD 3,6Tableau 69 note de bas de page E
(1,4 - 5,8)
40Tableau 69 note de bas de page E
(21 - 59)
74Tableau 69 note de bas de page E
(33 - 120)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 30,11 2,6Tableau 69 note de bas de page E
(1,8 - 3,8)
<LD 2,1Tableau 69 note de bas de page E
(0,86 - 3,4)
Tableau 69 note de bas de page F 67Tableau 69 note de bas de page E
(29 - 100)
Tableau 69 note de bas de page a

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme μg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., μg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 69

Tableau 69 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 69

Tableau 69 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 69

Tableau 69 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 69

Arsénocholine et arsénobétaïne (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) Tableau 70 note de bas de page a et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 70 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2528 48,50 -- <LD 1,5Tableau 70 note de bas de page E
(<LD - 2,5)
22
(16 - 28)
44Tableau 70 note de bas de page E
(18 - 71)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2535 48,15 -- <LD 1,6
(1,1 - 2,1)
25Tableau 70 note de bas de page E
(12 - 39)
44Tableau 70 note de bas de page E
(24 - 63)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 46,34 -- <LD Tableau 70 note de bas de page F 18Tableau 70 note de bas de page E
(9,4 - 27)
Tableau 70 note de bas de page F
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1251 47,40 -- <LD 1,2
(0,77 - 1,6)
16Tableau 70 note de bas de page E
(7,3 - 24)
34
(25 - 43)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1261 50,67 -- <LD <LD 25
(19 - 32)
61Tableau 70 note de bas de page E
(20 - 100)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1284 48,87 -- <LD 2,1Tableau 70 note de bas de page E
(0,84 - 3,3)
33Tableau 70 note de bas de page E
(9,5 - 56)
Tableau 70 note de bas de page F
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 515 59,69 -- <LD <LD Tableau 70 note de bas de page F Tableau 70 note de bas de page F
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 499 57,40 -- <LD <LD 21Tableau 70 note de bas de page E
(11 - 31)
Tableau 70 note de bas de page F
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 509 58,12 -- <LD <LD Tableau 70 note de bas de page F Tableau 70 note de bas de page F
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 507 59,57 -- <LD <LD Tableau 70 note de bas de page F 40Tableau 70 note de bas de page E
(12 - 69)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 508 57,65 -- <LD <LD 9,3Tableau 70 note de bas de page E
(4,0 - 15)
24Tableau 70 note de bas de page E
(10 - 38)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 510 51,18 -- <LD <LD 10Tableau 70 note de bas de page E
(3,8 - 17)
Tableau 70 note de bas de page F
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 38,59 1,9Tableau 70 note de bas de page E
(1,2 - 2,8)
<LD Tableau 70 note de bas de page F 22Tableau 70 note de bas de page E
(7,8 - 37)
Tableau 70 note de bas de page F
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 355 44,51 -- <LD 1,4Tableau 70 note de bas de page E
(0,88 - 1,9)
12Tableau 70 note de bas de page E
(5,5 - 19)
21Tableau 70 note de bas de page E
(9,8 - 32)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 355 30,81 1,8
(1,3 - 2,5)
<LD 1,9Tableau 70 note de bas de page E
(<LD - 3,1)
17Tableau 70 note de bas de page E
(10 - 24)
24Tableau 70 note de bas de page E
(9,8 - 39)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 312 34,29 2,6Tableau 70 note de bas de page E
(1,6 - 4,4)
<LD Tableau 70 note de bas de page F 33Tableau 70 note de bas de page E
(14 - 52)
Tableau 70 note de bas de page F
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 288 29,41 4,2Tableau 70 note de bas de page E
(2,6 - 6,8)
<LD 4,6Tableau 70 note de bas de page E
(1,7 - 7,5)
47Tableau 70 note de bas de page E
(13 - 80)
84Tableau 70 note de bas de page E
(43 - 120)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 352 30,11 2,9Tableau 70 note de bas de page E
(1,9 - 4,4)
<LD Tableau 70 note de bas de page F 35Tableau 70 note de bas de page E
(13 - 57)
Tableau 70 note de bas de page F
Tableau 70 note de bas de page a

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme μg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., μg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 70

Tableau 70 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 70

Tableau 70 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 70

Tableau 70 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 70

Cadmium

Le cadmium (nº CAS 7440-43-9) fait partie des métaux les moins abondants dans la croûte terrestre, avec une concentration moyenne d'environ 0,00001 % (Emsley, 2001). Il s'agit d'un métal mou, de couleur blanc argenté teintée de bleu, qui est présent de façon naturelle dans l'environnement. Le cadmium est souvent présent dans les minerais de zinc (Santé Canada, 1986c). Ses formes courantes comprennent les formes solubles et insolubles, qui peuvent également être présentes à l'état de particules dans l'atmosphère (ATSDR, 2012c; CCME, 1999b).

Le cadmium est rejeté dans l'environnement lors de divers processus naturels, dont les feux de forêt, les émissions volcaniques et l'altération atmosphérique du sol et du substrat rocheux (Morrow, 2000). Les principales sources anthropiques de cadmium dans l'atmosphère sont les processus industriels de fusion et d'affinage des métaux, ainsi que les processus de combustion des centrales électriques alimentées au charbon et d'incinération des déchets, au cours desquels le cadmium est rejeté comme sous-produit (CCME, 1999b).

Le cadmium sert principalement à la fabrication de batteries au nickel-cadmium (USGS, 2012). Il entre également dans la composition des peintures industrielles, des électroplacages et des pigments, et sert de stabilisant dans les plastiques de type polychlorure de vinyle (PVC). Le cadmium est également présent dans les feuilles d'alliages métalliques, les câbles, les tiges métalliques, les soudures et les boucliers destinés à diverses applications industrielles (Environnement Canada & Santé Canada, 1994b). De plus, il est parfois employé dans les bijoux de fantaisie et comme pigment dans les glaçures céramiques. On en trouve également parfois dans les engrais en raison du recyclage de sous-produits et de déchets pour l'épandage. Souvent présent sous forme d'impureté dans les tuyaux en acier galvanisé, le cadmium peut pénétrer l'eau potable par lixiviation (Santé Canada, 1986c).

Pour les fumeurs, l'inhalation de la fumée de cigarette représente une source importante d'exposition au cadmium (Environnement Canada & Santé Canada, 1994b; CIRC, 2012b). Pour les adultes et les enfants non-fumeurs, la plus grande source d'exposition au cadmium est l'ingestion de nourriture (Environnement Canada & Santé Canada, 1994b; CIRC, 2012b). L'air ambiant est une source d'exposition mineure, avec une absorption estimée de deux ou trois ordres de grandeur inférieure à l'absorption par ingestion de nourriture, bien que les composés du cadmium soient absorbés plus facilement après l'inhalation qu'après l'ingestion (Friberg, 1985). L'eau potable, le sol et la poussière constituent d'autres sources d'exposition potentielles (ATSDR, 2012c; Environnement Canada & Santé Canada, 1994b; Rasmussen et coll., 2013).

L'absorption de cadmium alimentaire dans la circulation sanguine dépend de l'état nutritionnel d'une personne et de la teneur de son alimentation en composants comme le fer, le calcium et les protéines. On estime que l'absorption gastro-intestinale moyenne du cadmium alimentaire chez les adultes est de 5 % chez les hommes et supérieure ou égale à 10 % chez les femmes (CDC, 2009). Les poumons absorbent environ entre 25 et 60 % du cadmium inhalé (ATSDR, 2012c). Le cadmium absorbé s'accumule principalement dans les reins et le foie; environ un tiers à la moitié de la charge corporelle totale s'accumule dans les reins (CDC, 2009). On estime que la demi-vie biologique du cadmium dans les reins est d'environ 10 à 12 ans (Amzal et coll., 2009; Lauwerys et coll., 1994). Seule une faible proportion du cadmium absorbé est éliminée, principalement dans l'urine et les matières fécales; de petites quantités sont également éliminées par les cheveux, les ongles et la transpiration.

Le cadmium peut être mesuré dans le sang, l'urine, les matières fécales, le foie, les reins et les cheveux, ainsi que dans d'autres tissus. La concentration de cadmium dans l'urine reflète le mieux l'exposition cumulative, tandis que la concentration de cadmium dans les reins, malgré de légères fluctuations, reflète une exposition récente (Adams & Newcomb, 2014). La concentration sanguine reflète les expositions les plus récentes (Adams & Newcomb, 2014). La concentration de cadmium dans le sang est deux fois plus élevée environ pour les fumeurs que pour les non-fumeurs, et peut également augmenter à la suite d'une exposition professionnelle (ATSDR, 2012c).

L'exposition par voie orale à de fortes doses de cadmium peut causer une grave irritation gastro-intestinale et d'importants effets sur les reins (ATSDR, 2012c). L'exposition chronique par inhalation entraîne des effets pulmonaires, notamment un emphysème, et rénaux (ATSDR, 2012c). Le rein constitue l'organe critique où se manifestent les premiers effets indésirables après une exposition par voie orale ou par inhalation (Lauwerys et coll., 1994).

Environnement Canada et Santé Canada ont classé le cadmium inhalé et ses composés dans le groupe des agents probablement cancérogènes (Environnement Canada & Santé Canada, 1994b). Plus récemment, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le cadmium et ses composés dans le groupe 1, à savoir celui des agents cancérogènes pour les humains, d'après diverses données, notamment des associations entre l'exposition professionnelle par inhalation et le cancer du poumon (CIRC, 2012b). Il n'existe pas suffisamment de données probantes pour déterminer si une exposition au cadmium par voie orale peut avoir des effets cancérogènes (ATSDR, 2012c).

Santé Canada et Environnement Canada ont conclu que les composés inorganiques du cadmium présentent un risque pour la santé humaine en raison de leur potentiel cancérogène et de leurs effets sur les reins (Environnement Canada & Santé Canada, 1994b). Les composés inorganiques du cadmium figurent sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)]. La Loi permet au gouvernement fédéral de contrôler l'importation, la fabrication, la distribution et l'utilisation de composés inorganiques du cadmium au Canada (Canada, 1999; Canada, 2000). En vertu de la LCPE (1999), des mesures de gestion des risques ont été mises au point pour contrôler les rejets de cadmium issus de la production thermique d'électricité, de la fusion de métaux et de la fabrication d'acier (Environnement Canada, 2013e).

Au Canada, la teneur en cadmium lixiviable dans toute une série de produits de consommation est réglementée en vertu de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (Canada, 2010c). Ces produits de consommation réglementés en matière de teneur en cadmium lixiviable comprennent les produits émaillés en verre ou en céramique, de même que les peintures et autres revêtements appliqués sur les berceaux, les jouets et d'autres produits susceptibles d'être utilisés par un enfant au cours de son apprentissage ou de ses jeux (Canada, 1998; Canada, 2010c; Canada, 2011d; Santé Canada, 2009d). De plus, étant donné que certains bijoux pour enfants vendus au Canada contenaient de fortes concentrations de cadmium, Santé Canada a proposé en 2011 une ligne directrice pour limiter la concentration de cadmium total dans ces bijoux (Santé Canada, 2011c). Le cadmium et ses composés figurent à titre d'ingrédients interdits sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique ») (Santé Canada, 2014b). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques. Sur la base de critères sanitaires, Santé Canada et le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable ont élaboré conjointement une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable de cadmium dans l'eau potable (Santé Canada, 1986c; Santé Canada, 2012d). Le cadmium fait également partie des substances chimiques analysées dans le cadre de l'Étude canadienne sur l'alimentation totale, actuellement menée par Santé Canada (Santé Canada, 2013f). Les produits alimentaires analysés sont les plus représentatifs du régime alimentaire de la population canadienne. L'étude vise à estimer les concentrations des substances chimiques auxquelles la population canadienne est exposée par l'intermédiaire de l'alimentation, selon la tranche d'âge et le sexe.

Une étude de biosurveillance menée dans la région de la ville de Québec auprès de 500 participants âgés de 18 à 65 ans a trouvé que la moyenne géométrique de la concentration de cadmium dans le sang total était de 0,69 µg/L (INSPQ, 2004). L'Initiative de biosurveillance des Premières nations (IBPN) est une étude de biosurveillance représentative menée à l'échelle nationale auprès des membres adultes des Premières nations qui vivent dans une réserve au sud du 60e parallèle (APN, 2013). Un total de 503 membres âgés de 20 ans et plus, représentant 13 communautés des Premières nations choisies au hasard au Canada, ont participé à cette étude. En 2011, la moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration sanguine de cadmium étaient respectivement de 0,96 µg/L et de 4,65 µg/L. Dans le Nord canadien, la composante portant sur les contaminants de l'enquête sur la santé des Inuits (2007 à 2008) a permis de mesurer la charge corporelle du cadmium pour 2 172 participants inuits provenant de 36 communautés du Nunavut, du Nunatsiavut et de la région désignée des Inuvialuit (Laird et coll., 2013). La moyenne géométrique de la concentration sanguine de cadmium pour l'ensemble des participants âgés de 18 ans et plus était de 1,6 µg/L.

La concentration de cadmium dans le sang total a été mesurée pour tous les participants âgés de 6 à 79 ans lors du cycle 1 (2007 à 2009) et pour ceux âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données de ces cycles sont exprimées en µg/L de sang. La présence d'une quantité mesurable de cadmium dans le sang ou l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

Cadmium - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 6 à 79 ans Tableau 71 note de bas de page a, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 71 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 6 à 79 1 (2007 à 2009) 5319 2,91 0,34
(0,31 - 0,37)
0,091
(0,087 - 0,094)
0,27
(0,25 - 0,29)
2,4
(2,0 - 2,8)
3,6
(3,1 - 4,1)
Total 6 à 79 2 (2009 à 2011) 5575 4,27 0,30
(0,27 - 0,33)
0,089
(0,080 - 0,097)
0,27
(0,25 - 0,30)
1,7
(1,4 - 2,1)
2,6
(2,2 - 3,1)
Total 6 à 79 3 (2012 à 2013) 5067 8,51 0,34
(0,31 - 0,37)
0,10
(0,098 - 0,10)
0,28
(0,26 - 0,30)
2,1
(1,5 - 2,7)
3,4
(2,5 - 4,3)
Mâles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2576 3,34 0,30
(0,27 - 0,34)
0,084
(0,073 - 0,095)
0,22
(0,20 - 0,25)
2,3
(1,8 - 2,8)
3,4
(2,8 - 4,0)
Mâles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2687 4,84 0,27
(0,25 - 0,30)
0,084
(0,074 - 0,093)
0,24
(0,21 - 0,27)
1,7
(1,5 - 2,0)
2,5
(2,0 - 3,0)
Mâles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2540 9,53 0,31
(0,28 - 0,34)
0,099
(0,085 - 0,11)
0,23
(0,20 - 0,26)
2,1
(1,5 - 2,7)
3,5
(2,6 - 4,3)
Femelles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2743 2,52 0,38
(0,35 - 0,41)
0,093
(0,091 - 0,095)
0,32
(0,29 - 0,36)
2,5
(2,0 - 2,9)
3,7
(3,1 - 4,3)
Femelles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2888 3,74 0,33
(0,29 - 0,38)
0,091
(0,086 - 0,095)
0,31
(0,27 - 0,34)
1,6Tableau 71 note de bas de page E
(0,94 - 2,2)
2,7
(2,1 - 3,4)
Femelles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2527 7,48 0,39
(0,34 - 0,44)
0,10
(0,10 - 0,11)
0,33
(0,29 - 0,38)
1,8Tableau 71 note de bas de page E
(0,71 - 2,9)
3,4Tableau 71 note de bas de page E
(1,7 - 5,1)
Tableau 71 note de bas de page a

Aux fins de comparaison de la population totale, on n'a inclus que les valeurs pour les participants âgés de 6 à 79 ans, car les participants âgés de moins de 6 ans n'ont pas été inclus dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 71

Tableau 71 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 71

Tableau 71 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 71

Cadmium - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 72 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79Tableau 72 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 6070 5,16 0,29
(0,26 - 0,32)
0,083
(0,074 - 0,093)
0,26
(0,24 - 0,29)
1,7
(1,3 - 2,0)
2,6
(2,1 - 3,0)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 5538 11,48 0,33
(0,30 - 0,36)
0,099
(0,092 - 0,11)
0,27
(0,25 - 0,29)
2,0
(1,4 - 2,6)
3,4
(2,5 - 4,3)
Mâles 3 à 79Tableau 72 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2940 5,78 0,26
(0,24 - 0,29)
0,079
(0,070 - 0,089)
0,23
(0,20 - 0,26)
1,7
(1,5 - 2,0)
2,4
(2,0 - 2,9)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2769 12,35 0,29
(0,27 - 0,32)
0,089
(<LD - 0,10)
0,22
(0,19 - 0,25)
2,1
(1,5 - 2,7)
3,3
(2,5 - 4,2)
Femelles 3 à 79Tableau 72 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 3130 4,57 0,32
(0,28 - 0,36)
0,089
(0,080 - 0,098)
0,30
(0,27 - 0,33)
1,5Tableau 72 note de bas de page E
(0,92 - 2,1)
2,7
(2,1 - 3,4)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2769 10,62 0,37
(0,33 - 0,41)
0,10
(0,099 - 0,10)
0,32
(0,28 - 0,37)
1,7Tableau 72 note de bas de page E
(0,62 - 2,8)
3,4Tableau 72 note de bas de page E
(1,8 - 5,0)
Total 3 à 5Tableau 72 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 495 15,15 0,073
(0,065 - 0,081)
<LD 0,078
(0,069 - 0,087)
0,099
(0,098 - 0,10)
Tableau 72 note de bas de page F
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 471 43,52 -- <LD 0,091
(<LD - 0,11)
0,16
(0,11 - 0,20)
0,18Tableau 72 note de bas de page E
(<LD - 0,29)
Total 6 à 11 1 (2007 à 2009) 910 9,12 0,091
(0,082 - 0,10)
<LDTableau 72 note de bas de page E
(<LD - 0,053)
0,092
(0,090 - 0,094)
0,20
(0,18 - 0,21)
0,22
(0,19 - 0,26)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 961 14,05 0,083
(0,076 - 0,090)
<LD 0,090
(0,087 - 0,094)
0,17Tableau 72 note de bas de page E
(0,088 - 0,25)
0,20
(0,18 - 0,23)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 944 27,44 0,095
(0,085 - 0,11)
<LD 0,10
(0,099 - 0,10)
0,18
(0,16 - 0,20)
0,21
(0,18 - 0,24)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 945 3,92 0,16
(0,13 - 0,20)
0,066
(0,045 - 0,086)
Tableau 72 note de bas de page F Tableau 72 note de bas de page F Tableau 72 note de bas de page F
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 997 5,72 0,13
(0,12 - 0,15)
0,062
(0,040 - 0,084)
0,096
(0,095 - 0,097)
0,48Tableau 72 note de bas de page E
(0,27 - 0,70)
0,82Tableau 72 note de bas de page E
(0,45 - 1,2)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 977 12,49 0,17
(0,15 - 0,20)
<LD 0,12Tableau 72 note de bas de page E
(<LD - 0,17)
0,82Tableau 72 note de bas de page E
(0,31 - 1,3)
1,7Tableau 72 note de bas de page E
(0,91 - 2,4)
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 1165 1,55 0,34
(0,30 - 0,38)
0,091
(0,084 - 0,098)
0,24
(0,21 - 0,27)
2,6
(2,0 - 3,1)
3,4
(3,1 - 3,7)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 1313 2,21 0,28
(0,24 - 0,34)
0,090
(0,066 - 0,11)
0,24
(0,20 - 0,29)
1,7Tableau 72 note de bas de page E
(1,0 - 2,3)
2,7
(2,1 - 3,2)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 1032 3,68 0,31
(0,24 - 0,41)
0,10
(0,084 - 0,12)
0,25
(0,20 - 0,29)
2,0Tableau 72 note de bas de page E
(0,71 - 3,3)
Tableau 72 note de bas de page F
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 1220 0,90 0,48
(0,43 - 0,54)
0,098Tableau 72 note de bas de page E
(0,054 - 0,14)
0,36
(0,32 - 0,41)
3,1
(2,3 - 3,9)
4,2
(3,7 - 4,7)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 1222 0,98 0,41
(0,37 - 0,46)
0,095
(0,090 - 0,10)
0,34
(0,31 - 0,37)
2,2
(1,5 - 2,8)
3,1
(2,3 - 3,8)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 1071 1,12 0,50
(0,43 - 0,57)
0,11
(0,084 - 0,13)
0,39
(0,30 - 0,48)
3,0
(2,3 - 3,7)
4,6
(3,7 - 5,5)
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 1079 0,56 0,45
(0,42 - 0,49)
0,19
(0,18 - 0,20)
0,39
(0,37 - 0,41)
1,7
(1,2 - 2,2)
2,7
(2,2 - 3,2)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 1082 0,46 0,45
(0,41 - 0,50)
0,18
(0,13 - 0,23)
0,40
(0,35 - 0,44)
1,6
(1,3 - 2,0)
2,4
(1,9 - 2,8)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 1043 0 0,48
(0,43 - 0,54)
0,19
(0,17 - 0,20)
0,41
(0,35 - 0,46)
1,5
(1,3 - 1,8)
2,6
(1,9 - 3,3)
Tableau 72 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 72

Tableau 72 note de bas de page b

Data not available as participants under the age of 6 years were not included in cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 72

Tableau 72 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 72

Tableau 72 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 72

Fluorure

Le fluor (nº CAS 16984-48-8) est le 13e élément le plus abondant; il est présent naturellement dans la croûte terrestre à une concentration moyenne d'environ 0,09 % (ATSDR, 2003). Bien que le fluor soit largement répandu à l'état naturel, on le trouve cependant rarement dans l'environnement, car il réagit facilement avec la plupart des substances organiques et inorganiques. Les fluorures se forment lorsque le fluor réagit avec des métaux. Les quatre fluorures inorganiques importants du point de vue environnemental sont le fluorure de calcium (fluorine et fluorite), le fluorure de sodium, l'hexafluorure de soufre et le fluorure d'hydrogène (Cotton & Wilkinson, 1988; Mackay & Mackay, 1989).

On trouve les fluorures dans les roches, le charbon, l'argile et le sol. Les gaz et les particules émanant des éruptions volcaniques et des minéraux lixiviés du substrat rocheux libèrent des fluorures inorganiques dans l'environnement (ATSDR, 2003; CCME, 2002). Outre ces sources naturelles, il existe des sources anthropiques de fluorures inorganiques, comme la production d'engrais phosphatés et de substances chimiques, ainsi que la fusion de l'aluminium (Environnement Canada & Santé Canada, 1993h).

Le fluorure d'hydrogène, l'un des composés de fluorure les plus couramment utilisés, entre dans la fabrication de produits réfrigérants, d'herbicides, de produits pharmaceutiques, de plastiques, de composants électriques et d'ampoules fluorescentes, ainsi que dans la production d'aluminium et d'essences à indice d'octane élevé (ATSDR, 2003). Dans l'eau, le fluorure d'hydrogène devient de l'acide fluorhydrique, qu'on emploie dans les industries de transformation des métaux et de fabrication de verre (ATSDR, 2003). On utilise le fluorure de calcium dans la production d'acier, d'aluminium, de verre et d'émail, et comme matière première pour la production d'acide fluorhydrique et de fluorure d'hydrogène (CCME, 2002). On ajoute souvent des composés contenant du fluorure à l'eau potable et aux produits dentaires afin de prévenir les caries. Le produit dentaire contenant du fluorure le plus couramment utilisé est le dentifrice (Santé Canada, 2010e). Parmi les autres produits dentaires commercialisés contenant du fluorure, on trouve les suppléments fluorés, les bains de bouche au fluor et la soie dentaire. Les professionnels utilisent du fluorure dans les pâtes d'obturation dentaire, les résines de scellement et les vernis protecteurs. Par ailleurs, le fluorure de sodium sert d'agent de préservation du bois et des colles, de même que pour la production de verre, d'émail, d'acier et d'aluminium (CCME, 2002). On utilise largement l'hexafluorure de soufre dans les systèmes d'interrupteurs électriques tels que les disjoncteurs d'alimentation, les lignes de transmission de gaz comprimé, ainsi que divers composants des postes électriques (CCME, 2002).

Les composés de fluorure sont omniprésents dans l'environnement. Cependant, les principales sources d'exposition pour l'ensemble de la population sont l'eau, les aliments, les boissons et les produits dentaires (Santé Canada, 2010e). Après l'ingestion de sels de fluorure solubles et l'inhalation de fluorure d'hydrogène gazeux, l'absorption du fluorure est rapide et efficace (ATSDR, 2003). Une fois absorbé, le fluorure est disséminé rapidement dans tout l'organisme par la circulation sanguine (ATSDR, 2003). Chez les nourrissons, les os et les dents retiennent 80 à 90 % de la totalité du fluorure absorbé, une proportion qui chute à environ 60 % chez les adultes (Fawell et coll., 2006). Le fluorure restant est excrété par l'urine aussi bien chez les adultes que chez les nourrissons (ATSDR, 2003). La demi-vie biologique du fluorure est de l'ordre de plusieurs heures (ATSDR, 2003; NRC, 2006). Les analyses d'urine et de sang représentent les épreuves de laboratoire les plus souvent utilisées pour détecter une exposition au fluorure (ATSDR, 2003).

La fluorose dentaire ou squelettique constitue le principal effet indésirable associé à un apport en fluorure excessif et chronique (IOM, 1997). L'exposition à des doses excessives de fluorure sur une très longue période peut entraîner une fluorose squelettique, qui se caractérise par des os denses, des douleurs articulaires et une amplitude de mouvement des articulations limitée (ATSDR, 2003). Les os denses, souvent plus cassants ou plus fragiles que les os normaux, augmentent le risque de fractures osseuses chez les adultes plus âgés. La fluorose dentaire, un effet dose-réponse à la suite de l'ingestion de fluorure, se manifeste au moment de l'éruption des dents. Les signes de fluorose dentaire vont d'une légère décoloration de la surface de la dent à la présence de taches prononcées, une perte d'émail et une érosion (NRC, 2006).

Santé Canada a jugé que le poids de la preuve des données scientifiques existantes ne permet pas d'établir un lien entre le fluorure et une augmentation du risque de cancer. Il a donc classé le fluorure dans le groupe VI, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (Santé Canada, 2010e). De même, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé les fluorures (inorganiques, utilisés dans l'eau potable) dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 1987).

Santé Canada et Environnement Canada ont examiné et évalué les fluorures inorganiques en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] (Canada, 1999). Il ressort de l'évaluation préalable que les taux de fluorures inorganiques présents en temps normal dans l'environnement au Canada ne sont pas nocifs pour la santé humaine, mais qu'ils sont préoccupants pour l'environnement (Environnement Canada & Santé Canada, 1993h). Les fluorures inorganiques figurent sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la LCPE (1999). La Loi permet au gouvernement fédéral de contrôler l'importation, la fabrication, la distribution et l'utilisation de fluorures inorganiques au Canada (Canada, 1999; Canada, 2000).

Santé Canada recommande de fonder les exigences liées au fluorure en fonction de ses effets bénéfiques pour contrer la carie dentaire (Santé Canada, 2010e). Les jeunes enfants ont tendance à avaler du dentifrice pendant le brossage des dents, et les lignes directrices établies s'efforcent d'atteindre un juste équilibre entre les risques et les avantages pour la santé d'une utilisation de fluorure. De manière générale, l'usage d'un dentifrice n'est pas indiqué pour les enfants de moins de trois ans, sauf sur recommandation d'un professionnel de la santé. Pour les enfants de 3 à 6 ans, Santé Canada recommande une supervision du brossage des dents et l'utilisation d'une toute petite quantité de dentifrice (Santé Canada, 2010f). Les substances contenant du fluorure figurent à titre d'ingrédients dont l'utilisation est restreinte sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »), et dont l'utilisation est interdite dans les produits à usage oral (Santé Canada, 2014b). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques.

Une étude de Santé Canada, portant sur les risques pour la santé associés à la présence de fluorure dans l'eau potable, a choisi la fluorose dentaire modérée comme critère d'effet préoccupant du fluorure (Santé Canada, 2010e). Bien qu'une fluorose dentaire modérée ne soit pas inquiétante pour la santé et ne soit pas considérée comme un critère d'effet toxicologique, Santé Canada considère qu'il s'agit d'un effet indésirable en raison des problèmes esthétiques qui peuvent en découler. La recommandation en vigueur sur la qualité de l'eau potable au Canada, établie par le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable, fixe la concentration maximale acceptable de fluorure dans l'eau potable (Santé Canada, 2010e). On considère que cette recommandation assure une protection contre tous les effets nocifs potentiels sur la santé, y compris ceux qui sont liés au cancer, à l'immunotoxicité, à la toxicité pour la reproduction et le développement, à la génotoxicité, ainsi qu'à la neurotoxicité (Santé Canada, 2010e). Pour les collectivités qui souhaitent ajouter du fluorure à leur eau potable, Santé Canada a déterminé une concentration optimale de fluorure dans l'eau potable pour garantir une bonne santé buccodentaire sans entraîner d'effets indésirables (Santé Canada, 2010f). L'Institute of Medicine a fixé l'apport maximal tolérable en fluorure en tenant compte de sa toxicité potentielle, et Santé Canada l'a adopté (Santé Canada, 2010g; IOM, 1997).

En vertu du Règlement sur les aliments et les drogues, Santé Canada réglemente la concentration de fluorure dans certains aliments, ainsi que dans l'eau ou la glace préemballée (Canada, 2012b). Il existe des seuils de tolérance (ou concentrations maximales) alimentaires pour la présence de fluorure dans la farine d'os et les protéines de poisson comestibles, ainsi que dans la glace ou l'eau préemballée (y compris celle décrite comme une eau minérale ou de source) (Canada, 2012b).

Le premier cycle de l'ECMS (2007 à 2009) comprenait un module national sur la santé buccodentaire, appuyé par Santé Canada (Santé Canada, 2010h). Outre de nombreux autres paramètres de santé buccodentaire, on a mesuré la fluorose dentaire chez les enfants âgés de 6 à 12 ans. Les résultats du cycle 1 de l'ECMS ont révélé que 60 % des enfants avaient des dents considérées comme normales, 24 % avaient un émail taché de points blancs dont la cause était discutable, 12 % avaient une ou plusieurs dents atteintes de fluorose estimée très légère et 4 % avaient une fluorose estimée légère. La fréquence d'une fluorose modérée ou grave était trop faible (moins de 0,3 %) pour en permettre le signalement.

La concentration de fluorure dans l'urine a été mesurée pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les résultats sont exprimés en mg/L et en mg/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable de fluorure dans l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

Fluorure - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (mg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 73 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2530 0 0,50
(0,46 - 0,55)
0,19
(0,17 - 0,22)
0,48
(0,44 - 0,53)
1,2
(1,0 - 1,3)
1,5
(1,2 - 1,7)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2671 0 0,43
(0,39 - 0,48)
0,15
(0,14 - 0,17)
0,44
(0,39 - 0,49)
1,1
(0,97 - 1,3)
1,4
(0,99 - 1,7)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1267 0 0,53
(0,47 - 0,60)
0,23
(0,20 - 0,25)
0,51
(0,42 - 0,60)
1,3
(1,0 - 1,5)
1,6
(1,4 - 1,9)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1320 0 0,44
(0,39 - 0,49)
0,16
(0,13 - 0,19)
0,44
(0,39 - 0,49)
1,1
(0,92 - 1,3)
1,3Tableau 73 note de bas de page E
(0,81 - 1,8)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1263 0 0,47
(0,43 - 0,52)
0,17
(0,15 - 0,20)
0,47
(0,41 - 0,53)
1,1
(0,92 - 1,3)
1,3
(1,0 - 1,6)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1351 0 0,43
(0,38 - 0,48)
0,14
(0,11 - 0,16)
0,45
(0,37 - 0,53)
1,1
(0,92 - 1,4)
1,4
(1,0 - 1,8)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 510 0 0,47
(0,42 - 0,52)
0,18
(0,13 - 0,23)
0,51
(0,44 - 0,58)
0,99
(0,88 - 1,1)
1,3
(0,92 - 1,7)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 493 0 0,39
(0,32 - 0,48)
0,13
(0,098 - 0,17)
0,37
(0,25 - 0,50)
0,99
(0,77 - 1,2)
1,2
(0,97 - 1,5)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 514 0 0,50
(0,44 - 0,57)
0,20
(0,17 - 0,24)
0,49
(0,42 - 0,55)
1,1
(0,90 - 1,3)
1,5
(1,1 - 1,8)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 549 0 0,40
(0,36 - 0,45)
0,18
(0,15 - 0,20)
0,38
(0,35 - 0,41)
0,85
(0,61 - 1,1)
1,1
(0,88 - 1,4)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 507 0 0,41
(0,37 - 0,46)
0,17
(0,15 - 0,19)
0,44
(0,36 - 0,52)
0,94
(0,82 - 1,1)
1,2
(0,98 - 1,3)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 549 0 0,39
(0,35 - 0,44)
0,16
(0,13 - 0,20)
0,37
(0,33 - 0,41)
0,93
(0,71 - 1,2)
1,1
(0,85 - 1,3)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 354 0 0,53
(0,47 - 0,59)
0,23
(0,19 - 0,27)
0,50
(0,38 - 0,62)
1,2
(0,96 - 1,5)
1,4
(1,1 - 1,8)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 371 0 0,43
(0,35 - 0,53)
0,15
(0,11 - 0,19)
0,47
(0,37 - 0,57)
1,1
(0,77 - 1,4)
1,3Tableau 73 note de bas de page E
(0,58 - 2,1)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 0 0,51
(0,44 - 0,61)
0,19
(0,13 - 0,25)
0,51
(0,40 - 0,61)
1,2
(0,93 - 1,6)
1,7
(1,3 - 2,2)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 359 0 0,46
(0,42 - 0,50)
0,16
(0,13 - 0,20)
0,46
(0,41 - 0,50)
1,2
(1,0 - 1,3)
1,4
(0,88 - 1,9)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 288 0 0,50
(0,44 - 0,56)
0,19Tableau 73 note de bas de page E
(0,11 - 0,27)
0,48
(0,42 - 0,54)
1,2
(0,99 - 1,5)
1,6
(1,3 - 2,0)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 350 0 0,43
(0,36 - 0,51)
0,13
(0,086 - 0,18)
0,45
(0,34 - 0,56)
1,3
(0,85 - 1,7)
1,7
(1,3 - 2,0)
Tableau 73 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 73

Tableau 73 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 73

Fluorure (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (mg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 74 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2520 0 0,50
(0,45 - 0,55)
0,20
(0,18 - 0,22)
0,48
(0,41 - 0,54)
1,2
(0,99 - 1,4)
1,6
(1,3 - 2,0)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2669 0 0,46
(0,41 - 0,51)
0,18
(0,16 - 0,21)
0,45
(0,37 - 0,53)
1,0
(0,88 - 1,1)
1,4
(1,1 - 1,7)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1263 0 0,46
(0,40 - 0,52)
0,20
(0,16 - 0,24)
0,43
(0,36 - 0,50)
1,0
(0,85 - 1,2)
1,2
(0,86 - 1,6)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1320 0 0,40
(0,35 - 0,45)
0,16
(0,12 - 0,20)
0,41
(0,33 - 0,48)
0,87
(0,75 - 0,98)
1,1
(0,90 - 1,2)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1257 0 0,54
(0,49 - 0,60)
0,21
(0,18 - 0,24)
0,52
(0,45 - 0,60)
1,4
(1,2 - 1,6)
1,9
(1,5 - 2,3)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 1349 0 0,53
(0,47 - 0,59)
0,22
(0,19 - 0,25)
0,53
(0,43 - 0,63)
1,2
(0,93 - 1,4)
1,6
(1,3 - 2,0)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 509 0 0,81
(0,73 - 0,90)
0,40
(0,34 - 0,46)
0,78
(0,72 - 0,85)
1,7
(1,3 - 2,0)
2,8Tableau 74 note de bas de page E
(1,7 - 4,0)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 492 0 0,76
(0,68 - 0,86)
0,37
(0,30 - 0,44)
0,73
(0,55 - 0,90)
1,5
(1,3 - 1,6)
1,7
(1,4 - 1,9)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 512 0 0,58
(0,53 - 0,63)
0,30
(0,28 - 0,32)
0,57
(0,50 - 0,63)
1,2
(0,96 - 1,4)
1,5
(1,0 - 2,0)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 549 0 0,50
(0,43 - 0,57)
0,24
(0,19 - 0,28)
0,45
(0,39 - 0,50)
1,0
(0,91 - 1,1)
1,2
(0,86 - 1,5)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 505 0 0,32
(0,28 - 0,35)
0,15
(0,13 - 0,16)
0,32
(0,28 - 0,37)
0,62
(0,52 - 0,72)
0,75
(0,54 - 0,97)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 548 0 0,29
(0,25 - 0,33)
0,14
(0,12 - 0,16)
0,27
(0,23 - 0,31)
0,61
(0,45 - 0,76)
0,76
(0,63 - 0,89)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 352 0 0,46
(0,39 - 0,55)
0,20
(0,17 - 0,24)
0,42
(0,33 - 0,51)
1,1
(0,74 - 1,4)
Tableau 74 note de bas de page F
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 371 0 0,40
(0,35 - 0,46)
0,16
(0,12 - 0,19)
0,39
(0,30 - 0,49)
0,87
(0,71 - 1,0)
1,0
(0,76 - 1,2)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 355 0 0,53
(0,46 - 0,60)
0,22
(0,18 - 0,26)
0,54
(0,43 - 0,66)
1,2
(0,94 - 1,4)
1,6
(1,2 - 2,0)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 359 0 0,52
(0,46 - 0,59)
0,22
(0,20 - 0,24)
0,55
(0,44 - 0,66)
1,0
(0,87 - 1,2)
1,2
(0,77 - 1,7)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 287 0 0,58
(0,50 - 0,68)
0,22
(0,16 - 0,27)
0,55
(0,44 - 0,67)
1,6
(1,3 - 1,9)
1,9
(1,4 - 2,5)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 350 0 0,52
(0,43 - 0,62)
0,20
(0,16 - 0,24)
0,52
(0,45 - 0,59)
1,4Tableau 74 note de bas de page E
(0,86 - 1,9)
2,1Tableau 74 note de bas de page E
(1,1 - 3,0)
Tableau 74 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 74

Tableau 74 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 74

Tableau 74 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 74

Mercure

Le mercure (nº CAS 7439-97-6) est un métal mou de couleur blanc argenté présent naturellement dans la croûte terrestre à une concentration moyenne d'environ 0,000005 % (Emsley, 2001). C'est le seul métal qui est liquide à température ambiante. Le mercure existe sous des formes élémentaires, inorganiques et organiques (CCME, 1999c). Le mercure élémentaire et certaines formes organiques ont des pressions de vapeur suffisamment élevées pour être présents sous forme de vapeur dans l'air (ATSDR, 1999b). Le méthylmercure (monométhylmercure) et le diméthylmercure sont les formes organiques les plus répandues dans l'environnement. Divers processus, y compris la biotransformation, peuvent provoquer la conversion du mercure entre ses formes élémentaires, inorganiques et organiques (Environnement Canada, 2010c).

Le mercure est présent partout dans l'environnement, y compris dans les régions éloignées de l'Arctique, en raison de sa persistance, de sa mobilité et de sa tendance à s'accumuler dans les climats plus froids. Les sources naturelles comprennent l'activité volcanique et l'érosion naturelle de dépôts contenant du mercure (Environnement Canada & Santé Canada, 2010). Le métabolisme du mercure inorganique par les microorganismes dans l'environnement crée du mercure organique (méthylmercure) qui peut se bioaccumuler dans les chaînes alimentaires terrestres et aquatiques (ATSDR, 1999b). Les sources anthropiques de mercure inorganique incluent l'extraction et la fonte de minerais métalliques, la combustion de combustibles fossiles - en particulier le charbon, l'incinération de déchets urbains solides, la production de ciment, ainsi que les boues d'épuration et les eaux usées (UNEP, 2002). Le mercure inorganique dans l'environnement peut également provenir de l'élimination de produits contenant du mercure.

Les propriétés uniques du mercure en font un composant tout désigné de produits tels les dispositifs de câblage, les interrupteurs et les instruments scientifiques de mesure, notamment les vacuomètres et les thermomètres (ATSDR, 1999b). À l'heure actuelle, il a été éliminé de la plupart des produits fabriqués au Canada, mais le marché canadien continue à importer de nombreux produits contenant du mercure (Canada, 2011e). Certains instruments médicaux, notamment les thermostats et les tubes à rayons X, de même que les piles de type bouton utilisées dans les petits appareils électroniques et les appareils auditifs contiennent encore du mercure inorganique. De nombreuses lampes et ampoules contiennent également de la vapeur de mercure, notamment les lampes fluorescentes, les lampes à vapeur de mercure ou de sodium et les lampes aux halogénures (Environnement Canada, 2010c). L'utilisation d'ampoules contenant du mercure augmente en raison du remplacement généralisé des ampoules à incandescence par des ampoules fluorescentes compactes. On utilise également le mercure comme catalyseur industriel et dans les réactifs de laboratoire, les désinfectants, les liquides d'embaumement, ainsi que dans certains produits pharmaceutiques. Les amalgames dentaires, qui contiennent environ 50 % de mercure, représentent une autre utilisation importante de mercure inorganique (IMERC, 2010). De 2007 à 2009, 63,95 % de la population canadienne avait au moins une face dentaire obturée par un amalgame (Richardson, 2014).

Pour la population générale, la consommation de poisson et de fruits de mer représente la principale source d'exposition au mercure, principalement sous la forme de méthylmercure (Santé Canada, 2007b). Dans une moindre mesure, la population est également exposée au mercure inorganique, provenant de sources telles que les amalgames dentaires (Santé Canada, 2007b). L'ensemble de la population peut également être exposé au mercure élémentaire par l'inhalation de vapeurs dans l'air ambiant, par ingestion ou au cours de traitements dentaires et médicaux (ATSDR, 1999b).

Après son ingestion par voie orale, environ 95 % du mercure organique est absorbé par le tractus gastro-intestinal (ATSDR, 1999b). Après son absorption, le mercure organique se dissémine dans tous les tissus, y compris les cheveux, mais il s'accumule surtout dans les reins (ATSDR, 1999b). Il traverse facilement la barrière hémato-encéphalique et pénètre dans le cerveau; chez les femmes enceintes, il peut facilement traverser la barrière placentaire et atteindre le fœtus (Santé Canada, 2004). Dans l'organisme, une déméthylation transforme le mercure organique absorbé en mercure inorganique, qui s'accumule principalement dans le foie et les reins. La demi-vie biologique du méthylmercure est d'environ 50 jours. La majeure partie du mercure absorbé par l'organisme est excrétée dans les matières fécales, mais une petite quantité est excrétée dans l'urine sous forme de mercure inorganique (ATSDR, 1999b).

De façon générale, moins de 10 % du mercure inorganique est absorbé par le tractus intestinal (Santé Canada, 2004). Le mercure inorganique s'accumule rapidement dans les reins (IPCS, 2003). Il s'accumule également dans les tissus placentaires, mais il ne traverse pas les barrières placentaire ou hémato-encéphalique aussi facilement que le mercure élémentaire ou le méthylmercure (Santé Canada, 2004). L'excrétion des composés de mercure élémentaire et inorganique se fait surtout dans l'urine et les matières fécales, avec une demi-vie de la dose absorbée de l'ordre d'un ou deux mois (IPCS, 2003).

Le mercure élémentaire est absorbé par les poumons et le tractus gastro-intestinal à des taux approximatifs respectifs de 80 % et de 0,01 % (Santé Canada, 2004). Une fois absorbé, le mercure élémentaire pénètre dans le sang, qui le transporte rapidement vers les autres parties de l'organisme, y compris le cerveau et les reins. À l'instar du mercure organique, il traverse facilement les barrières placentaire et hémato-encéphalique (Santé Canada, 2004). Une fois dans l'organisme, le mercure élémentaire est oxydé dans les tissus sous des formes inorganiques; il peut y rester pendant des semaines et des mois, avec une demi-vie estimée de 60 jours (Sandborgh-Englund et coll., 1998).

On évalue habituellement l'exposition à long terme au mercure élémentaire et inorganique en en mesurant la concentration urinaire (IPCS, 2003). Les cheveux peuvent également servir de biomarqueurs de l'exposition chronique. Cependant, les formes inorganiques du mercure sont excrétées en faibles quantités dans les cheveux, et ces derniers ne constituent donc pas un biomarqueur valide de l'exposition au mercure inorganique (ATSDR, 1999b; IPCS, 2003). La concentration sanguine de mercure total reflète principalement une exposition alimentaire récente à des formes organiques du mercure, notamment le méthylmercure (ATSDR, 1999b; IPCS, 2003). La concentration sanguine de mercure total est reconnue comme mesure raisonnable de l'exposition au méthylmercure, mais il est également possible de mesurer directement le taux de méthylmercure dans le sang. Après un examen des données provenant d'autres pays, l'Organisation mondiale de la Santé a estimé que la concentration sanguine moyenne de mercure total pour l'ensemble de la population est d'environ 8 µg/L (OMS, 1990). Chez les personnes qui consomment quotidiennement du poisson, la concentration sanguine de méthylmercure peut grimper jusqu'à 200 µg/L (OMS, 1990).

Le mercure est toxique pour les humains et les effets dépendent de la forme de mercure, de la voie d'exposition, du moment de l'exposition et de la concentration absorbée. L'exposition chronique par voie orale à de faibles taux de méthylmercure n'entraîne pas forcément de symptômes observables (Santé Canada, 2007b). Des troubles neurologiques et une neurotoxicité pour le développement sont les principaux effets associés à l'exposition par voie orale aux composés de mercure organique (UNEP, 2002). Les symptômes d'hydrargie par la forme organique incluent : des fourmillements dans les extrémités; des troubles de la vision périphérique, de l'ouïe, du goût et de l'odorat; des troubles de l'élocution; une faiblesse musculaire et une démarche instable; une irritabilité; des pertes de mémoire; une dépression; des troubles du sommeil (UNEP, 2002). L'exposition d'un fœtus ou d'un jeune enfant au mercure organique peut avoir des effets sur le développement du système nerveux, notamment sur la motricité fine, l'attention, l'apprentissage verbal et la mémoire (ATSDR, 1999b; Santé Canada, 2007b). L'exposition au mercure élémentaire peut être dangereuse, selon les niveaux d'exposition, car la vapeur dégagée par cette forme est facilement absorbée par l'organisme par inhalation. L'inhalation de vapeur de mercure peut entraîner des troubles respiratoires, cardiovasculaires, néphrologiques et neurologiques. Aucun lien n'a été établi entre l'exposition au mercure inorganique des amalgames dentaires et des effets neurologiques chez les enfants ou les adultes (Bates et coll., 2004; Bellinger et coll., 2007; DeRouen et coll., 2006; Factor-Litvak et coll., 2003). Santé Canada en a conclu que l'exposition au mercure par les amalgames dentaires n'a pas de répercussions sur la santé de l'ensemble de la population (Santé Canada, 1996b).

Le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé les composés de méthylmercure dans le groupe 2B, à savoir celui des agents peut-être cancérogènes pour les humains, sur la base de données recueillies chez les animaux qui établissent un lien avec certains types de cancer, notamment le cancer du rein (CIRC, 1993). Le CIRC a classé les composés de mercure élémentaire et inorganique dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 1993).

Selon l'Évaluation mondiale du mercure du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), il existe suffisamment de preuves des effets indésirables du mercure pour justifier une intervention internationale en vue de réduire les risques pour la santé humaine et l'environnement (UNEP, 2002). Les négociations internationales menées sous l'égide du PNUE ont mené à la signature de la Convention de Minamata sur le mercure, un accord mondial juridiquement contraignant qui vise à empêcher les émissions et les rejets de mercure (UNEP, 2013). La Convention de Minamata a pour objet de réduire les émissions atmosphériques, l'approvisionnement, le commerce et la demande de mercure à l'échelle mondiale, et de favoriser la découverte de solutions écologiques pour le stockage du mercure et des déchets qui en contiennent.

Au Canada, le mercure et ses composés figurent sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] (Canada, 1999; Canada, 2012c). Les mesures en vigueur et envisagées pour gérer les risques liés au mercure sont résumées dans la Stratégie de gestion du risque relative au mercure du gouvernement du Canada (Environnement Canada & Santé Canada, 2010). Ces mesures de gestion des risques comprennent plusieurs normes pancanadiennes qui visent à réduire les rejets de mercure dans l'environnement (CCME, 2000b; CCME, 2005; CCME, 2006; CCME, 2007). Le Règlement sur les revêtements, en vigueur en vertu de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation, limite la quantité de mercure dans tous les revêtements annoncés, vendus ou importés au Canada (Canada, 2005). De plus, le Règlement sur les jouets interdit la présence de tout composé de mercure dans les revêtements appliqués sur un produit susceptible d'être utilisé par un enfant au cours de son apprentissage ou de ses jeux (Canada, 2011d). En 2011, on a proposé un règlement, en vertu de la LCPE (1999), qui interdirait l'importation, la fabrication, la vente et l'offre de produits contenant du mercure qui ne sont pas réglementés par une autre législation (Canada, 2011e). Le mercure et ses composés figurent à titre d'ingrédients interdits sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques (Canada, 1985; Santé Canada, 2014b). Le Règlement sur les aliments et drogues interdit la vente au Canada de médicaments à usage humain contenant du mercure, ses sels ou ses dérivés, sauf dans certains cas précis, y compris ceux dans lesquels il est présent sous la forme d'agent conservateur (Canada, 2012b).

Santé Canada a établi une valeur guide de 20 µg/L pour la concentration sanguine de mercure total pour l'ensemble de la population adulte (Santé Canada, 2004). Pour les enfants (moins de 18 ans), les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer (moins de 50 ans), on a proposé récemment une valeur guide provisoire de 8 µg/L pour la concentration sanguine de méthylmercure dans le but de protéger le système nerveux en développement (Legrand et coll., 2010). Sur la base de critères sanitaires, Santé Canada et le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable ont élaboré conjointement une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable de mercure dans l'eau potable (Santé Canada, 1986d; Santé Canada, 2012d). Santé Canada a également fixé les concentrations maximales de mercure dans le poisson vendu au détail (Santé Canada, 2012f), et fournit des conseils aux consommateurs à l'égard de certains types de poisson (Santé Canada, 2008b). Le guide Bien manger avec le Guide alimentaire canadien recommande de consommer chaque semaine au moins deux portions de poisson à faible teneur en mercure et à forte teneur en acides gras oméga-3 (Santé Canada, 2011e). Le mercure fait également partie des substances chimiques analysées dans le cadre de l'Étude sur l'alimentation totale, actuellement menée par Santé Canada (Santé Canada, 2013f). Les produits alimentaires analysés sont les plus représentatifs du régime alimentaire de la population canadienne. L'étude vise à estimer les concentrations des substances chimiques auxquelles la population canadienne est exposée par l'intermédiaire de l'alimentation, selon la tranche d'âge et le sexe.

Durant le cycle 1 (2007 à 2009) de l'ECMS, la moyenne géométrique de la concentration sanguine de mercure total au sein de la population canadienne âgée de 6 à 79 ans était de 0,69 µg/L (Lye et coll., 2013). Chez la majorité (97,8 %) des femmes canadiennes âgées de 16 à 49 ans, y compris les femmes enceintes, la concentration sanguine de mercure était inférieure à la valeur guide provisoire de 8 µg/L en vigueur à Santé Canada (Lye et coll., 2013). La concentration urinaire moyenne de mercure inorganique pour les participants au cycle 1 de l'ECMS n'ayant aucun amalgame dentaire était de 0,10 µg/L, contre 0,22 µg/L pour l'ensemble de la population (Nicolae et coll., 2013). En règle générale, les concentrations urinaires moyennes de mercure inorganique avaient tendance à augmenter avec le nombre de faces dentaires obturées avec des amalgames, et semblaient varier en fonction de l'âge et du sexe (Nicolae et coll., 2013). Le champ de l'ECMS exclut les personnes qui vivent dans des réserves et autres peuplements autochtones dans les provinces canadiennes. Toutefois, cette sous-population a été étudiée dans le cadre de l'Initiative de biosurveillance des Premières nations (IBPN), une étude de biosurveillance représentative menée à l'échelle nationale auprès des membres adultes des Premières nations qui vivent dans une réserve au sud du 60e parallèle (APN, 2013). Un total de 503 membres âgés de 20 ans et plus, représentant 13 communautés des Premières nations choisies au hasard au Canada, ont participé à cette étude. En 2011, la moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration sanguine de mercure total étaient respectivement de 0,95 µg/L et de 9,28 µg/L. La moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration urinaire de mercure inorganique étaient respectivement de 0,26 µg/L et de 1,98 µg/L.

La concentration de mercure total dans le sang total a été mesurée pour les participants âgés de 6 à 79 ans lors du cycle 1 (2007 à 2009) et pour ceux âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Lors du cycle 3 (2012 à 2013) , la concentration de méthylmercure dans le sang total a également été mesurée pour les participants âgés de 20 à 79 ans. La concentration de mercure inorganique dans l'urine a été mesurée pour les participants âgés de 6 à 79 ans lors du cycle 1 (2007 à 2009) et pour ceux âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données de ces cycles sont exprimées en µg/L (µg Hg/L pour méthylmercure) pour les concentrations sanguines, et en µg/L et en µg/g de créatinine pour les concentrations urinaires. La présence d'une quantité mesurable de mercure dans le sang ou l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

Mercure (inorganique) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 6 à 79 ans Tableau 75 note de bas de page a, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 75 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 6 à 79 1 (2007 à 2009) 5444 49,63 -- <LD 0,24
(0,19 - 0,29)
1,8
(1,6 - 2,0)
2,9
(2,5 - 3,3)
Total 6 à 79 3 (2012 à 2013) 5176 47,97 -- <LD 0,20
(<LD - 0,25)
1,3
(1,1 - 1,5)
2,0
(1,7 - 2,3)
Mâles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2636 48,33 -- <LD 0,24
(0,19 - 0,29)
1,7
(1,6 - 1,9)
2,7
(2,3 - 3,0)
Mâles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2582 46,90 -- <LD 0,20Tableau 75 note de bas de page E
(<LD - 0,28)
1,2
(0,93 - 1,5)
1,9
(1,3 - 2,4)
Femelles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2808 50,85 -- <LD 0,23
(0,18 - 0,29)
2,0
(1,7 - 2,3)
3,1
(2,7 - 3,6)
Femelles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2594 49,04 -- <LD 0,20
(<LD - 0,26)
1,4
(0,99 - 1,8)
2,2
(1,5 - 2,8)
Tableau 75 note de bas de page a

Aux fins de comparaison de la population totale, on n'a inclus que les valeurs pour les participants âgés de 6 à 79 ans, car les participants âgés de moins de 6 ans n'ont pas été inclus dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 75

Tableau 75 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 75

Tableau 75 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 75

Mercure (inorganique) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 6 à 79 ans Tableau 76 note de bas de page a, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 76 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 6 à 79 1 (2007 à 2009) 5432 49,63 -- <LD 0,26
(0,19 - 0,32)
1,6
(1,5 - 1,8)
2,5
(2,1 - 2,9)
Total 6 à 79 3 (2012 à 2013) 5175 47,97 -- <LD 0,24
(0,20 - 0,27)
1,0
(0,94 - 1,1)
1,6
(1,3 - 1,9)
Mâles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2628 48,33 -- <LD 0,21
(0,16 - 0,26)
1,2
(1,1 - 1,3)
1,8
(1,5 - 2,1)
Mâles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2582 46,90 -- <LD 0,21
(0,17 - 0,24)
0,87
(0,63 - 1,1)
1,2
(1,0 - 1,4)
Femelles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2804 50,85 -- <LD <LD 2,1
(1,7 - 2,4)
2,8
(2,2 - 3,5)
Femelles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2593 49,04 -- <LD 0,29
(0,23 - 0,35)
1,3
(0,88 - 1,6)
1,9
(1,5 - 2,4)
Tableau 76 note de bas de page a

Aux fins de comparaison de la population totale, on n'a inclus que les valeurs pour les participants âgés de 6 à 79 ans, car les participants âgés de moins de 6 ans n'ont pas été inclus dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 76

Tableau 76 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 76

Mercure (inorganique) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 77 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79Tableau 77 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 5696 50,42 -- <LD 0,19
(<LD - 0,24)
1,3
(1,1 - 1,5)
2,0
(1,7 - 2,3)
Mâles 3 à 79Tableau 77 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2842 49,37 -- <LD 0,20Tableau 77 note de bas de page E
(<LD - 0,27)
1,2
(0,92 - 1,5)
1,9
(1,3 - 2,4)
Femelles 3 à 79Tableau 77 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2854 51,47 -- <LD 0,19
(<LD - 0,25)
1,4
(0,97 - 1,8)
2,1
(1,5 - 2,8)
Total 3 à 5Tableau 77 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 520 74,81 -- <LD <LD 0,28Tableau 77 note de bas de page E
(<LD - 0,48)
0,59Tableau 77 note de bas de page E
(0,35 - 0,84)
Total 6 à 11 1 (2007 à 2009) 1028 66,05 -- <LD <LD 0,99Tableau 77 note de bas de page E
(0,56 - 1,4)
1,8Tableau 77 note de bas de page E
(0,99 - 2,7)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 1010 61,29 -- <LD <LD 0,93Tableau 77 note de bas de page E
(0,50 - 1,4)
Tableau 77 note de bas de page F
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 975 57,54 -- <LD <LD 1,2
(0,76 - 1,6)
2,2
(1,5 - 3,0)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 997 59,58 -- <LD <LD 0,55Tableau 77 note de bas de page E
(0,33 - 0,78)
1,1Tableau 77 note de bas de page E
(0,53 - 1,6)
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 1166 46,23 -- <LD 0,22
(0,16 - 0,28)
1,4
(1,0 - 1,7)
2,3
(1,8 - 2,7)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 1048 45,13 -- <LD 0,20Tableau 77 note de bas de page E
(<LD - 0,28)
1,1
(0,87 - 1,3)
1,9Tableau 77 note de bas de page E
(0,89 - 3,0)
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 1207 36,04 0,31
(0,25 - 0,37)
<LD 0,37
(0,28 - 0,47)
2,5
(1,8 - 3,2)
3,5
(2,3 - 4,7)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 1080 36,20 0,31
(0,26 - 0,39)
<LD 0,30
(0,20 - 0,40)
1,7
(1,2 - 2,2)
2,2
(1,7 - 2,6)
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 1068 45,69 -- <LD 0,25Tableau 77 note de bas de page E
(0,15 - 0,35)
2,0
(1,4 - 2,5)
3,0
(2,5 - 3,5)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 1041 39,00 0,26
(0,23 - 0,30)
<LD 0,24
(0,18 - 0,30)
1,4
(0,98 - 1,8)
2,3
(1,6 - 2,9)
Tableau 77 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 77

Tableau 77 note de bas de page b

Data not available as participants under the age of 6 years were not included in cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 77

Tableau 77 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 77

Tableau 77 note de bas de page F

Data is too unreliable to be published.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 77

Mercure (inorganique) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 78 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79Tableau 78 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 5694 50,42 -- <LD <LD 1,0
(0,94 - 1,1)
1,6
(1,3 - 1,9)
Mâles 3 à 79Tableau 78 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2842 49,37 -- <LD 0,21
(0,17 - 0,24)
0,86
(0,63 - 1,1)
1,2
(1,1 - 1,4)
Femelles 3 à 79Tableau 78 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2852 51,47 -- <LD <LD 1,2
(0,87 - 1,5)
1,9
(1,5 - 2,3)
Total 3 à 5Tableau 78 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 519 74,81 -- <LD <LD 0,73Tableau 78 note de bas de page E
(0,45 - 1,0)
1,0
(0,72 - 1,3)
Total 6 à 11 1 (2007 à 2009) 1025 66,05 -- <LD <LD 1,3Tableau 78 note de bas de page E
(0,62 - 1,9)
2,0
(1,3 - 2,7)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 1010 61,29 -- <LD <LD 0,99Tableau 78 note de bas de page E
(0,55 - 1,4)
1,9Tableau 78 note de bas de page E
(0,84 - 3,0)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 975 57,54 -- <LD <LD 0,79
(0,55 - 1,0)
1,3Tableau 78 note de bas de page E
(0,79 - 1,8)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 997 59,58 -- <LD <LD 0,42Tableau 78 note de bas de page E
(0,27 - 0,58)
0,73Tableau 78 note de bas de page E
(0,42 - 1,0)
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 1162 46,23 -- <LD 0,21
(0,18 - 0,24)
1,1
(0,89 - 1,4)
1,9
(1,5 - 2,2)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 1048 45,13 -- <LD 0,22
(0,18 - 0,26)
0,85
(0,56 - 1,2)
1,2
(0,97 - 1,3)
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 1202 36,04 0,39
(0,33 - 0,48)
<LD 0,43
(0,33 - 0,52)
2,1
(1,5 - 2,7)
3,0
(2,3 - 3,7)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 1079 36,20 0,33
(0,29 - 0,38)
<LD 0,33
(0,27 - 0,40)
1,3
(0,91 - 1,7)
1,7
(1,5 - 2,0)
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 1068 45,69 -- <LD 0,29Tableau 78 note de bas de page E
(0,17 - 0,42)
2,0
(1,7 - 2,3)
2,7
(2,1 - 3,4)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 1041 39,00 0,32
(0,28 - 0,36)
<LD 0,32
(0,27 - 0,37)
1,3
(0,95 - 1,6)
2,2
(1,6 - 2,8)
Tableau 78 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 78

Tableau 78 note de bas de page b

Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 78

Tableau 78 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 78

Mercure (total) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 6 à 79 ans Tableau 79 note de bas de page a, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 79 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 6 à 79 1 (2007 à 2009) 5319 11,64 0,69
(0,55 - 0,86)
<LD 0,81
(0,64 - 0,97)
3,0
(2,2 - 3,9)
4,6Tableau 79 note de bas de page E
(2,5 - 6,7)
Total 6 à 79 2 (2009 à 2011) 5575 14,28 0,71
(0,57 - 0,89)
<LD 0,76
(0,57 - 0,96)
3,5
(2,4 - 4,6)
5,6Tableau 79 note de bas de page E
(3,3 - 7,8)
Total 6 à 79 3 (2012 à 2013) 5067 34,93 0,81
(0,65 - 1,0)
<LD 0,81
(0,63 - 0,99)
3,2Tableau 79 note de bas de page E
(1,5 - 5,0)
5,4Tableau 79 note de bas de page E
(3,1 - 7,6)
Mâles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2576 12,11 0,68
(0,55 - 0,84)
<LD 0,79
(0,64 - 0,94)
3,1
(2,1 - 4,1)
5,1Tableau 79 note de bas de page E
(2,7 - 7,5)
Mâles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2687 14,77 0,74
(0,58 - 0,94)
<LD 0,80
(0,56 - 1,0)
3,9
(2,7 - 5,2)
6,3Tableau 79 note de bas de page E
(2,9 - 9,7)
Mâles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2540 35,67 0,78
(0,61 - 1,0)
<LD 0,77
(0,56 - 0,98)
3,3Tableau 79 note de bas de page E
(1,4 - 5,1)
5,7Tableau 79 note de bas de page E
(3,4 - 7,9)
Femelles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2743 11,19 0,70
(0,56 - 0,88)
<LDTableau 79 note de bas de page E
(<LD - 0,11)
0,82
(0,63 - 1,0)
3,0
(2,1 - 3,8)
4,5Tableau 79 note de bas de page E
(2,6 - 6,4)
Femelles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2888 13,82 0,69
(0,55 - 0,86)
<LD 0,74
(0,56 - 0,92)
3,0
(2,0 - 4,0)
5,1Tableau 79 note de bas de page E
(3,0 - 7,2)
Femelles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2527 34,19 0,83
(0,68 - 1,0)
<LD 0,84
(0,68 - 0,99)
3,2Tableau 79 note de bas de page E
(1,4 - 5,0)
5,1Tableau 79 note de bas de page E
(2,4 - 7,9)
Tableau 79 note de bas de page a

Aux fins de comparaison de la population totale, on n'a inclus que les valeurs pour les participants âgés de 6 à 79 ans, car les participants âgés de moins de 6 ans n'ont pas été inclus dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 79

Tableau 79 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 79

Tableau 79 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 79

Mercure (total) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 80 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79Tableau 80 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 6070 15,55 0,69
(0,56 - 0,87)
<LD 0,74
(0,55 - 0,93)
3,4
(2,4 - 4,5)
5,5Tableau 80 note de bas de page E
(3,3 - 7,6)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 5538 37,02 0,79
(0,64 - 0,97)
<LD 0,79
(0,62 - 0,96)
3,2Tableau 80 note de bas de page E
(1,5 - 4,9)
5,2Tableau 80 note de bas de page E
(3,0 - 7,5)
Mâles 3 à 79Tableau 80 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2940 16,16 0,72
(0,56 - 0,91)
<LD 0,76
(0,53 - 0,99)
3,9
(2,7 - 5,1)
6,1Tableau 80 note de bas de page E
(2,7 - 9,5)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2769 37,63 0,76
(0,60 - 0,97)
<LD 0,74
(0,54 - 0,94)
3,2Tableau 80 note de bas de page E
(1,3 - 5,0)
5,6Tableau 80 note de bas de page E
(3,4 - 7,8)
Femelles 3 à 79Tableau 80 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 3130 14,98 0,67
(0,54 - 0,83)
<LD 0,71
(0,53 - 0,88)
3,0
(2,0 - 4,0)
5,1Tableau 80 note de bas de page E
(3,0 - 7,1)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2769 36,40 0,81
(0,67 - 0,99)
<LD 0,82
(0,67 - 0,97)
3,2Tableau 80 note de bas de page E
(1,4 - 4,9)
5,1Tableau 80 note de bas de page E
(2,4 - 7,8)
Total 3 à 5Tableau 80 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 495 29,90 0,27
(0,20 - 0,36)
<LD 0,19Tableau 80 note de bas de page E
(<LD - 0,29)
1,4Tableau 80 note de bas de page E
(0,44 - 2,3)
3,0Tableau 80 note de bas de page E
(1,7 - 4,3)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 471 59,45 -- <LD <LD 1,3
(1,0 - 1,7)
1,7Tableau 80 note de bas de page E
(0,88 - 2,5)
Total 6 à 11 1 (2007 à 2009) 910 24,84 0,26
(0,22 - 0,32)
<LD 0,24
(0,18 - 0,29)
1,3
(1,0 - 1,6)
2,1Tableau 80 note de bas de page E
(1,3 - 2,9)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 961 29,03 0,28
(0,22 - 0,34)
<LD 0,21Tableau 80 note de bas de page E
(0,11 - 0,30)
1,2
(0,84 - 1,5)
2,0
(1,3 - 2,6)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 944 54,77 -- <LD <LD 1,2
(0,78 - 1,7)
1,9Tableau 80 note de bas de page E
(0,91 - 2,9)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 945 20,85 0,30
(0,23 - 0,40)
<LD 0,28
(0,20 - 0,37)
1,3Tableau 80 note de bas de page E
(0,47 - 2,2)
2,2Tableau 80 note de bas de page E
(0,88 - 3,5)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 997 26,58 0,27
(0,21 - 0,35)
<LD 0,19Tableau 80 note de bas de page E
(<LD - 0,30)
1,3
(0,84 - 1,7)
2,4Tableau 80 note de bas de page E
(1,3 - 3,5)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 977 52,61 -- <LD <LD 1,6Tableau 80 note de bas de page E
(0,62 - 2,6)
2,8Tableau 80 note de bas de page E
(1,3 - 4,4)
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 1165 8,76 0,65
(0,52 - 0,81)
<LD 0,76
(0,61 - 0,91)
3,0Tableau 80 note de bas de page E
(1,9 - 4,1)
4,9Tableau 80 note de bas de page E
(2,4 - 7,4)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 1313 10,05 0,64
(0,47 - 0,85)
<LD 0,65
(0,43 - 0,86)
2,9
(2,0 - 3,9)
5,2Tableau 80 note de bas de page E
(2,6 - 7,8)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 1032 30,91 0,82
(0,65 - 1,0)
<LD 0,77
(0,57 - 0,96)
4,1Tableau 80 note de bas de page E
(1,5 - 6,6)
6,0Tableau 80 note de bas de page E
(3,6 - 8,3)
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 1220 3,52 1,0
(0,80 - 1,3)
0,21Tableau 80 note de bas de page E
(0,12 - 0,30)
1,1
(0,83 - 1,3)
3,6
(2,3 - 4,9)
6,4Tableau 80 note de bas de page E
(3,0 - 9,8)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 1222 5,16 1,0
(0,79 - 1,3)
0,15
(0,11 - 0,20)
1,0
(0,84 - 1,2)
4,1Tableau 80 note de bas de page E
(2,4 - 5,8)
7,3Tableau 80 note de bas de page E
(2,5 - 12)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 1071 20,54 0,96
(0,74 - 1,2)
<LD 0,99
(0,78 - 1,2)
3,4Tableau 80 note de bas de page E
(1,5 - 5,4)
5,2Tableau 80 note de bas de page E
(2,8 - 7,6)
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 1079 4,73 0,87
(0,64 - 1,2)
Tableau 80 note de bas de page F 0,96
(0,75 - 1,2)
3,4
(2,4 - 4,4)
4,8Tableau 80 note de bas de page E
(2,7 - 6,9)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 1082 5,27 1,1
(0,86 - 1,5)
0,17Tableau 80 note de bas de page E
(<LD - 0,28)
1,2
(0,89 - 1,5)
4,3
(3,1 - 5,5)
6,5Tableau 80 note de bas de page E
(3,9 - 9,1)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 1043 19,18 1,0
(0,82 - 1,3)
<LD 0,99
(0,71 - 1,3)
3,8Tableau 80 note de bas de page E
(2,2 - 5,3)
6,7Tableau 80 note de bas de page E
(1,9 - 11)

Notes de bas de page du Tableau 80

Tableau 80 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 80

Tableau 80 note de bas de page b

Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 80

Tableau 80 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 80

Tableau 80 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 80

Méthylmercure - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg Hg/L) pour la population canadienne âgée de 20 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 81 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 20 à 79 3 (2012 à 2013) 1032 18,70 0,64
(0,48 - 0,84)
<LD 0,72
(0,50 - 0,95)
3,1Tableau 81 note de bas de page E
(1,2 - 5,0)
5,2Tableau 81 note de bas de page E
(2,7 - 7,6)
Mâles 20 à 79 3 (2012 à 2013) 502 18,33 0,63Tableau 81 note de bas de page E
(0,38 - 1,0)
<LD 0,63Tableau 81 note de bas de page E
(0,23 - 1,0)
4,3Tableau 81 note de bas de page E
(1,2 - 7,3)
7,5Tableau 81 note de bas de page E
(3,9 - 11)
Femelles 20 à 79 3 (2012 à 2013) 530 19,06 0,65
(0,53 - 0,79)
<LD 0,83
(0,68 - 0,97)
2,6Tableau 81 note de bas de page E
(1,3 - 3,9)
4,4Tableau 81 note de bas de page E
(2,8 - 6,1)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 359 24,51 0,56
(0,42 - 0,76)
<LD 0,60
(0,38 - 0,81)
Tableau 81 note de bas de page F 4,6Tableau 81 note de bas de page E
(1,7 - 7,4)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 313 19,17 0,60Tableau 81 note de bas de page E
(0,41 - 0,89)
<LD 0,66Tableau 81 note de bas de page E
(0,24 - 1,1)
3,0Tableau 81 note de bas de page E
(0,85 - 5,1)
5,4Tableau 81 note de bas de page E
(2,1 - 8,7)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 360 12,50 0,87
(0,62 - 1,2)
<LD 0,99
(0,65 - 1,3)
3,1Tableau 81 note de bas de page E
(1,8 - 4,5)
Tableau 81 note de bas de page F

Notes de bas de page du Tableau 81

Tableau 81 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 81

Tableau 81 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 81

Tableau 81 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 81

Plomb

Le plomb (nº CAS 7439-92-1) est un élément présent de façon naturelle à une concentration de fond médiane de 0,008 % au Canada (Rencz et coll., 2006). Ce métal de base peut exister sous différents états d'oxydation et sous des formes inorganiques et organiques (ATSDR, 2007d). Les formes inorganiques comprennent le plomb élémentaire, le sulfate de plomb, le carbonate et l'oxycarbonate de plomb, les oxydes de plomb, le chromate et le citrate de plomb (Rasmussen et coll., 2014). Les formes organiques comprennent les composés de plomb tétraalkyle, trialkyle et dialkyle.

On trouve du plomb dans le substrat rocheux, le sol, les sédiments, les eaux de surface et souterraines, ainsi que l'eau de mer (Santé Canada, 2013g). Il pénètre dans l'environnement à partir de différentes sources naturelles et anthropiques. Les causes naturelles de pénétration comprennent l'altération atmosphérique du sol, l'érosion, ainsi que l'activité volcanique (ATSDR, 2007d; CIRC, 2006). Les émissions industrielles peuvent être une importante source de contamination de l'environnement par le plomb, en particulier à proximité de sources ponctuelles comme les fonderies ou les raffineries (ATSDR, 2007d). Par le passé, l'utilisation de carburants au plomb a contribué à l'omniprésence du plomb dans le monde entier (OMS, 2000).

En Amérique du Nord, on a utilisé du plomb tétraéthyle et du plomb tétraméthyle comme agent antidétonant dans les carburants des véhicules automobiles jusqu'aux années 1990. Actuellement, au Canada, il est interdit d'ajouter du plomb à l'essence, sauf pour les carburants destinés aux avions à moteurs à piston et aux véhicules de course (Santé Canada, 2013g). De nos jours, le plomb est utilisé pour l'affinage et la fabrication de divers produits, comme les batteries d'accumulateurs au plomb pour automobiles, les grenailles de plomb et plombs de pêche, les feuilles de plomb, les soudures au plomb, certains produits en laiton et en bronze, ainsi que certaines glaçures céramiques (ATSDR, 2007d; OMS, 2000). Le plomb entre aussi dans la composition des colorants à peintures et des pigments. On l'utilise également dans le matériel scientifique, comme stabilisant dans les matières plastiques, dans le matériel et les munitions militaires, ainsi que dans le matériel de détection des radiations et le matériel médical de protection contre les radiations (ATSDR, 2007d; OMS, 2000). Le plomb sert également à la fabrication de revêtements de câbles, de cartes de circuits imprimés, de revêtements pour bains de produits chimiques et récipients de stockage, de tuyaux de transport de produits chimiques, de composants électriques et de polychlorure de vinyle (Santé Canada, 2013g).

L'ensemble de la population est exposé à des quantités infimes de plomb dans les aliments, l'eau potable, le sol, la poussière domestique, l'air, et certains produits de consommation. Au cours des 30 dernières années, l'exposition de la population canadienne au plomb a diminué de près de 75 % (Statistique Canada, 2013b). On attribue principalement cette importante diminution à l'élimination progressive de l'essence au plomb, à la réduction de la teneur en plomb des peintures et les lasures, ainsi qu'à l'élimination des soudures au plomb dans les boîtes de conserve (Santé Canada, 2013h). À l'heure actuelle, la principale voie d'exposition pour l'ensemble de la population adulte est l'ingestion d'aliments et d'eau potable (ATSDR, 2007d; Santé Canada, 2013g. Pour les nourrissons et les enfants, les principales sources d'exposition sont les aliments, l'eau potable et l'ingestion de produits non alimentaires contenant du plomb tels que la poussière domestique, la peinture, la terre et autres produits (Santé Canada, 2013g). Le plomb peut pénétrer dans le réseau d'approvisionnement en eau par les conduites de branchement en plomb des maisons anciennes, les tuyaux et les accessoires de plomberie en laiton contenant du plomb, ou les soudures au plomb des installations de plomberie domestiques. Parmi les autres sources d'exposition, on trouve les bijoux fantaisie, le matériel d'artiste, le cristal au plomb, ainsi que les glaçures sur les céramiques et la poterie; l'utilisation du plomb ou de soudures au plomb dans une activité de loisir - ou la cohabitation avec quelqu'un qui pratique une telle activité - comme la réalisation de vitrail ou de glaçures céramiques, la fabrication de grenailles de plomb ou de plombs de pêche, et la remise à neuf de mobilier; le fait de vivre près d'un aéroport où circulent des avions à moteur à piston; des comportements comme le tabagisme (Santé Canada, 2013h). Selon l'Enquête sur la poussière domestique au Canada, le plomb contenu dans la poussière domestique est enrichi par rapport à celui qui se trouve dans le fond géochimique naturel, en raison de l'utilisation de plomb dans divers produits de consommation, les peintures et les matériaux de construction, et de son infiltration à partir de sources extérieures (Rasmussen et coll., 2011; Rasmussen et coll., 2013).

Chez les adultes, environ 3 à 10 % du plomb est absorbé dans le sang, une proportion qui peut grimper jusqu'à 40 %, voire 50 % chez les enfants (Santé Canada, 2013g). Chez les enfants, les carences nutritionnelles en calcium et en fer semblent accroître le taux d'absorption du plomb et en diminuer le taux d'excrétion (Santé Canada, 2013g). Une fois absorbé dans le corps humain, le plomb circule dans le sang, se concentre dans les tissus, surtout les os, puis est excrété. Les tissus mous comme le foie, les reins, le pancréas et les poumons peuvent également absorber une certaine quantité de plomb. Environ 70 % de la charge corporelle totale de plomb se retrouve dans les os chez les enfants, contre plus de 90 % chez les adultes (EPA, 2006). Le plomb stocké dans les os peut être remobilisé et libéré dans la circulation sanguine. La grossesse, la lactation, la ménopause, l'andropause, la post-ménopause, l'alitement prolongé, l'hyperparathyroïdie et l'ostéoporose peuvent favoriser une remobilisation accrue du plomb osseux, ce qui entraîne une augmentation de la concentration sanguine de plomb (Santé Canada, 2013g).

Durant la grossesse, le plomb stocké dans les os de la mère devient une source d'exposition aussi bien pour celle-ci que pour le fœtus (Rothenberg et coll., 2000). Le plomb peut également être présent dans le lait maternel et passer de la mère au nourrisson pendant l'allaitement (ATSDR, 2007d; EPA, 2006). La demi-vie du plomb est d'environ 30 jours dans le sang et d'environ 10 à 30 ans pour le plomb accumulé dans l'organisme, par exemple dans les os (ATSDR, 2007d; Santé Canada, 2009e; Santé Canada, 2013g). Quelle que soit la voie d'exposition, le plomb absorbé est principalement excrété dans l'urine et les matières fécales (ATSDR, 2007d). La concentration de plomb dans le sang est l'indicateur privilégié de l'exposition humaine, bien que d'autres matrices biologiques comme l'urine, les os et les dents aient aussi été utilisées (ATSDR, 2007d; CDC, 2009).

On considère que le plomb est un poison général cumulatif et que les fœtus, les nourrissons, les tout-petits et les enfants représentent les populations les plus vulnérables aux effets nocifs du plomb sur la santé (OMS, 2011b). Après une exposition aiguë, plusieurs processus métaboliques peuvent être touchés. Une très forte exposition peut entraîner des vomissements, une diarrhée, des convulsions, un coma, voire la mort. Les cas de saturnisme sont rares au Canada (Santé Canada, 2009e). La plupart du temps, les symptômes d'une exposition à des concentrations relativement faibles de plomb passent inaperçus (ATSDR, 2007d). Un faible niveau d'exposition chronique peut avoir des effets sur les systèmes nerveux central et périphérique (Santé Canada, 2013g). Elle a également été associée à une neurotoxicité développementale, à une augmentation de la tension artérielle, à une baisse de la fonction rénale, à des problèmes de reproduction et à d'autres effets sur la santé (ATSDR, 2007d; Bushnik et coll., 2014; Santé Canada, 2013g). Il a été reconnu que les effets cognitifs et neurocomportementaux du plomb sont très préoccupants pour les enfants qui y sont exposés. Chez les nourrissons et les enfants, les effets neurologiques sur le développement, notamment la diminution du quotient intellectuel et l'augmentation du risque de troubles de l'attention, sont très fortement associés à l'exposition au plomb (Lanphear et coll., 2005; Santé Canada, 2013g). Les données disponibles n'ont pas encore permis de déterminer à quel seuil d'exposition le plomb entraîne des effets sur la fonction cognitive et le développement neurocomportemental (CDC, 2012; EPA, 2006; Santé Canada, 2013g). Une neurotoxicité pour le développement a été associée aux plus faibles niveaux d'exposition au plomb relevés jusqu'à ce jour (Santé Canada, 2013g). Le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé les composés inorganiques du plomb dans le groupe 2A, à savoir celui des agents probablement cancérogènes pour les humains (CIRC, 2006).

Le plomb figure sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)]. La Loi permet au gouvernement fédéral de contrôler l'importation, la fabrication, la distribution et l'utilisation du plomb et de ses composés au Canada (Canada, 1999; Santé Canada, 2009e). La LCPE (1999) interdit l'ajout de plomb dans l'essence et contrôle les rejets de plomb provenant des fonderies de deuxième fusion, de la production d'acier et des effluents des mines (Environnement Canada, 2010d). La Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation et ses règlements d'application limitent l'utilisation du plomb dans les jouets, les bijoux et les autres produits destinés aux enfants, les plats en céramique et en verre émaillés, ainsi que d'autres produits de consommation représentant un risque potentiel d'exposition au plomb (Canada, 2010c; Canada, 2010e; Santé Canada, 2013g). Le plomb et ses composés figurent à titre d'ingrédients interdits sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique ») (Santé Canada, 2014b). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques.

Sur la base de critères sanitaires, Santé Canada a élaboré une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable de plomb dans l'eau potable (Santé Canada, 1992). Santé Canada et le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable collaborent actuellement à la révision de cette recommandation (Santé Canada, 2013i). Santé Canada a également publié des conseils pour le contrôle de la corrosion dans les réseaux de distribution d'eau potable afin de contrôler la lixiviation de métaux, y compris le plomb, provoquée par la corrosion des matériaux et des composants de ces réseaux (Santé Canada, 2009f). La concentration de plomb dans certains aliments est réglementée par Santé Canada en vertu du Règlement sur les aliments et drogues; les seuils de tolérance alimentaires actuels sont en cours de mise à jour, l'accent étant mis sur diverses boissons, notamment l'eau en bouteille et les jus de fruits (Canada, 2012b; Santé Canada, 2011d; Santé Canada, 2014f). Ces mises à jour des réglementations s'inscrivent dans un éventail d'activités en cours à Santé Canada pour garantir un niveau d'exposition alimentaire au plomb le plus bas que l'on puisse raisonnablement atteindre (Santé Canada, 2011d). Le plomb fait également partie des substances chimiques analysées dans le cadre de l'Étude canadienne sur l'alimentation totale, actuellement menée par Santé Canada (Santé Canada, 2013f). Les produits alimentaires analysés sont les plus représentatifs du régime alimentaire de la population canadienne. L'étude vise à estimer les concentrations des substances chimiques auxquelles la population canadienne est exposée par l'intermédiaire de l'alimentation, selon la tranche d'âge et le sexe. De 1981 à 2000, l'exposition moyenne au plomb par la voie alimentaire de la population canadienne a diminué d'environ 8 fois (Santé Canada, 2011d).

En 1994, le Comité fédéral-provincial-territorial de l'hygiène du milieu et du travail avait recommandé que le seuil d'intervention relatif à la concentration sanguine de plomb soit fixé à 10 µg/dL, comme guide de faible niveau d'exposition au plomb (CHMT, 1994). Cependant, de récentes évaluations scientifiques ont révélé que des effets chroniques sur la santé se manifestent chez les enfants à des concentrations inférieures à 10 µg/dL, et qu'il existe suffisamment de données probantes pour affirmer que des concentrations sanguines de plomb inférieures à 5 µg/dL entraînent des effets nocifs sur la santé (Santé Canada, 2013g). Le Conseil fédéral-provincial-territorial des médecins hygiénistes en chef s'emploie actuellement à réviser la ligne directrice actuelle sur les concentrations sanguines de plomb (CHMT, 1994).

D'autres études de biosurveillance des concentrations sanguines de plomb ont été réalisées à divers endroits au Canada au fil des années. Les moyennes géométriques relevées dans le cadre de ces études allaient de 0,7 à 5,6 µg/dL pour différents groupes d'âge au sein de la population canadienne (Santé Canada, 2013g). Les plus fortes concentrations ont été mesurées au sein de collectivités exposées à des sources ponctuelles de plomb, comme des procédés de fusion (Trail Health and Environment Committee, 2011). Dans le Nord canadien, la composante portant sur les contaminants de l'enquête sur la santé des Inuits (2007 à 2008) a permis de mesurer la charge corporelle du plomb pour 2 172 participants inuits de 36 communautés du Nunavut, du Nunatsiavut et de la région désignée des Inuvialuit (Laird et coll., 2013). La moyenne géométrique de la concentration sanguine de plomb pour l'ensemble des participants âgés de 18 ans et plus était de 3,52 µg/dL. En 2008, une étude menée à Hamilton auprès de 643 enfants âgés de 0 à 6 ans a trouvé que la moyenne géométrique de la concentration sanguine de plomb était de 2,21 µg/dL (Richardson et coll., 2011). L'Initiative de biosurveillance des Premières nations (IBPN) est une étude de biosurveillance représentative menée à l'échelle nationale auprès des membres adultes des Premières nations qui vivent dans une réserve au sud du 60e parallèle (APN, 2013). Un total de 503 membres âgés de 20 ans et plus, représentant 13 communautés des Premières nations choisies au hasard au Canada, ont participé à cette étude. En 2011, la moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration sanguine de plomb étaient respectivement de 1,17 µg/dL et de 3,27 µg/dL.

La concentration de plomb dans le sang total a été mesurée pour tous les participants âgés de 6 à 79 ans lors du cycle 1 (2007 à 2009) et pour ceux âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données de ces cycles sont exprimées en µg/dL de sang.

Plomb - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/dL) pour la population canadienne âgée de 6 à 79 ans Tableau 82 note de bas de page a, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 82 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 6 à 79 1 (2007 à 2009) 5319 0,02 1,3
(1,2 - 1,4)
0,60
(0,56 - 0,64)
1,2
(1,2 - 1,3)
3,0
(2,7 - 3,3)
3,8
(3,3 - 4,2)
Total 6 à 79 2 (2009 à 2011) 5575 0 1,2
(1,1 - 1,3)
0,54
(0,50 - 0,59)
1,1
(1,1 - 1,2)
2,5
(2,3 - 2,8)
3,2
(3,0 - 3,5)
Total 6 à 79 3 (2012 à 2013) 5067 0,10 1,1
(1,0 - 1,2)
0,49
(0,46 - 0,52)
1,0
(0,96 - 1,1)
2,4
(2,3 - 2,5)
3,2
(2,9 - 3,4)
Mâles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2576 0 1,5
(1,4 - 1,6)
0,71
(0,65 - 0,76)
1,4
(1,3 - 1,5)
3,2
(2,8 - 3,6)
4,2
(3,6 - 4,7)
Mâles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2687 0 1,3
(1,3 - 1,4)
0,62
(0,56 - 0,68)
1,2
(1,2 - 1,3)
2,8
(2,5 - 3,2)
3,4
(3,1 - 3,7)
Mâles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2540 0,08 1,2
(1,2 - 1,3)
0,57
(0,55 - 0,59)
1,2
(1,1 - 1,2)
2,7
(2,4 - 2,9)
3,6
(3,1 - 4,1)
Femelles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2743 0,04 1,2
(1,1 - 1,3)
0,55
(0,50 - 0,59)
1,1
(0,99 - 1,2)
2,7
(2,3 - 3,1)
3,5
(3,0 - 3,9)
Femelles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2888 0 1,1
(1,0 - 1,1)
0,50
(0,46 - 0,54)
1,0
(0,96 - 1,1)
2,3
(2,1 - 2,5)
2,8
(2,6 - 3,0)
Femelles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2527 0,12 0,97
(0,91 - 1,0)
0,42
(0,37 - 0,47)
0,94
(0,88 - 1,0)
2,2
(2,1 - 2,3)
2,7
(2,2 - 3,1)

Notes de bas de page du Tableau 82

Tableau 82 note de bas de page a

Aux fins de comparaison de la population totale, on n'a inclus que les valeurs pour les participants âgés de 6 à 79 ans, car les participants âgés de moins de 6 ans n'ont pas été inclus dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 82

Tableau 82 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 82

Plomb - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/dL) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 83 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79Tableau 83 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 6070 0 1,2
(1,1 - 1,2)
0,54
(0,50 - 0,59)
1,1
(1,1 - 1,2)
2,5
(2,3 - 2,7)
3,2
(2,9 - 3,4)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 5538 0,09 1,1
(1,0 - 1,1)
0,49
(0,46 - 0,52)
1,0
(0,95 - 1,1)
2,4
(2,3 - 2,5)
3,2
(2,9 - 3,4)
Mâles 3 à 79Tableau 83 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2940 0 1,3
(1,3 - 1,4)
0,62
(0,56 - 0,67)
1,2
(1,2 - 1,3)
2,8
(2,5 - 3,1)
3,4
(3,1 - 3,7)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2769 0,07 1,2
(1,2 - 1,3)
0,56
(0,55 - 0,58)
1,1
(1,0 - 1,2)
2,6
(2,4 - 2,9)
3,6
(3,1 - 4,0)
Femelles 3 à 79Tableau 83 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 3130 0 1,1
(1,0 - 1,1)
0,50
(0,46 - 0,54)
1,0
(0,96 - 1,1)
2,3
(2,1 - 2,5)
2,8
(2,6 - 3,0)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2769 0,11 0,96
(0,90 - 1,0)
0,42
(0,37 - 0,47)
0,93
(0,87 - 1,0)
2,2
(2,1 - 2,3)
2,6
(2,2 - 3,1)
Total 3 à 5Tableau 83 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 495 0 0,93
(0,87 - 1,0)
0,51
(0,44 - 0,58)
0,93
(0,86 - 1,0)
1,6
(1,5 - 1,8)
2,1
(1,8 - 2,4)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 471 0 0,77
(0,73 - 0,82)
0,40
(0,33 - 0,47)
0,72
(0,68 - 0,77)
1,4
(1,0 - 1,8)
2,2
(1,4 - 2,9)
Total 6 à 11 1 (2007 à 2009) 910 0 0,90
(0,81 - 0,99)
0,53
(0,49 - 0,56)
0,87
(0,77 - 0,97)
1,6
(1,4 - 1,7)
1,9
(1,6 - 2,2)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 961 0 0,79
(0,74 - 0,84)
0,44
(0,38 - 0,50)
0,74
(0,68 - 0,81)
1,4
(1,2 - 1,6)
1,7
(1,5 - 1,9)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 944 0 0,71
(0,67 - 0,76)
0,39
(0,36 - 0,42)
0,67
(0,64 - 0,71)
1,3
(1,1 - 1,5)
1,6
(1,3 - 1,9)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 945 0 0,80
(0,74 - 0,85)
0,47
(0,44 - 0,50)
0,76
(0,70 - 0,82)
1,3
(1,1 - 1,5)
1,6
(1,4 - 1,8)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 997 0 0,71
(0,68 - 0,75)
0,39
(0,35 - 0,43)
0,68
(0,63 - 0,72)
1,2
(1,1 - 1,2)
1,6
(1,3 - 1,8)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 977 0,10 0,64
(0,60 - 0,69)
0,34
(0,32 - 0,36)
0,60
(0,56 - 0,64)
1,2
(1,1 - 1,4)
1,5
(1,3 - 1,6)
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 1165 0,09 1,1
(1,0 - 1,2)
0,57
(0,52 - 0,61)
1,0
(0,95 - 1,1)
2,3
(2,0 - 2,6)
3,1
(2,7 - 3,4)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 1313 0 0,98
(0,88 - 1,1)
0,50
(0,43 - 0,57)
0,94
(0,87 - 1,0)
1,8
(1,5 - 2,1)
2,2
(1,6 - 2,9)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 1032 0,19 0,90
(0,79 - 1,0)
0,44
(0,36 - 0,53)
0,88
(0,79 - 0,97)
1,7
(1,5 - 2,0)
2,1
(1,8 - 2,4)
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 1220 0 1,6
(1,5 - 1,8)
0,82
(0,69 - 0,94)
1,5
(1,4 - 1,6)
3,1
(2,6 - 3,6)
3,8
(3,1 - 4,5)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 1222 0 1,4
(1,3 - 1,5)
0,70
(0,61 - 0,79)
1,4
(1,3 - 1,4)
2,7
(2,4 - 3,0)
3,2
(2,9 - 3,5)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 1071 0,09 1,3
(1,3 - 1,4)
0,61
(0,55 - 0,68)
1,3
(1,2 - 1,4)
2,6
(2,2 - 2,9)
3,5
(2,9 - 4,2)
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 1079 0 2,1
(1,9 - 2,3)
1,0
(0,92 - 1,1)
2,0
(1,8 - 2,2)
4,1
(3,5 - 4,8)
5,2
(4,2 - 6,2)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 1082 0 1,9
(1,8 - 1,9)
1,0
(0,94 - 1,1)
1,7
(1,7 - 1,8)
3,5
(3,2 - 3,8)
4,2
(3,8 - 4,6)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 1043 0,10 1,6
(1,6 - 1,7)
0,81
(0,78 - 0,85)
1,6
(1,4 - 1,7)
3,3
(3,0 - 3,5)
4,0
(3,6 - 4,4)
Tableau 83 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 83

Tableau 83 note de bas de page b

Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 83

Sommaires et résultats liés aux phénols dans l'environnement

Bisphénol A

Le bisphénol A (BPA; nº CAS 80-05-7) est une substance chimique synthétique utilisée comme monomère dans la production de certains plastiques polycarbonates et comme précurseur pour les monomères de certaines résines époxy-phénoliques (EFSA, 2007). Le polycarbonate entre dans la fabrication de contenants pour aliments et boissons, comme les bouteilles d'eau réutilisables et les contenants alimentaires. Avant 2010, il était également utilisé dans la fabrication de biberons au Canada. Les résines époxydes sont utilisées à l'intérieur des boîtes de conserve comme pellicules protectrices des aliments et des boissons. Parmi les autres produits commerciaux contenant des plastiques polycarbonates et des résines, on trouve des instruments médicaux, certains matériaux d'obturation et des scellants dentaires, du matériel de sport et de sécurité, des appareils électroniques, ainsi que des pièces automobiles (EFSA, 2007; NTP, 2007). L'industrie du papier utilise également le BPA pour la fabrication de papier thermique destiné à différents usages (reçus de caisse, étiquettes d'ordonnance, billets d'avion, billets de loterie) (Geens et coll., 2011).

Le BPA n'existe pas à l'état naturel dans l'environnement (Environnement Canada & Santé Canada, 2008b). Il peut être introduit dans l'environnement à partir de sources industrielles ou à la suite de la lixiviation, de l'élimination et de l'utilisation de produits (CDC, 2009).

La voie alimentaire représente la principale source d'exposition au BPA pour le grand public, en raison notamment de la migration de BPA depuis les emballages alimentaires et les contenants en polycarbonate réutilisables (Santé Canada, 2008c). Santé Canada a récemment mis à jour ses estimations relatives à l'exposition alimentaire au BPA à l'issue de plusieurs enquêtes alimentaires précises portant notamment sur les aliments et les boissons en conserve, les préparations liquides pour nourrissons et des échantillons de l'alimentation totale (Santé Canada, 2012h). L'exposition peut aussi résulter d'un contact avec les milieux environnementaux (air ambiant et intérieur; eau potable; sol et poussière), ainsi que de l'utilisation de produits de consommation (Environnement Canada & Santé Canada, 2008b). L'exposition au BPA par les matériaux d'obturation et les scellants dentaires étant de courte durée, on considère qu'il est peu probable qu'elle contribue sensiblement à l'exposition chronique (OMS, 2011c). Toutefois, les recherches cliniques doivent se poursuivre pour répondre aux questions concernant les dommages potentiels découlant de l'exposition au BPA en raison des matériaux dentaires composites (CADTH, 2012).

Chez les humains, le BPA est facilement absorbé et subit un métabolisme important dans la paroi intestinale et le foie (OMS, 2011c). Des études récentes ont également montré que la peau peut absorber et métaboliser cette substance à la suite d'une exposition cutanée au BPA libre présent dans certains produits, notamment ceux fabriqués avec du papier d'impression thermique (Mielke et coll., 2011; Zalko et coll., 2011). La glucuronidation, considérée comme une importante voie métabolique du BPA, produit le métabolite conjugué BPA-glucuronide (EFSA, 2008; FDA, 2008). Il a été montré que la conjugaison du BPA en BPA-sulfate est une voie métabolique mineure (Dekant & Völkel, 2008). Le métabolite BPA-glucuronide est rapidement excrété dans l'urine, avec une demi-vie inférieure à deux heures (OMS, 2011c). Les concentrations urinaires de BPA total (comprenant aussi bien les formes conjuguées que les formes non conjuguées libres) servent couramment de biomarqueurs d'une exposition récente (Ye et coll., 2005).

Pour caractériser les risques potentiels pour la santé humaine associés à une exposition au BPA, il faut notamment déterminer les effets clés de cette substance sur le foie et la reproduction, y compris les effets sur la fécondité et le développement (Environnement Canada & Santé Canada, 2008b; EU, 2010). Des études de neurotoxicité développementale chez des animaux de laboratoire ont indiqué qu'un faible niveau d'exposition au BPA chez les fœtus et les nouveau-nés peut avoir un effet sur le développement neuronal et le comportement (Environnement Canada & Santé Canada, 2008b; OMS, 2011c). Selon une étude prospective de cohorte de naissance menée aux États-Unis, le BPA a un effet sur le comportement et la régulation des émotions chez des enfants de 3 ans exposés à cette substance durant la gestation (Braun et coll., 2011). Le rôle potentiel du BPA et d'autres œstrogènes environnementaux dans la prévalence de l'obésité et des maladies métaboliques connexes, ainsi que de certains types de cancer, fait actuellement l'objet de vifs débats et d'études approfondies dans le milieu scientifique (Ben-Jonathan et coll., 2009; Carwile & Michels, 2011; Newbold et coll., 2009; Song et coll., 2014; Soto et coll., 2008).

À l'issue d'une évaluation scientifique préalable des conséquences de l'exposition des humains et de l'environnement au BPA, le gouvernement du Canada a déclaré cette substance toxique pour la santé humaine et l'environnement selon les critères de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] (Canada, 1999; Canada, 2010f). En raison de l'incertitude soulevée par certaines études menées sur des animaux de laboratoire quant aux effets potentiels de faibles concentrations de BPA, on a utilisé une approche de précaution lors de la caractérisation du risque. En tenant compte à la fois de l'exposition potentielle la plus élevée et des sous-populations potentiellement vulnérables en raison des différences possibles de toxicocinétique et de métabolisme du BPA, la stratégie de gestion des risques pour la santé visait principalement à réduire l'exposition des nouveau-nés et des nourrissons (Environnement Canada & Santé Canada, 2008c). En mars 2010, en vertu de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation, Santé Canada a interdit la fabrication, la publicité, la vente ou l'importation de biberons en polycarbonate contenant du BPA (Canada, 2010c).

Santé Canada a conclu que l'exposition alimentaire au BPA par les emballages alimentaires ne devrait pas présenter de risques pour la santé de la population en général, y compris celle des nouveau-nés et des jeunes enfants (Santé Canada, 2012h). Cependant, une approche reposant sur le principe général du taux le plus bas que l'on peut raisonnablement atteindre (ALARA) a été utilisée pour continuer à limiter l'exposition des nouveau-nés et des nourrissons au BPA par les emballages alimentaires, plus particulièrement par les préparations pour nourrissons préemballées lorsqu'elles représentent l'unique source d'alimentation. Conformément au principe ALARA, Santé Canada a pris l'engagement de soutenir les efforts de l'industrie pour réduire les taux de BPA dans le revêtement des boîtes de préparation pour nourrissons (Santé Canada, 2010i). De plus, Santé Canada a évalué diverses solutions de rechange au BPA proposées par l'industrie et en a conclu qu'elles étaient acceptables pour emballer des préparations liquides pour nourrissons. Les fabricants de préparations pour nourrissons s'emploient actuellement à éliminer progressivement les matériaux d'emballage contenant du BPA, et les fabricants de revêtements de boîtes de conserve ont mis au point diverses solutions de rechange sans BPA, déjà commercialisées. Santé Canada va continuer d'évaluer les demandes préalables à la commercialisation d'emballages pour les préparations pour nourrissons, afin de garantir les taux de BPA les plus bas que l'on puisse raisonnablement atteindre (Santé Canada, 2010i). Le BPA figure également à titre d'ingrédient interdit sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques (Santé Canada, 2014b). En vertu de la LCPE (1999), des mesures de gestion des risques ont également été mises au point pour réduire au minimum les rejets de BPA dans les effluents industriels (Canada, 2012d).

L'Étude mère-enfant sur les composés chimiques de l'environnement (étude MIREC) est une étude prospective de biosurveillance menée à l'échelle nationale auprès de femmes enceintes âgées de 18 ans et plus dans une dizaine de lieux au Canada (Arbuckle et coll., 2013). Pour les 1 936 participantes à l'étude MIREC qui étaient dans leur premier trimestre de grossesse, la moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration urinaire de BPA total étaient respectivement de 0,80 µg/L et de 5,40 µg/L (Arbuckle et coll., 2014). L'Initiative de biosurveillance des Premières nations (IBPN) est une étude de biosurveillance représentative menée à l'échelle nationale auprès des membres adultes des Premières nations qui vivent dans une réserve au sud du 60e parallèle (APN, 2013). Un total de 503 membres âgés de 20 ans et plus, représentant 13 communautés des Premières nations choisies au hasard au Canada, ont participé à cette étude. La moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration urinaire de BPA total étaient respectivement de 1,55 µg/L et de 11,27 µg/L.

La concentration de BPA total (comprenant aussi bien les formes libres que les formes conjuguées) dans l'urine a été mesurée pour les participants âgés de 6 à 79 ans lors du cycle 1 (2007 à 2009) et pour ceux âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les données de ces cycles sont exprimées à la fois en µg/L et en µg/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable de BPA dans l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

Bisphénol A (BPA) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 6 à 79 ans Tableau 92 note de bas de page a, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 92 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 6 à 79 1 (2007 à 2009) 5476 9,26 1,2
(1,1 - 1,2)
Tableau 92 note de bas de page F 1,3
(1,1 - 1,4)
4,6
(4,1 - 5,1)
6,9
(5,6 - 8,2)
Total 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2036 5,26 1,2
(1,1 - 1,3)
0,27
(0,22 - 0,31)
1,2
(1,1 - 1,3)
4,5
(3,9 - 5,0)
6,7
(4,8 - 8,5)
Total 6 à 79 3 (2012 à 2013) 5149 8,00 1,1
(1,0 - 1,2)
0,29
(0,26 - 0,32)
1,1
(0,95 - 1,2)
4,2
(3,6 - 4,8)
6,6
(5,7 - 7,5)
Mâles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2659 7,67 1,3
(1,2 - 1,4)
0,23Tableau 92 note de bas de page E
(<LD - 0,34)
1,4
(1,2 - 1,6)
4,4
(3,9 - 5,0)
6,7
(5,3 - 8,1)
Mâles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 1021 4,90 1,3
(1,1 - 1,4)
0,27Tableau 92 note de bas de page E
(<LD - 0,37)
1,3
(1,1 - 1,5)
4,6
(4,1 - 5,2)
7,3Tableau 92 note de bas de page E
(4,0 - 11)
Mâles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2566 7,21 1,2
(1,1 - 1,3)
0,35
(0,25 - 0,46)
1,2
(0,98 - 1,4)
4,4
(3,7 - 5,0)
6,5
(5,5 - 7,5)
Femelles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2817 10,76 1,0
(0,93 - 1,2)
<LD 1,1
(0,94 - 1,3)
4,9
(4,2 - 5,5)
7,0
(5,3 - 8,6)
Femelles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 1015 5,62 1,2
(1,0 - 1,3)
0,26
(0,21 - 0,32)
1,1
(0,98 - 1,3)
4,0
(2,9 - 5,2)
6,6
(4,8 - 8,4)
Femelles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2583 8,79 1,0
(0,88 - 1,2)
0,29
(<LD - 0,38)
1,0
(0,90 - 1,1)
4,1
(3,2 - 4,9)
6,9
(5,3 - 8,5)
Tableau 92 note de bas de page a

Aux fins de comparaison de la population totale, on n'a inclus que les valeurs pour les participants âgés de 6 à 79 ans, car les participants âgés de moins de 6 ans n'ont pas été inclus dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 92

Tableau 92 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 92

Tableau 92 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 92

Tableau 92 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 92

Bisphénol A (BPA) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 6 à 79 ans Tableau 93 note de bas de page a, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 93 note de bas de page b MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 6 à 79 1 (2007 à 2009) 5462 9,26 1,4
(1,3 - 1,5)
0,39
(0,30 - 0,49)
1,3
(1,2 - 1,5)
4,7
(4,0 - 5,4)
7,2
(6,4 - 8,0)
Total 6 à 79 2 (2009 à 2011) 2027 5,26 1,2
(1,1 - 1,2)
0,39
(0,34 - 0,44)
1,0
(0,96 - 1,0)
4,0
(3,5 - 4,5)
6,6
(4,8 - 8,5)
Total 6 à 79 3 (2012 à 2013) 5147 8,00 1,1
(1,0 - 1,2)
0,40
(0,35 - 0,44)
0,98
(0,92 - 1,0)
3,3
(2,9 - 3,7)
5,7
(4,2 - 7,2)
Mâles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2650 7,67 1,3
(1,2 - 1,4)
0,38
(0,28 - 0,48)
1,2
(1,0 - 1,4)
3,9
(3,5 - 4,3)
6,0
(5,3 - 6,7)
Mâles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 1018 4,90 1,0
(0,94 - 1,2)
0,36
(0,24 - 0,48)
0,99
(0,90 - 1,1)
3,5
(2,6 - 4,3)
5,8Tableau 93 note de bas de page E
(3,4 - 8,3)
Mâles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2566 7,21 1,0
(0,94 - 1,1)
0,38
(0,31 - 0,45)
0,97
(0,87 - 1,1)
3,0
(2,6 - 3,4)
4,8
(3,5 - 6,2)
Femelles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2812 10,76 1,5
(1,4 - 1,6)
<LD 1,5
(1,3 - 1,6)
5,9
(4,9 - 6,9)
8,5
(6,9 - 10)
Femelles 6 à 79 2 (2009 à 2011) 1009 5,62 1,3
(1,2 - 1,4)
0,48
(0,39 - 0,57)
1,1
(0,89 - 1,3)
4,5
(3,4 - 5,5)
6,8
(4,5 - 9,2)
Femelles 6 à 79 3 (2012 à 2013) 2581 8,79 1,2
(1,1 - 1,3)
0,41
(0,37 - 0,45)
0,99
(0,92 - 1,1)
3,9
(2,9 - 4,8)
6,9Tableau 93 note de bas de page E
(4,1 - 9,7)
Tableau 93 note de bas de page a

Aux fins de comparaison de la population totale, on n'a inclus que les valeurs pour les participants âgés de 6 à 79 ans, car les participants âgés de moins de 6 ans n'ont pas été inclus dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 93

Tableau 93 note de bas de page b

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 93

Tableau 93 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 93

Bisphénol A (BPA) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 94 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79Tableau 94 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2560 5,04 1,2
(1,1 - 1,3)
0,27
(0,22 - 0,31)
1,2
(1,1 - 1,3)
4,5
(4,0 - 5,0)
6,7
(4,8 - 8,6)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 5670 7,80 1,1
(1,0 - 1,2)
0,29
(0,27 - 0,32)
1,1
(0,95 - 1,2)
4,2
(3,6 - 4,8)
6,6
(5,8 - 7,5)
Mâles 3 à 79Tableau 94 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1281 4,84 1,3
(1,1 - 1,5)
0,27
(<LD - 0,36)
1,3
(1,1 - 1,5)
4,6
(4,1 - 5,2)
7,9Tableau 94 note de bas de page E
(4,3 - 11)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2826 6,97 1,2
(1,1 - 1,4)
0,35
(0,25 - 0,46)
1,2
(0,99 - 1,4)
4,4
(3,7 - 5,0)
6,4
(5,2 - 7,7)
Femelles 3 à 79Tableau 94 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1279 5,24 1,2
(1,0 - 1,3)
0,26
(0,21 - 0,32)
1,1
(0,98 - 1,3)
4,1
(3,0 - 5,1)
6,6
(4,9 - 8,4)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2844 8,61 1,0
(0,88 - 1,2)
0,29
(<LD - 0,39)
1,0
(0,91 - 1,1)
4,1
(3,3 - 4,9)
6,9
(5,4 - 8,4)
Total 3 à 5Tableau 94 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 524 4,20 1,4
(1,1 - 1,8)
0,30Tableau 94 note de bas de page E
(<LD - 0,46)
1,3
(1,1 - 1,5)
5,4Tableau 94 note de bas de page E
(1,9 - 9,0)
9,9Tableau 94 note de bas de page E
(5,5 - 14)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 521 5,76 1,2
(0,87 - 1,6)
0,29Tableau 94 note de bas de page E
(<LD - 0,47)
1,2
(0,95 - 1,5)
4,0
(2,6 - 5,4)
6,0
(4,3 - 7,7)
Total 6 à 11 1 (2007 à 2009) 1031 6,79 1,3
(1,2 - 1,4)
0,28
(<LD - 0,37)
1,3
(1,1 - 1,6)
4,5
(3,8 - 5,1)
7,1
(5,5 - 8,7)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 516 5,81 1,4
(1,1 - 1,7)
0,25Tableau 94 note de bas de page E
(<LD - 0,41)
1,3
(0,94 - 1,7)
4,6Tableau 94 note de bas de page E
(2,6 - 6,6)
Tableau 94 note de bas de page F
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 1004 5,58 1,2
(1,1 - 1,4)
0,39
(0,30 - 0,49)
1,2
(1,0 - 1,3)
3,8
(2,8 - 4,8)
5,3Tableau 94 note de bas de page E
(3,0 - 7,6)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 980 6,22 1,5
(1,3 - 1,8)
0,29
(0,22 - 0,36)
1,6
(1,3 - 1,9)
5,9
(4,8 - 7,0)
8,3
(6,2 - 10)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 512 4,69 1,3
(1,1 - 1,6)
0,35
(0,23 - 0,47)
1,3
(0,99 - 1,6)
4,4
(2,9 - 5,9)
7,6Tableau 94 note de bas de page E
(4,3 - 11)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 992 6,15 1,3
(1,1 - 1,6)
0,30Tableau 94 note de bas de page E
(<LD - 0,46)
1,4
(1,3 - 1,6)
4,8
(3,4 - 6,2)
8,0Tableau 94 note de bas de page E
(4,1 - 12)
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 1165 8,84 1,3
(1,2 - 1,5)
Tableau 94 note de bas de page F 1,4
(1,2 - 1,6)
4,8
(4,1 - 5,4)
7,3
(5,2 - 9,5)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 357 2,80 1,3
(1,1 - 1,5)
0,32
(0,21 - 0,42)
1,3
(0,92 - 1,6)
4,6
(3,7 - 5,5)
Tableau 94 note de bas de page F
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 1040 7,88 1,1
(0,92 - 1,4)
0,29
(<LD - 0,39)
1,1
(0,81 - 1,3)
5,5
(3,9 - 7,0)
6,7
(5,1 - 8,3)
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 1219 12,06 1,0
(0,96 - 1,1)
<LD 1,2
(1,1 - 1,4)
4,4
(3,5 - 5,3)
6,6
(4,8 - 8,4)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 360 6,11 1,2
(0,97 - 1,5)
0,25Tableau 94 note de bas de page E
(<LD - 0,37)
1,2
(0,98 - 1,4)
4,3Tableau 94 note de bas de page E
(2,7 - 6,0)
6,7Tableau 94 note de bas de page E
(2,6 - 11)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 1075 9,86 1,1
(1,0 - 1,3)
0,30
(<LD - 0,36)
1,1
(0,94 - 1,2)
4,2
(3,1 - 5,3)
7,5Tableau 94 note de bas de page E
(4,3 - 11)
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 1081 11,66 0,90
(0,81 - 0,99)
<LD 0,99
(0,87 - 1,1)
3,7
(3,3 - 4,2)
5,2
(3,8 - 6,6)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 291 7,22 1,0
(0,84 - 1,3)
0,21Tableau 94 note de bas de page E
(<LD - 0,31)
0,99
(0,76 - 1,2)
4,4Tableau 94 note de bas de page E
(2,5 - 6,2)
6,3
(4,4 - 8,1)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 1038 10,31 0,88
(0,77 - 1,0)
<LD 0,88
(0,76 - 1,0)
3,3
(2,8 - 3,7)
5,5
(4,2 - 6,7)
Tableau 94 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 94

Tableau 94 note de bas de page b

Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 94

Tableau 94 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 94

Tableau 94 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 94

Bisphénol A (BPA) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 95 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79Tableau 95 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2550 5,04 1,2
(1,1 - 1,3)
0,39
(0,35 - 0,44)
1,0
(0,92 - 1,1)
4,1
(3,6 - 4,6)
6,9
(5,1 - 8,7)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 5667 7,80 1,1
(1,0 - 1,2)
0,40
(0,36 - 0,45)
0,99
(0,94 - 1,0)
3,6
(3,0 - 4,2)
5,9
(4,4 - 7,5)
Mâles 3 à 79Tableau 95 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1277 4,84 1,1
(0,96 - 1,2)
0,36
(0,24 - 0,48)
0,99
(0,93 - 1,1)
3,7
(2,7 - 4,8)
6,2Tableau 95 note de bas de page E
(3,5 - 8,8)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2826 6,97 1,1
(0,96 - 1,2)
0,38
(0,32 - 0,45)
0,98
(0,90 - 1,1)
3,1
(2,8 - 3,4)
5,1
(3,9 - 6,4)
Femelles 3 à 79Tableau 95 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1273 5,24 1,3
(1,2 - 1,5)
0,48
(0,40 - 0,57)
1,1
(0,95 - 1,3)
4,5
(3,5 - 5,5)
6,9
(4,5 - 9,4)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2841 8,61 1,2
(1,1 - 1,4)
0,42
(0,37 - 0,46)
1,0
(0,91 - 1,1)
4,0
(3,1 - 5,0)
7,1Tableau 95 note de bas de page E
(4,4 - 9,9)
Total 3 à 5Tableau 95 note de bas de page b 1 (2007 à 2009)              
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 523 4,20 2,4
(1,9 - 3,1)
0,88Tableau 95 note de bas de page E
(0,54 - 1,2)
2,0
(1,8 - 2,3)
10Tableau 95 note de bas de page E
(4,6 - 15)
13
(8,6 - 17)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 520 5,76 2,3
(1,8 - 2,9)
0,86Tableau 95 note de bas de page E
(0,48 - 1,2)
2,1
(1,4 - 2,7)
5,9
(4,1 - 7,8)
8,4
(6,7 - 10)
Total 6 à 11 1 (2007 à 2009) 1028 6,79 2,0
(1,8 - 2,2)
0,68
(0,53 - 0,82)
2,0
(1,8 - 2,1)
5,8
(4,8 - 6,9)
9,8
(7,4 - 12)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 514 5,81 1,5
(1,2 - 1,9)
0,44Tableau 95 note de bas de page E
(0,20 - 0,68)
1,4
(1,1 - 1,7)
Tableau 95 note de bas de page F 10Tableau 95 note de bas de page E
(3,0 - 18)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 1004 5,58 1,5
(1,3 - 1,7)
0,58
(0,46 - 0,69)
1,4
(1,1 - 1,6)
3,9
(2,6 - 5,2)
5,3Tableau 95 note de bas de page E
(2,0 - 8,6)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 978 6,22 1,3
(1,2 - 1,4)
0,40
(0,30 - 0,50)
1,2
(0,99 - 1,4)
4,2
(3,3 - 5,0)
6,4Tableau 95 note de bas de page E
(4,0 - 8,8)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 510 4,69 1,0
(0,83 - 1,2)
0,30Tableau 95 note de bas de page E
(<LD - 0,43)
0,94
(0,79 - 1,1)
3,4Tableau 95 note de bas de page E
(1,5 - 5,2)
5,0
(3,8 - 6,3)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 991 6,15 1,0
(0,85 - 1,2)
0,35
(0,25 - 0,44)
0,95
(0,82 - 1,1)
3,0
(2,3 - 3,8)
5,4Tableau 95 note de bas de page E
(2,6 - 8,2)
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 1161 8,84 1,5
(1,4 - 1,6)
0,44
(0,33 - 0,55)
1,4
(1,2 - 1,6)
4,4
(3,4 - 5,4)
6,8
(5,9 - 7,7)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 355 2,80 1,1
(0,89 - 1,3)
0,39
(0,27 - 0,50)
0,99
(0,85 - 1,1)
2,8
(1,8 - 3,7)
Tableau 95 note de bas de page F
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 1040 7,88 1,0
(0,90 - 1,2)
0,36
(0,29 - 0,43)
0,93
(0,80 - 1,1)
3,3
(2,6 - 3,9)
5,4Tableau 95 note de bas de page E
(2,7 - 8,1)
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 1214 12,06 1,3
(1,2 - 1,5)
0,36Tableau 95 note de bas de page E
(0,22 - 0,51)
1,2
(1,0 - 1,4)
4,7
(3,8 - 5,7)
7,5
(6,1 - 8,8)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 358 6,11 1,2
(0,99 - 1,4)
0,39
(0,27 - 0,50)
1,1
(0,86 - 1,3)
4,2Tableau 95 note de bas de page E
(2,3 - 6,2)
6,9Tableau 95 note de bas de page E
(3,4 - 10)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 1074 9,86 1,2
(1,1 - 1,3)
0,47
(0,42 - 0,52)
0,99
(0,90 - 1,1)
3,8
(2,9 - 4,6)
6,1Tableau 95 note de bas de page E
(3,7 - 8,5)
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 1081 11,66 1,2
(1,1 - 1,4)
0,30
(0,21 - 0,39)
1,1
(0,94 - 1,3)
4,3
(3,0 - 5,6)
7,6
(5,4 - 9,8)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 290 7,22 1,2
(0,99 - 1,4)
0,29Tableau 95 note de bas de page E
(<LD - 0,45)
1,0
(0,89 - 1,1)
4,7
(3,3 - 6,0)
6,8Tableau 95 note de bas de page E
(2,9 - 11)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 1038 10,31 1,0
(0,97 - 1,1)
0,35
(0,30 - 0,41)
0,99
(0,94 - 1,0)
3,0
(2,7 - 3,4)
4,7Tableau 95 note de bas de page E
(2,7 - 6,7)
Tableau 95 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 95

Tableau 95 note de bas de page b

Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

Retour à la référence b de la note de bas de page du tableau 95

Tableau 95 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 95

Tableau 95 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 95

Triclosan

Le triclosan (nº CAS 3380-34-5) est une substance chimique synthétique largement utilisée depuis 1972 comme agent antimicrobien et conservateur (Jones et coll., 2000). On l'utilise comme ingrédient médicinal dans des médicaments en vente libre et comme ingrédient non médicinal dans les cosmétiques, les produits de santé naturels et les produits pharmaceutiques. Les cosmétiques contenant du triclosan ont été déclarés à Santé Canada et comprennent notamment des hydratants pour la peau (corps, visage, mains), du maquillage pour le visage et les yeux, des déodorants en bâton et en aérosol, des parfums, des produits solaires, des nettoyants pour la peau, des produits pour le rasage et des shampoings (Environnement Canada & Santé Canada, 2012a). D'autres produits contenant du triclosan comme ingrédient médicinal actif sont réglementés comme des médicaments en vente libre au Canada, notamment des dentifrices, des nettoyants pour la peau et des hydratants (Santé Canada, 2013j). On utilise également le triclosan pour contrôler la prolifération des bactéries dans les instruments médicaux ainsi que dans des articles de maison tels que les agents nettoyants, les textiles, les tapis et les planches à découper (Jones et coll., 2000). En tant qu'agent conservateur, le triclosan est homologué en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires (Canada, 2006); aucune utilisation de produit antiparasitaire à usage domestique contenant du triclosan n'est homologuée au Canada à l'heure actuelle (Environnement Canada & Santé Canada, 2012b; Santé Canada, 2014e). Les détenteurs d'homologation de pesticides à base de triclosan ont manifesté leur intention de mettre fin à l'homologation de leurs produits. Depuis le 31 décembre 2014, le triclosan n'est plus homologué en tant que pesticide au Canada (Santé Canada, 2014e).

Le triclosan n'existe pas à l'état naturel dans l'environnement (Environnement Canada & Santé Canada, 2012a). L'utilisation de produits contenant du triclosan entraîne le rejet de ce dernier dans les réseaux d'eaux usées, puis dans les eaux de surface (Environnement Canada & Santé Canada, 2012a). Les voies d'exposition potentielles au triclosan pour le grand public sont les voies orale et cutanée après l'utilisation de produits tels que les dentifrices et les cosmétiques, l'ingestion d'eau potable ou de lait maternel contaminés par le triclosan, ou l'ingestion de poussière domestique (Environnement Canada & Santé Canada, 2012b).

À la suite d'une exposition orale au triclosan, ce dernier est rapidement absorbé et réparti dans l'organisme humain, et son taux plasmatique augmente rapidement dans un délai d'une à quatre heures (Environnement Canada & Santé Canada, 2012b). L'absorption après une exposition cutanée à des produits contenant du triclosan va de 11 à 17 % chez les humains (Maibach, 1969; Queckenberg et coll., 2010; Stierlin, 1972). L'absorption est limitée (5 à 10 % environ) lorsque le dentifrice est utilisé dans des conditions normales (SCCP, 2009). Quelle que soit la voie d'administration, le triclosan absorbé est presque totalement converti en conjugués d'acide glucuronique et d'acide sulfurique (Fang et coll., 2010). Le triclosan est éliminé rapidement après son métabolisme, avec une demi-vie observée chez les humains allant de 13 à 29 heures après l'administration par voie orale (SCCP, 2009). Environ 24 à 83 % du triclosan absorbé est excrété dans l'urine, essentiellement sous forme de conjugué glucuronide (Fang et coll., 2010; Sandborgh-Englund et coll., 2006). Dans les matières fécales, le triclosan est excrété comme sous forme de composé non transformé libre et représente une portion plus faible de la dose administrée (10 à 30 %) (Environnement Canada & Santé Canada, 2012b). À l'heure actuelle, il n'existe aucune preuve d'un potentiel de bioaccumulation de cette substance chez les humains (SCCP, 2009). La concentration urinaire de triclosan total (formes conjuguées et libres) peut servir de biomarqueur de l'exposition au triclosan (Calafat et coll., 2007).

Le triclosan ne présente pas une toxicité aiguë pour les mammifères, mais il peut interagir avec les enzymes et les récepteurs cellulaires (Calafat et coll., 2007). Les effets potentiels de ces interactions demeurent inconnus. Chez les rongeurs, on a observé des effets nocifs du triclosan sur l'homéostasie des hormones thyroïdiennes en raison d'une toxicité hépatique; toutefois, le poids de la preuve dans son ensemble ne justifie pas à l'heure actuelle de considérer les effets du triclosan sur la fonction thyroïdienne comme un effet critique aux fins de la caractérisation du risque chez les humains (Environnement Canada & Santé Canada, 2012b). À ce jour, le Centre International de Recherche sur le Cancer n'a pas évalué le potentiel cancérogène du triclosan; l'Environmental Protection Agency des États-Unis a pour sa part classé le triclosan comme une substance probablement pas cancérogène pour les humains (EPA, 2008b).

Santé Canada et Environnement Canada ont étudié conjointement le triclosan dans le cadre d'une évaluation préliminaire des risques, et ont proposé de conclure qu'il ne pénètre pas dans l'environnement à des quantités ou des concentrations, ou dans des conditions qui sont ou qui pourraient être préjudiciables pour la vie ou la santé humaine au Canada (Environnement Canada & Santé Canada, 2012b). Dans le cadre de la même évaluation préliminaire, l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada a proposé de conclure que l'utilisation de produits antiparasitaires contenant du triclosan au Canada ne constitue pas un risque inacceptable pour la santé humaine (Environnement Canada & Santé Canada, 2012b). Cependant, aux taux environnementaux actuels, il est proposé de conclure que le triclosan constitue une préoccupation sur le plan écologique et qu'il répond par conséquent à la définition de substance toxique de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] (Canada, 1999).

Le triclosan figure à titre d'ingrédient interdit sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques (Santé Canada, 2014b). La Liste critique précise les limites de concentration du triclosan dans les rince-bouche et autres produits cosmétiques (Santé Canada, 2014b). En outre, la Liste critique indique que l'étiquette des produits cosmétiques oraux contenant du triclosan doit mentionner que le produit ne doit pas être utilisé par des enfants de moins de 12 ans (Santé Canada, 2014b). Enfin, la Liste critique indique qu'un avertissement du type « Éviter d'avaler » doit figurer sur l'étiquette des rince-bouche (Santé Canada, 2014b).

La concentration de triclosan total (formes libres et conjuguées) dans l'urine a été mesurée pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011) et du cycle 3 (2012 à 2013) de l'ECMS. Les résultats sont exprimés en µg/L et en µg/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable de triclosan dans l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

Triclosan - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 96 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2550 28,20 16
(13 - 20)
<LD 9,5Tableau 96 note de bas de page E
(5,8 - 13)
400
(280 - 520)
710
(540 - 880)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 5645 34,47 17
(15 - 19)
<LD 9,9
(8,4 - 11)
350
(270 - 430)
720
(460 - 980)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1274 26,77 18
(13 - 26)
<LD 12Tableau 96 note de bas de page E
(5,3 - 18)
510
(330 - 690)
790Tableau 96 note de bas de page E
(350 - 1200)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2815 34,03 17
(14 - 21)
<LD 10
(7,4 - 13)
330Tableau 96 note de bas de page E
(180 - 480)
760Tableau 96 note de bas de page E
(380 - 1100)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1276 29,62 14
(11 - 18)
<LD 7,5Tableau 96 note de bas de page E
(3,1 - 12)
310Tableau 96 note de bas de page E
(140 - 470)
680Tableau 96 note de bas de page E
(410 - 960)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2830 34,91 17
(13 - 22)
<LD 9,6
(7,8 - 12)
390Tableau 96 note de bas de page E
(220 - 550)
700Tableau 96 note de bas de page E
(280 - 1100)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 523 29,45 8,9
(7,3 - 11)
<LD 7,3
(4,9 - 9,6)
50
(40 - 61)
120Tableau 96 note de bas de page E
(68 - 160)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 518 36,29 9,5
(7,4 - 12)
<LD 7,7Tableau 96 note de bas de page E
(<LD - 11)
78Tableau 96 note de bas de page E
(43 - 110)
110Tableau 96 note de bas de page E
(47 - 170)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 515 33,98 8,5
(6,7 - 11)
<LD 3,8Tableau 96 note de bas de page E
(<LD - 5,9)
130Tableau 96 note de bas de page E
(54 - 210)
250Tableau 96 note de bas de page E
(82 - 410)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 1001 36,26 11
(8,4 - 16)
<LD 7,2Tableau 96 note de bas de page E
(<LD - 10)
Tableau 96 note de bas de page F 340Tableau 96 note de bas de page E
(190 - 500)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 510 19,02 20
(14 - 27)
<LD 13Tableau 96 note de bas de page E
(7,7 - 18)
350Tableau 96 note de bas de page E
(230 - 480)
640Tableau 96 note de bas de page E
(400 - 870)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 984 28,35 19
(14 - 26)
<LD 10
(7,2 - 13)
510Tableau 96 note de bas de page E
(220 - 800)
840
(580 - 1100)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 353 19,26 21Tableau 96 note de bas de page E
(13 - 32)
<LD 17Tableau 96 note de bas de page E
(9,1 - 25)
470Tableau 96 note de bas de page E
(180 - 760)
910Tableau 96 note de bas de page E
(430 - 1400)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 1035 27,44 24
(18 - 30)
<LD 15
(11 - 19)
420Tableau 96 note de bas de page E
(250 - 580)
Tableau 96 note de bas de page F
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 359 28,97 19Tableau 96 note de bas de page E
(12 - 29)
<LD 12Tableau 96 note de bas de page E
(4,3 - 20)
470Tableau 96 note de bas de page E
(200 - 740)
740Tableau 96 note de bas de page E
(290 - 1200)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 1072 37,22 16
(12 - 22)
<LD 8,9
(6,6 - 11)
380Tableau 96 note de bas de page E
(140 - 620)
910Tableau 96 note de bas de page E
(250 - 1600)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 290 41,72 -- <LD 4,8Tableau 96 note de bas de page E
(<LD - 6,8)
360Tableau 96 note de bas de page E
(160 - 560)
590
(430 - 750)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 1035 41,84 -- <LD 6,9
(6,0 - 7,7)
260Tableau 96 note de bas de page E
(140 - 380)
580Tableau 96 note de bas de page E
(270 - 890)
Tableau 96 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 96

Tableau 96 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 96

Tableau 96 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 96

Triclosan (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011) et cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n %<LDTableau 97 note de bas de page a MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 2540 28,20 15
(11 - 19)
<LD 9,1
(7,2 - 11)
370
(260 - 480)
610
(400 - 830)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 5642 34,47 17
(15 - 20)
<LD 9,9
(9,2 - 11)
350
(310 - 390)
640
(510 - 770)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1270 26,77 15
(10 - 21)
<LD 8,8
(6,1 - 11)
390
(280 - 490)
700Tableau 97 note de bas de page E
(360 - 1000)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2815 34,03 15
(12 - 18)
<LD 8,7
(7,1 - 10)
310Tableau 97 note de bas de page E
(190 - 440)
470
(340 - 610)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 1270 29,62 15
(11 - 19)
<LD 9,9
(7,9 - 12)
320Tableau 97 note de bas de page E
(150 - 480)
570Tableau 97 note de bas de page E
(340 - 800)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2827 34,91 21
(16 - 27)
<LD 11
(8,0 - 13)
390
(260 - 520)
810
(560 - 1100)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 522 29,45 14
(12 - 17)
<LD 12
(8,8 - 16)
84
(58 - 110)
180
(140 - 230)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 517 36,29 18
(15 - 23)
<LD 13
(8,8 - 17)
110Tableau 97 note de bas de page E
(47 - 180)
260
(170 - 350)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 513 33,98 8,5
(6,2 - 12)
<LD 5,0Tableau 97 note de bas de page E
(<LD - 7,3)
150Tableau 97 note de bas de page E
(57 - 250)
270Tableau 97 note de bas de page E
(82 - 470)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 1001 36,26 14
(11 - 17)
<LD 8,8
(7,0 - 11)
Tableau 97 note de bas de page F 340Tableau 97 note de bas de page E
(160 - 530)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 508 19,02 14
(10 - 19)
<LD 9,4Tableau 97 note de bas de page E
(5,5 - 13)
280Tableau 97 note de bas de page E
(150 - 420)
490Tableau 97 note de bas de page E
(280 - 710)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 983 28,35 14
(11 - 19)
<LD 8,7
(7,0 - 11)
350Tableau 97 note de bas de page E
(160 - 540)
530
(380 - 680)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 351 19,26 17Tableau 97 note de bas de page E
(11 - 27)
<LD 11Tableau 97 note de bas de page E
(6,9 - 15)
410Tableau 97 note de bas de page E
(220 - 600)
680Tableau 97 note de bas de page E
(290 - 1100)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 1035 27,44 22
(16 - 29)
<LD 11
(7,6 - 15)
350
(270 - 430)
560Tableau 97 note de bas de page E
(320 - 810)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 357 28,97 17Tableau 97 note de bas de page E
(11 - 28)
<LD 9,9Tableau 97 note de bas de page E
(<LD - 17)
410Tableau 97 note de bas de page E
(230 - 590)
820Tableau 97 note de bas de page E
(440 - 1200)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 1071 37,22 17
(13 - 22)
<LD 9,4
(7,1 - 12)
400Tableau 97 note de bas de page E
(240 - 560)
900Tableau 97 note de bas de page E
(410 - 1400)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 289 41,72 -- <LD 7,1
(5,0 - 9,2)
370Tableau 97 note de bas de page E
(200 - 550)
600Tableau 97 note de bas de page E
(280 - 910)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 1035 41,84 -- <LD 9,5
(8,2 - 11)
340Tableau 97 note de bas de page E
(200 - 480)
720Tableau 97 note de bas de page E
(430 - 1000)
Tableau 97 note de bas de page a

Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Retour à la référence a de la note de bas de page du tableau 97

Tableau 97 note de bas de page E

Utilisez la donnée avec prudence.

Retour à la référence E de la note de bas de page du tableau 97

Tableau 97 note de bas de page F

La donnée est trop peu fiable pour être publié.

Retour à la référence F de la note de bas de page du tableau 97

Références

Certains hyperliens donnent accès à des sites d'organismes qui ne sont pas assujettis à la  
. L'information qui s'y trouve est donc dans la langue du site.

Abrahamsson, K., Ekdahl, A., Collen, J., & Pedersen, M. (1995). Marine algae - A source of trichloroethylene and perchloroethylene. Limnology and Oceanography, 40(7), 1321-1326.

ACGIH (American Conference of Governmental Industrial Hygienists) (2005). Biological exposure indice (BEI): Polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs). ACGIH, Cincinnati, OH.

ACIA (Agence canadienne d'inspection des aliments) (2013).  Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires 2010/2011 (Chimie). Ottawa (Ont.). [consulté le 14 août 2014].

Ackley, K.L., B'Hymer, C., Sutton, K.L., & Caruso, J.A. (1999). Speciation of arsenic in fish tissue using microwave-assisted extraction followed by HPLC-ICP-MS. Journal of Analytical Atomic Spectrometry, 14(5), 845-850.

Adams, S.V., & Newcomb, P.A. (2014). Cadmium blood and urine concentrations as measures of exposure: NHANES 1999-2010. Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology, 24(2), 163-170.

Aggazzotti, G., Fantuzzi, G., Righi, E., & Predieri, G. (1998). Blood and breath analyses as biological indicators of exposure to trihalomethanes in indoor swimming pools. Science of the Total Environment, 217(1-2), 155-163.

Amzal, B., Julin, B., Vahter, M., Wolk, A., Johanson, G., & Akesson, A. (2009). Population toxicokinetic modeling of cadmium for health risk assessment. Environmental Health Perspectives, 117(8), 1293-1301.

APN (Assemblée des Premières Nations) (2013).  Initiative de biosurveillance des Premières Nations : Résultats nationaux (2011). Ottawa (Ont.) : Assemblée des Premières Nations. [consulté le 29 juillet 2013].

Arbuckle, T.E., Davis, K., Marro, L., Fisher, M., Legrand, M., LeBlanc, A., Gaudreau, E., Foster, W.G., Choeurng, V., & Fraser, W.D. (2014). Phthalate and bisphenol A exposure among pregnant women in Canada - Results from the MIREC study. Environment International, 68, 55-65.

Arbuckle, T.E., Fraser, W.D., Fisher, M., Davis, K., Liang, C.L., Lupien, N., Bastien, S., Velez, M.P., von Dadelszen, P., Hemmings, D.G., et al. (2013). Cohort Profile: The Maternal-Infant Research on Environmental Chemicals Research Platform. Paediatric and Perinatal Epidemiology, 27(4), 415-425.

Arnold, S.M., Angerer, J., Boogaard, P.J., Hughes, M.F., O'Lone, R.B., Robison, S.H., & Schnatter, A.R. (2013). The use of biomonitoring data in exposure and human health risk assessment: Benzene case study. Critical Reviews in Toxicology, 43(2), 119-153.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (1989).  Toxicological profile for bromodichloromethane. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (1995).  Toxicological profile for polycyclic aromatic hydrocarbons. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved February 17, 2012.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (1997a).  Toxicological profile for tetrachloroethylene (PERC). U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (1997b).  Toxicological profile for trichloroethylene. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (1999a).  ToxFAQs: Bromodichloromethane. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (1999b).  Toxicological profile for mercury. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved March 30, 2012.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2000).  Toxicological profile for toluene. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2003).  Toxicological profile for fluorides, hydrogen fluoride, and fluorine. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2005a).  Toxicological profile for bromoform and chlorodibromomethane. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2005b).  Toxicological profile for naphthalene, 1-methylnaphthalene, and 2-methylnaphthalene. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2007a).  Toxicological profile for benzene. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2007b).  Toxicological profile for xylene. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2007c).  Toxicological profile for arsenic. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 30, 2012.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2007d).  Toxicological profile for lead. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved March 20, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2010a).  Toxicological profile for ethylbenzene. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 21, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2010b).  Toxicological profile for styrene. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2011).  Addendum to the toxicological profile for styrene. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved June 30, 2014.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2012a).  Toxicological profile for acrylamide. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved March 20, 2014.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2012b).  ToxFAQs: Styrene. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved April 10, 2015.

ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry) (2012c).  Toxicological profile for cadmium. U.S. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved August 15, 2014.

Aylward, L.L., Lorber, M., & Hays, S.M. (2011). Urinary DEHP metabolites and fasting time in NHANES. Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology, 21(6), 615-624.

Bagchi, D., Balmoori, J., Bagchi, M., Ye, X., Williams, C.B., & Stohs, S.J. (2002). Comparative effects of TCDD, endrin, naphthalene and chromium (VI) on oxidative stress and tissue damage in the liver and brain tissues of mice. Toxicology, 175(1-3), 73-82.

Barr, D.B., Wilder, L.C., Caudill, S.P., Gonzalez, A.J., Needham, L.L., & Pirkle, J.L. (2005). Urinary creatinine concentrations in the U.S. population: Implications for urinary biologic monitoring measurements. Environmental Health Perspectives, 113(2), 192-200.

Bates, M.N., Fawcett, J., Garrett, N., Cutress, T., & Kjellstrom, T. (2004). Health effects of dental amalgam exposure: A retrospective cohort study. International Journal of Epidemiology, 33(4), 894-902.

Batista, B.L., Souza, J.M.O., De Souza, S.S., & Barbosa Jr., F. (2011). Speciation of arsenic in rice and estimation of daily intake of different arsenic species by Brazilians through rice consumption. Journal of Hazardous Materials, 191(1-3), 342-348.

Batterman, S., Jia, C., & Hatzivasilis, G. (2007). Migration of volatile organic compounds from attached garages to residences: A major exposure source. Environmental Research, 104(2), 224-240.

Becker, K., Schulz, C., Kaus, S., Seiwert, M., & Seifert, B. (2003). German Environmental Survey 1998 (GerES III): Environmental pollutants in the urine of the German population. International Journal of Hygiene and Environmental Health, 206(1), 15-24.

Belfield, K.D., Hagan, D.J., Van Stryland, E.W., Schafer, K.J., & Negres, R.A. (1999). New two-photon absorbing fluorene derivatives: Synthesis and nonlinear optical characterization. Organic Letters, 1(10), 1575-1578.

Bellinger, D.C., Daniel, D., Trachtenberg, F., Tavares, M., & McKinlay, S. (2007). Dental amalgam restorations and children's neuropsychological function: The New England Children's Amalgam Trial. Environmental Health Perspectives, 115(3), 440-446.

Ben-Jonathan, N., Hugo, E.R., & Brandebourg, T.D. (2009). Effects of bisphenol A on adipokine release from human adipose tissue: Implications for the metabolic syndrome. Molecular and Cellular Endocrinology, 304(1), 49-54.

Benowitz, N.L. (1996). Cotinine as a biomarker of environmental tobacco smoke exposure. Epidemiologic Reviews, 18(2), 188-204.

Benowitz, N.L., & Jacob, P. (1994). Metabolism of nicotine to cotinine studied by a dual stable isotope method. Clinical Pharmacology and Therapeutics, 56(5), 483-493.

Bernius, M., Inbasekaran, M., Woo, E., Wu, W., & Wujkowski, L. (2000). Light-emitting diodes based on fluorene polymers. Thin Solid Films, 363(1-2), 55-57.

Boeniger, M.F., Lowry, L.K., & Rosenberg, J. (1993). Interpretation of urine results used to assess chemical exposure with emphasis on creatinine adjustments: A review. American Industrial Hygiene Association Journal, 54(10), 615-627.

Boogaard, P.J., & van Sittert, N.J. (1995). Biological monitoring of exposure to benzene: A comparison between S-phenylmercapturic acid, trans,trans-muconic acid, and phenol. Occupational and Environmental Medicine, 52(9), 611-620.

Borges, H.T. (1994). Toxicity summary for chrysene. Oak Ridge Reservation and Environmental Restoration Program, Oak Ridge, TN.

Bouchard, M., & Viau, C. (1996). Urinary excretion kinetics of pyrene and benzo(a)pyrene metabolites following intravenous administration of the parent compounds or the metabolites. Toxicology and Applied Pharmacology, 139(2), 301-309.

Bouchard, M., Normandin, L., Gagnon, F., Viau, C., Dumas, P., Gaudreau, É, & Tremblay, C. (2009). Repeated measures of validated and novel biomarkers of exposure to polycyclic aromatic hydrocarbons in individuals living near an aluminum plant in Quebec, Canada. Journal of Toxicology and Environmental Health, Part A, 72(23), 1534-1549.

Bouchard, M., Pinsonneault, L., Tremblay, C., & Weber, J. (2001). Biological monitoring of environmental exposure to polycyclic aromatic hydrocarbons in subjects living in the vicinity of a creosote impregnation plant. International Archives of Occupational and Environmental Health, 74(7), 505-513.

Bowen, S.E., & Hannigan, J.H. (2006). Developmental toxicity of prenatal exposure to toluene. The AAPS Journal, 8(2), E419-E424.

Braun, J.M., Kalkbrenner, A.E., Calafat, A.M., Yolton, K., Ye, X., Dietrich, K.N., & Lanphear, B.P. (2011). Impact of early-life bisphenol A exposure on behavior and executive function in children. Pediatrics, 128(5), 873-882.

Brisson, B., Ayotte, P., Normandin, L., Gaudreau, E., Bienvenu, J.F., Fennell, T.R., Blanchet, C., Phaneuf, D., Lapointe, C., Bonvalot, Y., Gagne, M., Courteau, M., Snyder, R.W., & Bouchard, M. (2014).  Relation between dietary acrylamide exposure and biomarkers of internal dose in Canadian teenagers. Journal of Exposure Science & Environmental Epidemiology, 24(2), 215-221.

Brown, K.M., von Weymarn, L.B., & Murphy, S.E. (2005). Identification of N-(hydroxymethyl) norcotinine as a major product of cytochrome P450 2A6, but not cytochrome P450 2A13-catalyzed cotinine metabolism. Chemical Research in Toxicology, 18(12), 1792-1798.

Bryan, S.N., St-Denis, M., Wojitas, D. (2007). Enquête canadienne sur les mesures de la santé : aspects opérationnels et logistiques de la clinique. Rapports sur la santé 18 (supplément, numéro spécial), 53-70.

Busby Jr., W.F., Stevens, E.K., Martin, C.N., Chow, F.L., & Garner, R.C. (1989). Comparative lung tumorigenicity of parent and mononitro-polynuclear aromatic hydrocarbons in the BLU:Ha newborn mouse assay. Toxicology and Applied Pharmacology, 99(3), 555-563.

Bushnik, T., Levallois, P., D'Amour, M., Anderson, T.J., McAlister, F.A. (2014). Association entre la plombémie et la pression artérielle : résultats de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (2007 à 2011). Rapports sur la santé, 25(7), 12-22.

CADTH (Canadian Agency for Drugs and Technologies in Health) (2012).  Composite resin and amalgam dental filling materials: A Review of Safety, Clinical Effectiveness and Cost-effectiveness. CADTH, Ottawa, ON. [consulté le 24 mars 2015].

Calafat, A.M., Ye, X., Wong, L., Reidy, J.A., & Needham, L.L. (2007). Urinary concentrations of triclosan in the U.S. population: 2003-2004. Environmental Health Perspectives, 116(3), 303-307.

Canada (1970-71-72).  Loi sur la Statistique. ch. 15, art. 1. [consulté le 7 août 2012].

Canada (1985).  Loi sur les aliments et les drogues. L.R.C. 1985, ch. F-27. [consulté le 23 mars 2015].

Canada (1997).  Règlement sur le benzène dans l'essence. DORS/97-493. [consulté le 23 mars 2015].

Canada (1998).  Règlement sur les produits céramiques émaillés et les produits de verre émaillés. DORS/98-176. [consulté le 24 mars 2015].

Canada (1999).  Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). L.C. 1999, ch. 33. [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2000). Décret d'inscription de substances toxiques à l'annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Gazette du Canada, Partie II : Règlements officiels, 134(7).

Canada (2005).  Règlement sur les revêtements. DORS/2005-109. [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2006).  Loi sur les produits antiparasitaires. L.C. 2002, ch. 28. [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2010a).  Décret d'inscription de substances toxiques à l'annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Gazette du Canada, Partie II : Règlements officiels, 144(10). [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2010b). Substances chimiques : Naphtalène. [consulté le 11 juin 2012].

Canada (2010c).  Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation. L.C. 2010, ch. 21. [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2010d).  Règlement sur les lits d'enfant, berceaux et moïses. DORS/2010-261. [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2010e).  Règlement sur les produits de consommation contenant du plomb (contact avec la bouche). DORS/2010-273. [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2010f).  Décret d'inscription de substances toxiques à l'annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Gazette du Canada, Partie I : Avis et règlements projetés, 144(44). [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2011a).  Décret d'inscription de substances toxiques à l'annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Gazette du Canada, Partie II : Règlements officiels, 145(5). [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2011b).  Règlement correctif visant le Règlement sur le tétrachloroéthylène (utilisation pour le nettoyage à sec et rapports). Gazette du Canada, Partie II : Règlement officiels, 145(21). [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2011c).  Règlement sur le tétrachloroéthylène (utilisation pour le nettoyage à sec et rapports). DORS/2003-79. [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2011d).  Règlement sur les jouets. DORS/2011-17. [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2011e).  Règlement sur les produits contenant certaines substances inscrites à l'annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Canada Gazette, Partie I : Avis et règlements projetés, 145(9). [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2012a).  Règlement modifiant le Règlement sur les aliments et drogues (1652 - annexe F). Gazette du Canada, Partie II : Règlements officiels, 146(6). [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2012b).  Règlement sur les aliments et drogues. C.R.C., ch. 870. [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2012c).  Décret d'inscription de substances toxiques à l'annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Gazette du Canada, Partie II : Règlements officiels, 146(21). [consulté le 24 mars 2015].

Canada (2012d).  Avis obligeant l'élaboration et l'exécution de plans de prévention de la pollution à l'égard du bisphénol A dans les effluents industriels. Gazette du Canada, Partie I : Avis et règlements projetés, 146(15). [consulté le 24 mars 2015].

Capleton, A.C., & Levy, L.S. (2005). An overview of occupational benzene exposures and occupational exposure limits in Europe and North America. Chemico-Biological Interactions, 153-154, 43-53.

Carwile, J.L., & Michels, K.B. (2011). Urinary bisphenol A and obesity: NHANES 2003-2006. Environmental Research, 111, 825-830.

Castaño-Vinyals, G., D'Errico, A., Malats, N., & Kogevinas, M. (2004). Biomarkers of exposure to polycyclic aromatic hydrocarbons from environmental air pollution. Occupational and Environmental Medicine, 61(4), e12.

Caux, C., O'Brien, C., & Viau, C. (2002). Determination of firefighter exposure to polycyclic aromatic hydrocarbons and benzene during fire fighting using measurement of biological indicators. Applied Occupational and Environmental Hygiene, 17(5), 379-386.

CCHST (Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail) (2013a).  Profile chimique : Toluène. [consulté le 9 juin 2014].

CCHST (Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail) (2013b).  Profile chimique : Xylène (mélange d'isomères). [consulté le 10 juin 2014].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (1997).  Recommandations canadiennes pour la qualité des sols : Environnement et santé humaine - Arsenic (inorganique). Winnipeg (Man.). [consulté le 30 avril 2012].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (1999a).  Recommandations canadiennes pour la qualité des eaux : protection de la vie aquatique - Méthanes halogénés. Winnipeg (Man.). [consulté le 25 juin 2014].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (1999b).  Recommandations canadiennes pour la qualité des sols : Environnement et santé humaine - Cadmium. Winnipeg (Man.). [consulté le 24 janvier 2012].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (1999c).  Recommandations canadiennes pour la qualité des sols : Environnement et santé humaine - Mercure (inorganique). Winnipeg (Man.). [consulté le 30 mars 2012].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (2000a).  Standard pancanadien relatif au benzène - 1er volet. Québec (Qc). [consulté le 9 juin 2012].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (2000b).  Standards pancanadiens relatifs aux émissions de mercure. Québec (Qc). [consulté le 30 mars 2012].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (2001).  Standard pancanadien relatif au benzène - 2e volet. Québec (Qc). [consulté le 9 juin 2012].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (2002).  Recommandations canadiennes pour la qualité des eaux : protection de la vie aquatique - Fluorures inorganiques. Winnipeg (Man.). [consulté le 13 juillet 2011].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (2004a).  Recommandations canadiennes pour la qualité des sols : Environnement et santé humaine - Toluène. Winnipeg (Man.). [consulté le 9 juin 2014].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (2004b).  Recommandations canadiennes pour la qualité des sols : Environnement et santé humaine - Xylènes. Winnipeg (Man.). [consulté le 26 juin 2014].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (2005).  Standards pancanadiens relatifs au mercure (émissions de mercure, lampes contenant du mercure et mercure dans les résidus d'amalgames dentaires) : Rapport d'étape. Winnipeg (Man.). [consulté le 20 mars 2012].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (2006).  Standards pancanadiens pour les émissions de mercure provenant des centrales électriques alimentées au charbon. Winnipeg (Man.). [consulté le 30 mars 2012].

CCME (Conseil canadien des ministres de l'environnement) (2012).  Standard pancanadien relatif au benzène : Rapport final de 2010. Winnipeg (Man.). [consulté le 15 mai 2014].

CDC (Centers for Disease Control and Prevention) (2004).  The Health Consequences of Smoking: A Report of the Surgeon General. Department of Health and Human Services, Washington, DC. Retrieved April 12, 2012.

CDC (Centers for Disease Control and Prevention) (2009).  Fourth national report on human exposure to environmental chemicals. Department of Health and Human Services, Atlanta, GA. Retrieved July 11, 2011.

Chang, R.L., Levin, W., Wood, A.W., Yagi, H., Tada, M., Vyas, K.P., Jerina, D.M., & Conney, A.H. (1983). Tumorigenicity of enantiomers of chrysene 1,2-dihydrodiol and of the diastereomeric bay-region chrysene 1,2-diol-3,4-epoxides on mouse skin and in newborn mice. Cancer Research, 43(1), 192-196.

Chen, C., Chuang, Y., Lin, T., & Wu, H. (1985). Malignant neoplasms among residents of a blackfoot disease-endemic area in Taiwan: High-arsenic well water and cancers. Cancer Research, 45, 5895-5899.

Chien, Y., & Yeh, C. (2012). Excretion kinetics of urinary 3-hydroxybenzo[a]pyrene following dietary exposure to benzo[a]pyrene in humans. Archives of Toxicology, 86(1), 45-53.

CHMT (Comité fédéral-provincial-territorial de l'hygiène du milieu et du travail) (1994). Mise à jour sur les effets sanitaires de faibles concentrations de plomb et proposition de niveaux et de stratégies d'intervention relatifs au taux de plomb sanguin - Rapport final du groupe de travail. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé.

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (1987).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - Overall evaluations of carcinogenicity: An updating of IARC monographs volumes 1 to 42. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (1991).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 52: Chlorinated drinking-water; chlorination by-products; some other halogenated compounds; cobalt and cobalt compounds. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (1993).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 58: Beryllium, cadmium, mercury, and exposures in the glass manufacturing industry. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (1995).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - Volume 63: Dry cleaning, some chlorinated solvents and other industrial chemicals. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (1999a).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 60: Some industrial chemicals. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (1999b).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 71: Re-evaluation of some organic chemicals, hydrazine and hydrogen peroxide. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (1999c).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 73: Some chemicals that cause tumours of the kidney or urinary bladder in rodents and some other substances. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (2000).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 77: Some industrial chemicals. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 21 avril 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (2002).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 82: Some traditional herbal medicines, some mycotoxins, naphthalene and styrene. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (2004).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 83: Tobacco smoke and involuntary smoking. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (2006).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 87: Inorganic and organic lead compounds. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (2007).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 89: Smokeless tobacco and some tobacco-specific N-nitrosamines. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (2010).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 92: Some non-heterocyclic polycyclic aromatic hydrocarbons and some related exposures. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (2012a).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 100F: Chemical agents and related occupations. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (2012b).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 100C: Arsenic, metals, fibres, and dusts. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) (2014).  IARC monographs on the evaluation of carcinogenic risks to humans - volume 106: Trichloroethylene, tetrachloroethylene, and some chlorinated agents. Lyon : Organisation mondiale de la Santé. [consulté le 20 mars 2015].

Clark, N.A., Teschke, K., Rideout, K., & Copes, R. (2007). Trace element levels in adults from the west coast of Canada and associations with age, gender, diet, activities, and levels of other trace elements. Chemosphere, 70(1), 155-164.

Cohen, S.M., Arnold, L.L., Eldan, M., Lewis, A.S., & Beck, B.D. (2006). Methylated arsenicals: The implications of metabolism and carcinogenicity studies in rodents to human risk assessment. Critical Reviews in Toxicology, 36(2), 99-133.

Conklin, S.D., & Chen, P.E. (2012). Quantification of four arsenic species in fruit juices by ion-chromatography-inductively coupled plasma-mass spectrometry. Food Additives & Contaminants: Part A, 29(8), 1272-1279.

Cotton, F.A., & Wilkinson, G. (1988). Advanced inorganic chemistry. John Wiley & Sons, New York, NY.

Crooks, P.A., & Dwoskin, L.P. (1997). Contribution of CNS nicotine metabolites to the neuropharmacological effects of nicotine and tobacco smoking. Biochemical Pharmacology, 54(7), 743-753.

Curvall, M., Elwin, C.E., Kazemi-Vala, E., Warholm, C., & Enzell, C.R. (1990). The pharmacokinetics of cotinine in plasma and saliva from non-smoking healthy volunteers. European Journal of Clinical Pharmacology, 38(3), 281-287.

Day, B., Langlois, R., Tremblay, M., Knoppers, B.-. (2007). Enquête canadienne sur les mesures de la santé : aperçu de la stratégie d'échantillonnage. Numéro spécial des Rapports sur la santé Supp.18, 31-35.

Dekant, W., & Völkel, W. (2008). Human exposure to bisphenol A by biomonitoring: Methods, results and assessment of environmental exposures. Toxicology and Applied Pharmacology, 228(1), 114-134.

DeRouen, T.A., Martin, M.D., Leroux, B.G., Townes, B.D., Woods, J.S., Leitão, J., Castro-Caldas, A., Luis, H., Bernardo, M., Rosenbaum, G., & Martins, I.P. (2006). Neurobehavioral effects of dental amalgam in children: A randomized clinical trial. Journal of the American Medical Association, 295(15), 1784-1792.

Donald, J.M., Hooper, K., & Hopenhayn-Rich, C. (1991). Reproductive and developmental toxicity of toluene: A review. Environmental Health Perspectives, 94, 237-244.

EFSA (European Food Safety Authority) (2007). Opinion of the scientific panel on food additives, flavourings, processing aids and materials in contact with food on a request from the Commission related to 2,2-bis(4-hydroxyphenyl)propane (bisphenol A), question number EFSA-Q-2005-100. European Food Safety Authority Journal, 428, 1-75.

EFSA (European Food Safety Authority) (2008). Toxicokinetics of bisphenol A. Scientific opinion of the panel on food additives, flavourings, processing aids and materials in contact with food (AFC) on a request from the commission on the toxicokinetics of bisphenol A. European Food Safety Authority Journal, 759, 1-10.

Emsley, J. (2001). Nature's building blocks: An A-Z guide to the elements. Oxford University Press, Oxford.

Environnement Canada (2002).  Lignes directrices sur les composés organiques volatils dans les produits de consommation. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Environnement. [consulté le 7 juillet 2014].

Environnement Canada (2008). Dossier contre les pesticides à base d'arsenic. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Environnement.

Environnement Canada (2010a).  Liste des substances toxiques gérées sous la LCPE 1999 (l'annexe 1) : Hydrocarbures aromatiques polycycliques. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Environnement. [consulté le 24 mars 2015].

Environnement Canada (2010b).  Liste des substances toxiques gérées sous la LCPE 1999 (l'annexe 1) : Composée inorganiques de l'arsenic. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Environnement. [consulté le 24 mars 2015].

Environnement Canada (2010c).  Le mercure dans l'environnement. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Environnement. [consulté le 24 mars 2015].

Environnement Canada (2010d).  Liste des substances toxiques gérées sous la LCPE 1999 (l'annexe 1) : Plomb. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Environnement. [consulté le 24 mars 2015].

Environnement Canada (2013a).  Document de consultation : Révisions apportées au projet de Règlement limitant la concentration en composés organiques volatils (COV) de certains produits. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Environnement. [consulté le 7 juillet 2014].

Environnement Canada (2013b).  Aperçu des règlements sur les solvants de dégraissage. Ottawa (Ont.). [consulté le 2 juillet 2014].

Environnement Canada (2013c).  Dégraissage au solvant. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Environnement. [consulté le 2 juillet 2014].

Environnement Canada (2013d).  Trichloroéthylène. Ottawa (Ont.). [consulté le 2 juillet 2014].

Environnement Canada (2013e).  Liste des substances toxiques - Annexe 1 : Composés inorganiques du cadmium. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Environnement. [consulté le 20 mars 2015].

Environnement Canada (2014).  Guide concernant le Règlement sur le benzène dans l'essence. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Environnement. [consulté le 10 juin 2014].

Environnement Canada, Santé Canada (1992). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Toluène. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 9 juin 2014].

Environnement Canada, Santé Canada (1993a). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Benzène. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 20 mars 2015].

Environnement Canada, Santé Canada (1993b). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Styrène. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 30 juin 2014].

Environnement Canada, Santé Canada (1993c). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Tetrachloroéthylène. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 4 juillet 2014].

Environnement Canada, Santé Canada (1993d). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Trichloroéthylène. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 2 juillet 2014].

Environnement Canada, Santé Canada (1993e). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Eaux usées chlorées. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 25 juin 2014].

Environnement Canada, Santé Canada (1993f). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Xylènes. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 10 juin 2014].

Environnement Canada, Santé Canada (1993g). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - L'arsenic et ses composés. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 20 mars 2015].

Environnement Canada, Santé Canada (1993h). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Les fluorures inorganiques. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 30 août 2011].

Environnement Canada, Santé Canada (1994a). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Hydrocarbures aromatiques polycycliques. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 17 février 2012].

Environnement Canada, Santé Canada (1994b). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Le cadmium et ses composés. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 24 janvier 2012].

Environnement Canada, Santé Canada (2000). Liste des substances d'intérêt prioritaire : Rapport d'évaluation - Chloroforme. Ottawa (Ont.) : ministre d'Approvisionnements et Services Canada. [consulté le 25 juin 2014].

Environnement Canada, Santé Canada (2008a).  Rapport d'évaluation préalable pour le Défi : Naphtalène. Ottawa (Ont.). [consulté le 14 mai 2012].

Environnement Canada, Santé Canada (2008b).  Évaluation préalable finale pour le Défi concernant le Phénol, 4,4' -(1-méthyléthylidène)bis (Bisphénol-A). Ottawa (Ont.). [consulté le 20 mai 2015].

Environnement Canada, Santé Canada (2008c).  Approche de gestion des risques proposée pour le Phénol, 4,4'-(1-méthyléthylidène) bis (Bisphénol A). Ottawa (Ont.). [consulté le 24 mai 2012].

Environnement Canada, Santé Canada (2009a).  Approche de gestion des risques proposée pour l'acrylamide.Ottawa (Ont.). [consulté le 20 mars 2014].

Environnement Canada, Santé Canada (2009b).  Évaluation préalable pour le Défi concernant le [sic] Acrylamide. Ottawa (Ont.). [consulté le 20 mars 2014].

Environnement Canada, Santé Canada (2010).  Stratégie de gestion du risque relative au mercure. Ottawa (Ont.). [consulté le 20 mars 2012].

Environnement Canada, Santé Canada (2012a).  Cadre de gestion des risques pour le triclosan. Ottawa (Ont.). [consulté le 25 mai 2012].

Environnement Canada, Santé Canada (2012b).  Évaluation préliminaire : Triclosan. Ottawa (Ont.) [consulté le 25 mai 2012].

Environnement Canada, Santé Canada (2014a).  Ébauche du rapport d'évaluation préalable : Éthylbenzène. Ottawa (Ont.) [consulté le 21 avril 2015].

Environnement Canada, Santé Canada (2014b).  Cadre de gestion des risques pour l'éthylbenzène. Ottawa (Ont.). [consulté le 21 avril 2015].

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (1980).  Ambient water quality criteria for fluoranthene. U.S. Environmental Protection Agency, Washington, DC. Retrieved March 24, 2015.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (1998).  Integrated Risk Information System (IRIS): Arsenic, inorganic. Office of Research and Development, National Center for Environmental Assessment, Cincinnati, OH. Retrieved April 30, 2012.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2002).  Toxicological review of benzene (noncancer effects) - In support of summary information on the Integrated Risk Information System (IRIS). U.S. Environmental Protection Agency, Washington, DC. Retrieved June 8, 2012.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2003).  Toxicological review of xylenes. U.S. Environmental Protection Agency, Washington, DC. Retrieved June 10, 2014.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2005).  Integrated Risk Information System (IRIS): Toluene. Office of Research and Development, National Center for Environmental Assessment, Cincinnati, OH. Retrieved June 9, 2014.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2006).  Air quality criteria for lead - Volume I and II. U.S. Environmental Protection Agency, Washington, DC. Retrieved March 27, 2012.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2008a).  Reregistration eligibility decision (RED) for naphthalene: List C Case No 3058. Retrieved March 26, 2015.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2008b).  Cancer assessment document: Evaluation of the carcinogenic potential of triclosan. Office of Prevention, Pesticides and Toxic Substances, Washington, DC. Retrieved April 21, 2015.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2010).  Integrated Risk Information System (IRIS): Acrylamide. Office of Research and Development, National Center for Environmental Assessment, Cincinnati, OH. Retrieved March 20, 2014.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2011).  Information on the Integrated Risk Information System (IRIS): Trichloroethylene. Office of Research and Development, National Center for Environmental Assessment, Cincinnati, OH. Retrieved July 2, 2014.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2012).  Integrated Risk Information Systems (IRIS): Tetrachloroethylene (Perchloroethylene). Office of Research and Development, National Center for Environmental Assessment, Cincinnati, OH. Retrieved July 4, 2014.

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2013).  Priority pollutants. Office of Water, Washington, D.C. Retrieved August 18, 2014.

EU (European Union) (2010).  Updated European Union risk assessment report: 4,4'-Isopropylidenediphenol (bisphenol A), CAS No: 80-05-7. European Chemicals Bureau, Luxembourg. Retrieved December 14, 2012.

Factor-Litvak, P., Hasselgren, G., Jocobs, D., Begg, M., Kline, J., Geier, J., Mervish, N., Schoenholtz, S., & Graziano, J. (2003). Mercury derived from dental amalgams and neuropsychologic function. Environmental Health Perspectives, 111(5), 719-723.

Fang, J., Stingley, R.L., Beland, F.A., Harrouk, W., Lumpkins, D.L., & Howard, P. (2010). Occurrence, efficacy, mtabolism, and toxicity of triclosan. Journal of Environmental Science and Health, Part C, 28(3), 147-171.

FAO/WHO (Food and Agriculture Organization of the United Nations/World Health Organization) (2006).  Evaluation of certain food contaminants. Sixty-fourth report of the Joint FAO/WHO Expert Committee on Food Additives. World Health Organization, Geneva. Retrieved March 20, 2014.

Faust, R.A. (1993a). Toxicity profile for fluoranthene. Oak Ridge National Laboratory, Oak Ridge, TN.

Faust, R.A. (1993b). Toxicity summary for phenanthrene. Oak Ridge Reservation and Environmental Restoration Program, Oak Ridge, TN.

Faust, R.A. (1993c). Toxicity summary for pyrene. Oak Ridge Reservation and Environmental Restoration Program, Oak Ridge, TN.

Faust, R.A. (1994). Toxicity profile for benzo[a]pyrene. Oak Ridge National Laboratory, Oak Ridge, TN.

Fawell, J., Bailey, K., Chilton, J., Dahi, E., Fewtrell, L., & Magara, Y. (2006). Fluoride in drinking-water. World Health Organization, London.

FDA (U.S. Food and Drug Administration) (2008).  Draft assessment of bisphenol A for use in food contact applications. U.S. Department of Health and Human Services, Washington, DC. Retrieved May 25, 2012.

Friberg, L. (1985). Cadmium and health: A toxicological and epidemiological appraisal. CRC Press, Boca Raton, FL.

Geens, T., Goeyens, L., & Covaci, A. (2011). Are potential sources for human exposure to bisphenol-A overlooked? International Journal of Hygiene and Environmental Health, 214(5), 339-347.

Genualdi, S., Nyman, P., & Begley, T. (2014). Updated evaluation of the migration of styrene monomer and oligomers from polystyrene food-contact materials to foods and food simulants. Food Additives & Contaminants: Part A, 31(4), 723-733.

Gospe, S.M., & Zhou S.S. (2000). Prenatal exposure to toluene results in abnormal neurogenesis and migration in rat somatosensory cortex. Pediatric Research, 47, 362-368.

Guillén, M. D., & Sopelana, P. (2003). Polycyclic aromatic hydrocarbons in diverse foods. In J.P.F. D'Mello (Ed.), Food Safety: Contaminants and Toxins. CAB International, Oxon, UK.

Haines, D.A., Arbuckle, T.E., Lye, E., Legrand, M., Fisher, M., Langlois, R., & Fraser, W. (2011). Reporting results of human biomonitoring of environmental chemicals to study participants: A comparison of approaches followed in two Canadian studies. Journal of Epidemiology and Community Health, 65(3), 191-198.

HBM Commission (Human Biomonitoring Commission of the German Federal Environmental Agency) (2003). Substance Monograph: Arsenic - Reference value in urine. Bundesgesundheitsbl - Gesundheitsforsch - Gesundheitsschutz 2003. 46, 12, 1098-1106 (in German).

Héroux, M.E., Clark, N., van Ryswyk, K., Mallick, R., Gilbert, N.L., Harrison, I., Rispler, K., Wang, D., Anastassopoulos, A., Guay, M., et al. (2010). Predictors of indoor air concentrations in smoking and non-smoking residences. International Journal of Environmental Research and Public Health, 7(8), 3080-3099.

Héroux, M.E., Gauvin, D., Gilbert, N.L., Guay, M., Dupuis, G., Legris, M., & Lévesque, B. (2008). Housing characteristics and indoor concentrations of selected volatile organic compounds (VOCs) in Quebec City, Canada. Indoor and Built Environment, 17(2), 128-137.

Hopf, N.B., Carreón, T., & Talaska, G. (2009). Biological markers of carcinogenic exposure in the aluminum smelter industry - A systematic review. Journal of Occupational and Environmental Hygiene, 6(9), 562-581.

HSDB (Hazardous Substances Data Bank) (2009).  Nicotine. National Library of Medicine, Bethesda, MD. Retrieved April 12, 2012.

Huang, J.H., Fecher, P., Ilgen, G., Hu, K.N., & Yang, J. (2012). Speciation of arsenite and arsenate in rice grain - Verification of nitric acid based extraction method and mass sample survey. Food Chemistry, 130(2), 453-459.

IMERC (Interstate Mercury Education and Reduction Clearinghouse) (2010).  Fact sheet - Mercury use in dental amalgam. Northeast Waste Management Officials' Association, Boston, MA. Retrieved April 3, 2012.

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2004).  Étude sur l'établissement de valeurs de référence d'éléments traces et de métaux dans le sang, le sérum et l'urine de la population de la grande région de Québec. Québec (Qc) : INSPQ. [consulté le 11 juillet 2011].

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2008). Méthode d'analyse pour doser la créatinine dans l'urine par Hitachi 917 (C-530), version condensée pour l'ECMS. Laboratoire de toxicologie, Québec (Qc).

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2009a). Méthode d'analyse pour doser la cotinine dans l'urine par UPLC-MS-MS - méthode robotisée (C-550), version condensée pour l'ECMS. Laboratoire de toxicologie, Québec (Qc).

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2009b). Méthode d'analyse pour doser les espèces d'arsenic dans l'urine par chromatographie liquide haute pression Waters Acquity en tandem avec la spectrométrie de masse à plasma d'argon induit Varian 820-MS (HPLC-ICP-MS) (M-585), version condensée pour l'ECMS. Laboratoire de toxicologie, Québec (Qc).

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2009c). Méthode d'analyse pour la détermination des fluorures dans l'urine (M-186), version condensée pour l'ECMS. Laboratoire de toxicologie, Québec (Qc).

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2006a). Méthode d'analyse pour doser le mercure inorganique dans l'urine par le module FIMS 100 de Perkin Elmer (M-568), version condensée pour l'ECMS. Laboratoire de toxicologie, Québec (Qc).

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2010). Méthode d'analyse pour doser les métaux et autres éléments dans le sang par spectrométrie de masse à plasma d'argon induit (ICP-MS), DRC II (M-572-D), version condensée pour l'ECMS. Laboratoire de toxicologie, Québec (Qc).

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2011). Analytical method for the determination of methylmercury in blood by Waters Acquity high-pressure liquid chromatography coupled with Varian 820-MS inductively coupled plasma mass spectrometry (HPLC-ICP-MS) (M-595-A), version condensée pour l'ECMS. Laboratoire de toxicologie, Québec (Qc).

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2014a). Méthode d'analyse pour doser les métabolites du benzène et du toluène dans l'urine par UPLC-MS-MS (E-477), version condensée pour l'ECMS. Laboratoire de toxicologie, Québec (Qc).

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2014b). Méthode d"analyse pour doser les hydroxy-hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans l'urine par GC-MS-MS (E-465-A), version condensée pour l'ECMS. Laboratoire de toxicologie, Québec (Qc).

INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) (2014c). Méthode d"analyse pour doserle bisphénol A et le triclosan dans l'urine par GC-MS-MS (E-475), version condensée pour l'ECMS. Laboratoire de toxicologie, Québec (Qc).

IOM (Institute of Medicine) (1997). Dietary reference intakes for calcium, phosphorus, magnesium, vitamin D, and fluoride. The National Academies Press, Washington, DC.

IPCS (International Programme on Chemical Safety) (1997).  Environmental Health Criteria 190: Xylenes. World Health Organization, Geneva. Retrieved June 10, 2014.

IPCS (International Programme on Chemical Safety) (2000).  Environmental Health Criteria 216: Disinfectants and disinfectant by-products. World Health Organization, Geneva. Retrieved June 25, 2014.

IPCS (International Programme on Chemical Safety) (2003).  Concise international chemical assessment document 50 - Elemental mercury and inorganic mercury compounds: Human health aspects. World Health Organization, Geneva. Retrieved August 25, 2014.

Iwase, A., Aiba, M., & Kira, S. (1991). Respiratory nicotine absorption in non-smoking females during passive smoking. International Archives of Occupational and Environmental Health, 63(2), 139-143.

Jacob, J., & Seidel, A. (2002). Biomonitoring of polycyclic aromatic hydrocarbons in human urine. Journal of Chromatography B, 778(1), 31-47.

Jacob, J., Grimmer, G., & Dettbarn, G. (1999). Profile of urinary phenanthrene metabolites in smokers and non-smokers: Biomarkers. Biomarkers, 4(5), 319-327.

Jones, R.D., Jampani, H.B., Newman, J.L., & Lee, A.S. (2000). Triclosan: A review of effectiveness and safety in health care settings. American Journal of Infection Control, 28(2), 184-196.

Jongeneelen, F.J., Anzion, R.B.M., Leijdekkers, C.M., Bos, R.P., & Henderson, P.T. (1985). 1-Hydroxypyrene in human urine after exposure to coal tar and a coal tar derived product. International Archives of Occupational and Environmental Health, 57(1), 47-55.

Jules, G.E., Pratap, S., Ramesh, A., & Hood, D.B. (2012). In utero exposure to benzo(a)pyrene predisposes offspring to cardiovascular dysfunction in later-life. Toxicology, 295(1), 56-67.

Kang, D.H., Choi, D.H., Won, D., Yang, W., Schleibinger, H., & David, J. (2012). Household materials as emission sources of naphthalene in Canadian homes and their contribution to indoor air. Atmospheric Environment, 50, 79-87.

Kao, J., Patterson, F.K., & Hall, J. (1985). Skin penetration and metabolism of topically applied chemicals in six mammalian species, including man: An in vitro study with benzo[a]pyrene and testosterone. Toxicology and Applied Pharmacology, 81(3), 502-516.

Karaconji, I.B. (2005). Facts about nicotine toxicity. Archives of Industrial Hygiene and Toxicology, 56(4), 363-371.

Labrecque F., Quigley, A. (2014). Sampling documentation for cycle 3 of the Canadian Health Measures Survey. Statistique Canada, Division des méthodes d'enquêtes auprès des ménages. Document interne.

Laird, B.D., Goncharov, A.B., & Chan, H.M. (2013). Body burden of metals and persistent organic pollutants among Inuit in the Canadian Arctic. Environment International, 59, 33-40.

Lanphear, B.P., Hornung, R., Khoury, J., Yolton, K., Baghurst, P., Bellinger, D.C., Canfield, R.L., Dietrich, K.N., Bornschein, R., Greene, T., et al. (2005). Low-level environmental lead exposure and children's intellectual function: An international pooled analysis. Environmental Health Perspectives, 113(7), 894-899.

Lauwerys, R.R., Bernard, A.M., Roels, H.A., & Buchet, J.P. (1994). Cadmium: Exposure markers as predictors of nephrotoxic effects. Clinical Chemistry, 40(7), 1391-1394.

Legrand, M., Feeley, M., Tikhonov, C., Schoen, D., Li-Muller, A. (2010). Methylmercury blood guidance values for Canada. Revue canadienne de santé publique, 101(1), 28-31.

Leufroy, A., Noel, L., Dufailly, V., Beauchemin, D., & Guerin, T. (2011). Determination of seven arsenic species in seafood by ion exchange chromatography coupled to inductively coupled plasma-mass spectrometry following microwave assisted extraction: method validation and occurrence data. Talanta, 83(3), 770-779.

Lye, E., Legrand, M., Clarke, J., Probert, A. (2013). Blood total mercury concentrations in the Canadian population: Canadian Health Measures Survey cycle 1, 2007 à 2009. Revue canadienne de santé publique, 104(3), e246-251.

Mackay, K.M., & Mackay, R.A. (1989). Introduction to modern inorganic chemistry. Prentice Hall, Englewood Cliffs, NJ.

Mage, D.T., Allen, R.H., Gondy, G., Smith, W., Barr, D.B., & Needham, L.L. (2004). Estimating pesticide dose from urinary pesticide concentration data by creatinine correction in the Third National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES-III). Journal of Exposure Analysis and Environmental Epidemiology, 14(6), 457-465.

Maibach, H.I. (1969). Percutaneous penetration of Irgasan® CH 3565 in a soap solution. University of California Medical Center, Department of Dermatology, San Francisco, CA.

McHale, C.M., Zhang, L., & Smith, M.T. (2012). Current understanding of the mechanism of benzene-induced leukemia in humans: Implications for risk assessment. Carcinogenesis, 33(2), 240-252.

Meek, M.E., & Klaunig, J.E. (2010). Proposed mode of action of benzene-induced leukemia: Interpreting available data and identifying critical data gaps for risk assessment. Chemico-Biological Interactions, 184(1-2), 279-285.

Meeker, J.D., Barr, D.B., Serdar, B., Rappaport, S.M., & Hauser, R. (2007). Utility of urinary 1-naphthol and 2-naphthol levels to assess environmental carbaryl and naphthalene exposure in an epidemiology study. Journal of Exposure Sciences and Environmental Epidemiology, 17(4), 314-320.

Mielke, H., Partosch, F., & Gundert-Remy, U. (2011). The contribution of dermal exposure to the internal exposure of bisphenol A in man. Toxicology Letters, 204, 190-198.

Mitchell, C.E., & Tu, K.W. (1979). Distribution, retention, and elimination of pyrene in rats after inhalation. Journal of Toxicology and Environmental Health, 5(6), 1171-1179.

Mondal, R., Miyaki, N., Becerril, H.A., Norton, J.E., Parmer, J., Mayer, A.C., Tang, M.L., Brédas, J., McGehee, M.D., & Bao, Z. (2009). Synthesis of acenaphthyl and phenanthrene based fused-aromatic thienopyrazine co-polymers for photovoltaic and thin film transistor applications. Chemistry of Materials, 21(15), 3618-3628.

Morrow, H. (2000). Cadmium and cadmium alloys. Kirk-Othmer Encyclopedia of Chemical Technology. John Wiley & Sons, Inc., Mississauga, ON.

Nethery, E., Wheeler, A.J., Fisher, M., Sjodin, A., Li, Z., Romanoff, L.C., Foster, W., & Arbuckle, T.E. (2012). Urinary polycyclic aromatic hydrocarbons as a biomarker of exposure to PAHs in air: A pilot study among pregnant women. Journal of Exposure Sciences and Environmental Epidemiology, 22(1), 70-81.

Newbold, R.R., Padilla-Banks, E., & Jefferson, W.N. (2009). Environmental estrogens and obesity. Molecular and Cellular Endocrinology, 304(1), 84-89.

Nicolae, A., Ames, H., & Quinonez, C. (2013). Dental amalgam and urinary mercury concentrations: A descriptive study. BMC Oral Health, 13(44), 1-12.

NRC (National Research Council) (2006).  Fluoride in drinking water: A scientific review of EPA's Standards. Committee on Fluoride in Drinking Water, National Academies Press, Washington, DC. Retrieved March 26, 2015.

NSF International (2013).  NSF/ANSI Standard 60: Drinking Water Treatment Additives - health effects. NSF International, Ann Arbor, MI. Retrieved March 26, 2015.

NSF International (2014).  Health Canada survey on provincial adoption of ANSI/NSF Standard 60 and 61; NSF 372; NSF 223. NSF International, Ann Arbor, MI. Retrieved July 24, 2014.

NTP (National Toxicology Program) (2002).  Report on Carcinogens Background Document for Naphthalene. US Department of Health and Human Services, Research Triangle Park, NC. Retrieved March 24, 2015.

NTP (National Toxicology Program) (2005).  NTP-CERHR monograph on the potential human reproductive and developmental effects of acrylamide. U.S. Department of Health and Human Services, Research Triangle Park, NC. Retrieved April 21, 2015.

NTP (National Toxicology Program) (2007).  NTP-CERHR expert panel report on the reproductive and developmental toxicity of bisphenol-A. Department of Health and Human Services, Research Triangle Park, NC. Retrieved March 26, 2015.

NTP (National Toxicology Program) (2011).  Report on carcinogens. Department of Health and Human Services, Research Triangle Park, NC. Retrieved January 23, 2012.

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (1990).  Environmental Health Criteria 101: Methylmercury. OMS, Genève. [consulté le 4 avril 2012].

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (1998).  Environmental Health Criteria 202: Selected non-heterocyclic polycyclic aromatic hydrocarbons. OMS, Genève. [consulté le 11 juin 2012].

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (2000).  Air quality guidelines for Europe, second edition. OMS, Genève. [consulté le 27 mars 2012].

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (2001).  Environmental Health Criteria 224: Arsenic and arsenic compounds. OMS, Genève. [consulté le 4 janvier 2012].

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (2004).  Trihalomethanes in drinking-water: Background document for development of WHO guidelines for drinking-water quality. OMS, Genève. [consulté le 25 juin 2014].

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (2006).  Sixty-fourth report of the Joint FAO/WHO Expert Committee on Food Additives: Evaluation of certain food contaminants. OMS, Genève. [consulté le 17 août 2012].

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (2010a).  Gender, women, and the tobacco epidemic. OMS, Genève. [consulté le 25 août 2012].

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (2010b).  WHO guidelines for indoor air quality: Selected pollutants. The Centre européen de l'environnement et de la santé de l'OMS, Bonn, Allemagne. [consulté le 10 avril 2015].

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (2011a).  Guidelines for drinking-water quality, fourth edition. OMS, Genève. [consulté le 9 mars 2012].

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (2011b).  Lead in drinking-water: Background document for development of WHO guidelines for drinking-water quality. OMS, Genève. [consulté le 22 mai 2012].

OMS (Organisation mondiale de la Santé) (2011c).  Toxicological and health aspects of bisphenol A: Report of joint FAO/WHO expert meeting and stakeholder meeting on bisphenol A. OMS, Genève. [consulté le 2 août 2012].

Pearson, M., Lu, C., Schmotzer, B., Waller, L., & Riederer, A. (2009). Evaluation of physiological measures for correcting variation in urinary output: Implications for assessing environmental chemical exposure in children. Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology, 19(3), 336-342.

Qu, Q., Shore, R., Li, G., Su, L., Jin, X., Melikian, A.A., Roy, N., Chen, L.C., Wirgin, I., Cohen, et al. (2005). Biomarkers of benzene: Urinary metabolites in relation to individual genotype and personal exposure. Chemico-Biological Interactions, 153-154, 85-95.

Queckenberg, C., Meins, J., Wachall, B., Doroshyenko, O., Tomalik-Scharte, D., Bastian, B., Abdel-Tawab, M., & Fuhr, U. (2010). Absorption, pharmacokinetics, and safety of triclosan after dermal administration. Antimicrobial Agents and Chemotherapy, 54(1), 570-572.

Rao, J., Wu, C., & Yue, K. (1992). Some recent work on resampling methods for complex surveys. Survey Methodology, 18(2), 209-217.

Rasmussen, P.E., Beauchemin, S., Chénier, M., Levesque, C., MacLean, L.C.W., Marro, L., Jones-Otazo, H., Petrovic, S., McDonald, L.T., & Gardner, H.D. (2011). Canadian house dust study: Lead bioaccessibility and speciation. Environmental Science & Technology, 45(11), 4959-4965.

Rasmussen, P.E., Beauchemin, S., Maclean, L.C.W., Chénier, M., Levesque, C., & Gardner, H.D. (2014). Impact of humidity on speciation and bioaccessibility of Pb, Zn, Co and Se in house dust. Journal of Analytical Atomic Spectrometry, 29(7), 1206-1217.

Rasmussen, P.E., Levesque, C., Chénier, M., Gardner, H.D., Jones-Otazo, H., & Petrovic, S. (2013). Canadian House Dust Study: Population-based concentrations, loads and loading rates of arsenic, cadmium, chromium, copper, nickel, lead, and zinc inside urban homes. Science of the Total Environment, 443, 520-529.

Rasmussen, P.E., Subramanian, K.S., & Jessiman, B.J. (2001). A multi-element profile of house dust in relation to exterior dust and soils in the city of Ottawa, Canada. Science of the Total Environment, 267(1), 125-140.

Remer, T., Neubert, A., & Maser-Gluth, C. (2002). Anthropometry-based reference values for 24-h urinary creatinine excretion during growth and their use in endocrine and nutritional research. American Journal of Clinical Nutrition, 75(3), 561-569.

Rencz, A.N., Garrett, R.G., Adcock, S.W., & Bonham-Carter, G.F. (2006). Geochemical background in soil and till. No. Open File 5084. Geological Survey of Canada, Ottawa, ON.

Repace, J., Zhang, B., Bondy, S.J., Benowitz, N., & Ferrence, R. (2013). Air quality, mortality, and economic benefits of a smoke-free workplace law for non-smoking Ontario bar workers. Indoor Air, 23(2), 93-104.

Richardson, E., Pigott, W., Craig, C., Lawson. M., & Mackie, C. (2011).  North Hamilton child blood lead study public health report. Hamilton Public Health Services, Hamilton, ON. Retrieved May 22, 2012.

Richardson, G.M. (2014). Mercury exposure and risks from dental amalgam in Canada: The Canadian Health Measures Survey 2007 à 2009. Human and Ecological Risk Assessment: An International Journal, 20(2), 433-447.

Rihs, H., Pesch, B., Kappler, M., Rabstein, S., Rossbach, B., Angerer, J., Scherenberg, M., Adams, A., Wilhelm, M., Seidel, A., et al. (2005). Occupational exposure to polycyclic aromatic hydrocarbons in German industries: Association between exogenous exposure and urinary metabolites and its modulation by enzyme polymorphisms. Toxicology Letters, 157(3), 241-255.

Rothenberg, S.J., Khan, F., Manalo, M., Jiang, J., Cuellar, R., Reyes, S., Acosta, S., Jauregui, M., Diaz, M., Sanchez, M., et al. (2000). Maternal bone lead contribution to blood lead during and after pregnancy. Environmental Research, 82(1), 81-90.

Rust, K.F., & Rao, J.N.K. (1996). Variance estimation for complex surveys using replication techniques. Statistical Methods in Medical Research, 5(3), 283-310.

Ruttens, A., Blanpain, A.C., De Temmerman, L., & Waegeneers, N. (2012). Arsenic speciation in food in Belgium: Part 1: Fish, molluscs and crustaceans. Journal of Geochemical Exploration, 121, 55-61.

Sandborgh-Englund, G., Adolfsson-Erici, M., Odham, G., & Ekstrand, J. (2006). Pharmacokinetics of triclosan following oral ingestion in humans. Journal of Toxicology and Environmental Health, Part A, 69(20), 1861-1873.

Sandborgh-Englund, G., Elinder, C., Johanson, G., Lind, B., Skare, I., & Ekstrand, J. (1998). The absorption, blood levels, and excretion of mercury after a single dose of mercury vapor in humans. Toxicology and Applied Pharmacology, 150(1), 146-153.

Santé Canada (1986a). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : document technique - Le toluène, l'éthylbenzène et les xylènes. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 6 juin 2014].

Santé Canada (1986b). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : document technique - Le benzo[a]pyrène. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (1986c). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : document technique - Le cadmium. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (1986d). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : document technique - Le mercure. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 25 août 2014].

Santé Canada (1992). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : Document technique - Le plomb. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (1996a). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : document technique - Le tétrachloroéthylène. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 4 juillet 2014].

Santé Canada (1996b). L'innocuité des amalgames dentaires. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 25 août 2014].

Santé Canada (2004). Le mercure - Votre santé et l'environnement Outil de ressources. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [le 25 août 2014].

Santé Canada (2005a). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : Documentation à l'appui - Trichloroéthylène. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 2 juillet 2014].

Santé Canada (2005b). Fiche de renseignements : Bois traité à l'arséniate de cuivre chromaté (ACC). Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2006a). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : document technique : Les trihalométhanes. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 25 juin 2014].

Santé Canada (2006b). La stratégie nationale : Aller vers l'avant - Rapport d'étape 2006 sur la lutte contre le tabagisme. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2006c). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : document technique - L'arsenic. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 22 avril 2015].

Santé Canada (2007a). L'éthylbenzène et la santé. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 21 avril 2015].

Santé Canada (2008c). Évaluation des risques pour la santé liés au bisphénol A dans les produits d'emballage alimentaire. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2009a). Aliments et nutrition : Information. Acrylamide - Comment réduire l'exposition. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 20 mars 2014].

Santé Canada (2009c). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : Document technique - Benzène. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2009d). Avis concernant les exigences législatives canadiennes applicables à la teneur en métaux lourds des revêtements appliqués aux jouets. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé.

Santé Canada (2009e). Trousse d'information sur le plomb - Questions couramment posées sur l'effet de l'exposition au plomb sur la santé humaine. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 27 avril 2015].

Santé Canada (2009f). Document de conseils sur le contrôle de la corrosion dans les réseaux de distribution d'eau potable. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2010b).  Étude de la qualité de l'air intérieur à Regina (2007) : Sommaire des données d'échantillonnage des composés organiques volatiles. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 21 avril 2015].

Santé Canada (2010c). Produits du tabac sans fumée : analyse chimique et de toxicité. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2010d). Décision de réévaluation RVD2010-04 : Naphthalène. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 26 mars 2015].

Santé Canada (2010e). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada : document technique - Fluorure. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2010f). Votre santé et vous - Les fluorures et la santé humaine. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2010g). Apports nutritionnels de référence. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2010h).  Rapport des résultats du module sur la santé buccodentaire de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé 2007 à 2009. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2010i). Bisphénol A. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 2 juin 2012].

Santé Canada (2011a). Ligne directrice sur la qualité de l'air intérieur résidentiel : Toluène. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 9 juin 2014].

Santé Canada (2011b). Agents cancérogènes dans la fumée du tabac. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2011c). Ébauche de la proposition concernant les lignes directrices sur le cadmium dans les bijoux pour enfants. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2011d). Direction des aliments - Démarche actualisée de gestion de l'exposition alimentaire au plomb. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 24 mars 2015].

Santé Canada (2011e). Bien manger avec le Guide alimentaire canadien. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 25 août 2014].

Santé Canada (2012a). Analyses of volatile organic compounds in whole blood by solid phase microextraction and GC-MS/MS. Division de l'exposition et de la biosurveillance, Direction générale Santé environnemental et sécurité des consommateurs, Santé Canada, Ottawa (Ont.).

Santé Canada (2012b). Aliments et nutrition : Évaluation de l'exposition à l'acrylamide dans les aliments révisée par Santé Canada. Ottawa (Ont.) : Ministre de la Santé. [consulté le 6 août 2014].

Santé Canada (2012c). Base de données d'ingrédients de produits de santé naturels. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 3 août 2012].

Santé Canada (2012d). Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada - Tableau sommaire. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 25 août 2014].

Santé Canada (2012e). Le toluène dans l'air intérieur. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 9 juin 2014.

Santé Canada (2012f). Normes canadiennes (concentrations maximales) établies à l'égard de divers contaminants chimiques dans les aliments. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

Santé Canada (2012g). Nouvelles exigences d'étiquetage et d'emballage des boules-à-mites contenant du naphtalène. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 11 juin 2012].

Santé Canada (2012h). Mise à jour de l'évaluation par Santé Canada de l'exposition au bisphénol A (BPA) par voie alimentaire. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 23 mars 2015].

Santé Canada (2013d). Document de conseils sur le benzène dans l'air intérieur résidentiel : Document d'évaluation scientifique. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 15 mai 2014].

Santé Canada (2013e). Ligne directrice sur la qualité de l'air intérieur résidentiel : Naphtalène. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 19 août 2014].

Santé Canada (2013f). Étude canadienne sur l'alimentation totale. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 27 mars 2014].

Santé Canada (2013g). Rapport final sur l'état des connaissances scientifiques concernant les effets du plomb sur la santé humaine. Ottawa (Ont.) : Santé Canada. [consulté le 13 juin 2013].

Santé Canada (2013h).  Votre santé et vous - Les effets du plomb sur la santé humaine. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 15 août 2014].

Santé Canada (2013i). Stratégie de gestion des risques pour le plomb. Ottawa (Ont.) : Santé Canada. [consulté le 13 juin 2013].

Santé Canada (2013j). Recherche de produits pharmaceutiques en ligne. Ottawa (Ont.) : ministre de la Santé. [consulté le 12 juin 2014].

Santé Canada (2014a). Determination of N-terminal hemoglobin adducts of acrylamide and glycidamide in whole blood by LC/MS/MS. Laboratoire des aliments de l'Ontario, Bureau des régions et des programmes. Ottawa (Ont.) : Santé Canada.

Santé Canada (2014b). Liste des ingrédients dont l'usage est interdit et restreint (Liste critique). [consulté le 4 juillet 2014].

Santé Canada (2014e). Base de données sur les pesticides. [consulté le 21 avril 2015].

SCCP (Scientific Committee on Consumer Products) (2009). Opinion on triclosan (COLIPA No. P32). Health & Consumer Protection Directorate-General, European Commission, Brussels.

Schwerdtle, T., Walter, I., Mackwin, I., & Hartwig, A. (2003). Induction of oxidative DNA damage by arsenite and its trivalent and pentavalent methylated metabolites in cultured human cells and isolated DNA. Carcinogenesis, 24(5), 967-974.

Seaton, M.J., & Vesell, E.S. (1993). Variables affecting nicotine metabolism. Pharmacology & Therapeutics, 60(3), 461-500.

Smith, M.T. (2010). Advances in understanding benzene health effects and susceptibility. Annual Review of Public Health, 31, 133-148.

Song, Y., Hauser, R., Hu, F.B., Franke, A.A., Liu, S., & Sun, Q. (2014). Urinary concentrations of bisphenol A and phthalate metabolites and weight change: A prospective investigation in US women. International Journal of Obesity, 1-6.

Soto, A.M., Vandenberg, L.N., Maffini, M.V., & Sonnenschein, C. (2008). Does breast cancer start in the womb? Basic & Clinical Pharmacology & Toxicology, 102(2), 125-133.

SRNT Subcommittee on Biochemical Verification (2002). Biochemical verification of tobacco use and cessation. Nicotine & Tobacco Research, 4, 149-159.

Statistique Canada (2012).  Enquête canadienne sur les mesures de la santé : tableaux de données du cycle 2. No 82-626-X. Ottawa (Ont.) : ministre de l'Industrie. [consulté le 29 août 2014].

Statistique Canada (2013a). Sommaire du contenu des cycles 1 à 8 de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS). Ottawa (Ont.). Disponible sur demande à l'adresse infostats@statcan.gc.ca.

Statistique Canada (2013b).  Concentrations sanguines de plomb chez les Canadiens, 2009 à 2011. Feuillets d'information de la santé, no au catalogue 82-625-X. [consulté le 24 mars 2015].

Statistique Canada (2015). Dictionnaires de données de l'ECMS - cycle 3. Ottawa (Ont.). Disponible sur demande à l'adresse infostats@statcan.gc.ca.

Stierlin, H. (1972). GP 41 353: Scouting studies to ascertain the cutaneous resorption of GP 41 353 in humans after topical application in a crème excipient. Ciba Geigy Ltd, Basel.

Storer, J.S., DeLeon, I., Millikan, L.E., Laseter, J.L., & Griffing, C. (1984). Human absorption of crude coal tar products. Archives of Dermatology, 120(7), 874-877.

Strickland, P., Kang, D., & Sithisarankul, P. (1996). Polycyclic aromatic hydrocarbon metabolites in urine as biomarkers of exposure and effect. Environmental Health Perspectives, 104 (Supplement 5), 927-932.

Teass, A., Biagini, R., DeBord, G., & DeLon Hull, R. (2003). Application of biological monitoring methods. NIOSH Manual of Analytical Methods, NIOSH Publication Number 2003-154(3).

Trail Health and Environment Committee (2011).  Annual fall blood lead testing results. Trail, BC. [consulté le 18 août 2014].

TRL (Toxicity Research Laboratories) (1989). 13-week mouse oral subchronic toxicity study on pyrene. TRL Study No. 042-012. Toxicity Research Laboratories, Ltd., Muskegon, MI.

Tseng, W. (1977). Effects and dose-response relationships of skin cancer and blackfoot disease with arsenic. Environmental Health Perspectives, 19, 109-119.

Turkall, R.M., Skowronski, G.A., Kadry, A.M., & Abdel-Rahman, M.S. (1994). A comparative study of the kinetics and bioavailability of pure and soil-adsorbed naphthalene in dermally exposed male rats. Archives of Environmental Contamination and Toxicology, 26(4), 504-509.

UNEP (United Nations Environment Programme) (2002).  Global Mercury Assessment. UNEP Chemicals, Geneva. [consulté le 2 avril 2012].

UNEP (United Nations Environment Programme) (2007).  Montreal Protocol on Substances that Deplete the Ozone Layer. Ozone Secretariat, UNEP. [consulté le 4 juillet 2014].

UNEP (United Nations Environment Programme) (2013).  Minimata Convention on Mercury. United Nations. [consulté le 26 août 2014].

Urban, M., Kavvadias, D., Riedel, K., Scherer, G., & Tricker, A.R. (2006).  Urinary mercapturic acids and a hemoglobin adduct for the dosimetry of acrylamide exposure in smokers and nonsmokers. Inhalation Toxicology, 18(10), 831-839. [consulté le 24 mars 2015].

USGS (U.S. Geological Survey) (2012).  Mineral Commodity Summaries 2012. Reston, VA. [consulté le 16 avril 2012].

Viau, C., Carrier, G., Vyskocil, A., & Dodd, C. (1995). Urinary excretion kinetics of 1-hydroxypyrene in volunteers exposed to pyrene by the oral and dermal route. Science of the Total Environment, 163(1-3), 179-186.

Walsh, P.M., & Epstein, J.B. (2000). The oral effects of smokeless tobacco. Journal of the Canadian Dental Association, 66(1), 22-25.

Weisel, C.P. (2010). Benzene exposure: An overview of monitoring methods and their findings. Chemico-Biological Interactions, 184(1), 58-66.

Wheeler, A., Dobbin, N., Héroux, M., Fisher, M., Sun, L., Khoury, C., Hauser, R., Walker, M., Ramsay, T., Bienvenu, J., et al. (2014). Urinary and breast milk biomarkers to assess exposure to naphthalene in pregnant women: An investigation of personal and indoor air sources. Environmental Health, 13(1), 1-12.

Wheeler, A.J., Wong, S.L., Khoury, C. (2013). Prédicteurs des concentrations intérieures de composés BTEX dans les immeubles résidentiels au Canada. Rapports sur la santé, 24(5), 11-17.

Wislocki, P.G., Bagan, E.S., Lu, A.Y.H., Dooley, K.L., Fu, P., Han-Hsu, H., Beland, F.A., & Kadlubar, F.F. (1986). Tumorigenicity of nitrated derivatives of pyrene, benz[a]anthracene, chrysene and benzo[a]pyrene in the newborn mouse assay. Carcinogenesis, 7(8), 1317-1322.

Wong, S.L., Malaison, E., Hammond, D., & Leatherdale, S.T. (2013). Secondhand smoke exposure among Canadians: Cotinine and self-report measures from the Canadian Health Measures Survey 2007 à 2009. Nicotine & Tobacco Research, 15(3), 693-700.

Wong, S.L., Shields, M., Leatherdale, S., Malaison, E., Hammond, D. (2012). Évaluation de la validité de la situation d'usage du tabac autodéclarée. Rapports sur la santé, 23(1), 1-7.

Wu, M.M., Kuo, T.L., Hwang, Y.H., & Chen, C.J. (1989). Dose-response relation between arsenic concentration in well water and mortality from cancer and vascular diseases. American Journal of Epidemiology, 130, 1123-1132.

Wu, W., Guo, F., Li, J., He, J., & Hua, J. (2010). New fluoranthene-based cyanine dye for dye-sensitized solar cells. Synthetic Metals, 160(9), 1008-1014.

Yang, J.J., Roy, T.A., & Mackerer, C.R. (1986). Percutaneous absorption of benzo[a]pyrene in the rat: Comparison of in vivo and in vitro results. Toxicology and Industrial Health, 2(4), 409-416.

Ye, X., Kuklenyik, Z., Needham, L., & Calafat, A. (2005). Quantification of urinary conjugates of bisphenol A, 2,5-dichlorophenol, and 2-hydroxy-4-methoxybenzophenone in humans by online solid phase extraction-high performance liquid chromatography-tandem mass spectrometry. Analytical and Bioanalytical Chemistry, 383(4), 638-644.

Yücel, M., Takagi, M., Walterfang, M., & Lubman, D.I. (2008). Toluene misuse and long-term harms: A systematic review of the neuropsychological and neuroimaging literature. Neuroscience and Biobehavioral Reviews, 32(5), 910-926.

Zalko, D., Jacques, C., Duplan, H., Bruel, S., & Perdu, E. (2011). Viable skin efficiently absorbs and metabolizes bisphenol A. Chemosphere, 82, 424-430.

Zhu, J., Wong, S.L., & Cakmak, S. (2013). Nationally representative levels of selected volatile organic compounds in Canadian residential indoor air: Population-based survey. Environmental Science & Technology, 47(23), 13276-13283.

Annexe A: Limites de détection

Les analyses de laboratoire des substances chimiques de l'environnement et de la créatinine ont été effectuées aux laboratoires de Santé Canada et de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Les laboratoires ont établi des procédures normalisées d'exploitation pour chaque méthode de mesure des substances chimiques de l'environnement ou de leurs métabolites dans les échantillons biologiques. La limite de détection (LD) se définit comme la plus faible concentration de l'analyte dont la réponse analytique mesurée est supérieur au niveau de bruit avec 99 % de confiance et évaluée en utilisant la méthode de l'Environmental Protection Agency des États-Unis (EPA, 2015) Annexe A note de bas de page a.

Limites de détection
  Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3
Métaux et éléments traces dans le sang
Cadmium 0,04 µg/L 0,04 µg/L 0,08 µg/L
Mercure total 0,1 µg/L 0,1 µg/L 0,4 µg/L
Méthylmercure --- --- 0,2 µg Hg/L
Plomb 0,02 µg/dL 0,1 µg/dL 0,2 µg/dL
Métaux et éléments traces dans l'urine
Acide diméthylarsinique --- 0,8 µg As/LAnnexe A note de bas de page b 0,8 µg As/L
Acide monométhylarsonique --- 0,8 µg As/LAnnexe A note de bas de page b 0,8 µg As/L
Arsénate --- 0,8 µg As/LAnnexe A note de bas de page b 0,8 µg As/L
Arsénite --- 0,8 µg As/LAnnexe A note de bas de page b 0,8 µg As/L
Arsénocholine --- --- 0,8 µg As/L
Arsénocholine et arsénobetaïne --- 0,8 µg As/LAnnexe A note de bas de page b 0,8 µg As/L
Fluorure --- 20 µg/L 10 µg/L
Mercure inorganique 0,1 µg/L --- 0,2 µg/L
Métabolites du benzène
Acide S-phénylmercapturique --- 0,08 µg/L 0,08 µg/L
Acide trans,trans-muconique --- 0,8 µg/L 0,6 µg/L
Phénols dans l'environnement
Bisphénol A 0,2 µg/L 0,2 µg/L 0,2 µg/L
Triclosan --- 3 µg/L 5 µg/L
Métabolite de la nicotine
Cotinine 1 µg/L 1 µg/L 1 µg/L
Composés organiques volatils dans le sang
Benzène --- --- 0,007 µg/L
Bromodichlorométhane --- --- 0,01 µg/L
Dibromochlorométhane --- --- 0,007 µg/L
Éthylbenzène --- --- 0,01 µg/L
m-Xylène et p-xylène --- --- 0,02 µg/L
o-Xylène --- --- 0,009 µg/L
Styrène --- --- 0,01 µg/L
Tétrachloroéthylène (Perchloroéthylène) --- --- 0,02 µg/L
Toluène --- --- 0,01 µg/L
Tribromométhane (Bromoforme) --- --- 0,01 µg/L
Trichloroéthylène --- --- 0,03 µg/L
Trichlorométhane (Chloroforme) --- --- 0,01 µg/L
Acrylamide
Adduits de l'acrylamide à l'hémoglobine --- --- 10 pmol/g hémoglobine
Adduits de la glycidamide à l'hémoglobine --- --- 20 pmol/g hémoglobine
Métabolites des hydrocarbures aromatiques polycycliques
Métabolite du benzo[a]pyrène
3-Hydroxybenzo[a]pyrène --- 0,002 µg/L 0,003 µg/L
Métabolites du chrysène
2-Hydroxychrysène --- 0,004 µg/L 0,005 µg/L
3-Hydroxychrysène --- 0,003 µg/L 0,003 µg/L
4-Hydroxychrysène --- 0,003 µg/L 0,002 µg/L
6-Hydroxychrysène --- 0,006 µg/L 0,002 µg/L
Métabolite du fluoranthène
3-Hydroxyfluoranthène --- 0,008 µg/L 0,008 µg/L
Métabolites du fluorène
2-Hydroxyfluorène --- 0,003 µg/L 0,006 µg/L
3-Hydroxyfluorène --- 0,001 µg/L 0,002 µg/L
9-Hydroxyfluorène --- 0,003 µg/L 0,004 µg/L
Métabolites du naphtalène
1-Hydroxynaphtalène --- 0,1 µg/L 0,02 µg/L
2-Hydroxynaphtalène --- 0,05 µg/L 0,03 µg/L
Métabolites du phénanthrène
1-Hydroxyphénanthrène --- 0,005 µg/L 0,002 µg/L
2-Hydroxyphénanthrène --- 0,003 µg/L 0,002 µg/L
3-Hydroxyphénanthrène --- 0,003 µg/L 0,002 µg/L
4-Hydroxyphénanthrène --- 0,001 µg/L 0,003 µg/L
9-Hydroxyphénanthrène --- 0,004 µg/L 0,004 µg/L
Métabolite du pyrene
1-Hydroxypyrène --- 0,002 µg/L 0,003 µg/L
Facteur d'ajustement
Créatinine dans l'urine 3 mg/dL 4 mg/dL 5 mg/dL
Annexe A note de bas de page a

EPA (U.S. Environmental Protection Agency) (2015). Definition and procedure for the determination of the method detection limit - Revision 1.11, Federal Regulation 40 CFR 136 Appendix B. United States Environmental Protection Agency, Washington, DC.

Retour à la référence a de la note de bas de page du Annexe A

Annexe A note de bas de page b

Dans le Deuxième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada, toute spéciation d'arsenic a été signalée comme µg d'espèces d'arsenic par litre (p. ex., µg d'arsénate/L). Pour cette raison, les valeurs présentées dans ce rapport peuvent différer de ceux qui figurent dans le Deuxième rapport.

Retour à la première référence b de la note de bas de page du Annexe A

Annexe B: Facteurs de conversion

Les unités de mesure sont importantes. Les résultats présentés dans ce rapport sont exprimés en unités standard, mais il possible de les convertir en utilisant les facteurs de conversion indiqués ci-après, afin d'établir des comparaisons avec d'autres ensembles de données.

Définitions des unités
Unité Abréviation Valeur
litre L  
décilitre dL 10-1 L
millilitre mL 10-3 L
microlitre µL 10-6 L
gramme g  
milligramme mg 10-3 g
microgramme µg 10-6 g
nanogramme ng 10-9 g
picogramme pg 10-12 g

Les données peuvent être converties de µg/L en µmol/L en utilisant la masse moléculaire (MM) de la substance chimique, par la formule suivante :

Y µmol/L = X µg/L x facteur de conversion (FC) où le FC est équivalent à 1/MM.

Facteurs de conversion
  MM
(g/mol)
FC
(µg/L → µmol/L)
Métaux et éléments traces
Acide diméthylarsinique --- 0,01335Annexe B note de bas de page a
Acide monométhylarsonique --- 0,01335Annexe B note de bas de page a
Arsénate --- 0,01335Annexe B note de bas de page a
Arsénite --- 0,01335Annexe B note de bas de page a
Arsénocholine --- 0,01335Annexe B note de bas de page a
Arsénocholine et arsénobétaïne --- 0,01335Annexe B note de bas de page a
Cadmium 112,41 0,00896
Fluorure 19,00 0,05263
Mercure 200,59 0,00499
Méthylmercure --- 0,00499Annexe B note de bas de page b
Plomb 207,20 0,04826Annexe B note de bas de page c
Métabolites du benzène
Acide trans,trans-muconique 142,11 0,00704
Acide S-phénylmercapturique 239,29 0,00418
Phénols dans l'environnement
Bisphénol A 228,29 0,00438
Triclosan 289,54 0,00345
Métabolite de la nicotine
Cotinine 176,22 0,00567
Composés organiques volatils
Benzène 78,11 0,01280
Bromodichlorométhane 163,83 0,00610
Dibromochlorométhane 208,28 0,00480
Éthylbenzène 106,17 0,00942
m-Xylène et p-xylène 106,17 0,00942
o-Xylène 106,17 0,00942
Styrène 104,15 0,00960
Tétrachloroéthylène (Perchloroéthylène) 165,83 0,00603
Toluène 92,14 0,01085
Tribromométhane (Bromoforme) 252,73 0,00396
Trichloroéthylène 131,39 0,00761
Trichlorométhane (Chloroforme) 119,38 0,00838
Acrylamide
Adduits de l'acrylamide à l'hémoglobine --- s.o.Annexe B note de bas de page d
Adduits de la glycidamide à l'hémoglobine --- s.o.Annexe B note de bas de page d
Métabolites des hydrocarbures aromatiques polycycliques
Métabolite du benzo[a]pyrène
3-Hydroxybenzo[a]pyrène 268,31 0,00373
Métabolites du chrysène
2-Hydroxychrysène 244,29 0,00409
3-Hydroxychrysène 244,29 0,00409
4-Hydroxychrysène 244,29 0,00409
6-Hydroxychrysène 244,29 0,00409
Métabolite du fluoranthène
3-Hydroxyfluoranthène 218,25 0,00458
Métabolites du fluorène
2-Hydroxyfluorène 182,22 0,00549
3-Hydroxyfluorène 182,22 0,00549
9-Hydroxyfluorène 182,22 0,00549
Métabolites du naphtalène
1-Hydroxynaphtalène 144,17 0,00694
2-Hydroxynaphtalène 144,17 0,00694
Métabolites du phénanthrène
1-Hydroxyphénanthrène 194,23 0,00515
2-Hydroxyphénanthrène 194,23 0,00515
3-Hydroxyphénanthrène 194,23 0,00515
4-Hydroxyphénanthrène 194,23 0,00515
9-Hydroxyphénanthrène 194,23 0,00515
Métabolite du pyrène
1-Hydroxypyrène 218,25 0,00458
Facteur d'ajustement
Créatinine dans l'urine 113,12 88,4Annexe B note de bas de page e
Annexe B note de bas de page a

Pour convertir les espèces d'arsenic de µg As/L à µmol As/L

Retour à la première référence a de la note de bas de page du Annexe B

Annexe B note de bas de page b

Pour la conversion de méthylmercure µg Hg/L à µmol Hg/L

Retour à la référence b de la note de bas de page du Annexe B

Annexe B note de bas de page c

Pour la conversion de Pb µg/dL à µmol/L

Retour à la référence c de la note de bas de page du Annexe B

Annexe B note de bas de page d

Pas applicable

Retour à la première référence d de la note de bas de page du Annexe B

Annexe B note de bas de page e

Pour la conversion de la créatinine mg/dL à µmol/L

Retour à la référence e de la note de bas de page du Annexe B

Annexe C : Créatinine

Créatinine - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (mg/dL) pour la population canadienne âgée de 6 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009).
Groupe Âge (en années) Cycle n MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 6 à 79 1 (2007 à 2009) 5515 83
(78 - 89)
27
(23 - 30)
93
(86 - 99)
210
(200 - 220)
250
(240 - 260)
Mâles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2663 100
(97 - 110)
36
(28 - 43)
110
(100 - 110)
230
(220 - 240)
270
(250 - 280)
Femelles 6 à 79 1 (2007 à 2009) 2852 68
(62 - 74)
22
(18 - 25)
75
(66 - 84)
180
(160 - 190)
210
(200 - 230)
Total 6 à 11 1 (2007 à 2009) 1042 66
(60 - 72)
24
(18 - 29)
74
(67 - 81)
140
(130 - 150)
170
(160 - 180)
Total 12 à 19 1 (2007 à 2009) 992 120
(110 - 130)
39
(30 - 47)
130
(120 - 140)
250
(230 - 280)
300
(260 - 330)
Total 20 à 39 1 (2007 à 2009) 1172 90
(81 - 100)
29
(22 - 36)
99
(91 - 110)
230
(210 - 240)
280
(250 - 300)
Total 40 à 59 1 (2007 à 2009) 1221 78
(73 - 84)
24
(19 - 28)
86
(76 - 96)
210
(190 - 230)
240
(230 - 250)
Total 60 à 79 1 (2007 à 2009) 1088 72
(68 - 75)
26
(22 - 31)
81
(77 - 85)
150
(140 - 160)
190
(170 - 220)
Créatinine - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (mg/dL) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011).
Groupe Âge (en années) Cycle n MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 2 (2009 à 2011) 6299 100
(100 - 110)
35
(33 - 38)
110
(110 - 120)
240
(230 - 260)
280
(270 - 300)
Mâles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 3031 120
(120 - 130)
47
(42 - 53)
130
(120 - 150)
260
(240 - 280)
310
(280 - 340)
Femelles 3 à 79 2 (2009 à 2011) 3268 89
(85 - 94)
30
(27 - 32)
100
(96 - 100)
200
(180 - 230)
250
(240 - 270)
Total 3 à 5 2 (2009 à 2011) 572 59
(55 - 63)
26
(24 - 29)
61
(55 - 67)
110
(110 - 120)
140
(110 - 160)
Total 6 à 11 2 (2009 à 2011) 1059 88
(83 - 94)
37
(33 - 42)
98
(94 - 100)
170
(160 - 170)
190
(170 - 210)
Total 12 à 19 2 (2009 à 2011) 1042 130
(120 - 150)
52
(36 - 68)
150
(140 - 160)
270
(260 - 280)
300
(270 - 340)
Total 20 à 39 2 (2009 à 2011) 1322 120
(110 - 130)
37
(25 - 48)
140
(130 - 160)
260
(250 - 280)
330
(270 - 380)
Total 40 à 59 2 (2009 à 2011) 1223 100
(96 - 110)
33
(27 - 40)
110
(100 - 120)
240
(220 - 260)
280
(260 - 310)
Total 60 à 79 2 (2009 à 2011) 1081 85
(80 - 89)
32
(26 - 37)
96
(90 - 100)
180
(170 - 200)
230
(210 - 260)
Créatinine - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (mg/dL) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013).
Groupe Âge (en années) Cycle n MG
(IC 95%)
10e
(IC 95%)
50e
(IC 95%)
90e
(IC 95%)
95e
(IC 95%)
Total 3 à 79 3 (2012 à 2013) 5704 97
(93 - 100)
33
(29 - 37)
100
(100 - 110)
240
(220 - 250)
280
(250 - 300)
Mâles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2847 110
(110 - 120)
40
(35 - 46)
120
(110 - 130)
260
(230 - 280)
300
(260 - 340)
Femelles 3 à 79 3 (2012 à 2013) 2857 83
(76 - 90)
26
(21 - 30)
93
(81 - 110)
210
(190 - 240)
250
(220 - 270)
Total 3 à 5 3 (2012 à 2013) 521 51
(45 - 58)
19
(14 - 24)
58
(51 - 65)
110
(99 - 110)
120
(110 - 120)
Total 6 à 11 3 (2012 à 2013) 1013 84
(77 - 92)
35
(28 - 42)
93
(82 - 100)
160
(150 - 180)
200
(170 - 230)
Total 12 à 19 3 (2012 à 2013) 998 130
(120 - 150)
52
(37 - 66)
150
(140 - 160)
280
(260 - 300)
320
(290 - 360)
Total 20 à 39 3 (2012 à 2013) 1048 110
(98 - 120)
36
(26 - 45)
110
(97 - 130)
270
(220 - 320)
330
(290 - 380)
Total 40 à 59 3 (2012 à 2013) 1080 95
(86 - 110)
34
(24 - 44)
110
(98 - 110)
220
(200 - 250)
250
(230 - 280)
Total 60 à 79 3 (2012 à 2013) 1044 84
(76 - 91)
26
(19 - 32)
96
(89 - 100)
190
(170 - 210)
230
(210 - 240)

Détails de la page

Date de modification :